Rencontre et Farfadets. [partie 1 : terminé ]

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Amarÿelle traversait la forêt de l'éternel en direction d'Oryenna. Elle avait sur elle son sac bien plein, son arc, quelques flèches et son poignard. Elle était toujours très prudente quand elle entrait dans cette forêt. Elle savait qu'elle allait passer à coté du labyrinthe d'Amarth. Et qu'il lui faudrait du courage pour éviter de s'y engouffrer car sa curiosité envers cette endroit était grand.

Elle faisait également très attention de ne pas faire trop de bruit. Elle savait que plus elle s'approcherait de la lisière de la forêt moins elle avait de chance d'en rencontrer mais les dangers qui s'y trouvaient étaient toujours bien présent.

Autour d'elle, des bruits se faisait entendre. Des craquements. Des cris stridents. Elle se retourna et tomba pratiquement nez à nez avec une bande de Farfadets enragées. Elle en vit plusieurs. Pas le temps de compter, elle savait que si elle hésitait ne serait-ce qu'une seconde s'en était fini pour elle.

- Aller ! cours !

Avec vivacité elle s'élança en avant dans une course effréné. S'il n'y en avait eu qu'un elle l'aurait probablement tuer d'une flèche mais il était quasiment impossible d'échapper à une bande de dix. Elle savait quand même qu'ils n'était pas autan. Cependant elle ne souhaitait pas tenter le coup. Elle courrait. Encore et encore. Sur sa droite défilait le labyrinthe. Bientôt elle vit une clairière puis une grande statut.

- Oryenna, enfin.

Elle avait espéré qu'ils ne la suive pas en dehors de la forêt mais ils devaient être affamer car ils ne s'arrêtèrent pas. Dans sa course folle, elle entra dans la forêt du crépuscule. Elle commençait à perdre espoir. Elle allait bientôt être à bout de force. Elle trébucha et évita la chute de justesse. Elle en fit tomber son poignard. Elle jeta un oeil derrière elle et pris un point de repère. Avec de la chance elle pourrait aller le récupérer quand les farfadets aurait trouver une autre proie. Et elle priait pour que cela arrive.

« un effort ma vieille, tu va croiser un animal... un lapin... » pensait-elle en courant dans le sous bois.

Essoufflée, elle fini par ralentir sa course se disant que c'était finit pour elle. Mais ce qu'elle attendait ne vint pas. Jetant un regard de peur derrière elle, elle eu la surprise de voir qu'ils n'étaient plus là. Elle soupira et se mis à sangloter de cette tension qui s'échappait doucement d'elle-même.

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Je suis parti de la cité d’Aurore en ce début d’après-midi. L’employeur qui j’y ai rencontré m’a confié une tâche plutôt simple. Tuer une bande de brigands séjournant non loin de la forêt du Crépuscule. Le travail est peu payé, mais j’ai besoin de cet or pour manger. Du moins, quand je séjourne chez les bipèdes. Je dois également commencer à me faire une réputation dans ce métier.

Bien que l’idée d’en découdre avec de stupides brigands me démotivent, je pars en direction de la forêt soupirant. Sérieusement, ils ne pouvaient pas choisir un autre endroit que la forêt du Crépuscule ? Le marécage des torturés ou le lac des sacrifices par exemple ? Ils auraient fini dans une trentaine d’estomacs différents et j’aurais eu seulement à annoncer leur mort à mon employeur.

Heureusement que la beauté enneigée du paysage calme mon énervement. Mes sens et mon instinct commencent à s’aiguiser. Je dois rester concentré sur l’affrontement que je dois mener, avec ce froid j’aurais un net avantage sur eux. Chacun de mes pas s’enfonce doucement sur l’épaisse neige, je peux même la sentir craqueler. Je prends une profonde inspiration avant de m’aventurer dans les Bois du Crépuscule.

Je ne me sens pas à l’aise, de plus la forêt est agitée. Mon instinct me met en garde, quelque chose s’approche de moi. Soudain, j’aperçois quelque chose briller sur la neige. Je me penche pour le ramasser. Il s’agit d’un poignard, d’après la courbe langoureuse de la lame et le détail gracieux de l’orfèvrerie, il est sans doute elfique, du moins je n’en suis pas sûr.

C’est alors que j’entends des cris aigus et perçants que je connais plutôt bien. Je pousse un soupir d’agacement et range le poignard à ma ceinture. Une bande de farfadets jaillissent des buissons blancs, me regardant avec leur sourire malsain et roulant leurs yeux globuleux. Je pose ma main droite sur le pommeau de mon épée, déterminé à en découdre avec ces immondices. Je leur jette un regard sombre et leur dis d’un ton défiant :

« Vous ne comprenez sans aucun doute pas ce que je dis. Mais vous regretterez amèrement d’avoir croisé ma route. »

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Amarÿelle sentait les larmes de soulagement coulaient sur ses joues sans qu'elle s'en rende compte. Elle avait eu tellement peur de mourir. La férocité des farfadets n'était plus à lui démontrer. Leurs hurlements inhumains lui avaient donné un coup de fouet. L'adrénaline qui avait été libéré lui avait permis de courir beaucoup plus longtemps qu'à l'accoutumé.

Les cris semblaient s'être arrêté. Autour d'elle il n'y avait qu'un silence pesant et la fraîcheur de la neige. Elle attendit quelques instant avant de rebrousser lentement le chemin afin de récupérer son poignard. Ses pas étaient silencieux dans la neige.

« Doucement mais sûrement... »

Elle arrivait presque à son niveau quand elle aperçu entre les arbres un homme qui faisait face aux farfadets qui s'étaient immobilisés. L'homme était imposant. Grand, les cheveux blancs contrastant avec son manteau rouge vif, il semblait prêt à combattre.

Elle sécha les larmes sur ses yeux et joues et banda son arc, même en étant excellent au combat il y avait des risques avec ce genre de bestiole. Elle ne voulait pas risquer sa vie, donc décida de rester caché. Néanmoins elle allait faire de son mieux pour l'aider s'il avait besoin. Pour une fois, elle avait choisis la prudence.

« J'espère qu'il s'en sortira... Avec ou sans mon aide... »

L'attaque des farfadets était vraiment des plus horribles. Déchirant les chaires avant de tuer. Rien ne lui semblait plus attroce.

