Aujourd'hui, j'avais décidé de sortir. Il faisait beau et chaud, un temps idéal pour toute personne désirant se baigner. Le seul endroit public à ma connaissance était le Lac de l'Aube. Je m'y voyais déjà. Je me dirige vers mon armoire, l'ouvre et en sors un short d'un blanc éclatant, idéal pour éblouir toute personne désirant me regarder lorsque que je serai sur les rives du lac. Je le mis dans un petit sac en cuir, dans lequel se trouvait déjà une serviette. Me voilà armé pour aller me baigner. Je ferme la porte de ma chambre. Je descends les escaliers de la Taverne, salue les clients, mes parents et sors de cet endroit. Le vent caressa mon visage angélique, balayant feuilles, plumes et tout autres matières aussi légères les unes que les autres. Je regarde le soleil. Il doit être vers les quatorze heures. Je tourne la tête vers la droite, malheur, le cocher est déjà parti, je peux l’apercevoir au loin ! Je me met en position de départ, redresse le bas de mon dos et cours à toute vitesse. Cette fois-ci le vent giflait mon visage. Je continue de courir, je vois la calèche se rapprocher, mais elle reste encore loin.
<< Attendez moi !!! >>Criais-je de toutes mes forces.
Apparemment, ma voix n'est pas assez forte pour que l'on puisse l'entendre à travers les coups de sabots que les chevaux infligent à la terre. Je commence à fatiguer. Courage, pauvre idiot, elle n'est plus qu'à quelques mètres. Je serre les dents. Mes jambes vont lâcher. Je m'accroche à la calèche et dans un dernier espoir, y saute dedans. Ouf, me voilà installé. J'essuie la sueur qui coule de mon front, m'allonge sur toute une banquette, ferme les yeux et essaye de reprendre mon souffle. Après plusieurs minutes, mon souffle retrouvé, nous arrivâmes à la Cité de l'Aurore. Je descendais de la calèche, payais le cocher qui ne m'avais pas remarqué et traversais la Cité difficilement, dut à la foule qu'elle abritait chaque jour. Je vérifie que j'avais encore mon sac. Oui, il est toujours là et son contenu avec. Une forêt se dresse maintenant devant moi. Il ne doit pas y avoir grand monde, je peux me permettre ceci. J'enlève mon sac, le pose par terre, déboutonne ma chemise, la met dans mon sac et entre dans la forêt. Qu'elle plaisir que d'être presque en harmonie avec la nature, j'enviais les Elfes pour cela. Je caressais les arbres de ma main gauche, puis cueillais les plus belles fleurs que je trouvais et les mettais dans mon sac. L'air était pure, la lumière moins aveuglante car les arbres faisaient de l'ombre, j'aimerai tant vivre en forêt. Je trébuche sur une racine d'arbre. Aïe ! m'exclamais-je. Je me relève, j'étais écorché sur le visage, ainsi que sur les mains. Mon pantalon blanc avait lui aussi subit cette chute. En effet, de la terre vint s'y installer. Je ne pouvais l'enlever, ce ne serait pas décent de se promener en caleçon dans la nature et qui plus est avec des chaussures noires qui ajoutent une touche de ridicule, je l'étais déjà assez moi même. Après plusieurs minutes de marche, j'avais enfin traversé cette forêt. J'en fus d'ailleurs ébloui. Je positionne ma main de façon parallèle à mes yeux pour me protéger du soleil et regarde à l'horizon.
Le reflet d'un soleil haut et blanc dans le soleil se reflétait sur une immense étendue d'eau. Un panneau indiquait : << Lac de l'Aube >>. C'est donc là que j'allais venir me baigner. Le vent vint de derrière moi et me caressa l'arrière de mon corps, il était frais, il venait de la forêt. Je remis ma chemise, il y avait beaucoup de gens au lac, je ne pouvais me balader comme je l'entendais, il y a sûrement des enfants qui plus est. J'avance jusqu'à un croisement. J'avais le choix entre la rive gauche, bondée de monde, où la rive droite, où quelques personnes se battaient un morceau de terre. Je pris donc la rive droite du lac. Il faisait chaud, très chaud. Ma joue gauche était marquée au fer rouge par le soleil. Vu sa position, je dirai qu'il était bientôt seize heures, l'heure idéale pour aller se baigner. J'enlève mes chaussures afin de pouvoir marcher pieds nus sur l'herbe. Je les tiens de la main gauche, la main droite tenant mon sac. Des oiseaux venaient au bord du lac afin d'y boire ou de faire leur toilette. L'on pouvait entendre au loin des cris d'enfant. Je regarde de nouveau devant moi et aperçois une jeune femme aux cheveux violets, un chevalet devant elle. Je décide de m'approcher d'elle. Il y avait une nappe, sur laquelle était déposés divers ustensiles de peintures, ainsi que de la nourriture. Je dépose mes affaires, la contourne, et me positionne derrière le chevalet. Je me met à genoux à côté du chevalet et regarde la jeune femme dans les yeux. Elle avait de magnifiques yeux roses, aussi brillants que le soleil, un nez fin, et une fine bouche légèrement rosée. Je me permet de la déranger.
<< Bonjour à vous, bel après-midi n'est-ce pas ? Je me présente, Hetahel Alarik, enchanté. J'espère ne pas vous déranger. >>
Je lui tends ma main et lui souris