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| Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] | |
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| Sujet: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Dim 28 Aoû 2011 - 19:39 | |
| Un chant funèbre s'élevait dans les rues, porté par les rêves des morts.Ambroisie, ville de tout les délices, de ténèbres et de vices, de sang et de violence. La citée des vampires, splendide, toute faite d'onyx et de tourmaline, d'obsidienne et de glauques flammes aux reflets violacés, rouge sang, marque de la sombre magie qui œuvrait en ces lieux. On disait qu'un humain qui vivait assez longtemps ici pouvait se transformer de lui même en vampire, sans jamais avoir été mordu. Et une preuve vivante marchait lentement sur la rue principale, en direction d'un des riches palais qui formaient le dédale de la capitale. Umbriel Caliban avait hérité bien des choses en ces lieux. Sa vitesse, sa précision, son agilité surnaturelle et cette étrange prestance, brutale, qui se dégageait de lui, mais aussi une paire de canines un peu trop pointues pour être très humaines. Alors que le reste de sa dentition rappelait plutôt ses origines semi-lycanthropes, cette petite part de ténèbres ne manquait pas de rappeler que le Tueur d'Aube avait longtemps vécu ici, et y avait laissé son empreinte, comme partout dans les vastes contrées d'Ephaëlia. Comme un fauve rôdant au milieu d'autres prédateurs tout aussi dangereux que lui, il avançait, la tête haute, le port altier, sans aucune crainte et peut être même avec une once de défi, de sarcasme. Ainsi avançait le colosse, sans aucune concessions, défiant les vampires et le ciel noir d'encre, et même peut être l'impératrice de cette citée, ou les dieux malsains qui plaçaient leur vigilance sur ces terres. Il dépassait largement en stature et taille la plupart des êtres qui le regardaient de leurs yeux rouges flamboyants. Les humains qui venaient de leur propre chef étaient rare ici, mais la rumeur allait vite, et avant même d'être arrivé la plupart des caïnites savaient que l'apprenti du Maitre d'Arme Eric Lungris était de retour, plus arrogant, puissant, et silencieux que jamais. La dernière fois qu'il était passé ici, il y avait de cela relativement peu de temps pour ces morts vivants éternels, il avait défié à plusieurs reprises de nombreux maitres d'armes en l'honneur de son maitre, soit disant pour trier les suffisamment fort. Aucun des prétendants ne pu franchir le rideau de lames qu'Umbriel leur avait présenté. Cependant, on disait, dans les rumeurs, que l'apprenti avait dépassé le maitre depuis longtemps. Cela ne fut jamais vérifié. Ainsi allait il. Sa chevelure tintait légèrement à chacun de ses pas, les plaques métalliques mêlées aux rubans rouges sang cognant les unes contre les autres, tandis qu'une légère brise soulevait son large manteau blanc, qui pour une rare fois était parfaitement immaculé. Sous cette mince protection, on apercevait le torse puissant du guerrier, ses bras musclés et sa nuque noueuse. Les bottes de métal, protégées par un large pantalon de bure, résonnaient contre les pavés de marbre de l'avenue, mais le regard de chacun était posé sur les yeux de l'humain, détaillant son visage, comme si, un jour, il leur appartiendrait. Nombreux avaient été ceux qui désiraient Umbriel comme esclave. Son visage allongé, au faciès sauvage, brutal, un peu démoniaque et effrayant, avait causé les fantasmes de plus d'une vampire, probablement les seules femmes qui ne fuyaient pas face à lui. On rêvait de ses mimiques sournoises, de ses sourires carnassiers, et on dit qu'il n'y avait que en Ambroisie que le Tueur d'Aube avait partagé des plaisirs avec une femme, un peu comme une obligation. Car le héros ne s'intéressait pas à ce genre de choses. Ni l'argent, ni les femmes, ni le pouvoir, n'avaient de prise sur lui : son seul désir était d'entrer dans la légende par ses hauts faits. Coucher avec une vampire en était un, pour la plupart des gens d'ici et d'ailleurs. Mais ce qui attirait le plus les vampires, c'étaient les yeux de ce démon fait homme. Deux billes d'un bleu glacé, striées d'éclairs blancs lactescents, lui donnant des airs de blizzard déchainé. Seul les vampires avaient la