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| Soleil, rires et pommes... | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Soleil, rires et pommes... Dim 25 Sep 2011 - 23:29 | |
| Kanâa Nydiralaeth s'étira. Cet endroit était vraiment son havre d e paix. La façon dont l'eau brillait et l'air qui embaumait la nature et la joie l'avait toujours revigorée. Des souvenirs de son enfance remontait en elle comme une douce chanson connue par cœur mais qu'on avait pas entendu depuis longtemps. Enfin revenue à la maison. Elle respira à fond et se leva du pied de l'arbre contre lequel elle était appuyée. Elle commença à marcher autour du Lac. Doucement, regardant chaque famille en plein pique-nique, chaque enfants jouant au bord de l'eau, et chaque fleurs brillantes et colorée. Elle chérissait cet endroit presque autant que la vie. Tellement rempli d'heureuse choses et de bonheur pur. Elle marchait donc lentement au bord de l'eau, apercevant la Maison du Lac. Ses cheveux volants dans le vent, elle s'arrêta sur la rive, un peu à l'écart et déballa le contenue de sa besace.
Elle étendit une petite nappe dans l'herbe et commença à installer son repas et ses crayons, peintures ainsi que diverses outils de dessin. Elle déposa prudemment une pochette en cuir, assez large pour recueillir une grande feuille de papier. Elle aurait le temps de dessiner le Lac aujourd’hui. Enfin, si elle n'avait rien de mieux à faire. Elle observa la nourriture étalée à différents endroit de sa table improvisée. Bien. Elle pouvait commencer à manger. Mais avant... Elle sortit enfin un petit morceau de tissu fermé par une cordelette en cuir. Dedans se trouvait plusieurs fruits qu'elle avait obtenue ce matin. Le soleil brillait haut dans le ciel azur et l'eau bleu reflétait la lumière chaleureuse du Lac de l'Aube. De là où elle se trouvait, elle était à l'écart des familles, couples et autres personnes déjeunant ensembles ou seules. Elle aimait le calme lors de ses repas. Avec délicatesse, elle attrapa une pomme et mordit dedans. Le fruit juteux était délicieux. Elle observa de loin les cris et les rires des personnes sur la rive d'en face. Elle réalisa alors qu'elle était seule sur sa rive à elle. A l'ombre et au calme. Quel bonheur...
Ses yeux roses se dirigèrent vers le ciel, la pluie n'aurait aucune chance en ce jour.
"Ah....Vraiment, je ne pouvais pas rêver mieux pour me reposer.... Quelle heureuse journée !"
La bonne humeur l'envahissant, un sourire lui échappa et elle rit, l'enthousiasme de tout ce petit monde lui montant à la tête. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soleil, rires et pommes... Lun 26 Sep 2011 - 0:36 | |
| Aujourd'hui, j'avais décidé de sortir. Il faisait beau et chaud, un temps idéal pour toute personne désirant se baigner. Le seul endroit public à ma connaissance était le Lac de l'Aube. Je m'y voyais déjà. Je me dirige vers mon armoire, l'ouvre et en sors un short d'un blanc éclatant, idéal pour éblouir toute personne désirant me regarder lorsque que je serai sur les rives du lac. Je le mis dans un petit sac en cuir, dans lequel se trouvait déjà une serviette. Me voilà armé pour aller me baigner. Je ferme la porte de ma chambre. Je descends les escaliers de la Taverne, salue les clients, mes parents et sors de cet endroit. Le vent caressa mon visage angélique, balayant feuilles, plumes et tout autres matières aussi légères les unes que les autres. Je regarde le soleil. Il doit être vers les quatorze heures. Je tourne la tête vers la droite, malheur, le cocher est déjà parti, je peux l’apercevoir au loin ! Je me met en position de départ, redresse le bas de mon dos et cours à toute vitesse. Cette fois-ci le vent giflait mon visage. Je continue de courir, je vois la calèche se rapprocher, mais elle reste encore loin.
<< Attendez moi !!! >>Criais-je de toutes mes forces.
