Sophie-Anne Ancestry
Ephaëlyen accompli
Messages : 2537
Métier : Impératrice
Alignement : Maléfique
En couple avec : /Célibataire/
Ennemis : • Seleucos Critias
Feuille de personnage
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 |  Sujet: Un dernier espoir  Mar 6 Déc 2011 - 22:10 | |
| J’ai le cœur lourd depuis trop longtemps, ma soif ne peut être satisfaite et mon douloureux passé pèse sur mon peuple. Je ne regrette en rien mes gestes et je châtierai tous ceux qui ont un mauvais regard sur ma personne, moi, Impératrice de Màvreah, j’ai le droit absolu. J’aurai ma vengeance même si cela peut prendre encore plusieurs siècles, je découperai en lambeaux chaque être qui ose s’élever contre ma puissance. Le temps n’est plus compté pour une immortelle comme moi, il n’est qu’un léger fardeau me rappelant à quel point mon existence est médiocre en ce moment, mais je compte bien changer cela. J’ai encore quelques bons atouts dans mon jeu qui me permettront de prendre mon ascension. Depuis le temps que je rumine cette échappatoire de la main des Dieux, depuis toutes ces années où je me suis sacrifiée, il est temps pour moi de prendre un nouveau chemin. Ma destinée m’appartient désormais et celle de Sëleucos Critias également. Je sais qu’il détient l’une des pièces importantes du jeu, c'est-à-dire l’épée perdue. C’est la seule relique dont je connais la position et c’est la première que je tâcherai de dérober. L’heure de la rédemption a sonné, il paiera pour ses gestes causés envers ma personne. Je veux sa tête et nulle autre, je le découperai sur la place principale laissant son sang couler dans les ruelles sales, un sang souillé que je n’oserai jamais goûter. Sëleucos Critias, mon ennemi juré.
J’ai tant de rage en moi qu’elle devient parfois incontrôlable et je laisse la bête prendre le dessus quelques temps… Je deviens sauvage et indomptable, mais une sensation de paix s’empare de moi lorsque je n’ai plus besoin de la contrôler. Quelques fois je considère ces instants comme un soulagement mérité, mais quand je reprends conscience, la douleur est encore plus puissante. Je comprends que parfois la folie a eu raison de moi, mais qui est à blâmer? Je l’accepte pourtant malgré tous mes efforts pour la tenir éloignée, elle, cette meurtrière. C’est elle au fond qui m’a tué et qui m’a un jour enlevé l’envie de vivre, c’est elle qui a rendu mon cœur noir comme l’encre. Je n’ai plus rien à perdre… je n’ai plus de dignité, plus d’amis, plus de rêves… la seule chose qui me reste est l’espoir de vengeance. Ô… douce vengeance.
Il y a encore quelques fous qui me vouent un serment de fidélité, pourquoi n’en profiterai-je pas? Si mon nom a sali tout ceux des vampires, je ne pourrai jamais me faire respecter. C’est la décadence ici en Màvreah et rien n’arrêtera cela tant que je ne réunirai pas ces reliques. Il y a un homme qui a été élevé par les miens et je sais qu’il croit encore en ma puissance. C’est un homme qui a été entraîné dans le sang, sans pitié et qui connait des méthodes que je ne peux pas ignorer. Il a l’atout d’être humain, il passera donc inaperçu aux yeux de ces mortels. Qui se doutera qu’il est un espion envoyé par ma propre personne afin de récupérer l’objet de ma convoitise? Je lui donnai cette mission sans hésitation sachant qu’il est hautement qualifié. Il quitta Màvreah à dos de cheval, un présent cependant empoisonné. S’il devait revenir sans la relique, il ne reviendrait tout simplement pas. Il ne pouvait pas échouer… C’était la seule condition.
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| | Sujet: Re: Un dernier espoir Mar 6 Déc 2011 - 22:14 | |
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Dans la peau d'un espion.