sagesse, et l'ancienneté, pour lire au travers de son âme, ne sachant comme le dominer d'un seul regard, mais au moins, pour les plus puissants d'entre eux, comprendre les rouages de cet étrange personnage. Les rumeurs allaient bon train, là encore, mais les rares qui avaient su plonger dans cet abime étaient en réalité resté parfaitement mué, contemplant ces gouffres plusieurs jours après le départ du guerrier. Umbriel ne semblait pas s'en rendre compte. Ou tout du moins, il n'y accordait aucune attention. Ce n'était qu'en le faisant mettre un genoux à terre, une seule et unique fois, lors d'un combat, qu'il acceptait de partager ses plaisirs pour une nuit avec une femme. Et aucune de l'assemblée, actuellement, ne songeait en entre capable, apparemment. Sa lance marquait la mesure de ses pas, son extrémité métallique résonnant sur le sol avec un grand fracas, l'étendard rouge qui voilait sa lame battant dans le vent. Sur son dos, enlacée par des bandes de cuir, le fourreau de sa gigantesque épée avait été solidement fixé, tandis que l'arme y reposait, silencieuse. A ses côtés battait son sabre, masqué à la vue de tous. Rares étaient ceux qui avaient pu voir un jour sa lame. Nombreux étaient ceux qui, alors, en étaient morts. Car ainsi s'identifiait le Guerrier de Feu, le Tueur d'Aube, qu'on disait capable de vaincre un vampire en une seule nuit, avant que le soleil ne puisse réapparaitre. Umbril ne présentait sa signature que par ses armes, et par les rubans qui les ornaient. Il était un être de guerre, de violence, et seuls ces trois possessions lui étaient importants: il aurait pu aller nu face au monde, cela ne l'aurait pas gêné. Les maisons défilaient sous ses larges enjambées, laissant apparaitre de nombreux jardins de roses rouges et noires, de sombres labyrinthes et des fontaines gothiques. Les manoirs étaient aussi élégants que lugubre, mais il ne s'arrêtait pas vraiment pour les détailler. Son but se trouvait plus loin, au bout de l'allée, masse sombre de la demeure aux multiples salles dédiées à l'art de la guerre de son maitre. Il ressentait, à chacun de ses pas, les souvenirs de son dur entrainement, mais n'en éprouvait aucun remord, aucune douleur. Au contraire, plus il avançait, et plus un sourire jaillissait sur son visage. Car il avait sentit que quelqu'un, là, au devant de lui, allait s'interposer. Et cela ne pouvait que lui apporter de la joie.
Dernière édition par Umbriel Caliban le Lun 5 Sep 2011 - 17:17, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Lun 29 Aoû 2011 - 13:18 | |
| Rosalba était assise sur les marches du palais, elle avait entendu dire qu'une des plus grandes légendes vivantes était en ville. Rosalba l'attendait. Le vent lui avait apporté une odeur d'humain, de lycan aussi peut-être... Mais cette dernière était beaucoup moins forte. La jeune fille attendait qu'il arrive. Sa réputation le précédait de loin, le Tueur d'Aube, le Guerrier de feu... Que de nom, même si elle savait qu'il les méritait surement, elle voulait le voir en vrai. Rosalba n'avait pas une très grande connaissance des armes, mais elle espérait qu'il accepterait de combattre contre elle. On lui avait dit qu'elle était folle de le défier, de tenter là où un certain nombre de maîtres d'armes vampires avait échoué. Elle voulait simplement voir où elle se trouvait par rapport à un telle guerrier. En attendant elle regardait les passants, elle sourit en voyant une femme vampire se pavaner dans la rue tentant désespéremment d'apercevoir le guerrier pour l'attirer dans ses draps surements. Rosalba avait opté pour une tenue sobre pour l'occasion. Vétue d'une combinaison de cuir, elle n'était pas épaisse mais facilitait les déplacements, elle attendait. Rosalba était discrète de nature, et les robes de comptesses n'étaient pas son domaine. Elle préférait de loin se fondre dans la masse. Rosalba ésperait que le Caliban accepterait de combattre pour le plaisir des armes et non por un combat à mort. Même si elle n'avait plus rien à perdre, elle en avait encore à gagné, et elle ne souhaitait pas mourir de sitôt. Elle n'éspérait même pas infligé une égratignure à l'homme. La jeune femme était en train de tresser des roses noires, travail délicat dut au fait qu'il fallait garder les épines