Karg Souroche est un tunnelier d'une famille de mineurs des quartiers populaires d'Angaïla. Sa principale compétence est l'élaboration de tunnels permettant la liaison entre différentes zones souterraines ou encore la construction de réseaux miniers viables. Depuis quelques années il a entreprit d’analyser quelques réseaux de la grande mine d’Angaïla. Il aimerait créer des postes reculés souterrains qui serviraient à sa famille de retraite lorsque la nuit tombe. Il sait très bien que ces mines sont très dangereuses de nuit et il faut donc des tunnels sûrs où se reposer. Plusieurs fois il s’est rendu dans les mines de jour mais il lui faudrait des années pour pouvoir se faire une impression sur le labyrinthe de tunnels.

Un soir alors qu’il se reposait dans la taverne de Foisur, il remarqua une discussion très intéressante entre deux nains.

« Un guide pour les mines ? », Karg se sentait en veine, il lui fallait connaître ce nain au plus vite et il alla à la rencontre de la tablée naine.


Excité par la rencontre de ce guide, Karg parti sur le champ vers les mines. Qui était ce nain qui connaissait mieux les mines que la famille Souroche ? Un solitaire qui au service de sa famille serait très précieux.

A suivre...

Un oeil s'ouvrit lentement, c'était l'heure pour Orick de se lever. Au petit matin, un petit saucisson l'attendait prêt de sa table, il était encore en cotte de maille, il n'existe pas de code de conduite pour un nain solitaire. Sur cette table, il y avait aussi un plan, Orick se mit à le regarder et dit :

Malgré tout il lui fallait rajouter quelques notes sur ce plan, la veille, il avait été attaqué par un nain fou qui semblait vivre dans les mines d’angaïla même de nuit. Il avait du se défendre et tuer son frère nain. C’est un acte grave pour les nains, mais lorsqu’il s’agit de survie. Il avait réussi à aller assez loin sur ce tunnel qu’il appelait le tunnel vingt-huit. Il était dans les six heures du matin, avant de partir pour les mines, il lui fallait faire quelques doubles de son plan, qu’il vendrait un prix d’or. Il comptait partir vers neuf heures quand un nain lui rendit visite.
Entendant quelqu’un s’approcher de sa demeure, il prit rapidement sa hache et s’approcha de l’entrée. Au seuil de sa porte apparut un nain adulte, la barbe rousse, une cotte de maille et des habits propres. Il vit le nain et surprit, dit :

Relâchant sa hache Orick répliqua :

Surpris par tant de civilité, Orick resta quelques instants sans répondre. Il serait intéressé par une aide gratuite.



Ils passèrent la journée à discuter des plans, des trésors cachés, à rédiger des copies des cartes, des plans plus précis ne concernant qu’une partie des mines. Ils finirent par sortir bières et viandes séchés à parler de leurs passions communes, les métaux, les tunnels, tout ce qui est lié à la vie souterraine et au minage.

Cela faisait plusieurs semaines que les nains Karg et Orick visitaient les mines d’Angaïla. Plusieurs nains étaient venus pour requérir les talents de guide d’Orick sans succès. Il avait passé du temps à montrer quelques tunnels intéressants à Karg afin de parfaire un peu sa connaissance des mines et ils étaient maintenant prêts à passer dans le tunnel vingt-huit.

Autour de la petite table de la cabane d’Orick, deux chopes de bières et quelques plans étaient au centre de l’attention des deux nains ce matin là.



Les explications devenaient assez déroutantes, même un nain aguerrit n’aurait pas bien compris la suite des explications d’Orick, car elles partaient du principe que Karg avait bien assimilé les bases de son enseignement. Il compta alors ce qui lui était arrivé dans le tunnel vingt-huit du secteur cinq.



Orick se retourna pour prendre le sac qu’il ne quittait jamais, il en sorti une roue crantée et la présenta à son camarade.



Karg vida sa bière et dit :



Sur ces dernières paroles, les deux nains partirent vers les mines, tous les deux brulants d’impatience.

Orick et Karg étaient arrivés aux vieilles mines et s’étaient tout de suite dirigés vers le tunnel vingt-huit qu’ils convoitaient tant. L’équipement de base de cette expédition ? Des armures, des cartes, un peu de vivres et surtout des armes. Après des heures à traverses les tunnels, ils arrivèrent dans le lieu qu’Orick avait décrit. Karg regardait ce qui l’entourait avec une grande curiosité. Des dessins sur les murs représentaient des nains, des créatures et parfois des formes incompréhensibles. Ils arrivèrent enfin dans la chambre du vieux nain qui avait attaqué Orick quelques semaines plus tôt. L’odeur du cadavre du nain rendait la pièce nauséabonde. Les nains, eux, résistaient plutôt bien à cette odeur et Orick se mit à fouiller dans la pièce pour trouver d’éventuels indices. Rien ne semblait expliquer la présence de ce nain lorsque Karg, qui était en train de fouiller le cadavre, interpela Orick.


