-Allez, encore un cycle et tu seras sur pied. Je reviens après avoir nettoyé tout ça.



Il y avait maintenant de cela un cycle que Victor s’occupait de cette ourse et de ses deux petits. Blessée pas une créature dont il ignorait l’identité, la mère devait avoir fui jusqu’à l’épuisement avec ses petits pour assurer leurs sécurités. L’homme aux cheveux noirs l’avait trouvé dans un état pitoyable, ce qui l’avait blessé lui avait presque complètement ouvert le ventre. Le jeune homme, après avoir amadoué les oursons, avait réussi après plusieurs heures d’effort à cacher l’ourse pour pouvoir la soigner en toute sécurité. La plaie était béante et l’hémorragie était sur le point d’avoir raison de la mère. Cela faisait maintenant 13 ans qu’il soignait les animaux à l’aide des notions soin et de premier secours que feu son père lui avait appris. Avec les années, il avait appris beaucoup de choses par essai et erreur, ce qui avait sauvé plusieurs vies au fil du temps. Cette fois-ci, rien n’était certain pour cette ourse. Il devait tenter le tout pour le tout. Le réel problème en cas d’échec était la mort certaine des deux petits. Chasser ou ne pas être en mesure de sauver un animal ne le frustrait pas. Cependant, ne pas être en mesure de sauver un animal tout en sachant que sa progéniture a absolument besoin de lui pour survivre lui déplaisait au plus haut point. Alors, ce fut dans le but de sauver trois vies qu’il s’était acharné sur la vie de la mère. Refermer la plaie fut un vrai sport, n’ayant pas de pas de pouvoir magique pour se sortir de ces situations. Il se mit à l’ouvrage et travaillât pendant plusieurs heures, n’arrêtant que pour manger et boire. Pendant les premières six heures, il s’efforça d’arrêter l’hémorragie tout en la gardant en vie. Une fois que l’hémorragie fut contrôlée, il prit une pause et tenta de nourrir tant bien que mal sa patiente après avoir nourri les oursons. C’est alors que les problèmes apparurent, la plaie s’était infectée et il ne pouvait pas seulement couper la peau infectée, l’hémorragie allait reprendre de plus belle. Par chance, il lui restait un peu d’alcool fort, il boirait donc un autre jour et utilisa l’alcool pour détruire le plus possible l’infection. Bien sûr après avoir traité l’infection quelqu’un devait rester auprès de la mère et de ses petits pour être certain que la plaie ne de réinfecte pas et que les oursons ne meurent pas de faim.



Ce matin, Victor était descendu au lac pour nettoyer les bandages usés qu’il utiliserait le lendemain pour l’ourse. Contrairement aux autres matins, il prit tout son temps. En effet, le lac était splendide, les reflets du soleil levant le rendaient enchanteur. Il s’assit donc sur une pierre et fit le vide dans son esprit, écoutant la forêt et tous ses petits bruits. C’était sans conteste son activité favorite, il était devenu un expert pour voir et entendre les gens ou les animaux qui se cachaient dans la nature. Autant il pouvait déceler un oiseau se posant sur la plus haute branche d’un arbre à proximité autant il était incapable de se retrouver dans une ville… tout était calme, trop calme. À cette heure quelques petites bêtes font leur routine matinale, mais, ce matin, il n’entendait rien. Il se concentra donc pour mieux écouter et comprit ce qui se passait. Une personne marchait derrière lui, tout doucement. Faisant comme s’il n’avait rien remarqué, il fit mine de s’étirer et prit son couteau de chasse, dont la lame mesure environ 25cm de lame, qui était attaché à sa jambe. Il se leva tranquillement avec le couteau en main. La lame était faite d’un style ancien, datant d’avant l’attaque des Titans. Il était évident que le couteau avait été forgé par des elfes, ses ancêtres l’avaient si bien entretenue que les gravures elfiques qui parcourait la lame comme une flamme scintillante. Jumeler au reflet du soleil les gravures semblait s’animer, comme si une rivière d'or parcourait la lame et l’envoutait par sa beauté. D’un pas doux et silencieux tel une panthère il avança de cinq mètres. Regarda tranquillement et décela une ombre derrière un arbre.



-Allez-vous rester caché longtemps?

-Une arme a deux utilités, défendre ou chasser. Si vous respectez ces deux utilités, vous ne risquez pas de blesser des gens inutilement.