des fleurs. Posée à côté d'elle, son épée dans son fourraux. Une épée dont elle était fière et qu'elle avait durement gagnée, à sa patience et à le sueur de son front. Uné épée, fine et légère, l'alongemment exact de son poignet, une extension de son bras. Une épée noire, aussi dure que du cristal, noire au réflet bleu de glace...Son épée. Elle arrêtait son travail et sourit en levant les yeux vers le ciel, un ciel sans étoiles, un ciel de vampires... Elle souhaitait se battre pour sa fiertée, pour s'améliorer, pas pour le défis. Elle pensait secrètement que l'homme accepterait de se batre pour l'amour des armes et non pour infliger la mort. Une odeur, plus forte cette fois. Rosalba souri, la La légende n'était plus très loin... |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Lun 29 Aoû 2011 - 20:16 | |
| Le démon de la guerre avançait, porté par son instinct. Là… Quelque part dans cette foule… ll se dirigeait instinctivement vers cette personne, bien qu'aux yeux de tous sa démarche n'ai nullement changé. Les cliquetis du métal se faisaient pourtant plus rapproché, tandis que son excitation montait. Où était elle. La demeure de son maitre s'agrandissait au loin, et sa main glissa presque naturellement vers le ruban de soie rouge qui se trouvait sur sa lance. Plus près… Encore plus près.
Et, dans un bruissement de nuit et de soie noire, une tourmente de pétales de rose noire, elle apparut face à lui. Celle qui voulait le défier. Umbriel lut en ses yeux sa ténacité, son tempérament, sa volonté. Son acte en disait bien plus long que tout: là où toutes celles qui avaient tenté d'attirer son attention s'était tenus sur les côtés de la route, elle s'était présenté face à lui, sans aucun remord, sans aucune haine, ni sentiments particuliers.
Le désir de combattre… Oui, il connaissait cela. Il aimait même cela.
Les rumeurs étaient souvent infondées. Les ragots ne faisaient que déformer la réalité. Car le Tueur d'Aube ne cherchait pas, contrairement à ce qu'on le prétendait, la mort. Il ne cherchait que la clameur du combat, le plaisir des armes, et il n'avait aucun plaisir à tuer ses opposants. Au contraire. Son désir le plus cher était que toutes ses anciennes victoires viennent le défier, encore et encore, poussant, chacun de leur côté, leur entrainement, afin que chacune de leurs batailles puisse devenir plus épique encore. Il connaissait la mort, mais son plaisir n'était pas là.
Sinon pourquoi aurait il refusé, de son propre chef, de devenir un vampire alors qu'on lui avait proposé par trois fois le don noir?
Il saisit d'un geste, déjà prêt depuis longtemps, le ruban rouge qui couvrait sa lance, le détachant et le laissant flotter, long comme une bannière, dans la brise qui le portait. Il fixa la soie fine et douce à la base de sa lance, amoureusement, faisant preuve d'une étonnante dextérité pour la taille de ses mains, qui auraient aisément couvert la tête ou les seins de la demoiselle face à lui, toujours sans un mot, puis, violemment, il retourna son arme, et d'un geste, l'enfonça dans les pavés de pierre de la rue. Le sol se fissura sous la pointe faite dans un métal étrange, bien plus mystérieux que l'acier, et la lance se tint droite, figée, le ruban rouge battant dans le vent. L'étendard du Guerrier de Feu venait d'être brandit: maintenant, le fracas des armes pouvait commencer.
Il détacha, arrachant les bandes de cuir qui la maintenait, son épée avec son fourreau, et d'un geste, la dégaina. Il tenait aisément l'arme, qu'un homme solidement constitué aurait normalement eu du mal à porter, d'une seule main, comme si sa lame, épaisse comme ses bras et de même taille que la distance entre ses épaules et ses genoux, ne pesait presque rien. Des runes luisantes, écrites dans la langue mystérieuse des vampires, étaient à peine visible sur sa lame, brillant d'une fragrance bleutée hypnotique. Elle semblait aspirer la nuit, comme si à son alentours, la magie maléfique qui enchantait ses lieux n'avait plus cours. Sa lame semblait capable de trancher la lueur de lune. Pourtant, Umbriel ne voulait pas tuer son ennemi. Mais en ces lieux, il se devait d'utiliser l'arme de prédilection du Seigneur Lungris, celle qu'il portait lui même lorsqu'il s'élevait pleinement à la bataille.