Amarÿelle se souvint de sa première rencontre avec les farfadets. Elle était jeune et ne connaissait pas ou très mal leur réputation. On lui avait dit que les farfadets étaient la réincarnation de mauvais elfes. Quand elle en avait rencontré un avec son père, il avait pu le tuer. Mais sa seconde rencontre leur avait fait perdre leur vieille monture.

Elle se rappelait également ses cours de défenses à l'arc. Il valait mieux voir plus de terrain que l'adversaire, et être caché. Elle s'était entraîner sur les toits des petites maison de son village.

Elle décida de grimper dans un arbre pour être un peu mieux placé. Avec plaisir et réussi à monter sans faire de bruit et sans se blesser. Elle se plaça à califourchon sur une branche, pris une grande inspiration et visa d'une flèche l'un des farfadets sans pour autant tirer. Elle ne voulait pas déconcentrer l'homme.

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Je hais les farfadets, ils sont si petits et vifs qu’ils sont difficiles à toucher. Je m’estime chanceux de n’avoir affaire qu’à 4 d’entre eux. Je dois rester le plus mobile possible pour éviter qu’il ne m’attaque
par derrière. C’est alors que l’un d’eux se jette en avant sur moi, je réagis aussitôt et l’empale sur mon épée. Soudain je sens une de ces vermines bondir dans mon dos, je sens ses doigts crochus me griffer le visage. Je suis obligé de lâcher mon épée pour ôter ce misérable farfadet de ma figure.

Ce dernier s’accroche obstinément à la manche de mon manteau. D’un mouvement prompt, j’ôte mon habit et esquive une attaque groupée des autres farfadets. Je profite d'un court répit pour passer ma main droite sur mon visage où perlent de fines gouttes de sang chaud. Par chance les griffures ne sont pas profondes. Les farfadets me regardent en riant, bien que leurs rires ressemblent plus à des cris aigres de harpies. Mon armure de cuir ne recouvre que mon torse, et donc sans mon manteau je me retrouve les bras sans protection.

Mon épée se trouve trop loin, pour que je puisse l’atteindre. Je pousse un soupir énervé, puis ma main gauche passe le long de ma ceinture où je sens dague elfique que j’avais ramassée. Je dégaine en culpabilisant de devoir tâcher une si belle arme du sang de ces pustules ambulantes. Je tourne ma lame en arrière et provoque les farfadets :

« Alors, qu'attendez-vous ? On ne va pas y passer la nuit non ? »

Ils chargent vers moi avec sauvagerie. J’esquive l’un d’eux et fait glisser la lame de la dague le long de sa gorge où jaillit un épais filet de sang. L’un des farfadets se jette de nouveau dans mon dos, je réagis
rapidement en l’écrasant contre le tronc d’un arbre. Hélas je sens ses griffes me lacérer les avants bras, la douleur est si vive que je pousse un râle de douleur. Je me retourne et plante avec brutalité la dague dans le ventre de cette saloperie à demi vivante. Le dernier farfadet m’assène un terrible coup de tête
qui me fait chuter en arrière. Je tente de le repousser, mais il tente de m’achever en essayant de m’égorger avec ses griffes acérées. Ma dague est trop loin pour que je l’atteigne. Je n’ai vraiment pas envie de mourir, surtout pas par une immondice comme toi.

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Amarÿelle regardait l'homme, prête à l'aider avec ses flèches. Avec rapidité le combat c'était engagé. Elle était subjuguée par la fluidité des gestes de cet inconnu. Les farfadets ne semblaient plus aussi vifs.

Chacun des farfadets s'étaient mit à lui sauter dessus. Elle le vit les repousser avec férocité et précision. Quand il perdit son épée, Amarÿelle retint son souffle en tendant l'arc vers les créatures et s'apprêtait à tirer. Mais l'homme semblait avoir encore une arme. De loin, elle vit un poignard, et se dit que l'homme devait être plein de ressource.

Ils l'attaquèrent un à un et, avant qu'elle puisse envoyer la moindre flèche, il n'en restait plus qu'un. Un, qui semblait content de voir sa proie à sa merci au sol devant lui.

Elle avait remarquer son adresse et son agilité. Elle ne réfléchit pas longtemps quand elle vit qu'il ne pouvait plus rien faire. Elle visa et tira. La flèche filait et toucha la créature dans le dos. Amarÿelle la vit s'écrouler mais ne savait pas si elle était morte ou juste blessé.

Elle descendit tranquillement de l'arbre et avança vers l'homme. Elle ramassa le manteau rouge qu'il avait laissé tomber un peu plus tôt et lui tendit.

- Bonjour monsieur ! Je crois que cela vous appartient. J'ai assisté à la scène, comment allez vous ?

Amarÿelle n'avait pas eu peur d'approcher l'homme, pas parce qu'elle aurait su se défendre si ce dernier avait choisis de l'attaquer mais parce qu'elle ne pensait jamais au pire quand elle croisait quelqu'un. De plus, le fait qu'il se soit battu contre les farfadets le rendait un peu comme elle : une victime de ces créatures.

Elle ne voulait pas non plus être trop imposante, donc elle ne s'était pas trop rendu près de lui. Elle avait déjà eu affaire à des amis qui venaient de combattre et qui gardait le sang-chaud quelques minutes après le combat.

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Alors que les griffes acérées du farfadet se rapprochaient de mes yeux. Il y eu une feinte dans l’air et mon adversaire se raidit violemment. Je le repousse avec aisance et observe avec surprise ce qui me sauva la vie : une flèche, à l’esthétique et au bois raffinée plantée dans le dos du farfadet gisant à mes pieds. Je me relève et regarde autour de moi, les sens en éveil. Qui avait tiré cette flèche? M’avait on sauvé la vie ou serais je la cible suivante ? Sur mes gardes et de nouveau l’épée en main je me tenais prêt au cas où.

C’est alors qu’une silhouette descend de l’arbre, il s’agit d’une elfe. A l’allure plutôt élégante et souriante. Elle a de long cheveux blonds en cascade qui doivent lui arriver jusqu’au dos. Le bout de ses oreilles dépasse difficilement à travers l’épaisseur de ses cheveux, c’est étrange elles semblent plus petites que la normale. Pour un elfe du moins.

