Ce qui suit n'est autre qu'un simple registre renfermant tous les noms, caractéristiques et histoires des nombreux PnJ qui marquent le territoire d'Ephaelya. Ces hommes et ces femmes ont frappé le coeur de tous et chacun de manière bien distincte et pour cela, ils méritent nos honneurs. Les voici donc étallés devant vos yeux ébahis.

Entrée 1

Cap'tain Wingus
Masculin
162 ans
Nain


Le cap'tain est, à l'instar de tous les nains, un homme de courte taille, soit environ 1 mètre 32, ornant une longue barbe travaillée et blanchie par les ans. Son visage crispé et renfrogné lui donne des airs de meurtre, mais sous cette couche de peau et de muscles brutes se cache un être intelligent. Ses yeux, enfoncés sous leur orbite, sembles avoir vu maintes merveilles et mystères. Son menton est volontaire et démontre la même détermination farouche qui illumine son regard. Son corps semble à même taillé dans la pierre. Ses jambes son courtaudes, solide comme le roc et grosse comme de gros billot de bois, lui donnant une allure immuable tel un roc indéplaçable. Ses biceps surdéveloppés semblent avoir été conçus pour broyer du gobelin, chose qu’attestent les nombreuses cicatrices recouvrant son corps velu. Sa poitrine, recouverte de son éternel pourpoint turquoise eau-de-mer, est si épaisse que Wingus semble pratiquement rond comme les barils de bière qu'il à si souvent vidé avec ses cousins.

Wingus est un nain bagarreur et belliqueux aux premiers abords, mais comme tous les nains, cela n'est qu'une façade, car derrière l'armure de pierre où se terre son cœur, il y a un homme compréhensif, quoique agressif, qui porte dans ses chairs le fardeau d'un profond respect pour les valeurs familiales. Élevé dans son clan, il s'attacha au cercle des gens qui l'élevèrent. Pour tout ses compagnons de routes, il fini par devenir l'équivalent d'un frère prêt à recevoir une flèche pour vous protéger. Savoir ce qu'il considère comme sa famille le tient en vie et c'est cette qualité qui fait de lui un être quasi extraordinaire. Sur une autre note, le capitaine est une personne cultivée et lettrée qui à sus voir dans la vie une finalité d'honneur et d'amour. S'il vous frappe, c'est parce qu'il vous aime. Fait particulier, Wingus garde toujours un livre dans son pourpoint et ne le quitte jamais. Il s'agit d'un livre écrit en langue commune relatant les fait et geste d'un jeune nain qui, voyageant à travers le monde, devient riche et peut finalement payer la dot extraordinaire que lui demandais le père de sa dulcinée. Ce livre, niché contre sa poitrine est tout aussi niché dans son esprit.

Pour la petite histoire, Duramadrum Wingus naquit en terre d'Angaila sous les meilleurs hospices. Sa génitrice, attentive au moindre de ses soins, l'éleva dans les valeurs familiales et traditionnelles communes aux nains des montagnes. Des son plus jeune âge, il fut initié par son père aux températures infernales des fournaises de son clan, réputé parmi les meilleurs forgerons et armuriers des montagnes. Son clan, établis en bordure des monts rocheux, possédait sa propre mine qui s'enfonçait profondément dans la terre et c'est à cet endroit que Wingus rencontra son premier gobelin. D'abord curieux, il s'était approché de la créature blessée et solitaire dans l'intention de l'examiner, mais celle-ci c'était élancée sur lui et l'avait violement mordu à l'épaule. Enragé devant la créature refusant son aide, il avait empoigné son marteau de forge et l'avait bêtement écrasé sur la tête de l'être tout vert. Celle-ci c'était fendu sous le choc, projetant éclat d'os et bouts de cervelle comme autant de fragments d'une coquille de noix. Il était rapidement remonté à la surface, heureux d'avoir tuer sa première créature vivante, mais aussi étrangement effrayé par les profondeurs étroites et obscures que représentaient les tunnels. Il décida donc de vivre sa vie au grand jour sur les flancs de la montagne, s'attirant invectives et remontrances de la part de tout le clan. Ainsi, lentement, sa personnalité prit forme, rendant le nain de moins en moins sensible aux pensées des autres. Il devint plus ou moins solitaire, entretenant de brèves relations avec quiconque prenais à peine de s'adresser à lui. Puis vint le jour où il rencontra la femme qui le comprit. Elle ne se moqua point de lui et respecta ses silences lourds. Wingus comprit qu'il en était tombé amoureux et qu'il devait absolument prendre la chance de l'épouser. Mais comme la réputation de Wingus le faisait souffrir! Il advint qu'il du payer au père de la jeune naine une somme colossale que seul un tunnelier aguerris pourrait amasser en plusieurs récoltes de gemmes rares. Wingus ne pu s'y résigner et décida donc de s'enfuir de son clan. Il traversa les montagnes seul, bravant les dangers avec son fidèle marteau, qu'il prit soin de transformer en marteau de guerre, et termina son périple face à l'océan. Jusque là pas très riche, il décida d'investir le peu d'or qu'il avait dans un projet fou; traverser l'étendue d'eau au sud d'Angaila. Il se fit donc construire un navire démesurément grand et décida de partir à l'aventure. Il ne resta plus qu'à se trouver un équipage...

