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| Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] | |
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Invité Invité
| Sujet: Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] Mer 12 Oct 2011 - 18:26 | |
| Le destin est si étrange, qui s'attendait à ce dénouement ? Une soif subite, l'attaque des Sirikoths, et surtout...Cirielle. C'était l'affaire du siècle, il aurait une grosse récompense en plus d'une sous-fifre. Ses pensées malsaines se déchaînèrent tout à coup et donnèrent naissance à des perspectives plutôt ambigus, mais pas irréalisables. Il réfléchissait, tout en marchant, à la façon dont il allait s'y prendre. Pourquoi ne pas la tuer et la dépouiller, tout simplement ? Non, ce n'était qu'en dernier recours, qu'en cas où elle refuserait de travailler pour lui. Il avait besoin de nouveaux hommes de mains depuis qu'ils l'avaient abandonnés, faute de moyens financiers. Quand il y repensait, cela le désolait d'avoir dépensé une telle somme pour une telle besogne, mais hélàs, il n'avait pas pu résister à cette tentation, et de plus, elle avait été si belle ce jour là, et ses parents le lui avaient refusés catégoriquement. Et à la fin, tout cela pour rien, sans avoir assouvi ses pulsions, quelque chose l'avait retenu, une certaine pitié qu'il avait pour les femmes, il avait beau cacher ses réels sentiments sous ce masque insensible, il ne pouvait qu'en être touché.
Mieux valait lui enseigner puis constater les résultats. Ceci était difficile car il ne s'agissait pas d'un entraînement physique mais du mental, il devait lui changer son point de vue à partir duquel elle voit les choses. La nuit n'allait pas tarder à laisser place au jour quand il vit une pancarte sur laquelle était inscrit trois directions. Un lèger sourire se dessina sur les lèvres de Lyster, puis il prit le chemin menant au Refuge des Courtisanes. Il ne fallut pas plus d'une demi heure qu'il fut déjà à destination. Il y pénétra sans prêter attention à l'apparence de cette auberge, qui n'était aucunement regrettable avec son teint lugubre et habituel des habitations vampiriques.
Il se retrouva dans une vaste salle, ce n'était guère chaleureux, et encore moins la fête. Son entrée fut accueillie par des murmures à peine perceptibles, il ne règnait aucune ambiance, que le son des quelques choppes entrechoqués discrètement. Il balaya du regard les clients puis s'apprêta à prendre place près de la cheminée quand soudain on gronda :
« Vous ! Vous...je vous connais ! »
Lyster se retourna brusquement et vit un homme, un humain, vers la quarantaine, la barbe bien garnie et le teint d'un linge blanc. Il portait un gilet de cuir ainsi qu'un pantalon en toile usé et une épée dans son fourreau. Il s'asseya devant Lyster, il ne broncha pas. Il était nerveux, mais avait l'air déterminé et ce qu'il prononça fut rude, la voix grasse rendue tel qu'elle est avec les innombrables choppes englouties tout au long de sa vie.
« Ma paie, enflure ! »
Oui, c'était lui, c'était Maros. Il se souvenait encore de la mission qu'il lui avait confié : voler une riche commerçante de la cité d'Ambroisie. Ce fut un échec, il fut donc jeté en prison. En tant qu'humain, il endura les pires souffrances : on lui suçait souvent du sang. Il jura de se venger de cette homme qui l'avait entraîné dans cette galère par cette vilaine tentation qu'est l'or. Voyant que Lyster ne répondait toujours pas, il bouillonna de rage.
« Fumier..fils de putain..tu vas répondre ou quoi ?! Tu m'as gâché ma vie ! Maintenant tout le monde sait que je ne suis qu'un voleur..qu'un misérable voleur...Donne moi un peu de ton or..j'en ai besoin..je dois refaire ma vie..tu ne comprends pas ça ?! »
Il était dégouté, lassé de la vie, comme un condamné qui ne plus espérer retourner en arrière. Lyster ne réagissait pas, il fixait l'homme d'un regard féroce. Marius tapa du poing sur la table, faisant bondir le coeur des clients las.
« Parle ! Tu as peur..hein ? Aller..donne moi ces pièces...donne-les..hmm.. »
Lyster dévoila ses canines en un large sourire aussi bien moqueur que cruel. Comme si rien ne s'était passé, ignorant tout ses dires, les contraignant à sombrer dans l'oubli, il dit tout simplement.