Pendant qu’il rengainait son couteau dans son deuxième fourreau, celui qui était attaché à sa ceinture et qui longeait sa jambe gauche, Victor ne quitta pas une seule seconde l’elfe des yeux. Il avait vu quelques-unes de ces créatures et ne les connaissait que très peu, il se préparât donc à n'importe quelles réactions. Dans tous les cas, il n’avait pas beaucoup de temps, sa patiente était sans surveillance et il n’avait pas fini ses soins de la journée. Il prit donc les bandages fraichement nettoyés et commença à les rouler sur eux-mêmes pour mieux les rangers.



- Les elfes ne sont pas censés vivre dans les forêts d’Evanya? Que faites-vous aussi loin des forêts de vos ancêtres?



Il la regarda longtemps puis s’assit sur le rivage. Tellement de questions se bousculaient dans son esprit en cet instant. Est-ce qu’elle était seule? Si oui sa patiente était hors de danger, mais si cette elfe n’était qu’une parmi tant d’autres et que l’un de ces compatriotes trouvait l’ourse, qu’allait-elle devenir? Du calme! Se dit-il en pensée, comment pourrait - il se sortir de ce pétrin s’il n’était même pas capable de se maitriser à l’idée d’avoir commis une telle erreur. Il resta assis longtemps, gardant son regard plongé dans celui de l’elfe. Que l’on dise ce que l’on voudra sur cette race sur cette race mystérieuse une chose était indéniable, la beauté de l’être qu’il avait devant lui. De plus, elle avait du cran, le peu d’humaines qu’il avait rencontrées avait fui dès qu’ils les avaient aperçues. Est-ce que les elfes femelles étaient des guerrières? Il ne tarderait surement pas à le savoir. Bien qu’il ne faisait pas confiance à cette inconnue, quelque chose venant de son instinct semblait lui faire signe que sa vie n’était pas en danger.



L’elfe avait rapidement pu comprendre que le comportement de l’homme était beaucoup plus près de celui des animaux que de ses congénères. Il la défiait du regard, voulant savoir qui baisserait les yeux en premier. L’humain resta dans une position assise, les jambes croisées, pendant plusieurs minutes, attendant que l’elfe lui réponde ou qu’elle baisse les yeux. Son regard était profond et cherchait les réponses à ses questions dans celui de l’elfe. Il désirait connaitre ses intentions, mais comment savoir si elle serait honnête? Il continua donc de la fixer dans les yeux, attendant une réaction venant de l’elfe.

Elle continua à caresser doucement la tête de l’ourse en regardant les petits se cacher dans son pelage comme si il essayait de faire revenir la vie dans le corps de la pauvre ourse.

-Je n’en sais rien… je l’ai trouvé il y a une semaine dans la forêt et je la soigne depuis ce temps, comme j’ai fait avec beaucoup d’animaux blessés que j’ai trouvé.

-Vous avez donc un grand cœur si vous avez voulu la soigner.

Solena s’accroupie à coté de l’homme devant le ventre de l’ourse et posa sa main sur la blessure, puis sur le pelage de l’ourse. Ses poils étaient sale, couvert de sang séché. Elle n’était certainement pas une guérisseuse ni une herboriste, mais d’après ce qu’elle avait vu, cet homme c’était occupé de l’ourse avec un très grand soin. Elle regarda les deux petits oursons manger, ils étaient fougueux. L’humain avait donc réussi une des choses les plus dur de la nature, soit prendre la place d’une mère. Lui mangeait de la viande, peut être une des seules choses qu’elle avait vu de négatif dans le caractère de cet homme. Pourtant il n’avait pas l’air d’apprécier cette nourriture.

-Comment ça vous avez choisi la voix de Sên ?

Elle le regarda étonné, car l’Elfe ne connaissait pas cette voix. Ayant touché le pelage de l’ourse, elle avait sur ses mains son sang. L’elfe frotta ses mains dans l’herbe pour enlever se sang. Solena se releva et alla s’asseoir contre un arbre, garda toujours un œil sur l’humain. L’un des deux petits oursons qui avait fini de manger, et certainement le plus farouche, s’approcha de l’elfe par petit pas. Puis il s’assit devant elle, la regardant dans les yeux. Solena sourit et présenta sa main devant l’ourson. Au début il eu peur puis il s’approcha doucement en sentant la main de Solena.