Dans mes souvenirs auprès de la meute de Nord Bois, nous commercions souvent avec ce peuple fascinant. Je me souviens de cette fois, ou un caravanier est passé et ses enfants jouaient avec les petits lycans. Ils ne semblaient pas craindre de se faire mordre.

Puis, lorsque jJe la vois ramasser mon manteau de ses doigts fins et s’avancer vers moi, confiante et sans aucune agressivité dans ces gestes. Je rengaine mon épée et la laisse approcher alors que l’adrénaline du combat s’atténue peu à peu.

J’aperçois mieux ses yeux marron noisette. Elle a un visage enjoué comme un enfant et me demande Toujours souriante :

- Bonjour monsieur ! Je crois que cela vous appartient. J'ai assisté à la scène, comment allez vous ?

Monsieur ? Ça fait longtemps que personne ne m’avait abordé de la sorte et se montre aussi poli. Je laisse échapper un rire léger et lui rétorque :

-Oublie le monsieur jeune fille, je me nomme Ionos Selherand…

Néanmoins je ne désire pas me monter ingrat alors qu’elle vient de me sauver d’une mort grotesque. Pour ne pas qu’elle se sente mal à l’aise je la remercie de suite:

- Pour ce qui est de ma personne, je vais bien merci … En tout cas, grâce à votre tire habile. Excusez moi si je montre un peu maladroit, mais je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un d’amical dans cette forêt.

Je devais reprendre ma route et partir à la recherche de ses brigands. Je lui demande alors d’un ton calme :

-Dites moi mademoiselle. Est ce que cette dague vous appartient ?

Je lui tends ce poignard, sans qui je n’aurais put survivre plus longtemps face aux horribles farfadets. J'ignore s’il a une valeur sentimentale à ses yeux, mais à en juger son regard agréablement surpris, cette dague est bien à elle. Je lui dis d’un ton chaleureux :

- Si c’est le cas je vous dois deux fois la vie alors ? Si vous le permettez je…

Une douleur aiguë m’empêche de finir ma phrase. Mes bras me font atrocement souffrir. Je lâche la dague au sol et m’accroupis en retenant un râle. Quel manque d’inattention de ma part ! Alors que les griffures sur mon visages s’étaient résorbées, celles sur mes avant bras peinaient à guérir. Je ne tiens pas à ce que ma sauveuse s’inquiète et je tente de la rassurer alors qu’elle regarde profondes plaies ensanglantées :

- Ce …Ce n’est rien mademoiselle… j’ai juste… besoin de repos…

Je me sens pris de vertiges et tente de rester tant bien que mal conscient. J'essaye de rester éveiller, m'évanouir maintenant me serait fatal.
"Ce... ce n'est vraiment pas le moment..."

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L'homme qui venait de se présenter s'était mis debout et avait rangé son épée. Amarÿelle pouvait dès à présent mieux voir le visage de cet homme. Elle remarqua en premier lieu sa taille. Il était plus grand que la plupart des personnes qu'elle avait rencontré par le passé.

Ensuite, c'est avec étonnement qu'elle découvrit les yeux. Deux couleurs. Si distincte. Elle était à la fois interrogative et émerveillé. Elle allait poser des questions, par curiosité comme toujours mais Ionos repris la parole.

- Pour ce qui est de ma personne, je vais bien merci … En tout cas, grâce à votre tire habile. Excusez moi si je montre un peu maladroit, mais je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un d’amical dans cette forêt.

Amarÿelle souriait. Elle n'y état pas entré avec plaisir mais elle aussi était contente de ne pas être tombé sur quelqu'un de dangereux. Du moins, l'homme devant elle ne semblait pas l'être.

Quand il lui demanda si la dague qu'il avait dans les mains était la sienne, elle fut agréablement surprise de le retrouver. Elle croyait l'avoir perdu pour de bon. Elle se souvenait le temps qu'elle avait mis pour la fabriquer.

- Si c’est le cas je vous dois deux fois la vie alors ? Si vous le permettez je…

Elle allait attraper le poignard mais l'homme le fit tomber en s'accroupissant. Le visage crispé, il semblait souffrir. Se baissant vers lui, elle vit les plaies, profondes et ensanglantées. Elle eu le réflexe de poser son sac au sol pour en sortir de quoi comprimer celle-ci mais l'homme essayait de la rassurer.

- Ce …Ce n’est rien mademoiselle… j’ai juste… besoin de repos…

Sur ces mots, il semblait mal. Amarÿelle ne savait pas vraiment comment réagir. Elle ne voulait pas le contrarier mais ne pouvait pas non plus le laisser sans assistance. Elle lui attrapa une main et la serra dans la sienne.

« Ionos ? Serrez moi la main ! Est ce que vous voulez que je vous aide d'une quelconque manière ? »

De son autre mains elle l'aida à s'asseoir. Ses gestes étaient sûr et ne laissait pas de choix. Elle réussi a sortir son nécessaire de soin et le posa à ses pieds.

« Ionos ? Je peux vous aidez. Je sais que vos blessures devraient se soigner d'elle même. Mais les farfadets ont une sorte de poison dans les griffes. J'ai déjà soigné de genre de plaie. Acceptez-vous mon aide ? »

Elle ne savais pas s'il allait lui répondre. Mais elle espérait vraiment qu'il allait bientôt être sur pied. Elle ne pourrait pas le transporter en cas de problème. Certes elle pourrait défendre leurs petits coins mais pas bien longtemps.