« Non. »
Maros n'en pouvait plus, il n'était qu'une question de temps avant qu'il le menace de son épée, Lyster ne craignait pas ce moment, par contre ce n'était pas tout à fait son cas, qui avait plutôt voulu l'intimider afin d'éviter le combat.
« Sans coeur..tu ne comprends pas ?! TU NE COMPRENDS PAS ?! »
« Silence...vous m'ennuyez, vous n'aurez pas votre paie car vous ne la méritez pas, point. Hors de ma vue avant que vous franchissiez les limites... ou mourrez. Plus rapide et sans frais, non ? »
La tension montait et le combat devenait de plus en plus inévitable, Lyster n'attendait que cela.
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| Sujet: Re: Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] Dim 16 Oct 2011 - 3:44 | |
| Je l'avais suivis, dans un silence inconfortable. Les mots ne m'étaient pas venus comme ils me viennent à l'habitude. Cet individu était si étrange que je ne trouvais guère de paroles que je jugeais appropriées. De plus, il n'avait pas l'air d'aimer les conversations durant des heures, tout ça pour débattre sur un malheureux sujet. J'avais poussé plusieurs soupirs au long de la marche plutôt courte. Puis j'avais finis par me perdre dans mes pensées, comme pour me parler à moi même. Ce fut d'abord une pensée pour mes parents, qui vivaient à des kilomètres d'ici. Qu'aurait-ils pensaient de ce que je m'apprêtais à faire ? Mon père en aurait surement été ravi mais ma mère aurait été plus retentissante. Elle m'aurait donner des conseils, comme prendre le temps de réfléchir avant d'engager quelqu'un pour tuer...mais je n'avais point eu le temps. Cet assassin n'était pas le genre d'homme à être patient ni à perdre son temps. Puis, je n'étais pas non plus du genre à réfléchir avant d'agir. L'occasion s'était présentée à moi une fois, elle ne se serait surement pas présenter une deuxième fois. Pendant ce temps de réflexions, le Soleil allait bientôt reprendre ses droits. La Lune embrassait une dernière fois les terres qu'elle chérissait tant, pour ensuite disparaître dans un monde ou un univers qui nous était inconnu. Le ciel s'était alors teint de violet, de rose, d'orange puis d'un léger jaune pâle près de l'horizon.
Il était tant pour nous, les vampires, de rentrer dans un endroit privé des rayons du Soleil. Qu'est-ce que j'aurai donné cher pour pouvoir sentir la chaleur de cet astre sur ma peau, lui donnant un teint cuivré à force de l'exposer. Mais celui-ci était aussi beau que dangereux. Même les autres espèces ne le craignant pas pouvaient avoir quelques blessures au niveau des yeux, leur privant la vue.
L'homme que j'avais ''engagé" poussait à présent la porte d'une sorte d'auberge. Une odeur d'alcool mélangée à celle de la crasse vint me chatouiller les narines. Dès la première impression, ce n'était guère un endroit qui me plaisait... mais il fallait m'y faire. Il n'y aurait surement pas de place pour mes quelques habitudes qui étaient souvent celle des bourgeois, ayant eu l'habitude de vivre dans le luxe. J'aimais toutefois boire de l'alcool, qui me plongeait quelques fois dans une drôle de sensation mais me donnant aussi un mal de tête quand j'en buvais trop. Certes, je ne pouvais goûtais la saveur que ce breuvage possédait, mais les effets, eux, étaient bien présents et ne se privaient pas de les appliquer sur ma personne.
Quand nous franchîmes la porte de l'auberge, plusieurs murmures s'élevèrent, me laissant croire que cet assassin était peut-être un habitué de cet endroit ou du moins, qu'il était déjà venu. Mon hypothèse fut toutefois vite confirmée... À peine l'homme mystérieux s'était assis, qu'un humain empestant l'alcool vint le trouver, le regard remplie de haine et d'amertume. Il n'avait plus aucun espoir, attendant surement la mort avec impatience. Il réclama de l'argent...j'étais prête à lui en donner mais je fis vite interrompue quand l'assassin parla, avec une voix grave et lente. J'étais restée en arrière, regardant simplement la scène. La tension était palpable, et la guerre allait bientôt exploser si personne n'intervenait. Je m'approchai à pas feutrés, me retrouvant à présent près des deux hommes qui se toisait. L'un avec une haine féroce, l'autre avec moquerie et cruauté.