Entrée 2

Dorianne Gladstone
Feminin
24 ans
Humaine


Du haut de ses 24 ans, cette femme accomplie pourrait sembler beaucoup plus vieille qu'elle en a l'air de par sa stature et le regard qu'elle lance à ses interlocuteurs. Ces yeux, d'un brun très charmant sont par contre autoritaires et plutôt hautain. Dorianne se tient droite, le menton relevé pour montrer qu'elle a conscience de sa beauté et de se qu'elle inspire. Sa stature athlétique lui donne une silhouette exquise et qui met en valeur ses attributs féminins. De plus, plusieurs années d'entraînement lui ont permit de devenir une femme agile et démontrant une force à ne pas prendre à la légère. Ses longs cheveux auburn sont laissés aux caprices du vent et cascades dans son dos comme un fleuve au travers d'une forêt. Finalement, sa main gauche démontre une caractéristique bien particulière : une substance noire et marécageuse englobe sa main et remonte sur le long de son bras. Cette matière bien étrange semble bouger d'elle-même au rythme des palpitations du cœur de Dorianne.

Si Dorianne est, et reste, une femme hautaine et déterminée, ce n'est pas sans raison. Consciente de sa beauté, elle se trouve elle-même exquise et ne se prive de s'aimer en profitant des attributs que la nature lui donna. Son aura d'apparat est par contre entachée par la névrose qui ronge son esprit. Dans ses yeux brille une lueur de folie que vient éclairer de rares moment de lucidité. Rares sont les décisions qu'elle prend par elle-même et nombreuses sont les rumeurs courant au sujet de la psychose qui envahit son âme. Elle n'a aucuns amis et n'aime personne d'autre qu'elle. Son dédain de la vie d'autrui n'est égalé que par son propre égocentrisme. Plusieurs hommes disent l'avoir vu, de nombreuses heures durant, discuté avec un étrange objet qu'elle ne quitte pratiquement jamais. Certain jure l'avoir vu et affirme solennellement qu'il s'agit d'un crâne d'une noirceur obscène. Selon leur dire, elle le surnommerait Garnazakt, l'avaleur de mondes.

On en sait très peu sur l'histoire de cette femme sortit de l'ombre. Née dans un taudis d'Orennya, elle y aurait grandi dans une famille nombreuse qui fut décimée par l'un de ses propres frères infectés par la rage. Elle se retrouva seule, très jeune mais déjà resplendissante, dans l'un des quartiers les plus horribles de la ville. Cette période trouble de sa vie n'est pas documenté et seules quelques rumeurs courent selon lesquelles elle aurait servit d'esclave à un grand magnat du marché noir. Violée et battue à plusieurs reprises, elle aurait fini par fuir son maître, laissant dans son sillage des trainées de sang, qui tapissent encore aujourd'hui le fond des ruelles crasseuses de sa ville. Elle quitta celle-ci, s'engageant sur un bateau de marin sous le nom de Solenius Weintraub, mais le capitaine la démasqua et pour la deuxième fois de sa vie, elle devint l'esclave d'un homme. Lors d'une chaude nuit, alors que son maître, étendu sur elle après l'avoir abusé, s'endormit, elle le poignarda à plusieurs reprises, tranchant les minces fils le reliant à la vie. Avant de fuir, elle fouilla les coffres du capitaine où elle découvrit un étrange artefact qui lui promit liberté et pouvoir, malheureusement, il n'est d'aucun pouvoir sur terre qui ne vient sans conséquences. Acceptant le cadeau qu'elle cru bénit, elle proféra elle-même sa malédiction qui allait la porter aux confins de la folie.