Invité

« Ionos ? Serrez moi la main ! Est ce que vous voulez que je vous aide d'une quelconque manière ? »

Trop affaibli pour répondre, je me contente de garder l’esprit éveillé. Je serre sa main et en même temps j’ai peur de la briser tant elle est petite et fine. Je sens son autre main m’aider à m’assoir sur le sol blanc immaculé de tâches écarlates. Je peine à distinguer ce qu’elle pose à ses pieds, j’entends sa voix me demander :

"Ionos ? Je peux vous aidez. Je sais que vos blessures devraient se soigner d'elle même. Mais les farfadets ont une sorte de poison dans les griffes. J'ai déjà soigné de genre de plaie. Acceptez-vous mon aide ? "

Cette… fille. Un simple coup d’œil lui a permit de découvrir ma nature lycanthrope. N’importe qui aurait fui, mais elle reste à mes côtés, prête à m’aider. Une telle générosité de sa part. Elle est la deuxième personne aussi charitable que je croise en ces terres. De plus, je ne peux pas mourir ici, pas avant d’avoir élucidé mon passé. L’esprit envenimé par le poison des farfadets et haletant je lui réponds :

- Si… si tu penses que ça aidera la cicatrisation… soit…

Avant qu’elle ne décide à me soigner, je lui demande d’un ton douloureux :

-Tu… tu prends tellement de risques avec moi… Alors que nous ne nous connaissons même pas… Comment pourrais-je te remercier de ce geste charitable ?… Est-ce que…

Trop affecté par le venin, je n’arrive pas à finir ma phrase. Je me contente de respirer profondément et par-dessus tout, rester éveillé malgré la souffrance.

(HRP : C'est un peu court désolé. Le prochain post je fais plus long promis ^^)

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Amarÿelle le regardait lui répondre avec difficultés. Elle pris la petite fiole d'alcool et priait doucement pour que cela fonctionne. Relâchant le bras de l'homme, elle prépara l'onguent qu'elle appliquerait sur la plaie.

Tout en écrasant les orties pour en faire une pâte elle regardait autour d'elle. Logiquement, la plante qui donnait une sorte de contre-poison poussait un peu partout. La fougère. Elle aperçu le petit bosquet près de l'arbre devant elle.

« Je vais chercher de la fougère. Vous allez devoir la mâchouiller. Ce n'est pas très bon mais cela fera ralentir ou stopper la progression du .... du poison. »

Elle se leva et revint rapidement avec quelques feuilles.

-Tu… tu prends tellement de risques avec moi… Alors que nous ne nous connaissons même pas… Comment pourrais-je te remercier de ce geste charitable ?… Est-ce que…

Elle regarda le sol. Elle ne savait pas vraiment pour quel raison elle lui venait en aide. Il l'avait en quelques sortes sauvé de la mort, puisque les créatures la suivait elle. Puis elle se sentait un peu coupable. Si elle n'était pas venue jusqu'ici avec ces choses à ses trousses, Ionos ne serait pas blessé.

« Je... c'est de ma faute, ils me poursuivaient... »

Elle avait chuchoté en baissant légèrement la tête. Puis elle revit l'effort qu'il prenait pour rester éveillé. Elle allait lui tendre les feuilles de fougères mais se ravisa. Elle les rinça sommairement et les lui mis dans la bouche.

« Excusez moi, mâchez maintenant. Je vais nettoyer la plaie. »

Elle imbiba un bout de tissu avec l'alcool et frotta les plaies, une à une. Elle les rinça et fini par les comprimer. Puis, elle étala dessus le cataplasme. Elle ne savait pas combien de temps il allait le garder. Quand elle avait vu ses blessures au visage se refermer d'elles-même elle avait d'abord pensé être en face d'un vampire. Mais son père, lui avait expliqué que les vampires n'étaient plus vivant donc ne ressentait pas le poison. Du moins pas celui-là.

« Est ce que vous vous sentez mieux ? »

Invité

« Je... c'est de ma faute, ils me poursuivaient... »

Me répond-elle en prenant un ton coupable et en baissant la tête. Bien que je la connaisse à peine, j’aurais voulu la rassurer et lui dire que je connaissais les risques en affrontant ces monstres. Je ne peux lui en vouloir, je me sens peu à peu m’endormir lorsque je sens une sensation forte et amère à ma bouche.

J’entends sa voix me rassurer avec tendresse :

« Excusez moi, mâchez maintenant. Je vais nettoyer la plaie. »

Je lui obéis et mâchouille difficilement cette plante aigre et humide. Je sens le sommeil me gagner. Je… je vais dormir juste un peu. C’est alors que je sens un coup derrière la nuque me tirer ma torpeur. Je me réveille en sursaut, l’elfe n’est plus là. Je suis toujours dans la forêt du crépuscule, mais la neige semble avoir disparue. Serais-je la victime d’un cauchemar ? Tout à coup j’entends une voix derrière moi. Elle me demande d’un ton moqueur, emprunt de bestialité :

-Alors tu fais de beaux rêves l’amnésique ?

Mon instinct encore présent me dit que cet étranger à la voix désagréable est néfaste pour moi. Je me retourne et m’apprête à frapper au visage l’inconnu. Au moment où j’allais l’atteindre, je stoppe net mon geste. Il me ressemble trait pour trait. Cet individu qui dégage une aura si funeste me regarde toujours en souriant. Ses deux yeux sont rouges comme le sang. Je demande d’un ton inquiet :

-Qui… es…tu ?

Il s’avance vers moi et me rétorque :

- C’est pas le genre de question que tu te poses à toi-même habituellement ?

Je repousse cet individu qui m’effraye de plus en plus. Jamais auparavant je me suis senti aussi mal. Je lui dis d’un ton énervé :

-Mais… mais par les titans qui es-tu ?!!! Pourquoi me tourmentes-tu ?!!!!

Cet autre moi rit de toutes ses forces, un rire à glacer le sang. Une hilarité proche de la démence qui restera gravée dans tout mon être. Mon intriguant double finit par se calmer et me répond d’une voix plus calme :

- Pardonne-moi si tu te sens aussi… frustré par ma présence. Mais il est vrai que je devrais te traiter avec plus d’égard, après tout toi et moi on partage les même…souvenirs non ?

Je ne sais que répondre. Si je suis dans un cauchemar, ce dernier m’offre en pâture à mes démons. Je réponds à ce double :

- Que… que veux-tu ?

C’est alors que je vois le décor de ce tourment s’effacer peu à peu. Mon double me répond amusé :

- Dommage qu’on doive déjà se quitter. Mais on se reverra. Après tout, c’est dans cette forêt que tu as été… recueilli…

Cette vile hallucination disparait et je m’éveille toujours avec cette jeune elfe soignant mes profondes plaies. Elle n’a pas remarqué mon absence, trop concentrée à sa noble tâche. C’est la première fois qu’il m’arrive un tel malaise. Ai-je été victime d’un sortilège ou est-ce que le venin de farfadet a-t-il troublé mes sens ?

