Une ombre se déhanchait sensuellement dans les rues de la cité d'ambroisie. Fine et musclée, elle se déplaçait agilement dans les avenues tortueuses de la ville, comme inconsciente des danger qui rodaient en ces lieux. L'ombre de long cheveux caressaient ses hanches, virevoltant souplement dans les virages, ils fouettaient tendrement l'air sous les rayons de la lune. Quelques pas derrière elle, une autre ombre la suivait. Une ombre très étrange; un peu plus grande qu'un loup, bien plus musclé aussi, doté d'ailes et d'une queue au bout triangulaire. Impressionnante la bête semblait pourtant tendre et docile à côté de cette créature ensorcelante.

Un rivière sombre planait sur la cité, seul un cercle argenté éclairait les pierres noires des rues formant les murs et les chemins. Perdu entre les éclats argentés et les ténèbres, Ambroisie était magnifique. Les bâtiments étaient superbe plongé dans cette couleur sinistre.

La vampire continua son chemin avant de prendre une ruelle plus étroite et sordide encore que les précédentes. Elle avait rendez-vous, et son stress la gagnait de plus en plus, elle ne voulait pas échouée. Ses genoux frottaient désagréablement le tissus de sa robe, elle qui d'habitude était à peine habillée, elle avait choisit une robe longue et un corset bordeaux accompagné d'un gilet très fin. Angèle bougonnait à travers toute la cité depuis son départ, sous le regard à la fois amusé et attendrit de la bête. Quelques mètres plus loin, la jeune femme marqua une pause, son dos appuyait sur les pierres froides et raboteuses. A quelques centimètres, la bête s'assit et pencha la tête sur le côté, laissant ses prunelles vertes se perdre dans celles de la vampire.

Ça me rappelle lorsque nous courrions dans les bois, tu portais souvent ce genre de robes à tes vingts ans, semblait-il dire à travers ses joyeux yeux émeraudes.

Elle grogna, lui intimant de se "taire" et reprit son chemin, elle était presque arrivée; à quelques mètres de là, une maison bourgeoise se dressait, grande, bien décorée et magnifique.
Elle se pencha en avant et glissa ses doigts à travers la fourrure noir et rousse de son monstre. Il leva la tête et ferma les yeux, appréciant les caresses de son amie.

Tu ne bouges pas Fenris, ordonna-t-elle, c'est un rendez vous très important.

Il se contenta de bailler et de se coucher péniblement devant le mur. Inspirant autant qu'elle le put et même si le geste était aussi inutile de stupide, elle monta les marches une à une avant de se planter devant le bâtiment. Cette immense porte en bois incrustées de dessins l'impressionnait déjà, d'une main tremblante elle frappa à la porte.

Angèle fut conduit dans la pièce ou devait se passer son entretien, son regard se posa d'abord sur la décoration et l'immensité de la pièce avant de se perdre sur le nombre de personnes. Ils étaients tous ici pour elle ? Voilà qui donnerait à la belle du Fil à retordre, et pour cause, la plupart n'étaient que des jaloux sans avis qui passaient leurs temps à cirer les pompes du Duc. Elle avait peu de chance d'y parvenir et en avait conscience. Elle s'inclia respectueusement devant tout ce beau monde, des mèches argent tombant dans le vide, permettant une vue mémorable sur son décolleté. Elle comptait sur sa beauté et sa otivation pour la sauver, sans ça elle ne serait pas accepté. Le buste de nouveau droit, elle décida d'ouvrir la bouche.

Bonsoir, articula-t-elle.

Le manque de politesse à son arrivée l'avait froissé au mieux. Elle plantant son regard gris dans les prunelles du Duc.

Je me suis présenter au titre de Marquise avant tout pour votre programme monsieur. Il y là dans tout ce don màvreah à besoin pour devenir une puissance respectable de tous. Mes pensées s'étaient déjà dirigées vers l'affaire que vous proposez, canaliser et ordonner fera de notre terre une puissance terrifiante envers nos ennemis comme nos amis, ainsi, c'est pour offrir mon aide afin de convaincre notre chère impératrice et mettre en place, parfaire ce projet si bien pensé.

Elle se tut, observa les personnes avant d'en revenir au Duc, lui intimant, un regard dur et déterminé. Elle avait peur que la réponse ne lui convienne pas et qu'il l'assassine de questions, ce qu'il allait surement faire d'ici quelques instants.