Les deux nains s’engouffrèrent dans les tunnels, des tunnels longs et inquiétants. Ils débouchèrent enfin sur un nouveau réseau, d’une architecture que n’avait encore jamais vu Orick, des tunnels de plusieurs nains de largeur et d’une hauteur inutile pour une mine naine. Ils savaient bien que les représentations de monstres qu’ils avaient vus précédemment pouvaient expliquer ces dimensions, mais ne souhaitaient pas trop y croire. Ils avançaient et furent surpris par une forme au loin, leurs torchent ne permettaient pas de voir exactement ce que c’était. Un amas de roche ? Leur infravision serait inutile vue la distance qui les séparait. Ils décidèrent d’avancer pour voir exactement de quoi il en retournait.


Orick s’approcha lentement du monstre et constata entre chaque jointure de pierres des mécanismes comme celui qu’il avait depuis tout petit. Il ne comprenait pas comment il avait pu en avoir. Ils restèrent à toucher cette créature, quelques runes alphabétiques sur l’arrière du crâne de la créature intéressa Karg.




Orick posa un plan sur le dos de Karg et y ajouta les nouvelles informations obtenues prêt de la dépouille du golem. Ensuite, ils avancèrent dans ce nouveau tunnel. Orick, placé en tête, sentit soudain le sol se dérober sous ses pieds. Karg vit son camarade tomber, le sol s’étant effondré, il ne put rattraper Orick.


Pendant que Karg sortait une corde de son sac, Orick constata qu’il était tombé dans un tunnel inférieur, il aperçu alors avec effroi qu’un golem était en train de se rapprocher.


La corde fut rapidement lancée mais les deux nains savaient qu’Orick mettrait trop de temps à remonter. Il fallait qu’il s’échappe par l’autre côté de ce tunnel. Il cria à son ami de fuir de la mine avant de prendre ses jambes à son cou.

Orick était pourchassé par un golem, il lui fallait rapidement trouver un petit passage dans lequel il serait en sécurité. Les lourds pas du monstre se rapprochaient de plus en plus du lent nain. Il détecta enfin une possible fuite sur sa gauche, il s’y engouffra sans aucunes précautions et se retrouva prit dans une pente raide, il fut emporté en avant et dégringola sur plusieurs dizaines de mètres pour enfin tomber dans une vingtaine de centimètres d’eau. Il se releva, sortit sa hache et de son infravision détecta des sortes de sangsues de grandes tailles s’approcher de lui. « Quand cela va-t-il s’arrêter » pensait-il. Il chargea les monstres de prêt d’un mètre et les tailla les uns après les autres. Il fut, malgré sa frénésie remarquable, surpris par l’une d’elle qui sortie de l’eau et se colla à sa jambe droite. Il sentit en une fraction de seconde que les crocs de la bête étaient en train de percer sa peau épaisse pour enfin se repaitre de son sang. Il attrapa l’arrière de la sangsue avec sa main gauche qu’il releva en avant et coupa la moitié de son corps de sa hache. La sangsue continuait malgré tout sa progression dans la chair du nain, il frappa du manche de sa hache la tête de la créature jusqu’à en faire une bouillie immonde. Il n’était que légèrement blessé, ce qui lui permit de repartir rapidement.

Orick le savait, le temps passait de plus en plus et la nuit ne tenait plus qu’à quelques heures. Il lui fallait rapidement retrouver son chemin mais ne pouvait plus reculer. Il avançait, lentement, s’engouffrant avec inquiétude dans les entrailles des anciennes mines d’Angaïla.

La nuit était toute proche, il perdit tout espoir de retourner en surface, cette nuit serait probablement sa dernière. Il décida de trouver un endroit sécurisé où attendre le levé du jour. Il se posta alors dans un tunnel qui formait une petite impasse de taille naine et d’une longueur de quinze mètres. Il s’assied au fond, et fixa la sortie de ce poste de garde d’infortune.

La température se fit de plus en plus agréable, il était bien dans ce tunnel. Il allait surement recevoir la visite d’un de ces camarades nain. Barasse Bièrefeu fut le premier à lui rendre visite, il était toujours aussi ponctuel.