D'une main, le fourreau fermement serré dans son poing gauche, il désigna son adversaire de son épée.
"Je suis Umbriel Caliban, et j'accepte ton défi. Quel est ton nom? Si tu as un enjeux, n'hésite pas à le présenter, me faire poser un genoux à terre sera la condition de son obtention!"
Un sourire carnassier passa sur le visage de l'être à peine humain. Ses yeux semblaient projeter des étincelles, tandis que sa respiration accélérait. L'attention était concentrée sur lui, et sur son adversaire, malgré ses évidentes tentatives de se dissimuler. Le guerrier avait remarqué ses vêtements, pratiques, son épée, celle d'une duelliste, et ses formes, celle d'une femme sachant user de ses charmes pour parvenir à ses fins. Il tentait déjà de percer sa stratégie, ne sous estimant jamais son ennemi, tentant à tout prix de l'apprécier à sa juste valeur, et de pouvoir ainsi ne jamais être blessé, puis, dans un coup magistral, de mettre à bas. Car bien que sa peau soit capable de briser les griffes des loups garous, que les contractions et les micro-mouvements de ses muscles et articulations puissent empêcher un vampire de planter ses crocs dans sa chair, ou encore qu'une épée puisse verser son sang, Umbriel Caliban n'avait jamais, contrairement aux apparences, fait preuve de négligence.
Il désirait plus que tout poursuivre sa légende le plus longtemps possible. Ce soir, un combat de plus serait à ajouter à celle ci. |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Mar 30 Aoû 2011 - 13:09 | |
| Rosalba le savait plus très loin, puis il fut là, elle ne le regarda même pas. Il planta, une lance dans le sol, quelque chose dans le vent attira son regard, c'était un ruban. Elle termina son tressage de manière peut-être un peu arrogante.
" - Je suis Umbriel Caliban, et j'accepte ton défi. Quel est ton nom? Si tu as un enjeux, n'hésite pas à le présenter, me faire poser un genoux à terre sera la condition de son obtention! "
Rosalba se leva aussi gracieusement que de manière féline. Sur ses lèvres se déssina un sourire, qui aurait pu être chaleureux si le regard qui l'accompagnait n'était pas froid. Mais à part ça, elle respirait la " joie de vivre ". Elle rammassa son épée et descendit les marche. Elle détacha ses cheveux et ceux-ci, porté par les vents s'emmelèrent rapidement. Elle descendit les quelques marches qui la séparait des pavés.
" - Je serais vous, je ne tutoierais pas les inconnus. Je veux juste voir où je me situ par rapport à vous. "
Puis elle posa la pointe de son épée sur le sol et s'accouda dessus avec nonchalance. Séduisante? Elle ne sait pas, mais elle s'en fout royalement! Elle détailla, elle avait tant entendu parler de lui... Elle avait du mal à croire qu'il était juste devant elle.
" - En faite, je me nomme Rosalba De Awélïa! "
Elle regarda alors autours d'eux, le monde commençait à s'ammasser, derrière elle, des femmes se busculaient pour avoir meilleure vu sur le légende. Elle rit, si légèrement qu'une mélodie semblait emplir l'air. |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Mer 31 Aoû 2011 - 14:23 | |
| Tambours battants..."Combattre pour combattre? Ca me va, Miss Rosalba."Le géant contempla la foule d'un air mauvais. Celle ci s'approchait d'eux, formant un cercle, qu'il n'aimait pas beaucoup. Les vampires étaient imprévisibles: il ne les craignait pas, mais il n'avait vraiment pas envie de se retrouver avec toute cette bande d'immortel en plein combat avec lui. Cela l'aurait ralenti pour aller voir son maitre. Celui ci devait d'ailleurs bien sourire, depuis son observatoire, là bas, à trois maisons de là. Sa demeure d'onyx se dressait comme une flèche dans la nuit, comme une épée. L'apprenti lui lança un salut discret, les doigts contre le front, comme s'inclinant lentement. Puis, il fit