La femme marchait calmement. Une belle robe de velours mettait ses courbes en valeurs, ses ballerines étaient d’une belle couleur rouge sang. Seul un bruit était audible, c'était celui de ses colliers qui s'entrechoquait à chaque pas. Le vampire avait faim. Comme d'habitude, elle partait seule à la recherche d'une proie, pleine de confiance et d’assurance. Ce soir elle voulait s'amuser, ce soir c'était décider, elle n'aillait laisser aucune chance à ceux qui croisaient son chemin. Ils se perdraient soit dans son regard verdoyant, ou soit dans ses morsures sanglantes. Tout était très clair dans son esprit. De plus elle était en territoire ennemi, encore mieux pour y mettre le boucan. Alors qu’elle avance la femme sens une présence non loin. Après un audible grognement, elle avance vers la proie, un sourire carnassier aux lèvres.

« Bonjour mon beau »
Elle s'avançe vers lui et tourne autour de lui comme une buse. Son sourire est toujours présent sur ses lèvres. Elle penche légèrement la tête sur le côté :

« Pourquoi mon tout beau est t il tout seul ce soir ? »

Marilyn se rapproche de lui, et effleure son ventre avec une de ses mains, visiblement joueuse avant de passer a l'action.

La femme avait de suite sût la nature de l'homme. Ce n'était point un garou, mais pas un humain. Il ne pouvait être qu'un de son espèce. En temps normal, aucun vampire s'attaquait entre eux. Une sorte de respect... Mais la faim prenait le dessus, et voir un bel homme devant elle... Marilyn envoyait paitre ces principes.

Un sourire aguicheur aux lèvres, elle approcha de lui et lui sourit calmement. Sa robe lui donnait un air encore plus charmant voir un air de vulnérabilitée étrange.
La femme le dévora du regard, mémorisant chaque trait, et chaque particularitée de l'homme. Leurs regards se croisèrent et elle comprit ce qu'il souhaitait : Du sang.

La femme aurait volontiers partager sa couche avec lui, si ce n'est qu'elle avait peu de chances d'en resortir vivante, vu l'éclat meurtrier qui brulait dans le regard de son adversaire.

"Une nuit splendide, je ne m'attendais pas à une telle rencontre, en un tel lieu."

L'homme saisit sa main et y déposa un baiser. Marilyn sourit de plus belle, autant jouer avec sa proie, si l'opportunitée s'y présentait. Ainsi, elle regarda le ciel " Une nuit splendide comme vous le dites si bien, en compagnie d'un bel homme pour ma part...Qui plus est cet homme est de ma dynastie... Que demander de plus ? Un peu de sang...Quelques baisers...Une relation éphmère ? " Elle sourit amusée.

Marilyn ne lâcha point le regard d’Adrian. On lui avait appris à ne jamais tourner le dos à l'adversaire.Une lueur d'amusement passa quelques instants dans le regard de la jeune femme. Un sourire apparut sur son visage quand l’homme parut pensif. Si il se perdait plusieurs minutes dans ses pensées, elle n'hésiterait point à l'attaquer. D’une voix calme elle murmura d’une voix sensuelle, toujours sur le jeu de la séduction :
«A quoi pensiez-vous bel homme ? D'ailleurs...A qui ai-je donc affaire ? »

L’homme eut le don de la surprendre. Elle appréciait vaguement qu’il passe une main dans ses cheveux, mais la tenir aussi près de lui, avait le don de séduire la vampire. La femme lâcha un faible grognement de plaisir quand il effleurait presque sa nuque. C'est tout juste, si elle ne s'abandonait point a cet incconu. Mais elle reprit rapidement ses moyens malgrès que sa respiration se fût plus rapide. Elle glissa une main dans le creu des hanches de l’homme. Sentir la respiration de l’homme sur sa nuque rendait presque folle la vampire. Ils venaient à peine de se rencontrer, mais l’homme savait visiblement comment inverser la situation. Pourtant, Marilyn ne se laissa pas faire. Alors qu’elle avait glissé une main sur les hanches de l’homme, elle glissa l’autre sur la nuque de l’homme,lui caressant doucement un point sensible de la nuque.