Le nouveau nain qui était arrivé brandit une masse haut dans le ciel et la foudre vint la frapper à plusieurs reprises puis s’abattit sur Orick, lui écrasant violement sa jambe droite. Orick hurlait, il se rendait compte qu’il ne pouvait pas vivre ce moment, qu’il ne se souvenait pas de tout ça, il ne comprenait plus où il était, il se leva avec difficulté et courut vers la sortie de ce qui devait être un lieu en sécurité. Des cris retentissaient tout autour de lui, « assassin ! », « couard ! », « rat ! ». Des rires tout autour de lui, il sentit des griffures sur son corps, il se rendit compte que peu de temps s’était écoulé, qu’il lui fallait résister à ce chaos pendant encore plusieurs heures alors qu’il était déjà si blessé en si peu de temps. Il était tenté d’abandonner mais continuait d’avancer, aléatoirement, sans comprendre ce qui l’entourait. Son instinct de nain lui permettait encore de distinguer les pentes, les directions, mais il n’arrivait pas à organiser un plan dans son esprit.

Il aperçut alors derrière quelques formes dont il ne voulait pas reconnaître l’existence, une pièce avec quelques centimètres d’eau terminée par un tunnel montant. Il savait que ce n’était pas une bonne idée, mais il encaissait des coups invisibles, des hurlements à faire exploser ses tympans, c’était d’où il venait, il lui fallait y retourner, mourir de la main d’un golem serait de toute façon plus rapide. Il attaqua la pente avec résolution et s’orienta vers le tunnel de sa chute. Il ne voyait pas de golems, mais des ombres tournant autour de lui, le griffant au visage, lui hurlant qu’il avait abandonné sa famille, qu’il n’était pas digne de la race naine. Il arriva enfin au niveau du lieu de sa chute et les maléfices semblaient s’atténuer, le brouillard d’apparitions spectrales fut remplacé par la grande silhouette du golem, stoïque, à même pas dix mètre du nain.

Orick avait abandonné sa hache lors de sa course folle, qui de toute façon n’aurait pas été d’une grande utilité contre la pierre du golem. Il sortit son marteau, et face au golem qui commença une charge irrésistible, hurla :

L’esprit d’Orick s’était vidé pour laisser place à la fureur des nains, marteau en main, oubliant même sa blessure à la jambe. Arrivé au niveau de son adversaire, il esquiva une violente attaque du golem qui avait joint ses deux mains pour en faire un poids qui aurait probablement tué le nain blessé. Il avait sauté en avant, se retrouvant sous le ventre du golem sur lequel il jeta de toutes ses forces son marteau. La pierre fut quelques peu fissurée par le coup, déstabilisant le golem qui tomba sur le côté. Orick était devenu frénétique, il releva son marteau et assena plusieurs coups. Malgré ses attaques répétées, la créature se releva lentement. Devant tant de résistance, le nain perdu quelque peu espoir et il comprit qu’il avait raté une occasion de fuir. Le golem propulsa un de ses poings sur le nain qui alla s’écraser contre une paroi du tunnel. Il ne perdit pourtant pas conscience et se releva, prêt à esquiver la prochaine attaque. Le monstre de pierre chargea et le nain décida de tenter une action risquée, jeter son marteau en espérant faire mouche, puis tenter de passer de l’autre côté du tunnel. Il mit à exécution son plan, lançant son marteau qui alla directement sur la tête du golem dans un fracas retentissant. Le golem stoppa net sa charge, il semblait être quelque peu déstabilisé.

Orick saisit cette chance et courut à côté du monstre pour enfin s’engouffrer de l’autre côté du tunnel. Il venait de passer à côté de la sortie qui aurait pu le mener à l’extérieur mais il était impossible de vaincre le golem pour monter au tunnel supérieur. Il sentit les hurlements fantomatiques revenir peu à peu, craignant de se retrouver dans la même posture que plus tôt, il chercha désespérément un refuge. Les hurlements se mirent à disparaître alors qu’il avait choisit de continuer dans des tunnels plus petit pour éviter de revoir le golem. Les parois du tunnel étaient parsemées de torches éteintes. A en juger par la taille, le tunnel formait une liaison rapide entre deux tunnels principaux.