Je pose mon regard sur la jeune elfe qui me demande souriante à son habitude :

« Est ce que vous vous sentez mieux ? »

Je lui affirme :

- Oui… merci à toi… d’être restée… à présent j’ai une dette immense envers toi. Si tu le désires… je suis prêt à me racheter dès que… je me serais remis… et que… j’aurais fini ma tâche…

Malgré la douleur, je ne devais pas oublier pourquoi j’ai prit la route de cette forêt. Eliminer les brigands pour une piètre somme certes, mais avec un peu de chance ces brigands ont peut-être rencontré ces farfadets avant l’elfe et sont tombés sous leurs griffes. Mon travail n’en serait que plus facile. Reprenant mon souffle je demande à ma pieuse guérisseuse :

- Comment te nommes-tu, elfe ?

Invité

L'homme la remerciait. Amarÿelle baissa la tête et rosi légèrement. Il lui disait même avoir une dette envers elle. Elle secoua ses cheveux blonds en signe de négation.

- Comment te nommes-tu, elfe ?

Elle releva vivement la tête. C'est vrai qu'elle n'avait à aucun moment mentionné son nom. Elle posa une main sur son coeur et inclina la tête doucement.

« Je m'excuse de ne pas m'être présenté avant. Je m'appelle Amarÿelle Chal'di. Et ne vous inquiétez pas, vous m'avez sauver la vie. »

Elle le regardait, Ses yeux lui donnaient un aire mystérieux et étrange. Elle n'osait pas lui demander pourquoi c'était comme ça mais la question lui brûlait les lèvres. Elle secoua une nouvelle fois sa tête puis le regarda et parla sans plus réfléchir.

« Vous veniez faire quoi dans cette forêt ?... Je suis trop curieuse. »

Elle rougit un instant et, pour se donner contenance, rangea ses affaires. Elle ne savait pas pour quelles raisons mais elle ne voulait pas qu'il reparte. « Et si je croise à nouveau des farfadets... » Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas le retenir s'il avait à faire.

« Si vous avez des choses à faire, je ne peux pas vous retenir plus longtemps. Je vais rester le temps que vous soyez complètement sur pied et je reprendrais ma route vers Oryenna. »

Elle se tu un moment puis fouilla dans son sac. Elle en sorti un peu de nourriture et d'eau. Tout ces épreuves lui avait donné faim.

« Vous voulez un bout ? »

Spoiler:

Invité

Après que la jeune elfe s’est présentée, je me remets tranquillement du venin de farfadet. Je la regarde sans réellement savoir quoi lui demander d’autre. Je ne peux m’empêcher de contempler Amarÿelle, qui je dois l’avouer, a un physique des plus ravissant. J’ai un peu honte de poser un tel regard sur elle, mais ses vêtements plutôt courts mettent en valeur ses courbes élégantes et la douceur de son visage me donne envie de renoncer à la poursuite de ces bandits et de lier connaissance avec elle. C’est alors qu’elle me demande :

« Vous veniez faire quoi dans cette forêt ?... Je suis trop curieuse. »

J’allais excuser Amarÿelle Chal’di de ce « péché », lorsque je remarque qu’elle pique un fard qu’elle a du mal à dissimuler. Tandis qu’elle arrange ses effets, je ne peux m’empêcher de trouver Amarÿelle de plus en plus charmante. Je ne comprends pas pourquoi je la fais rougir ainsi, je ne suis pas laid comme un Dabish, certes. Mais je ne me savais pas si… bref.

Hélas j’ai parfois un peu de mal à parler aux femmes. Et je ne peux lui dire que je suis un mercenaire à la traque de bandits et qui espère toucher une récompense. Je doute que ce soit le genre de discours qui intéresse la gente féminine.

Quand je me serais complètement remis, je devrai reprendre la route et elle risque d’être dangereuse. Je ne pense pas qu’Amarÿelle soit faite pour se battre. Je ne doute point de ses compétences au tir à l’arc, loin de là. Mais curieusement, le sentiment de la savoir se mettre en danger à cause de moi m’inquiéte. C’est alors qu’elle me sourit de nouveau, ses yeux marron me fixent. Pendant un instant j’ai l’impression qu’elle me dévore des yeux au sens propre:

« Si vous avez des choses à faire, je ne peux pas vous retenir plus longtemps. Je vais rester le temps que vous soyez complètement sur pied et je reprendrais ma route vers Oryenna. »

Mon affrontement avec les farfadets m’a épuisé et à présent, je ne désire qu’en savoir d’avantage sur Amarÿelle, ma sainte guérisseuse. Je lui dois la vie et je compte bien lui rendre la pareille. C’est alors qu’elle sort de son sac un peu de nourriture et me demande avec un sourire qui me fait littéralement fondre :

« Vous voulez un bout ? »

Se restaurer ici serait une mauvaise idée. Il pourrait y avoir d’autres créatures néfastes. Je me lève en boitillant et lui affirme :

-Je pense que nous serons mieux à l’orée de la forêt. Aucun risque que les farfadets ou autres engeances viennent nous troubler. Je…

Je me sens rougir et passe une de mes mains derrière le cou et lui bafouille :

-Je…je ne pense pas que tu me déranges… enfin que tu es un fard… Ce que je veux dire, c’est que tu peux me suivre tant que ça ne t’importunes pas.

Je lui tends ma main pour l’aider à se relever.

Invité

Alors qu'elle sortait ses quelques victuailles, l'homme pris la parole pour lui conseiller de se rendre plutôt à la lisère de la forêt, afin d'y être un peu plus en sécurité. Eviter d'autre mauvaise rencontre. Elle réfléchit un court instant. Il avait raison. Se faire surprendre par d'autre créature ne serait pas une bonne idée.

- Je…je ne pense pas que tu me déranges… enfin que tu es un fard… Ce que je veux dire, c’est que tu peux me suivre tant que ça ne t’importunes pas.

Amarÿelle attrapa sa main tendu et se releva. Elle ne la lâcha pas immédiatement, comme si elle allait retomber. Elle s'en détacha finalement en se rendant compte de la situation grotesque. Elle ramassa rapidement ses affaires et le regarda.