-Vous savez, les animaux ne sont pas comme les Humains, ils n’oublient jamais. Donc cette ourse ne vous oubliera jamais et je pense que vous pourriez la revoir plutôt que vous ne pensez lorsqu’elle aura reprit sa liberté. Avez-vous donné des noms aux oursons ?

L’ourson s’allongea à conté de la main de l’elfe et joua avec donna quelques coups de patte. Solena sourit et caressa doucement l’ourson. Celui-ci se leva d’un bond et se mit à courir jusqu’à l’humain et se cacha. L’elfe sourit et prit une pomme se trouvant dans l’arbre au dessus et la mangea en regardant l’humain et l’ourse qui respirait doucement. L’humain avait l’air encore sur ses garde, certainement parce que l’elfe ne lui avait toujours pas accordé sa confiance. Elle pensait qu’il était encore bien trop tôt pour lui accorder la moindre confiance, car même si il avait montrait qu’il prenait soin des êtres vivants aussi bien que n’importe qu’elle Elfe, elle ne savait ni son nom ni son prénom.

Solena sourit et regard Victor. Elle avait déjà rencontré des braconnières, le premier avait certainement été celui qui l'avait emmené en Oryenna. Les deuxièmes, c'étaient montré effectivement sexiste. Mais Solena pensait que touts les braconniers ne pouvaient pas être des grosses brutes comme ceux qu'elle avait croisé.


Un matin, l'air était froid. Il avait plu toute la nuit ce qui avait empêché les habitants du manoir qui dormait dans les toitures de dormir. La nuit de Solena avait été agitée par de nombreux cauchemar. Mais pour calmer ses cris, Élisabeth l'avait prit dans ses bras et elles avaient dormir l'une contre l'autre, cherchant à se rassurer chacune de leurs coté qu'elles n'étaient pas seule. Voila maintenant 20 ans que Solena vivait dans cette famille de noble, pourtant ses cauchemars ne partaient pas. Pour une fois Léonard lui avait permit de se promener dans la forêt qui entourait le domaine.
A cette époque, Solena était encore si jeune, du haut de ses quelques décennies. Chez les Humains, cela faisait du poids dans la balance des âges, pourtant pour elle cela l'avait fait grandir comme ci une seule année c'était écoulé.
Jeune et fougueuse, Solena avait prit le premier châle qu'elle trouva et partit courir un peu dans cette forêt. Elle en avait besoin, l'air pur de la forêt et le chant des arbres la calma. Soudain elle sentit une odeur de sang, son instinct lui dit de partir très loin. Mais la jeunesse de cette Elfe l’amena à aller voir. Elle découvrit alors une pauvre biche couverte de sang allongé sur le sol agonisant. Sans faire plus attention à son environnement, elle se dépêcha se la rejoindre. Posant ses mains sur la plaie, Solena appuya fortement dessus pour arrêter cette rivière de sang. Mais un homme l'empêcha de soigner cet animal et la plaqua d’une main de fer contre un arbre. Solena le regardait, la peur monta dans ton sont corps, l'empêchant de bouger.

- Chef regardait j'ai trouvé de la marchandise!

En l'entendant, Solena commença à se débattre furieusement, la peur se transformant en colère. Mais l'homme était beaucoup plus fort qu'elle. Le chef de cette bande de braconnier arriva alors suivit de deux autres hommes. L'un deux caressa la joue de Solena avec sa lame. Celui qui la tenait arrêta son mouvement.

-Ne sali pas notre nouveau bien, sinon on devra la vendre moins cher.

Solena était incapable de dire la moindre phrase, pourtant elle ne avait bien envie, mais l'homme la tenait par le cou, et elle avait déjà assez de mal à respirer. Le chef caressa le bras de l'elfe, puis vu le bracelet que son maitre lui avait donné. Il le reconnu tout de suite, car ce bracelet montrait qu'elle appartenait à Léonard. Dans un grognement il ordonna à son homme de la lâcher. Solena s’écrasa durement sur le sol, dans la boue et le sang de la biche qui avait coulé jusqu'à elle.
Sonné Solena, les regarda sans pouvoir bouger. Ils prirent la biche et partirent en courant. L'elfe se leva et retourna dans le domaine silencieux.
Les domestiques la regardèrent rentrer couverte de sang. Elle ne dit rien, même quand Élisabeth lui demanda ce qui avait peut se passer. Solena garda toute cette scène pour elle. Et depuis se jour elle apprit les bases du combats pour pouvoir se défendre....