Ses propres lèvres allèrent jusqu’à déposer un tendre baiser sur les lèvres d’Adrian, l'obligeant à arrêter de l'effleurer. Elle espérait bien renverser la situation, sinon, ce serait elle qui serait à la merci de l’homme, et cela...Elle ne le souhaitait point.

Alors qu’il lui rendait ses baisers, Adrian glissa ses mains vers celles de Marilyn et les plaqua en arrière. Il les tenait à l’aide d’une, alors que l’autre passa sous la robe de la vampire. Puis, il planta ses crocs à nouveau dans le cou de Marilyn, la basculant en arrière.
Il lui prenait plus en plus de sang, alors que sa main libre parcourrait le corps de la vampire, lui arrachant tantôt un grognement, tantôt un soupire ou un gémissement. Puis doucement, il arrêta ses caresses, et dénuda les épaules de la vampire.
Marilyn lâcha un long grognement point satisfaite qu’il la tienne ainsi. Elle voulue le repousser à l’aide de son torse, mais celui-ci était maintenu légèrement en arrière. Impossible pour elle de faire le moindre geste, visiblement prise au piège. La femme faiblissait légèrement, et plus il lui prenait du sang, plus elle était désireuse. Désireuse de le tuer, ou désireuse de caresses, elle n’en savait trop rien. La seule chose qui comptait pour le moment, c’était de le repousser avant qu’il prenne trop le dessus, et lui prenne trop de sang par la même occasion. Elle murmura d’une voix hésitante « Adrian… Lâche moi. De suite. » puis calmement, elle balança sa jambe droite, dans celles du vampire, le perturbant légèrement. Elle profita de cette instant d’incertitude pour s’écarter des crocs du vampire, et de le plaquer au sol, en lui tenant fermement les bras.

« Une fois tu m’aura. Pas deux.» Marilyn lui tient fermement les bras, et l’embrasse sauvagement. Puis, elle reprend ce qu’il lui a voler, et plante sauvagement ses crocs dans l’épaule de l’homme. Elle bois suffisament de sang pour l'affaiblir, puis relache la pression doucement, et parcours son torse de tendres caresses. Elle dépose des baisers dans la nuque de l'homme, avant de passer une main sur les cheveux de l'homme, relachant au final, totalement la pression sur les bras de l'homme.

Il aimait entendre les spasmes de la vampire, sa respiration s'accélérer lorsqu'il passait ses mains sur son corps. Ses grognements étaient autant de signaux qu'Adrain interprétait comme une invitation. Autant de plaisir que le vampire lui arrachait, et autant d'attirance qu'il éprouvait pour celle-ci à chaque instant. La lumière de la lune éclaira au même moment le visage déchiré par le plaisir mêlé de douleur de la vampire. Il la sentait aussi faiblir, et frémit lorsqu'il entendit la voix plaintive et vu ce visage dévêtit, teintée d'hésitation et de faiblesse.

« Adrian… Lâche moi. De suite. »

Il ne savait pourquoi, il eut comme une once de regret. Il la désirait, tout son corps le hurlait, le clamait. Si il avait voulu la tuer, il aurait pu lui pomper son fluide jusqu'au dernier souffle. Mais la folie, telle une luxure prononcée s'emparait d'Adrian. Ses mains se firent moins rudes, et sans qu'il n'eut le moindre réflexe, Marylin le plaqua à nouveau contre le sol, se servant de ses jambes et de tout son poids. Son corps brulant contre le sien, sa respiration, comme la sienne, chaude et saccadée.
L'air de la crypte de la fièvre commençait à s'alourdir du jeu des deux créatures, ce qui ne faisait qu'honorer le nom même de la place. Rien ne semblait plus explosif que leurs duels passionnés, qu'ils livraient tous deux dans un endroit pour le moins hostile.
La vampire affichait un visage maintenant vexé, comme une gamine qui venait de perdre à un jeu qu’elle dominait d’habitude. Adrian se sentait comme fautif, une sensation qui l’amusa.