« On va par où ? Je viens de par là, la forêt s'arrête ... hum je dirais une soixantaines mètres, peut être un peu plus. »

Elle réfléchissait à ce que Ionos venait de lui dire. Elle avait envie de rester avec lui, le connaître un peu mieux pour une raison pas tout à fait claire. Elle se demandait ce qu'il avait à faire dans cet endroit. Elle le regarda, se disant que pour le connaître il lui faudrait poser des questions.

Elle fit quelques pas dans la neige en gardant son regard sur lui. Ses yeux l'intriguait toujours. Elle avait des difficultés à en détourner les siens. Elle lui trouvait un petit quelque chose. Elle ne savait pas exactement quoi, peut-être que c'était lier à leur rencontre si spécial.

Elle réajusta son sac et mis ses cheveux correctement plaqué sur ses oreilles.

« Je viens d'Evanya, d'un village de pêcheur et marchand.. »

Elle avait repris la parole comme ça pour engager une conversation. S'ils décidaient tout deux de rester encore un peu ensemble autant que ce soit agréable.

« D'où venez vous Ionos ? De quel endroit ? »

Invité

« Je viens d'Evanya, d'un village de pêcheurs et de marchands... »

Suite à ces paroles, quelques souvenirs de ma vie passée auprès de ma meute me reviennent. D’aussi loin que je me rappelle, les elfes commercent avec nous depuis si longtemps. Leurs poissons sont un vrai délice pour nos papilles. Il est un peu triste de constater, que ce que nous n’avons pu entreprendre avec les hommes, nous l’avions fait sans grande difficultés avec ce peuple si singulier.

Je me dis, que si elle apprend que je viens de la meute de Nord Bois, elle aura sans doute moins peur de moi.

Car depuis que nous avons quitté les cadavres de farfadets, je la trouve assez calme et la façon dont elle m’observe me déstabilise un peu.
Elle me demande alors sans me quitter des yeux :

« D'où venez-vous Ionos ? De quel endroit ? »

Je lui souris et réponds en toute sincérité :

-Je viens de la meute de Nord Bois, si je ne m’abuse votre peuple commerçait souvent avec la nôtre n’est-ce pas ?

C'est alors que nous approchons d’un endroit idéal pour camper, je ne tiens pas à faire mon travail de mercenaire devant elle. Ces brigands peuvent attendre et pour ma part en tout cas, j’estime que cette ravissante Amarÿelle a assez vue de sang pour aujourd’hui.

Je pose mon fourreau au coin d'un arbre et prépare un foyer pour un feu. Puis, je demande à Amarÿelle avec gentillesse:

-Y a t-il quelque chose que tu aimes manger en particulier ? Si tu le désires je pourrais nous faire un bon ragout.

Invité

Amarÿelle sentit une bouffé de nostalgie quand il évoqua la meute de Nord-bois. Elle y avait souvent été pour des échanges et surtout c'était la meute de son père. Elle se rappela de la longue route qui séparait les deux villages. Et de tout ce que son père lui avait appris, notamment à manier le poignard.

- Oui, je m'y rendais très souvent. Mes grands-parents sont des pêcheurs. Et... Mon père était de cette même meute.

Elle continuait de marcher doucement dans la neige perdue dans ses pensées. Elle se rendit compte que Ionos s'était arrêter un peu plus tôt alors elle se retourna et le vit s'installer.

- Y a t-il quelque chose que tu aimes manger en particulier ? Si tu le désires je pourrais nous faire un bon ragout.

Amarÿelle réfléchit un instant. Elle n'avait jusque là, manger que des mets elfiques ou des fruits. Et puis, elle n'avait rien contre un repas bien chaud. Elle acquiesça doucement.

- Je ne connais pas le ragout. Enfin cela fait un moment que je n'en ai pas manger.

Elle avait hâte d'y goûter, son ventre comme pour prouver son envie se mit à grouiller. Elle sourit et déposa son sac dans la neige. Elle dégagea un peu celle-ci pour qu'ils puissent s'installer sans être trempé par celle-ci.

- Voulez-vous que j'aille chercher du bois ? Je ne m'éloignerais pas trop mais à deux, on ira sans doute plus vite. Sauf si vous aviez besoin de moi pour autre chose ?

Elle ramassa quelques branches qui semblaient à peu près sèche. Elle les déposa à coté de son sac et regarda une nouvelle fois l'homme. Il était grand et massif, elle pensa qu'il ne devait pas être du genre à se faire chahuter dans les tavernes.

- Est ce que je peux vous poser une question... indiscrète ?

Elle avait une fois encore du mal à détacher son regard de lui. Elle rougit légèrement. « Mais pourquoi je rougie comme ça moi... Je devrais arrêter de le regarder comme ça... » Elle sourit et pris une inspiration pour perdre la couleur qu'a pris ses joues.

Invité

-Je ne connais pas le ragout. Enfin cela fait un moment que je n'en ai pas manger.

A ces mots, je sors de mon sac une petite marmite que je fixe à l'aide d'une branche solide au dessus du foyer. J'épluche rapidement 2 carottes, 1 gros champignon et quelques navets. Je mets quelques fines herbes aromatiques, il me reste aussi quelques morceaux de volailles crus fraîchement conservés.

Quand mes ingrédients commenceront à cuire, je prendrais un peu de neige en guise d'eau pour saupoudrer le met. Mais il me manque quelque chose. Je remarque comme un imbécile, que j'ai oublié de mettre du bois et d'allumer le feu. Amarÿelle me demande souriante à son habitude:

-Voulez-vous que j'aille chercher du bois ? Je ne m'éloignerais pas trop mais à deux, on ira sans doute plus vite. Sauf si vous aviez besoin de moi pour autre chose ?

En réponse je lui souris pour la remercier de son aide. Je me sens un peu idiot d'avoir oublié de préparer le feu avant de faire le ragoût. J'ai voulu aller trop vite, comme elle semble affamée, je voulais lui faire plaisir. Cette jeune elfe est aussi serviable que ravissante, mais en même temps c'est la première femme que je croise en terre sauvages.

Ah non! Il est vrai qu'il y a eu une jouvencelle et... Non! Comment puis je comparer Amarÿelle à une jouvencelle?! Quel goujat je fait! Bon restons calme...