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Solena sortit de ses pensées, et secoua doucement sa tête pour faire partir se souvenir noir de son esprit.

- Avez-vous peur pour moi?
Le premier de mon voyage après avoir quitté cette terre était le désert de zenith. Mais je préfère de loin cette forêt. Pourquoi cette question?

Solena tourna sa tête vers l'ourse qui dormait maintenant profondément, elle avait l'air si calme et paisible dans son sommeil. L'elfe espérait vraiment qu'elle s'en sorte. Puis elle se demanda ou étaient passés les petits.

-Vous n'avez pas peur que les oursons rencontrent un prédateur?

Le soleil perça les grandes feuilles des arbres au dessus d'eux, et ses rayons tombèrent comme une pluie fine sur eux, se reflètent dans la poussière de l'air. Solena leva la tête vers le ciel et ferma les yeux laissant le soleil laver son visage. Elle écouta la respiration de l'homme, pour savoir si il bougeait ou pas.

-Vous m'avez dit que vous viviez dans les forêts, mais avez vous déjà était dans une autre forêt que celle ci?

Cette forêt était plus sombre que les autres forêts qu'elle avait vu en Evanya. La luminosité était presque semblable à la forêt des murmures en Mavreah. Elle se demanda alors si Victor c'était déjà battu contre des braconniers. Elle ne voulait pas lui faire revivre des souvenirs douloureux, mais sa curiosité était plus grande de seconde en seconde.

-Avez du vous battre contre vos semblables pour protéger cette forêt et ses habitants?

En disant cela, Solena c'était rassit correctement et regardait Victor, curieuse de savoir sa réponse.

- Avez-vous peur pour moi?

Le premier de mon voyage après avoir quitté cette terre était le désert de zenith. Mais je préfère de loin cette forêt. Pourquoi cette question?

Avait-il peur pour elle? Il ne le savait pas lui-même en fait. Non, il ne croyait ressentir une peur pour cette elfe, ce qu’il ressentait en ce moment était plus de la curiosité. Jamais un elfe ne lui avait adressé la parole.

-Non, je n’ai pas peur pour vous mais je crois qu’il est tout de même important de vous avertir des dangers qui menacent nos forêts. Ho et pour les endroits visité… pur curiosité. Encore par curiosité, le désert, il est comment? Je n’y suis jamais allez…

Puis son regard se retourna vers les deux oursons, elle semblait leur donner beaucoup d’importance. Tout en les regardant elle lui dit.

-Vous n'avez pas peur que les oursons rencontrent un prédateur?

C’est alors que l’humain tourna la tête vers les deux boulles de poils. Jamais encore il ne s’était posé la question, il n’avait fait que les protéger lors qu’il le fallait mais, de la à pensé qu’ils pourraient être en constant danger, non. Peut-etre qu’il n’était pas assez attentif aux deux oursons.

-À vrai dire, je n’avais pas pensé aux prédateurs, j’agis en temps et lieu, rien de plus.

Le jeune homme restait immobile, il profitait du moment tout en regardant les deux petites boulles de poil se battre amicalement.

-Vous m'avez dit que vous viviez dans les forêts, mais avez vous déjà était dans une autre forêt que celle ci?

C’est alors qu’il tourna la tête vers Solena, la question était directe mais tout à fait prévisible. Il répondit donc sur un ton convivial et avec un petit sourire aux levres.

-En fait j’ai surtout parcouru les forêts d’Oryenna et d’Evanya. Je pensais faire un voyage vers l’est après avoir soignée cette ourse. Histoire de voir de nouveaux horizons. Je vais peut-être allez voir ce qu’il y a de l’autre coté du territoire des nains.

-Avez du vous battre contre vos semblables pour protéger cette forêt et ses habitants?

La question qui tue, que pouvait-il bien lui répondre, bien sur qu’il s’était battu contre ses semblable à plusieurs reprises. Chasser pour se nourrir était une chose mais chassé pour le plaisir et pour l’appât du gain, il ne pouvait le supporter. Il regarda le sol quelques seconde et répondit sans lever la tête.

-Oui, j’ai tué des braconniers dans ma vie… l’appât du gain peut les rendre sauvage et sanguinaire et je ne peux l’accepter.

Puis il leva la tête et lui demanda.

-Et vous que faites-vous dans la vie?

