Je marchais calmement à la recherche d’une proie. J’avais à nouveau faim. J’étais vêtu de mon baggy, j’étais torse nu et marchait pieds nus comme d’habitude. Le vent se levait doucement. J’étais face au vent. Soudainement le vent change de direction, et m’envoit l’odeur d’une personne.

Une proie. Une humaine. Je me précipite vers elle, avec la discrétion d’un serpent. Je me faufile entre les arbres et finit par l’observer. Elle est avec une amie, et elles prennent un bain de minuit. Elles ricanent fort. En un instant, je brise la nuque de la blonde, la vidant de son sang. La brune elle me fixe apeurée et désire prendre la fuite. J’avance doucement vers elle, je voulais qu’elle pense avoir une chance, et qu’elle prenne la fuite. Ce qu’elle fait évidemment. Je me mets à ricaner :
« Voyons ma mignonne ! Où pars-tu ! Tu ne veux pas jouer avec moi ? Ah tu as donc du comprendre, que seul ton sang m’intéressait ? » Je glisse mes mains dans mes poches, et marche calmement derrière ma proie, qui se retourne toutes les 5 secondes. Je ne pense qu’au sang. La plus part auraient-eut pour idée de la faire courtisane ou autre, moi non. Je finis par sortir les mains de mes poches, et la rattrape en quelques enjambées. Je la plaque au sol, et planque mes crocs dans sa nuque. Elle crie, se débat, hurle, et finit par rendre l’âme son corps émettant un dernier soubresaut. J’étais gavé de sang.

Ce soir je m’étais fait plaisir. Mon instinct animal s’était tu. Espérant qu’il le serait un certain temps. Je fais demi-tour, laissant les corps a même le sol et une odeur autre me parvient aux narines.
Un vampire.. Accompagné… Il est visiblement plus malin que moi, car quand je me tourne pour lui faire face, un dard s’enfonce dans ma nuque. Je m’écroule l’instant d’après. Je m’éveille dans une sombre et froide pièce. Ah j’étais passé de la forêt, à un bâtiment ? Je cherche la porte et frappe plusieurs fois dedans en gueulant :
« Si je trouve le connard qui m’a fait cela, je lui défonce la gueule ! »

Heureusement que je m’étais nourrit, j’étais donc pas aussi vulnérable que j’en avais l’air en tant que jeune vampire. Je finis par m’assoir a même le sol, en tailleur, et glisse mes mains dans mes poches. Je ferme les yeux et inspire doucement pour calmer la haine qui montait tout doucement en moi.

Pourquoi étais-je donc ici ?
Je n'avais rien fait ! J'avais juste... Non ?! J'étais la dedans pour avoir tuer les deux nanas du lac ?!

Il y’avait quelqu’un derrière la porte. Je restais assis, et relève mon regard, prêt à me battre. L’homme ouvre la porte et marche vers moi d’un pas assuré. Il connait les lieux cela se voit dans sa démarche. Sa démarche prouve également qu’il est fier de lui. Son aura est comme la mienne. Sombre. C’est donc une créature du mal comme moi. Il lance d’une voix suave :

- Bonsoir jeune vampire... J'espère que tu vas bien.
Ses yeux se posent sur moi. Il me dévisage de bas en haut. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un ricanement. Un ricanement mauvais, effronté. Je suis… Enfermé… Tel un chien… Et je devais aller bien ? Mais il faisait de l’humour celui-là !
- Bienvenue chez moi!

Alors la… Il osait me souhaiter la bienvenue… Mon rire se calme et je lance dans un grognement :
« Oh monsieur fait de l’humour ? Que j’apprécie cela. Il serait très doué pour la tournée des bars dans Mavreah et aurait tout une foule d’admirateurs. Sache en tout cas mon bonhomme que je ne désir point rester ici et encore moins rester enfermer dans… Cette cellule. Sans eau pour me débarbouiller, sans créatures pour me nourrir. Sans ma liberté qui me caractérise quoi. Si tu désir me tester, ou je ne sais quoi, comme le prouve tes yeux qui scintillent de cette lueur malsaine, autant te prévenir que ta cas aller te faire voir sur le champ. »

Contrôle toi bon sang… Du moins essaye… Ne laisse pas resortir la bête par pur colère. C'est ce qu'il recherche surement. C'est un ennemi, comme tous les autres. Je ne le lâche pas du regard, et plante mon regard océan dans celui azure du vampire. Tout en me relevant doucement, pour lui prouver que je ne compte pas l'agresser pour le moment, je rajoute :

« L’odeur d’une femme est imprégnée sur toi. Cela se sent a des kilomètres. Sait-t-elle que tu capture de parfaits innocents pour les enfermer dans un cachot ? »

Oui j’allais jouer sur tout et n’importe quoi pour regagner ma liberté. J’avais peur de devenir un esclave, ou de devenir une muse pour une humaine, en étant attaché avec des chaines en argent. Mais bon comme d’habitude je comptais ressortir de cette histoire… Vivant… Et au mieux sans avoir tuer quelqu’un. J’inspire un bon coup et lance :

« Que me veux-tu ? Que cherche tu as recevoir de moi ? Je sais que tu est.. Comme je suis.. Même si je ne sais pas ce que je suis encore mais.. Dit moi ce que actuellement tu me veux. Ma mort ? Mon sang ? Je n’ai plus d’âme a t’offrir vampire. » Je le regarde un instant sérieux, avant qu’un sourire se dessine a nouveau sur mes lèvres : Sourire sombre, cruel, froid. Un masque n’exprimant aucuns sentiments.