« Une fois tu m’auras, pas deux. »

Ces paroles le firent sourire. Alors qu’elle lui tenait les bras d’une poigne déterminée. Elle commença à lui assénait les premiers coups, l’embrassant furieusement. Sa bouche lui répondait avec autant d’envie, dévorant chaque parcelles de lèvres, mêlant une salive que le sang avait coloré jadis. Puis, toujours avec la même rigueur la vampire entrepris de lui infliger le même supplice. Ses mains se resserrèrent sur les poignets d’Adrian, et ses crocs se plantèrent dans la nuque. Elle lui suçait le sang, avec violence et envie, ne perdant pas une goût. Le vampire eut une vive douleur. Il ne tenta pas de s‘échapper, et pris plaisir de sa pénitence.

"Arrête je…."

Visiblement Marilyn le vidait sans s’arrêter. Cela commençait à frustrer Adrian. Il poussa un faible gémissement qu‘il tenta d‘étouffer, presque honteux d’en faire part à la dame. Il ne savait pas si elle s’arrêterait, et son inquiétude grandissait. Un plaisir tout aussi pervers mûrissait en lui. La sentir le dévorer, lui prendre la vie qui coulait en lui, retourner ce jeu qu’il dominait il y a quelques secondes le rendait fou, mais l’affaiblissait tout autant.
Le sang arrêta de circuler. Marilyn s’était stoppée net, elle l’avait presque tout autant affaiblit qu’elle. Doucement elle reprit des caresses qui furent comme un libération pour le vampire. Ses mains libèrent Adrian, qui ne pouvait plus bouger. Elle l’embrassait , le cajolait La scène était presque surréaliste, alors qu’un violence s’était emparée des deux suceurs de sang, une tendresse inouïe s’installait maintenant.
La peau d’Adrian se détendait, ses muscles se tendaient et se détendaient à ces tendres gestes. Son corps se laissait lui aller au délice que lui procurait les mains de Marilyn. Celle-ci passa d’ailleurs dans ses cheveux, comme pour le rassurer, ce qui eut pour effet d’apaiser Adrian l’espace d’un instant, comme si elle lui murmurait de reprendre des forces, et que la nuit n’était pas prêt de se terminer.
Avec lenteur et aisance, il prit le visage de Marilyn du bout des doigts et l’embrassa langoureusement. Le baiser était long, attentionné. Le ballet qu’exécutait sa bouche était divin. Elle glissa ensuite sur son cou, mordilla ses oreilles, posa un baiser sur sa joue puis vint une nouvelle fois goûter aux douces lèvres de la vampire.

"Tu es irrésistible. "

Le vampire perdait peu à peu la tête. Le parfum de Marilyn le rendait fou, il était maintenant à sa merci, mais il la désirait autant qu’il voulait goûter son sang, comme chaque parcelle de son corps.
Ses bras se remirent autour de la taille de celle-ci, puis une main se faufila, et commença doucement à dénudée la vampire, tirant la robe, la faisant glisser complètement de ses bras, de son dos, dévoilant sa poitrine, son nombril. Ses doigts se firent une joie de caresser le dos svelte qui faisait maintenant face à la lune, longeant la colonne vertébrale, griffant lentement celle-ci. Il arrêta son geste et vint titiller le tissu qui recourait encore les seins de la vampire. La dentelle était mince. Le regard d’Adrian se fit alors plus sur de lui, il reprit du poil de la bête. Il se redressa avec la vampire et mordit le cou de la belle, sans planter ses crocs. Il la provoquait, ses mains allaient où elles voulaient, comme si celui-ci disposée d’elle comme bon lui souhaitait. D’un seul coup, il déchira la dentelle qui supportait la poitrine envieuse de Marilyn, et fit glisser le tissu le long de ses bras. La main sur son dos griffa la vampire jusqu’au sang, faisant couler un léger filet qui passa sous la robe. Les caresses du vampire se firent plus brutes et plus avides. Tantôt il l’embrassait, tantôt il la mordait.
Le jeu pouvait maintenant reprendre.

Marilyn senti Adrian se détendre sous ses caresses. L’homme saisit avec lenteur le visage de la femme, et l’embrassa. Marilyn lui rendit son baiser sans hésitation, puis la bouche d’Adrian glissa sur son cou et mordilla ses oreilles. Elle gémit d’un plaisir incertain face aux baisers de l’homme.