Je sors mes silex et de l'amadou pour enflammer les branches sèches apportés par Amarÿelle. J'évite de croiser son regard et tente de me concentrer sur le met. Au bout de quelques minutes alors qu'un fumet appétissant s'échappe de mon marmitée, Amarÿelle me demande gênée:

-Est ce que je peux vous poser une question... indiscrète ?

J'hésite à lui répondre, je déverse un peu de neige sur le plat. Puis lui rétorque:

-Hé bien... hum... bien que nous ne nous connaissons que depuis peu... et qu'elle n'est pas déplacée...

Quel ballot je fais! Je pose mes yeux sur elle. J'ai vraiment du mal à garder mon calme en sa présence et elle m'intrigue de plus en plus. Je reprend mon souffle puis continu d'une voix plus calme:

Néanmoins, je suis curieux d'entendre votre question Amarÿelle.

Puis comme pour la rassurer, je la taquine gentiment:

- Allez-y, n'ayez pas peur. J'ai beau être lycan, je ne vais pas vous manger!

Invité

L'odeur était agréable, et lui donnait encore plus faim. Les yeux toujours tourné vers l'homme, il lui répondit.

- Hé bien... hum... bien que nous ne nous connaissons que depuis peu... et qu'elle n'est pas déplacée...

Amarÿelle, les mains dans le dos, se tordait les doigts. Elle ne pensait pas qu'elle allait avoir des signes de timidité si flagrant. Quand il était blesser et à moitié dans les vapes, elle ne l'avait pas craint et s'était montré à la hauteur de la situation. Mais là...

- Néanmoins, je suis curieux d'entendre votre question Amarÿelle.

Elle pris une inspiration pour prendre la parole mais il reprit avant qu'elle ait put demander quoi que se soit.

- Allez-y, n'ayez pas peur. J'ai beau être lycan, je ne vais pas vous manger!

Elle sourit en entendant cette phrase, et réalisa qu'il avait changer la manière de lui parler. Il avait repris le vouvoiement. Elle rougie un peu et se repris rapidement.

- Je voulais savoir... Vos yeux... En faite, je n'avais jamais croisé quelqu'un avec les yeux comme ça... C'est... excusez moi... C'est naturel ?

Elle finissait de poser sa question mais n'osait pas le regarder. Elle sortie son outre pour proposer à boire. Elle ne savait vraiment pas comment se comporter ni ne comprenait ses propres réactions...

Elle essayait de disséquer ce qu'elle ressentait. Quand elle le regardait, elle était curieuse de parler avec lui, mais elle avait aussi une sorte d'attirance incompréhensible. Elle revit le combat qu'il avait mener et en conclu que c'est celui-ci qui devait lui donné cette impression d'attirance.

Ensuite, quand il parlait, elle lui trouvait un air chantant, là encore elle se disait qu'elle devait enjoliver. « d'ailleurs, c'est sur... je suis fatiguée... c'est pour ça. »

- Ca sens très bon !

Elle n'avait pas pu retenir ses mots quand l'odeur avait fait grouiller une fois encore son ventre.

Invité

-Je voulais savoir... Vos yeux... En faite, je n'avais jamais croisé quelqu'un avec les yeux comme ça... C'est... excusez moi... C'est naturel ?

Oh! C'est donc cela qui la tracassait. En fait, d'aussi loin que je me rappelle, mes yeux étaient de cette couleur bien avant que je ne sois recueilli par la meute de Nord Bois. En tout cas, je les ai eu toujours ainsi. Curieusement ça a attisé plus la curiosité des autres lycans, il est vrai que des iris de couleurs aussi distinctes n'étaient pas banales.

Quand j'ai fréquenté les humains, ils avaient plus tendance à s'en méfier. Selon une superstition idiote je présume. Un mignon gargouillis se fait entendre, puis Amarÿelle me dit alors qu'un sourire se dessine de nouveau sur ses fines lèvres:

-Ça sens très bon !

Je prends une assiette et la remplit de ragout. *Ce succulent plat laisse échapper une odeur qui aurait surement plus à Cerrarë* me dis je intérieurement. Je la tends ensuite à Amarÿelle, je sens une de ses mains effleurer les miennes, elle est douce et je ressens l'envie de la tenir encore un peu. Je sens mes joues rougir et lui dis:
Tiens... fais attention de ne pas te brûler... c'est très chaud...Bonne appétit à toi Amarÿelle...

Je me sers à mon tour et avant de de commencer mon plat, je lui dis:

-Tu sais... mes yeux ont toujours été de cette couleur, mais ça ne veut pas dire qu'ils affectent ma personnalité. Je ne te ferais aucun mal tu peux me croire.

Les mots ont du mal à sortir de ma bouche, j'ignore pourquoi, elle n'est pas effrayante que je sache, bien au contraire. Malgré mon embarras, je sens soudain les mots se former tout seuls dans ma bouche. Je finis par lui avouer:

-Je ne ferais jamais de mal à une femme aussi jolie que toi, de toutes évidences c'est...

Mais qu'est ce qui m'a prit? Je n'ose même plus la regarder et commence à avaler un peu de ma soupe, comme ci de rien n'était! Quel imbécile je fais vraiment! Oh par les titans! Pourvu que je ne l'ai pas froissé!

Invité

- Tiens... fais attention de ne pas te brûler... c'est très chaud...Bonne appétit à toi Amarÿelle...

Amarÿelle attrapa l'assiette qu'il lui tendait. C'était vraiment appétissant. Elle lui sourit et pris une fourchette qu'elle plongea dans son assiette. Elle piqua dans un légume, souffla doucement dessus et croqua dedans. Le légume légèrement fondant éveilla les papilles de l'elfe.

- Tu sais... mes yeux ont toujours été de cette couleur, mais ça ne veut pas dire qu'ils affectent ma personnalité. Je ne te ferais aucun mal tu peux me croire.

Elle l'écoutait attentivement tout en portant la nourriture à ses lèvres. Le repas était vraiment bon, et elle redécouvrais les saveurs. Les douces arômes comblaient sa faim. Elle prit une autre bouché toujours à l'écoute de l'homme.

- Je ne ferais jamais de mal à une femme aussi jolie que toi, de toutes évidences c'est...