Il continua et déboucha sur une énorme salle, remplit de golems allongés, une sorte d’autel sur le mur opposé. Sur cet autel, un marteau, et quelques squelettes de nains en armure gisaient tout autour. Un combat avait dut avoir lieu. Orick ne savait pas si les golems étaient éveillés, il tenta le tout pour le tout, il jeta une petite pierre qu’il ramassa sur le sol sur l’un d’entre eux, qui ne broncha pas. Il s’avança, content de ne plus être poursuivis par les fantômes de son passé, mais inquiet de la présence des golems. Il arriva au niveau de l’autel et fut surpris par un détail sur l’armure d’un des nains au sol. Il portait un tabar, sur lequel un marteau était dessiné sur un éclair jaune. Il comprit que c’était des membres de sa famille. Il se souvint alors de qui ils étaient. Son père, son oncle et quatre de ses frères, les illustres représentants de sa famille gisaient à terre.

Il se souvint alors de qui il était, Orick Marteaufoudre, dernier fils de Garick Marteaufoudre, famille en déclin qui tentait de racheter son honneur perdu.

Il y a longtemps, les Skrunduraz détournèrent les runes de leur essence, tentant de figer les âmes dans la pierre, pour les animer en une armée indestructible qui donnerait toute puissance à leurs maîtres. Mais aucun golem de l’époque ne pouvait être contrôlé, jusqu’au jour où un nouveau type de rune permit au nain de n’activer les golems que lorsque l’on frappait violement la rune de leur tête mais aussi les désactiver de la même manière. Les Skrunduraz envoyaient les golems chez leurs adversaires et dés qu’ils étaient découvert, les activaient et fuyaient. Leurs anciens alliés de la famille guerrière Marteaufoudre les aidèrent dans leur entreprise. Mais le jeune frère du chef de famille ne pouvait permettre cela. Il quitta sa famille et tenta d’arrêter son ainé en forgeant de plus en plus d’armes et armures runiques, qui équiperaient un bataillon pour vaincre les Skunduraz et les Marteaufoudres de son ainé. Hélas, la famille Skrunduraz avait eut vent de cet assaut et lança une attaque de Golems dans les grandes mines d’Angaïla. Des mines maudites, mais quelques tunnels étaient épargnés, et les Marteaufoudres renégats avaient établit des forges et des réseaux miniers en ce lieu.

C’est le jour où sa famille perdit contre des anins qui ne pouvaient pas être désactivé, une nouvelle race de golem. Les forges furent détruites, seul deux des fils de Tarak Marteaufoudre en réchappèrent, Garrick et Sarrick, ainsi que plusieurs dizaines d’autres Marteaufoudres. Ils fuirent à l’Est. Le temps passa, les nains réussirent à détruire les Skrunduraz et les Marteaufoudres et leur savoir fut oublié, mais les nains savent depuis que les Skrunduraz et les Marteaufoudres sont la honte de leur peuple. Ses jeunes fils, comme Orick le fit plus tard, avait fui seul et se terrèrent dans un petit village nain malfamé. Le temps passa et Garrick eut plusieurs enfants. Il n’avait de cesse de chercher dans les mines les anciens réseaux de sa famille, dont l’entré principal avait été ensevelis par un éboulement suite à l’attaque des golems. Il ne pouvait passer que par les anciennes mines d’angaïla, ce qui n’était pas facile, vu leur caractère maudit. Le temps des titans n’aida pas la famille Marteaufoudre, cachant leur vrai nom, ils furent utilisés comme première ligne, et peu d’entre eux en réchappèrent.

Le père d’Orick lui avait compté tout cela, et un beau jour, il annonça qu’il était temps pour les Marteaufoudres de retrouver l’objet qui ramèneraient l’honneur sur leur nom. Il avait trouvé un passage dont il reconnu quelques marques. Il avait trouvé un passage pour les réseaux de la famille Marteaufoudre, il fallait que tous les membres viennent pour retrouver d’anciennes armes runiques, qui avaient été confectionnées pour lutter contre les golems, c’étaient bien la preuve que la famille Marteaufoudre s’était scindé, une partie ayant gardé son honneur. La suite, Orick s’en souvenait, les golems ne s’étaient jamais endormis après le massacre de ses ancêtres, ils avaient presque fini le travail en détruisant toute sa famille.

L’autel était marqué d’écrits nains et le marteau de runes. Orick ne comprenaient ni le nain ni les runes. Il ne comprenait pas pourquoi sa famille n’avait pas tenté d’utiliser ce marteau pour vaincre les golems. Il chercha un peu tout autour, pour voir s’il ne pouvait pas y avoir quelques écrits en langage commun qui aurait pu l’aider et trouva une inscription gravé récemment, il était écrit :
« Le marteau réveil les runes, son porteur doit dire les mots secrets pour pouvoir le déplacer »