"Tu es irresistible. "
Marilyn sourit face aux paroles du vampire :
« Que devrais-je dire de toi alors…»
L’homme glissa ses bras à nouveau autour des hanches de Marilyn, laissant une main dénuder doucement la vampire. Dénudant le haut de la vampire celle-ci se retrouva rapidement en sous-vêtement. Elle frissonna sous les caresses, et lâcha un grognement quand il griffa le dos de la vampire. Alors qu’il la griffait, Marilyn se colla à lui, l’embrassant dans la nuque en grognant de plus belle. Marilyn s’écarta de lui alors qu’il semblait attirer par la dentelle. Puis soudainement il lui mordit la nuque sans prendre de sang. Le grognement de la vampire se fit plus fort quand il déchira la dentelle de son sous vêtement. Puis, il griffa le dos de la vampire, lui arrachant un frissonnement quand un filet coula le long de sa colonne vertébrale.

Marilyn continua ses caresses s'attardant sur certaines parties, le provocant de plus belle. Elle embrasse tendrement le ventre de l'homme, ainsi que son trose. Ses mains sont baladeuses, et couvres de plus belle le corps d'Adrian de caresses.A son tour elle l'embrasse passionément, puis glisse ses lèvres lui mordant une fois le cou, une fois les lèvres tout cela sans lui prendre du sang. Alors qu’elle l’embrasse, elle s’écarte doucement de lui. Marilyn lui caresse les cheveux
«Je t'aime…Le temps d'une soirée hélas mon mignon.» et se redresse. Se relevant, sa robe glisse le long de ses jambes, la laissant dans une belle culotte de dentelle. Sous la pâleur de la lune, Marilyn avait l'air d'un ange... Sa peau blanche contrastait avec la rousseur de la lune. On aurait dit un ange déchu dont un filet de sang glissait le long de son pâle dos. Elle marcha sous le clair de lune quelques instants, et se tournant vers Adrian, elle lui adresse un sourire aguicheur. La femme souhaitait repousser sans cesses les limites de l'homme, elle allait jusqu'à s'écarter de lui, malgrès que son corps bouillonnait d'un plaisir unique. Non loin de lui, la femme se tint en se basculant sur ses talons, mains dans le dos, ce sourire toujours présent sur ses lèvres.


Marilyn sentie l'homme venir vers elle et le jeu repris de plus belle. Ils passèrent un bon moment de la nuit ensemble, ce fût qu'a la moitiée de la nuit, qu'Adrian remarqua que Marilyn semblait mal en point. En effet, son corps baignait dans une large flaque de sang, et elle le repoussait avec peine. Ce n'était plus un jeu, cela se voyant dans son regard appeuré.

Marilyn senti Adrian retirer ses crocs elle lâcha un long soupir, tout ce qu’elle pouvait faire dans son état. Cependant il la tenait toujours dans ses bras. Il sourit, la vampire se méfia, craignant un coup tordu encore. Il se coupa une veine, laissant couler quelques gouttes sur sa bouche. Ces quelques gouttes redonnèrent légèrement d’énergie a la vampire. Elle pût sans peine parler quand il lui posa une question :
"Veux-tu vivre? ou mourir?"

« Je veux vivre autant que toi mon mignon. »
Joignant le geste à la parole, elle passa sa langue sur ses lèvres, prenant le précieux nectar.

"Si tu veux vivre, tu devras m'aider... En ces lieux, que tu dois surement connaitre. Sinon je laisserais les créatures des cryptes finirent le travail."

Marilyn saisit le bras d’Adrian et sauvagement y planta ses crocs. Elle lui prit assez de sang pour l’affaiblir, et poussa le bras du jeune homme. Se relevant elle saisit d’une main ses vêtements. La vampire marcha calmement enfilant ses vêtements au fur et à mesure de sa marche. Une fois habillée elle regarda Adrian et lâcha :
« Honnêtement ? Je ne connais rien de ces lieux. Hormis une petite chose… Des archives se trouvent a un certain endroit et je te dirais rien sans rien. » Son rire résonna dans la crypte alors qu’elle se tourna vers Adrian :

« Alors, les informations, contre ta fidélité éternelle ? Ou… Rien, contre rien au choix. C’est négociable, mais pas de grandes choses. »
La belle joueait gros. Si Adrian se contre fichait des archives, elle allait non seulement devoir rentrer seule, mais aussi, affronter quelques lycans, vu le vacarne qu'ils avaient mis.