quelques pas en arrière, son adversaire entrant dans l'arène. Combat de tigres. Le blanc et le noir, contre le fauve et brun, les steppes glacées contre l'ardeur des lointains soleils du Sud. En d'autre pays, on appelait Umbriel Foudre de Glace, en raison de ses yeux, mais ici, il était l'une des rares sources de chaleur, et malgré le clair de ses yeux, on n'aurait su le comparer à du gel quand la froideur de la mort environnait tout les lieux. Ses deux bottes de métal claquèrent contre les dalles sur le sol. Le style de combat était sans équivoque: l'épée dans une main, le fourreau dans l'autre, il était comme ces bretteurs elfiques, qui paraient avec la loge de leur arme, et frappaient avec l'autre. Sauf que dans le cas de ces derniers, l'épée et son réceptacle n'étaient pas aussi grands qu'une flamberge, ou qu'une lance. Il était difficile de prévoir ce que comptait faire, ainsi en garde, Umbriel Tueur d'Aube. Dire que lui même le savait aurait été même un peu hasardeux. Peut être, tout simplement, avait il envie de s'amuser, d'expérimenter un nouveau style, une nouvelle manière de manier son épée et de remporter la victoire. Ou encore s'imposer un handicap que personne sinon lui n'aurait remarqué. Allez savoir. Les profondeurs de ses yeux étaient insondables, et les rouages de son esprit n'étaient pas prêts de s'ouvrir. La lueur de la lune se reflétait avec aisance et brillance sur le métal de ses cheveux. Une brise plus forte s'était levée, tandis que l'homme se préparait intérieurement à lutter. Il avait ressaisi son épée de pleine main, ses deux armes formant désormais un angle droit presque parfait avec ses bras, comme deux poignards démesurés, et à chacun de ses mouvements, on eut l'impression qu'il pouvait lui même se trancher la gorge s'il venait à porter des coups de taille. Il inspira profondément, et aux yeux des êtres surnaturels, on eut dit que l'espace d'un instant, la gravité avait été plus forte à sa place, comme un soleil attire les planètes, ou la vie appelle la mort. Puis, d'un coup, d'une impulsion, la puissance bestiale fut relâchée, et il fut sur son adversaire, portant le premier coup. L'épée fendit l'air en sifflant, tranchant la nuit, laissant derrière elle d'étranges filaments noirâtres. Tandis qu'elle frappait la lame de son ennemi, la vampire pu y lire les premières runes, qui luisaient bien plus fort à présent: "Une lame tranchant la nuit et la..."Le fourreau passa, glissa, tendant de frapper son adversaire, qui esquiva. Umbriel recula promptement. Sa vitesse n'était pas celle des hommes. N'avais je pas dit qu'il avait hérité plus que des canines pointues à force de résider en Màvreah? |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Mer 31 Aoû 2011 - 17:58 | |
| Rosalba sourit, il était tout aussi imprévisible que les vampires cet homme là! Elle esquiva le fourrau, puis elle donnna un coup de peid dedans pendant que son adversaire reculait, le coup n'était pas bien fort, mais il eut le mérite de dérouter son adversaire. Celui- ci revint à la charge, Rosalba eut la bonne idée de s'accroupir, la lame siffla au-dessus de sa tête. Rosalba ne se battait pas, elle dansait. Une danse mortelle et enchanteresse. L'homme, pouvait-on encore le califier ainsi, l'être était un aadversaire redoutable. Un coup parer, riposter, échouer, et recommencer, encore, et ce, à chaque fois. Mais l'être chargeat de nouveau, Rosalba fut trop lente et la lame marqua une estifilade sur son bras gauche. " Une lame tranchant la nuit... " Cette phrase sonnait comme une sentence dans sa tête, elle se releva, toujours dansante, elle se glissa dans le dos de son adversaire. Au passage, elle prit le ruban de la lance et l'envoya en l'air, peut-être que Caliban allait lever les yeux et elle pourrait tenter quelque