Cela pouvait vouloir dire plusieurs choses, mais Orick resta sur l’hypothèse que le marteau réveillerait les golems, et que pour pouvoir le soulever de l’autel, il lui fallait dire des mots clés. Ce nain fou qu’il avait rencontré il y a quelques semaines de cela était surement un rescapé de la famille Skrunduraz, c’était forcément lui qui avait gravé cette petite inscription. Mais à présent, Orick n’était pas bien avancé. Un golem l’attendait sur son chemin vers la sortie et le marteau était scellé par un mot clé qu’il ne connaissait pas. Il s’assied et médita, son père n’avait pas trouvé le mot clé, il n’était donc pas gravé en nain sur l’autel et les runes ne l’avaient pas aidé non plus. Il devait y avoir autre chose dans cette pièce qui lui permettrait de trouver les mots. Il chercha dans la pièce et aperçut un vieux casque nain dépasser d’un tas de pierre, l’écroulement de l’un des cinq murs de la pièce. Il retira les pierres et découvrit le squelette d’un nain en armure de mithril. La fatigue était maintenant trop présente et il décida de se reposer un peu avant de continuer son investigation. Les runes devaient éloigner les mauvais esprits, il se mit à l’entré du petit tunnel d’où il venait pour ne pas être surpris par le réveil des golems, et mangea un peu de viande séchée avant de s’endormir.

Son sommeil fut hanté par des cauchemars horribles, il se réveilla quelques heures plus tard, déterminé à trouver les mots clés qui lui manquaient. Il se rendit sur le cadavre en armure de mithril et chercha un indice. Il trouva rapidement une pierre avec un mot en nain, et les mots « pourfendeuses de pierre » en commun. Il savait que c’était à présent de son côté que la chance s’était rangée. Il revêtit l’armure et s’approcha de l’autel d’un air décidé. Il prit le marteau à pleine main et entendit alors la pierre des golems se frotter, s’animer. Il hurla « Pourfendeuse de pierre » et le marteau se décrocha de son emprise magique. Il se retourna, face aux quatre golems qui maintenant n’étaient plus de taille face au dernier des marteaufoudres, munit du marteau de ses ancêtres. Il chargea le premier golem, fraichement relevé, et son marteau vint percuter sa jambe qui éclata dans une explosion de cailloux que son armure de mithril encaissa sans blesser Orick. Il continua sa danse de guerre et il sorti de la pièce, de la pierre inerte tout autour de lui. Il fallait à présent qu’il s’en aille, avec un mot pour ses frères nains, le dernier représentant des Marteaufoudres vient rendre l’honneur perdu de ses ancêtres. Il arriva au niveau du tunnel de sa chute récente qui l’avait isolé du reste du monde, il y croisa le golem qu’il avait combattu quelques heures plus tôt. Il encaissa sa charge en parant avec le marteau puis riposta en frappant la tête du golem qui s’était baissé pour donner son coup, celle-ci explosa révélant ainsi la nouvelle puissance d’Orick.

Ce fut pour lui à cet instant le moment du ridicule, il fallait grimper à la parois, sans cordes… Il mit environ une demi heure à escalader les quelques mètres qui le séparait du tunnel supérieur. Enfin sorti il se dépêcha de rentrer chez lui retrouver Karg.

Karg était retourné dés le levé du jour à la mine. Arrivé au niveau du trou qui l’avait séparé d’Orick, il vit le golem en contrebat, il ne pouvait l’attaquer seul, il décida de chercher une troupe de combattants pour tenter d’aller chercher Orick. Pendant plusieurs heures il marcha en direction de la taverne et réussit à se trouver un petit groupe de mercenaire qui était prêt à combattre pour une bonne somme d’or. Karg devait bien faire ce sacrifice pour sauver son ami. De retour dans les mines, il vit le golem détruit, il était étonné, comment était-ce possible ? Il demanda aux mercenaires de le suivre à la cabane d’Orick. Là bas, un nain en armure était assis sur une pierre qui lui servait de banc. En voyant Karg, il se leva et s’avança. Karg se prépara à un possible combat, ce nain portait une armure digne des plus grands champions de l’arène de Zharr , il devait surement être un guerrier errant en quête de combat.



A l’énoncé de ce nom, Karg fut surpris, il se retourna, jeta une bourse aux mercenaires et leur dit :



Orick retira son casque et invita Karg à entrer. Ils s'assirent à l’intérieur, la bière, la viande séchée et le récit d’Orick durèrent prêt d’une heure. Karg dit alors :


Orick passa la nuit chez lui, prépara son sac et parti tôt le matin. Il but un dernier verre avec Karg et s’en alla vers Oryenna. Il ne comptait pas faire de halte, il continuerait jusque dans le petit bois enchanté.