Peut-être allait-il le tuer, d'un simple coup d'épée ? Je ne doutais guère des talents de l'assassin. Cependant je ne sous-estimé pas celles de l'humain, bien qu'il n'ait pas tous ses esprits et sa raison, surement sous les effets de l'alcool. Il allait mourir si il ne s'éloignait pas et je le savais.
-Faites ce qu'il vous dit, mortel. Vous n'avez aucune chance. Retrouvez la raison avant de perdre la vie et arrêtez cet alcool qui vous voile l'esprit.
La tête de celui-ci se tourna en ma direction, surpris qu'une femme mette son grain de sel dans cette conversation qui ne regardait surement qu'eux. Un sourire mauvais s'afficha sur ses lèvres, dévoilant des dents jaunes, voir noires. Il y avait maintenant une fine lueur de convoitise dans ce regard sombre, ce qui me déplut au plus haut point. Ses humains n'avaient donc pas de cervelle pour se croire si fort ? Pensait-il vraiment qu'il allait pouvoir capturer ou embobiner une femme comme moi ?
-Qui êtes-vous pour me parler ainsi ? L'une de ses conquêtes ou l'une de ses serviteurs ? Détachez-vous vite de ce chien qui ne sème que la misère là ou il passe.
Il avait dit cela, regardant tour à tour l'assassin et moi-même. Puis Il avait maintenant mis la main sur le pommeau de son épée, prêt à foncer . Cependant quelque chose le retenu. Quelqu'un était passé près de moi, soulevant légèrement un pan de mon manteau, laissant entrevoir quelques pièces d'or qui brillaient à la lumière des lampes ainsi que ma bourse pleine. L'homme s'approcha de moi, fasciné de voir autant d'argent. Je reculai instinctivement d'un pas. Cet argent ne lui était pas destiné. Un sourire illumina le visage de ce mortel qui sortit l'épée de son fourreau, semblant avoir oublié la présence de l'assassin.
-Donne moi ça , ma belle
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| Sujet: Re: Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] Dim 16 Oct 2011 - 12:49 | |
| Cirielle intervint. Elle le rapella à l'ordre, à raisonner autrement que sous l'effet du désespoir ou de l'alcool, il était clair qu'il n'avait aucune chance contre un assassin entraîné dès son adolescence au combat à la dague et par dessus-tout au meurtre. Maros hésiterait, lui n'hésiterait pas une seconde.
Décidemment, Maros était au bord du gouffre et n'avait pas le choix, soit l'or ou la mort. De toute façon, sa vie n'était que tourments, alors pourquoi ne pas tenter sa chance ? Une ultime dernière chance. Au moins il aurait tenté et se serait prouvé à lui-même qu'il n'était pas un lâche, qu'on ne lui avait pas laissé assez de chances pour se racheter. Les résolutions prises depuis longtemps en prison, il n'était pas question qu'il les trahirait grossièrement une fois qu'il serait en face de lui. C'est avec cette ferme résolution qu'il empoigna fermement son épée, non sans trembler un peu. Le regard de Lyster l'avait déjà abandonné au profit d'une étrange méditation, ou quelque chose de ressemblant, ce qui demeurait sûr, c'était qu'il pensait.
Tout à coup, le visage de Maros crut avoir faire à une apparition. Il n'avait suffit que d'un passant, parfois la destinée des personnes se tient à d'insignifiants détails. Le voleur fut réconforté, il n'était plus contraint à se battre contre l'assassin pour avoir son or, il n'avait en face de lui qu'une pauvre mademoiselle qu'il allait détrousser à son aise. Mais ce qu'il ignorait, c'était qu'elle était lié à l'assassin, par ce que l'on appelle "les affaires". Il dégaina enfin son épée dans un bruit de fer sortant du fourreau. C'est à ce moment-même que Lyster sortit de ses réflexions et croisa de son regard le fer de Maros.
Maros avançait, Cirielle reculait. Qui allait triompher ? Lyster était gagnant quelque soit le vainqueur : si Cirielle gagnait, il conserverait une apprentie et sa paie, mais si Maros tromphait, il s'emparerait de son or et tuerait Maros. C'était aussi un test, il n'était pas question qu'il apprit son art à des faibles, à des bons à rien qui l'humilierait par leur médiocrité. Il était vrai qu'elle avait tué deux Sirikoths, mais il pensait toujours à un coup de chance, rien de plus. Et cela était un adversaire d'un autre type, un combat à l'épée, pas un combat brute d'animaux. Il observait calmement, les clients en faisaient de même, cela faisait un bout de temps qu'ils n'avaient pas eu droit à une baston.