chose...? Un souvenir, nan ce n'était pas le moment. S'il vous plait pas tout de suite. Elle revit le corps sans vie, transpercer par un poignard de son premier amour... Une larme roula sur sa joue, pas le temps de l'essuyer parer un nouveau coup, parer, esquiver, encore et encore, dans cette danse mortelle au gout de magie noire. Elle se battrait jusqu'au bout. Une nouveau sentiment de puissance passa dans son corps, remplaçant la fatigue dans ses muscles. Un nouveausourir naquit sur ses llèvres, un sourire qui aurait put être chaleureux en d'autres circonstances... |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Ven 2 Sep 2011 - 19:05 | |
| Les musiques les plus belles sont parfois plus dures à trouver.... ou à entendre.Le géant frappait, encore et encore, sans laisser le moindre répits à son adversaire. Une véritable tornade de coup, qu'ils soient de sa lame tranchante aux sombres flamboiements, ou d'un simple fourreau dont la solidité et la force le rendait aussi dangereux qu'une arme conventionnelle, s'abattait sur la vampire. Elle recula d'un pas, et d'un geste, envoya dans les airs le ruban de soie rouge. Umbriel saisit instantanément son désarroi. De deux coups d'épée, il envoya valser son adversaire au loin, essoufflée. Elle lui lança un sourire, mais, brusquement, le géant avait cessé de se battre. Sa main s'était tendue lentement dans les airs, laissant retomber le long ruban de soie rouge dans sa main démesurée. L'espace d'un instant, on eu pu croire qu'une expression douce était passée sur son visage, mais ce n'était probablement qu'un reflet d'ombre et de lumière. Le colosse fixait, comme absorbé, distant, le morceau de tissus, dont le caractère précieux échappait à tous. Peut être portait il le même genre de cicatrices que Rosalba? Les yeux d'un bleu azur semblaient s'être perdus dans le vague. Le vent se mit à tournoyer autour de lui, faisant valser ses cheveux, inconstant, son manteau immaculé claquant dans la lueur de la lune, les miroitements du métal clinquant illuminant les environs. L'ensemble de l'assemblée de vampire retint son souffle. Le démon était plongé dans d'autre lieux… En son fort intérieur, il se souvint. Souvint de ce qui l'avait mené jusqu'ici. Se souvint de ce que signifiait ces rubans, pour lui, attachés dans ses cheveux et au couvert de sa lance. Il se souvint des sacrifices, des durs entrainements, de la lutte, incessante. Il se souvint du fracas du métal, de la caresse du vent, du gout salé de la mer. Les vagues l'emportaient, au loin… --- La falaise se tenait face à lui. Les Mer de l'Ouest, d'où nul ne revenait jamais. A cette époque, aucun ornement ne décorait son corps, seulement recouvert par ce pantalon de toile noire. Il allait comme un pèlerin, les pieds nus, sans armes ni possessions, désireux seulement d'affronter encore et encore les ennemis sur son chemin. Umbriel contemplait la mer, qu'il n'avait encore jamais vu. Ainsi, autrefois, il s'y trouvait une terre.
Les Titans avaient tout détruit. Détruit tout les responsables de la guerre, afin qu'enfin les nations différentes s'unissent. Umbriel comprenait cette logique de la nature. Mais il s'était aperçu qu'il était allé trop loin. Le gout des armes, les prophéties, tout cela lui semblait sans importance. Le visage de sœur lui revint à l'esprit, celui de son père, de sa mère. Un à un, ses ennemis défilèrent dans ses yeux, aussi transparent que l'horizon d'un soleil couchant qui brulait devant lui. La nuit allait bientôt avaler le jour.
Il secoua la tête. Son regard se porta sur les rochers, en bas, à des centaines de mètres. Puis, il admira l'arbre à son côté, pas encore en fleur, les affres de l'hiver emportant la vie. Un cercle. Un cycle. Que les hommes ne voulaient pas respecter. Qu'il n'avait pas respecté.