Apparemment, ma voix n'est pas assez forte pour que l'on puisse l'entendre à travers les coups de sabots que les chevaux infligent à la terre. Je commence à fatiguer. Courage, pauvre idiot, elle n'est plus qu'à quelques mètres. Je serre les dents. Mes jambes vont lâcher. Je m'accroche à la calèche et dans un dernier espoir, y saute dedans. Ouf, me voilà installé. J'essuie la sueur qui coule de mon front, m'allonge sur toute une banquette, ferme les yeux et essaye de reprendre mon souffle. Après plusieurs minutes, mon souffle retrouvé, nous arrivâmes à la Cité de l'Aurore. Je descendais de la calèche, payais le cocher qui ne m'avais pas remarqué et traversais la Cité difficilement, dut à la foule qu'elle abritait chaque jour. Je vérifie que j'avais encore mon sac. Oui, il est toujours là et son contenu avec. Une forêt se dresse maintenant devant moi. Il ne doit pas y avoir grand monde, je peux me permettre ceci. J'enlève mon sac, le pose par terre, déboutonne ma chemise, la met dans mon sac et entre dans la forêt. Qu'elle plaisir que d'être presque en harmonie avec la nature, j'enviais les Elfes pour cela. Je caressais les arbres de ma main gauche, puis cueillais les plus belles fleurs que je trouvais et les mettais dans mon sac. L'air était pure, la lumière moins aveuglante car les arbres faisaient de l'ombre, j'aimerai tant vivre en forêt. Je trébuche sur une racine d'arbre. Aïe ! m'exclamais-je. Je me relève, j'étais écorché sur le visage, ainsi que sur les mains. Mon pantalon blanc avait lui aussi subit cette chute. En effet, de la terre vint s'y installer. Je ne pouvais l'enlever, ce ne serait pas décent de se promener en caleçon dans la nature et qui plus est avec des chaussures noires qui ajoutent une touche de ridicule, je l'étais déjà assez moi même. Après plusieurs minutes de marche, j'avais enfin traversé cette forêt. J'en fus d'ailleurs ébloui. Je positionne ma main de façon parallèle à mes yeux pour me protéger du soleil et regarde à l'horizon.
Le reflet d'un soleil haut et blanc dans le soleil se reflétait sur une immense étendue d'eau. Un panneau indiquait : << Lac de l'Aube >>. C'est donc là que j'allais venir me baigner. Le vent vint de derrière moi et me caressa l'arrière de mon corps, il était frais, il venait de la forêt. Je remis ma chemise, il y avait beaucoup de gens au lac, je ne pouvais me balader comme je l'entendais, il y a sûrement des enfants qui plus est. J'avance jusqu'à un croisement. J'avais le choix entre la rive gauche, bondée de monde, où la rive droite, où quelques personnes se battaient un morceau de terre. Je pris donc la rive droite du lac. Il faisait chaud, très chaud. Ma joue gauche était marquée au fer rouge par le soleil. Vu sa position, je dirai qu'il était bientôt seize heures, l'heure idéale pour aller se baigner. J'enlève mes chaussures afin de pouvoir marcher pieds nus sur l'herbe. Je les tiens de la main gauche, la main droite tenant mon sac. Des oiseaux venaient au bord du lac afin d'y boire ou de faire leur toilette. L'on pouvait entendre au loin des cris d'enfant. Je regarde de nouveau devant moi et aperçois une jeune femme aux cheveux violets, un chevalet devant elle. Je décide de m'approcher d'elle. Il y avait une nappe, sur laquelle était déposés divers ustensiles de peintures, ainsi que de la nourriture. Je dépose mes affaires, la contourne, et me positionne derrière le chevalet. Je me met à genoux à côté du chevalet et regarde la jeune femme dans les yeux. Elle avait de magnifiques yeux roses, aussi brillants que le soleil, un nez fin, et une fine bouche légèrement rosée. Je me permet de la déranger.
<< Bonjour à vous, bel après-midi n'est-ce pas ? Je me présente, Hetahel Alarik, enchanté. J'espère ne pas vous déranger. >>
Je lui tends ma main et lui souris |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Soleil, rires et pommes... Mer 28 Sep 2011 - 22:35 | |
| << Bonjour à vous, bel après-midi n'est-ce pas ? Je me présente, Hetahel Alarik, enchanté. J'espère ne pas vous déranger. >>
Kanâa était tranquillement en train de dessiner et de manger en même temps quand un homme lui adressa la parole. Elle releva la tête et adressa un sourire poli au visiteur.
"Non bien sur... Enfin pas vraiment. Oui c'est un bel après-midi, mais je viens principalement pour le dessin."
Elle fronça le nez en apercevant des enfants qui jouaient un peu trop près et soupira quand ils s'éloignèrent. Elle se retourna ensuite vers son interlocuteur :
"Bon sang, ne peuvent-ils pas faire attention ? Quand j'était enfant, j'était mille fois mieux éduquer qu'eux... Si on ne peut même plus être tranquille sur les rives du Lac de l'Aube, où est-ce que on peut l'être ?!"
Puis elle se calma et répondit :
"Kanâa Nydiralaeth, enchantée. Vous venez vous baigner ou admirer le lieux ?"
Elle déposa ses crayons et se releva pour éviter de se casser la nuque, à contempler l'homme. Elle s'épousseta et ses yeux roses détaillèrent les cheveux et les yeux du jeune homme. Elle les écarquilla quand elle vit qu'ils étaient aussi exceptionnels que les siens. Peu communs à la race des humains. Ou peut-être qu'il était un lycan ? Elle fronça alors les sourcils en apercevant le pantalon blanc....plus du tout immaculé. Elle haussa son sourcil avant de déclarer :
"Un accident dans les bois ? Vous devriez évitez de passer pas là pour venir au Lac. C'est plutôt incertain comme route..." |
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