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| Sujet: Re: Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] Lun 17 Oct 2011 - 1:44 | |
| Je reculai encore, mon rythme cardiaque s'accélérant un peu plus, chaque seconde, chaque minute. L'assassin ne bougeait pas, se contentant de regarder le combat qui s'apprêtait à éclater. Je soupirai, j'avais cru qu'il aurait croisait le fer avec cet homme... Je finis par arriver contre une étagère, me bloquant le passage. Un léger sentiment de panique s'empara de moi. Je jetai des coups d'oeil à droite puis à gauche mais je ne vis rien qui pourrait me servir de diversion ,ou encore, d'arme. Cependant, je mis mes bras dans mon dos, cherchant à tâtons un verre ou une bouteille. Je finis par mettre la main sur une bouteille en verre. Un soulagement intense s'empara de moi. J'allais pouvoir au moins le blesser une fois, espérant qu'il abandonne et qu'il reparte d'où il venait bien que j'en doutais fortement.
Le mortel s'approchait de moi, le sourire aux lèvres. Sa garde se baissait peu à peu ce qui me fit sourire intérieurement. Il ne me craignait pas, et ne se doutait même pas que je puisse faire du mal à qui que ce soit. J'attendis qu'il soit proche pour être sure de pouvoir l'atteindre. Alors qu'il tendait la main vers ma bourse d'or, j'éclatai le contenant, que j'avais dans mes mains, sur sa tête. L'humain s'éloigna de moi, sous la puissance du coup. Il saignait à présent au dessus des yeux, près des arcades sourcilières. J'attendis sa réaction, espérant encore qu'il change d'avis....Ce fut peine perdue.
D,abord étonné, il m'avait regardait mais avait vite reprit un air féroce. Il fonça, tel un taureau, dans ma direction. Cet or, il le voulait, quoiqu'il arrive. Je l'esquiva de justesse en me baissant. J'en profita pour me saisir du poignard que je portais près de ma cuisse. L'homme était déjà près de moi, brandissant l'épée près de mon visage. Une égratignure sur la joue, voilà ce que j'ai récolté. Un mince filet de sang descendit jusque mes lèvres et je l'essuya d'un revers de manche. Je n'eus guère le temps de faire autre chose que celui-ci m'allongea brutalement à terre, cherchant la bourse, profitant au passage pour me tripoter.
Une rage inestimable m'envahit soudainement, sans prévenir qui que ce soit. Je brandis mon poignard et le planta avec hargne dans la chair tendre de cet humain inférieur. Celui-ci poussa un cri, roulant sur le côté, comme pour apaiser sa douleur bien que cela ne serve à rien. Je retira mon poignard, ne voulant guère le laisser plus longtemps dans cet être si ignoble .
Je releva la tête, observant les personnes autour de moi qui me regardaient avec stupeur et respect. Je me retournai vers l'assassin, lui en voulant de n'avoir rien fait, de m'avoir laissée me débrouiller seule. Je m'en voulais à moi aussi...maintenant que je m'étais calmée, des remords m'envahirent, tel des démons. |
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| Sujet: Re: Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] Lun 17 Oct 2011 - 18:00 | |
| Il évaluait chacun de leurs mouvements, se délectait du suspense et n'arrêtait pas d'imaginer de nombreuses situations. Il était facile de constater que les capacités de combat de Cirielle étaient dangereusement limités, mais heureusement que Maros ne fut pas très doué au combat, tellement incompétent qu'il fut mit hors d'état de nuire avec un bon coup de poignard dans le bide. Lyster se dit qu'il y'aurait du boulot à faire au niveau de la maitrise du combat. Pour le reste, rien à redire, elle n'avait pas eu la mégarde de craindre de se défendre. On pouvait en conclure qu'elle était vraiment une potentielle tueuse.
Sous le regard furieux de Cirielle, il se leva, et s'approcha vers elle. Il la dévisagea un instant puis conclut.
« Excellente mentalité, mais je dois l'avouer...ce fut laborieux. »
Puis il jeta un coup d'oeil dédaigneux à Maros qui tentait de se relever malgré sa blessure profonde. Il revint à Cirielle.