Dans sa main, il tenait un ruban rouge. Puis, sans un regard en arrière, il écarta les bras, et sauta, tombant comme une pierre dans les profondeurs de la mer.--- Un coup d'épée s'abattit sur son épaule, fendant sa chair et son muscle. Il ressentit le picotement caractéristique de la douleur chez lui, et cela le tira de ses rêveries. Son regard coula vers son bras, où l'épée avait entamé sa chair. Pour lui, tout se passait au ralentis, car c'était dans ces moments de clarté sublime qu'il était au paroxysme de son talent, mais aux yeux de tous, le duel se passait à une vitesse prodigieuse. Il vit la lame ancestrale glisser sur son corps, sa pointe étincelante aux rayons de la lune, il vit ses reflets de glace, sa couleur anthracite, sa solidité, sa beauté. Il la contempla tandis qu'elle suivait sa course, mordant sa chair, sans qu'il ne fasse rien pour y résister. Il admira le sang couleur carmin glisser de son corps, s'écouler lentement en petites gouttelettes dans les airs, sans prendre garde au fait qu'un homme normal aurait eu le bras tranché face à une telle attaque. Il regarda son adversaire, concentrée, il regarda la danse de ses muscles, le plissement de ses yeux, les minuscules mouvements de ses doigts, il admira la pâleur de sa peau, l'éclat de puissance dans ses yeux. Son poing se desserra, et le fourreau chuta au sol. Son autre main s'ouvrit, et, d'un seul coup, son épée s'enfonça dans le marbre comme si il avait été immatériel. D'un geste brutal, il saisit le poignet de son adversaire, agrippant aisément le bras menu de tout son poing. Il serra, d'une poigne de fer, et tourna la main, poussant la douleur et touchant les nerfs actifs pour forcer les doigts à s'écarter, et lâcher l'arme. Son autre main saisit Rosalba à la gorge. Il plongea son regard dans le sien, impassible, deux billes de givre et de violence. "Epée magique, hein?" dit il lentement. La contraction de ses doigts se fit plus forte, augmentant la douleur… Il semblait être en transe, plus entièrement conscient de ses gestes. Une machine à tuer. Une arme. Sans aucune autre volonté que de frapper le coup final qui ôterait la vie de son adversaire. Car c'est ce qu'il était, n'est ce pas? Umbriel secoua la tête. "C'était bien joué" Et d'une impulsion, il libéra la vampire, ennemie d'un soir, à l'âme aussi meurtrie que l'était la sienne. |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Ven 2 Sep 2011 - 19:53 | |
| Tout c'était passé si vite. Rosalba glissa lentement sur le sol. Le cou encore meutrit, et le coeur bléssé. La foule se disperça. Mais un homme resta là, à la regarder, presque tendrement. Le regard si perçant découvrit son âme. Rosalba se leva lentement, et nettoya son épée, non ce n'était pas une épée magique. La seule force qui lui avait fait réussir cet exploit était sa volontée... Cette volontée qui la caractérisait tant, cette volontée qui l'avait poussée toujours plus loin. Cette volontée qui marchant sur la compassion et la douleur. Cette volontée qui l'avait propulsée aujourd'hui. Quelques chuchotis lui parvinrent, des regards en biais , on la montrait du doigt, on la regardait avec un mélange de respect et d'admiration... Non ce n'était pas ce qu'elle avait voulut. Elle avait juste voulu se mesurer au meilleur... pas le remplacer. Elle s'élança alors à la suite de l'humain. Des pétales de roses noirs flottant autours d'elle, apporté par le vent. tant pis pour ça tenue. Elle se griffa à des rosiers en passant trop près d'un mur. L'humain marchait vite. Elle sentait sa colère de là où elle se tenait. Une colère violente, plutôt de la frustration. Elle s'en voulait...
" Umbriel... Umbriel, une légende, le Tueur d'Aube, le Guerrier de Feu, Umbriel Caliban, s'est laissé noyer par ses émotions sans avoir pris la peine de les analyser..."
Elle sourit, un sourire provocateur... Elle avait rattrapé le maître d'arme:
" - Je suis désolée Maître Caliban, loin de moins était l'idée de vous blessez, souhaitez vous que je panse cette blessure..? "
Elle regarda longuement, un regard triste, un regard qui semblait en dire long sur ce qu'elle avait vécu, ce regard qu'elle posa sur Caliban... |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Dim 4 Sep 2011 - 13:28 | |
