Rebecca releva la tête. Le chef de meute s'approcha d'elle. Grimpa sur son rocher. Il était prés, trop prés. Elle coucha les oreilles pour montrer qu'elle ne voulait pas se battre et qu'elle le reconnaissait comme chef. Denaro s'approcha d'elle encore. Son sang se tétanisa dans ses veines. Elle n'osa pas bougé. Rebecca sentit les dents du mâle contre la chaire de son cou. Elle se tétanisa et ferma les yeux. Ce geste lui rappellait une position de soumission extrême qu'elle avait subit dans le passé. Les loups pour maintenir les louve se servait souvent de leur dents pendant l'acte pour les maintenir. Elle trassailla au contacte humide, et son poil se redressa sur sa nuque dans un frisson.
Jusqu'ici elle évitait le moindre contact physique avec qui que ce soit c'est aussi une des raisons pour laquel Rebecca s'était toujours soumise avant même que Denaro lui demande quelque chose. Histoire qu'il ne s'approche pas d'elle. Elle ne comprennait pas pourquoi il l'avait touché. Quand elle était louveteau elle le supportait, mais depuis quelque temps il ne s'approchait plus d'elle et ça lui convenait parfaitement. Son regard croisa la belle louve blanche. Peut être était ce pour séduire sa jolie femelle en réafirmant sa place dans la hierarchie?
Elle s'ebroua pour chasser ce mauvais souvenir et descendit de son rocher. Le couple de meneur mangeait le gibier qu'elle avait abattu et le chef lui glissa même des félicitations. Rebecca n'entendit même pas ces dernières, le souvenir des croc humides sur sa nuque embrumant encore son esprit. La demoiselle louve resta là, assise, à regarder cet animal qu'elle avait si difficilement abattu, ses pensées se bousculant dans sa tête. Elle n'était plus un louveteau aujourd'hui... Pour preuve! Elle était parvenu à abattre seule un gibier plus gros que tout ce qu'elle avait réussit à tuer avant.
Pour la première fois depuis longtemps, elle réflechissait. Rebecca avait toujours vécu en meute et avait été soumise toute sa vie. C'etait une question de survit. Mais maintenant elle chassaità merveille et se révélait être devenu une dangereuse combattante. Devait elle continuer à supporter une autorité indépendante de sa volonté? Pour le première fois de sa vie elle en doutait. Plus jamais aucun mâle, ou femelle d'ailleur ne mettrai ses muqueuses sur sa nuque, elle n'etait plus un louveteau. Si elle ne savait pas ou été sa place, en tout cas elle n'était pas ici.
Denaro ordonna aux femelles de le suivre. Elle resta assise quelque seconde de plus. Hesitante. Puis elle se leva. Elle n'avait pas le choix. Si elle refusait , Denaro lui volerai dans les plumes, et sa femelle l'aiderai à la remettre au plit... Blessée, elle se savait incapable de faire le poid! Aussi, a contre coeur il est vrai. Elle emboita son pas sur celui de la louve blanche et ferma la marche. Les lycans courraient vite. Le chef était loin devant. Elle voyait là sa porte de sorti... Un plan commença à germer dans son esprit.
Rebecca força un peu ses capacités de bléssées pour remonter jusqu'à l'epaule de la louve blanche et lui murmura à l'oreille:Vite! Rattrappons le! Elle venait de parler... L'effort lui avait coûté, mais si elle voulait sortir de ce mauvais pas entière, c'était la seule ruse qu'il lui restait! Et elle se remit derrière les talons de la louve et continua à courrir un moment... Depuis 4 ans qu'elle était avec les sang chaud elle connaissait la cartographie de leur territoire par coeur. A droite, dérrière les buissons, il y'avait une rivière et un morceau du territoire des croc noire.
Elle n'aimait pas les croc noire, elle esperé d'ailleur n'en rencontrer aucun quand elle traverserait leur territoire. Mais elle n'avait pas le choix. C'etait les croc noire ou le courrou d'un chef. Elle s'assura qu'Emilie courrait loin devant elle puis se jetta derrière les buissons avant de gagner la rivière. A cette époque, l'eau était basse, la fonte des neige n'avait pas encore eu lieu. Elle s'avança jusque dans le court d'eau et remonta la rivière en courant. Elle serrait vite fatigué, surtout avec sa cuisse malade. Mais au moins elle mettait de la distance entre elle et les sang chaud et brouillait les pistes. L'eau ne fixant plus son odeur.
Rebecca courra longtemps. Droit devant elle, sans s'arrêter. Elle n'avait su "dire" bonjour le jour de son arrivé chez les sang chaud. Elle n'avait pas su non plus leur dire "aurevoir"...