« Tout travail doit être accompli jusqu'à la fin, il est désolant de ne pas l'achever... »
C'était là bien une allusion très explicite. Tel un professeur, il commandait à son élève de finir son devoir. C'était amusant, il ne tuait plus, mais regardait les autres tuer pour lui, quoi demander de plus ? Il allait assister à une éxécution et prit ses dispositions en s'asseyant sur sa table. Toujours le sourire aux lèvres qui ne le quittait plus maintenant, il lui lança.
« Je n'aime pas qu'on me contrarie...faites le vite et proprement. »
Il se sentait bien trop supérieur pour le tuer, il voulait lui montrer le comble de l'humiliation, finir par la main d'une femme. On peut être certains que l'âme de Maros sera tourmentée même au-delà de la mort. Voilà ce qui arrive quand on ose contrarier Lyster, on meurt tôt ou tard, mais on meurt tout de même. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Tôt ou tard, ça retombe sur soi. [Abandonné] Mar 18 Oct 2011 - 1:19 | |
| (Raaah xD)
Je regarda l'assassin s'approcher de moi,qui m'observa un petit moment pour finalement me dire que j'avais un bon mental mais une certaine médiocrité au combat. J'en étais consciente et ne me vexa pas outre mesure. Je n'avais jamais aimé la bagarre et ne m'étais donc jamais pratiqué pour améliorer quelques techniques de combats, jugeant que cela ne servirait à rien.
« Tout travail doit être accompli jusqu'à la fin, il est désolant de ne pas l'achever... »
J'ouvris la bouche, stupéfaite des paroles de l'homme que j'avais "engagé". Comment osait-il me contraindre à une telle mesure ? J'avais déjà des remords de l'avoir blessé, je n'en voulais pas plus en le tuant, même si cet être n'était pas le meilleur qui existait sur cet Terre et ce monde.
À peine allais-je dire un mot qu'il reprit :
« Je n'aime pas qu'on me contrarie...faites le vite et proprement. »
J'ouvris de grands yeux. Cette fois, la demande ne pouvait être plus clair. Je regardais mon poignard, l'homme, l'assassin. Je n'arrivais guère à me décider. Si je ne faisais pas ce qu'il me demandait, il allait surement refuser de me garder à ses côtés et je repartirai chez moi, n'ayant rien améliorer. Mais si j'obéissais, alors je pourrais rester mais des remords me hanteraient pendant plusieurs mois si ce n'est des années. Je me mordis la lèvre et prit ma décision.
Le mortel s'était traîné jusqu'à Lyster, espérant que ce soit lui et non moi qui le tue. Je m'approcha de lui à pas déterminé malgré ma réticence de plus tôt. Mon arme dans la main, je la serrai de toute mes forces, ayant peur de perdre mon courage et ma détermination. Comment faire un travail propre ? Je me le demandai toujours. Ces mots, dans ce contexte, ne m'était guère familier. Si je lui coupais la gorge, alors du sang s'écoulerai de partout et je devrais peut-être faire le ménage ce que je détesterai. Si je lui plantai le poignard dans le coeur, ce serait la même chose. Un flash m'apparu. Et si je le mordais ? Bien que cela me répugnait, je ne voulais guère décevoir l'assassin. Plusieurs questions se bousculèrent dans ma tête, une fois de plus. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas but de ce nectar délicieux qu'était le sang humain. Cependant, j'avais encore des réticences. L'homme se retourna vers moi et prononça ces quelques paroles qui furent les responsables de sa mort...
-Tu es bien trop inférieur aux hommes fit-il avec un sourire.
Je bondis sur lui, lui brisant simplement la nuque. Voilà comment faire un travail proprement, sans briser mes habitudes.
Je me releva, mes cheveux retombèrent en cascade sur mes épaules. Ma robe était à présent tachée du sang de l'humain en plus de ceux des loups de la forêt.... Les remords m'envahissaient déjà un peu plus, dès que je posais le regard sur l'homme inerte à mes pieds . Quelques larmes se formèrent au coin de mes yeux, que je m'empressai de faire disparaître en clignant plusieurs fois des yeux. Ne pas en parler était la meilleur chose à faire et j'étais plutôt habile pour changer de sujet, étant assez distraite de nature. Mes yeux se rivèrent à ceux de l'assassin.
-Il faut que je m'achète une nouvelle robe, où est la boutique la plus proche ?
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