| Le bourreau avait ses faiblesses.Le guerrier écarta la foule de son attitude menaçante. Alors qu'il commençait ses grandes enjambées, il récupéra sa lance, la détachant du sol avec une aisance surnaturelle. Son étendard rouge détaché, elle semblait un peu… vide. Différente. D'un geste du pied, il envoya son épée et son fourreau dans sa main, rangeant l'une dans l'autre, puis, il contempla, songeur, son ruban rouge. Avec un haussement d'épaules, il le rattacha autour de la lame de son arme, attendant la prochaine bataille. Les dalles défilaient à haute vitesse sous ses grandes enjambées. Soudain, une voix le sortit de ses rêveries. Il se retourna, haussant un sourcil: "Hmmmm?" D'un œil neuf, il jaugea la femme qui lui parlait. Rosalba, qui apparemment ne se souciait guère d'avoir frôlé, au sens littéral du terme, la mort ce soir là. Oui, Umbriel Caliban, était énervé, très en colère même, contre lui même, surtout. Pas pour ses actions, mais parce que, l'espace d'un instant, il avait failli briser le cou et décapiter cette jeune femme, ou tout du moins, il l'avait envisagé. Il bouillonnait de l'intérieur: il savait que Elrick ne lui reprocherait pas un tel comportement, mais ses autres maitres l'auraient fait, et cela l'agaçait. Ce satané pays avait des influences meurtrière sur sa conduite. Ses cheveux dansaient lentement, le vent était brutalement tombé dès la fin du combat. D'un souffle, Umbriel ôta ses sentiments orageux, reprenant son comportement habituel. La furie était passée. "Ma blessure? Ah…" il regarda d'un air pensif la petite entaille sur son bras. "Ce n'est rien. Dans une heure on ne verra plus rien. C'est pas le genre de choses qui me dérangent particulièrement non… En tout honnêteté, c'était un joli coup." Elle le regardait, le sondait. Il lui renvoya sa contemplation de steppes gelées, un abîme sans fin de combats, de violence, et d'horizons obscurcis par quelque obscur dessein, sans révéler de la tristesse. A dire vrai, maintenant que sa brutale colère était passée, il semblait plutôt content de lui même. On pouvait effectivement remarquer que le sang ne coulait déjà plus de l'entaille, séchant lentement sur son manteau blanc. Le Tueur d'Aube regarda la maison de son maitre, apercevant sa sombre silhouette au travers des fenêtres. "Et vous avez gagnez le droit d'aller ici" dit il en désignant la sombre demeure. "Mon maitre serait très heureux de vous recevoir et de vous donner des leçons. Cela l'amuserait beaucoup, même, je pense." Se retournant, il commença à remonter le jardin, la jeune fille sur ses talons. Finalement, en poussant un soupir et en ayant l'impression, malgré lui, de faire une grossière erreur, il déclara: "Je suis à la recherche de quelqu'un, par delà les horizons sombres de Màvreah. Quelqu'un ou quelque chose. Il me faut des compagnons. Si ça vous dit, venez me voir ici, j'y serais pour trois nuits. Au Diable maintenant, Rosalba dE Awélïa." Et, la laissant plantée là, il poussa la porte sans frapper, la refermant prestement derrière lui, pénétrant dans le hall or et sable du palais d'Elrick. |
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| Sujet: Re: Un genoux au sol [PV: Rosalba De Awélïa] Dim 4 Sep 2011 - 14:10 | |
| Rosalba resta là un moment. Son cervaux réflichissait à tout allure, l'accompagner dans sa quête! Avec la légende ce serait avec plaisir, mais elle pensa aux conséquences que cela apportait, voyagé avec un humain ne sera pas facile pour elle. De plus en étant vampire, cela leur ferait perdre du temps car ils ne pourraient pas avancer pendant la journée. Mais quel honneur qu'il lui propose! Et comment lui dire qu'elle refusait? Il se remettrait peut-être en colère, il n'avait pas l'air d'être le genre d'homme à qui on refuse quelque chose. Plutôt celui qui a tout ce qu'il veut. Elle leva les yeux vers une des fenêtre et aperçut un silhouette qui s'éloigna aussitôt. Elle sourit. Puis elle se leva. Elle se dirigea dans la rue principale, les gens s'écartaient sur son chemin, on mmurmurait son nom. Ellr qui avait été inconnue jusque là. Elle qui s'était toujours montrée discrète. Un homme la regardait plus intésemment que les autres. L'homme de tout à l'heure. Son viage lui rappelait quelque chose. Un homme... Non, il était vampire maintenant. Mais qui était-il? Elle cherchait, en vain. Rosalba repris sa marche, une nouvelle grace se dégageait d'elle, une souplesse félin et un charme sauvage. Elle se sentait forte. Elle éclata de rire dans la rue, et celui-ci résonna, puis d'autre rires s'élevèrent. Des rires, s'envolaient vers le ciel, des rires provenant de la cité de la mort... Puis tout haut elle déclara vers le ciel: " On se reverra Umbriel Caliban, soyez en sur. " Mais cela ne se ferait pas de si tôt. Dans trois jours, elle serait quelque part dans la maison de ses souvenirs et non aux côté d'Umbriel. |
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