Lorsqu'il baissa la tête, Solena ne bougea pas, elle ne était bien incapable. Elle sentit son coeur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Mais pourquoi donc? Elle ne devait pas avoir honte? Elle n'avait jamais eu honte de faire ce qu'elle faisait même devant de hauts Elfes. Alors pourquoi commencer devant cette humain? Peut être parce qu'elle l'apprécié vraiment. L'air était lourd et le silence gênant. L'ourse à coté d'eux se mit alors à ronfler dans son sommeil.
Solena sourit à la question de Victor, comme beaucoup de monde il pensait que courtisane voulait dire esclave.

-Je suis lié à cette fonction à cause de mon coeur qui aime vraiment exercer ce métier. Mais non je peux très bien demain décider de tout arrêter. Je ne suis certainement pas une esclave.

Le sourire de Victor lui réchauffa le coeur. Elle était bien contente d'entendre ses mot. A l'unisson avec lui elle se mit à rire.

-Comment pourrais-je vendre mes amis, quand il vous ressemble. Je ne cache pas trop de bêtes noires dans mon placard ne vous en faites pas. Les vrais amis sont rare pour moi, mais je suis fière de pouvoir dire que vous en fait partit.
Les prétendants sont nombreux dans mon métier, mais rare ce sont qui sont sérieux.

Sourit et le regard dans les yeux.

Et vous, avez vous une prétendante?

Elle se demanda alors si elle n'était pas un peu trop curieuse. Espérant ne pas faire ramener des souvenirs douloureux à la surface elle le regardait. Plusieurs secondes passèrent sans que ni l'un ni l'autre parla. Puis brisant le silence qui régnait en maître dans la forêt, les deux oursons arrivèrent comme deux furies entre eux. Regarda chacun leur tour Victor puis Solena.

Solena regardait Victor, elle pensait qu'il avait connu l'amour, au moins une fois dans sa vie. Ce jeune homme avait tout pour pouvoir combler une Humaine. Pourtant il avait l'air complètement perdu comme on lui parlait d'amour. Après tout ce mot, amour, un simple mot qu'on utilise très souvent, voulait dire tant de chose. L'amour entre frère, l'amour entre parents d'une même famille, l'amour entre deux amis. Mais l'amour le plus précieux devait être de loin celui que le partage avec sa moitié, son double, celui qui a dans son corps l'autre moitié de son coeur. Beaucoup de femme rêvé de cette amour parfaite, une communion parfaite entre deux esprits. Mais Solena au fond elle même, savait qu'une relation comme ça n'existé pas, parce qu'au finale il y a avait toujours une bête noire dans une relation aussi parfaite soit elle. D'une voix calme et posait elle dit à son ami:

- Vous verrez, l'amour est une chose unique. Et vous la découvrirez très prochainement je l'espère pour vous.

Les oursons arrivèrent casser cette ambiance sérieuse qui c'était installé. Elle les regardaient jouer cherchant à faire entrer Victor dans leurs jeux. Solena rit les laissa jouer ensemble.

-Oui peut être, enfin ils le feront jusqu'à ce que vous jouiez avec eux.

Le ciel c'était couvert tout au long de leur conversation. Et l'Elfe sentit alors sur sa peau de petite goûts d'eau qui tombaient sur sa peau. Cette pluie était fraiche et faisait du bien finalement. Mais finalement elle faisait rappeler à Solena qu'elle avait encore du chemin à faire, et elle avait envie de quitter la terre des humains. Cette rencontre avec Victor avait été vraiment agréable, mais Solena n'avait pas envie de rencontrer d'autres humains. Et remit sa robe et son châle normalement. Protégeant sa tête avec sa capuche elle s'approche de Victor.

-Votre voisin a l'air pourtant très heureux de jouer. Je dois vous laisser, j'en suis désolé. J'espère vous revoir, un jour prochain, pourquoi pas dans une autre forêt. Surtout prenez bien soin de l'ourse.

L'elfe lui adressa un sourire et s'inclina doucement devant lui. Puis elle se tourna vers l'ourse et récita une petite prière à la nature pour protéger sa vie. Elle se mit alors à marcher entre les arbres en silence. Elle dépassa les oursons qui ne comprenaient pas pourquoi l'Elfe ne s'arrête pas pour jouer avec eux. Solena s'enfonça entre les arbres sont la pluie douce comme une plume sur sa peau, laissant Victor et sa famille d'ourse, espérant silencieusement de les revoir un jour prochain...



Fin du Rp.