J’ai chevauché jour et nuit pendant un long moment avant d’atteindre la frontière d’Oryenna dans l’unique but de trahir ce général qui pour moi n’est rien d’autre qu’un ennemi. Le vent froid s’attaque à mon corps, j’ai les yeux secs et les mains glacées, mais rien ne m’arrêtera. Malgré la faim qui me tiraille de l’intérieur, ce n’est qu’un obstacle de plus à mon escapade en territoires humains. Je suis enfin dans la cité de l’Aurore et je sais que chacun de mes choix à présent dicteront le reste de ma vie. Je m’avance en silence entre les chaumières où crépitent feux et où l’odeur de la nourriture est enivrante. Je ne m’arrête pas sachant que je n’ai que cette nuit là pour opérer, je ne laisse rien paraître sur mon visage tant mes pas s’approche du château de Sëleucos Critias. La terreur s’emparait de moi alors que je savais que mes actes pourraient me conduire au plus profond d’un trou à rat. Je décidai quand même de poursuivre mon plan, vouant fidélité à Sophie-Anne Ancestry que j’admirais depuis que j’étais en âge de pouvoir réfléchir. Les vampires ont toujours été une fascination à mes yeux et je ferai tout pour leur rendre ce qui leur est du. Je m’accroche à la paroi de la tour que je connais comme étant celle du Général, sa chambre se trouvant presqu’à son extrémité. J’ai quelques atouts dans mon sac dont des couteaux que j’insère dans les pierres assez aisément, c’est un vieux bâtiment qui mériterait d’être rénové. Ceux-ci me servent d’appui pour mes pieds et je peux également attacher une corde qui suivra mon chemin afin de pouvoir redescendre facilement. L’escalade est pour moi l’une des passions qui m’a été le plus utile à présent et c’est après m’avoir vu opérer qu’on m’a proposé ce poste d’espion. Il n’y a pas de faille pour moi qui ne soit pas utile et j’en ai la preuve. Je réussis à atteindre la fenêtre de la chambre de Sëleucos qui dort à poings fermés. Il est 1h du matin, mais la fatigue ne se fait pas ressentir, je suis trop occupé avec ma mission.
Je parviens à me glisser dans la chambre sans trop de difficultés, j’ai plus d’un tour dans mon sac. Je laisse la fenêtre entrouverte afin d’éviter un courant d’air, ce qui pourrait réveiller le Général et je m’avance vers lui avec une confiance absolue. L’arme que je désire se trouve au bout de son lit, sur un présentoir qui la met en valeur. Alors que je pose la main sur la relique, je sens quelque chose de froid se placer sous ma gorge et je comprends rapidement que j’ai échoué. L’homme qui dormait tenait une dague qui était prête à trancher ma chair au moindre geste, je lâchai donc son épée et je cessai de respirer, gardant le silence.
« Gardes ! » Cria-t-il soudainement.
La porte s’ouvrit brusquement et deux hommes d’une carrure impressionnante s’emparèrent de chacun de mes bras, je faisais maintenant face à l’homme que j’allais voler. Il me regarda avec un air sévère, ses prunelles semblaient peser sur mon corps tant son autorité était importante. Il s’approcha de moi et s’arrêta qu’à quelques centimètres, le visage sans émotion apparente à part une colère immense qui naissait dans ses yeux.
« Qui t’a envoyé? » Tonna une voix ferme et lourde.
Je restais silencieux, me souvenant que je ne devais prononcer son nom. La peur me rongeait de l’intérieur, je savais ce qui m’attendait et pourtant, je ne voulais pas laisser s’échapper le moindre son.
« Torturez-le jusqu’à temps qu’il parle! »Ordonna le dirigeant humain.
Cette phrase s’abattit sur moi comme si je venais de me faire piétiner par une armée complète. Je savais que dans les deux cas, la mort m’attendait. Je fermai les yeux pendant que les deux colosses me transportaient je ne sais où, sans doute dans l’une de leur salle de torture.
J’avais raison. Ils ont tellement lacéré ma peau à plusieurs endroits, torturé mes membres que je ne ressens pratiquement plus rien dans tout mon cœur. Maintenant, ils menacent de s’en prendre à ma famille si je ne parle pas… Je ne les vois plus depuis bien longtemps, mais je ne veux pas que mes gestes causent leur mort. Je décidai donc de prononcer un seul nom qui mettrait fin à ma souffrance. Je mourrai en traître, mais au moins je protègerai ceux qui m’ont aimé et élevé.
« Sophie-Anne Ancestry… »
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