Elle avala de travers en entendant ses mots. Elle toussa un peu puis se repris. Elle n'était pas habituer aux compliments, enfin, il y avait ce Maldrik qui l'avait complimenter sur sa musique mais... Amarÿelle se mit instantanément à rougir. Elle détourna le regard et repris le cours de son repas.

Quelques secondes passaient dans un silence ponctué de bruit de couvert et de crépitement de feu. Elle osa un regard vers Ionos en se disant qu'il suffirait de faire comme si elle n'avait pas entendu. Elle prit une inspiration.

- Donc.. je... enfin vous avez ses yeux là depuis toujours ? C'est impressionnant...

Elle continuait de le regarder. Elle sentait une irrépressible envie de lui demander s'il était sincère dans ses dernières paroles. Elle se dit que de toute façon elle n'avait rien à perdre...

- Vous... vous pensiez vraiment ce que vous avez dit ? je...

Elle rougi encore une fois. Elle commençait à en avoir marre d'être tout d'un coup si émotive. Oui, visiblement il lui plaisait, oui, il lui avait sauver la vie. Mais elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle ne pouvait pas se comporter normalement avec lui. Le rouge qui était monté à ses joues disparu difficilement mais elle tenta de soutenir son regard.

Elle résista à son envie de se détourner. Elle ne voulait pas passer pour trop timide ou folle. Elle continuait de manger se régalant à chaque bouché. « ... et en plus il sait faire un repas succulent... » à cette pensée elle sourit.

Invité

La jeune Amarÿelle tousse fort, je savais que ma réflexion était déplacé. Quelle imbécile je fais vraiment! L'un comme l'autre nous mangeons notre plat et seul les crépitement du foyer incandescent brise ce silence. Finalement, l'elfe prend la parole et me dit:

-Donc.. je... enfin vous avez ses yeux là depuis toujours ? C'est impressionnant...

Je n'ose lui répondre. Mais au fond de mon être, je suis soulagé que mes yeux ne la terrorisent pas. Ça montre qu'Amarÿelle est une femme intelligente, qui voit au delà des préjugés et des attraits physiques. C'est alors qu'elle me demande d'un ton hésitant:

-Vous... vous pensiez vraiment ce que vous avez dit ? je...

Cette fois ce fut à mon tour d'avaler de travers et de tousser. Je ne savais que trop répondre après une telle question, mon esprit est troublé par des sentiments que je ne sais définir. Elle était souriante, charmante et elle dégageait une énergie indéfinissable qui la rendait belle. Enfin, peut être suis je trop envoutée par cet elfe. Peut être est ce une sorcière qui me dévorera ou... Allons Ionos arrête tes bêtises tu veux.

Je pose mon assiette sur la neige, avais je vraiment toute ma tête quand je lui ai dit qu'elle était jolie? Ou le venin de farfadet affecte il aussi les sentiments? Je l'apprécie bien, mais ce que je ressens pour elle a beau être de l'attirance. Ce n'est pas pour autant de l'amour. Je préfère être honnête avec elle, je lui dit:

-Hé bien... tu euh vous avez un certain charme oui. Mais, comment dire hé bien...

Je la regarde un instant dans les yeux, à cet instant je ressens une irrésistible envie de la prendre dans mes bras et sentir le parfum de ses cheveux dorés. Peut être serais je assez fou pour sentir la chaleur de ses fines lèvres contre les miennes. Et en même temps, j'ai peur de me montrer trop insistant, trop brutal avec elle.

Je peux sentir tout mon être la désirer ardemment, mais ce n'est pas de l'amour et je ne veux pas être cruel avec elle. Pas avec un être qui se montre si affectueux et gentille avec moi. Je lui dis le ton emplit d'émotion et d'incertitude:

-J'apprécie énormément votre compagnie, la nuit ne vas pas tarder à tomber. Je m'en voudrez de vous voire partir seule. Sauf si je vous importune et je ne vous en voudrai pas.

Quelle que soit sa réponse, je la respecterai. Bien que ce que je ressente pour elle soit incertain, j'avais de plus en plus de mal à le contrôler. Je la regarde, je suis comme fasciné par cette femme. Je n'arrive même plus à détacher mes yeux d'elle.

Invité

Amarÿelle avait tenue, elle n'avait pas baisser ni détourner le regard. Elle se sentait contente, une petite victoire sur elle même. Le visage toujours tourner vers Ionos, elle le vit en proie à la réflexion.

- Hé bien... tu euh vous avez un certain charme oui. Mais, comment dire hé bien...

Elle soutint tant bien que mal son regard. Elle sentait ses joues en feu mais ne voulait pas encore détourner le regard. L'entendre hésité entre le tutoiement et le vouvoiement avait un petit coté craquant. Elle ferma les yeux, se maudissant d'avoir une fois encore rompu le lien, pour se calmer un peu. Là devant elle, éclairé par les flammes il devenait assez attirant. « Non non non... »

- J'apprécie énormément votre compagnie, la nuit ne vas pas tarder à tomber. Je m'en voudrez de vous voire partir seule. Sauf si je vous importune et je ne vous en voudrai pas.

Elle réfléchi à toute allure. Rester avec lui, continuer sa route.... « Seule ou je l'invite...? Non il avait un truc à faire... » Elle resta comme figé quelques instants. Amarÿelle regarda le ciel qui s'assombrissait déjà. Elle reporta son regard vers Ionos toujours dans son dilemme.

- J'aime aussi votre compagnie Ionos. Vous avez raison, la nuit va tomber. Est ce que vous comptez dormir à la belle étoile dans cette forêt ? Je pensais qu'on aurais pu trouver un endroit moins dangereux...

Elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire. Cela ressemblait fortement à une invitation. « Oui et après ?? je lui dis qu'il fait froid et qu'il vaut mieux dormir cote à cote ? » La situation semblait risible mais en faite Amarÿelle était plutôt gêné.

- Heu... Enfin, je ne sais pas si je vais avoir le courage de traverser la forêt la nuit et vous aviez quelque chose à faire... Si vous voulez on peut trouver un abris ou une auberge... Heu, je veux dire... Pour être au sec...

Elle sentait que plus elle parlait moins elle était claire et plus elle s'emmêlait dans ses idées. Elle décida de se taire et de reprendre ses esprits. Elle secoua la tête pour remettre de l'ordre dans ses idées. Elle inspira profondément et leva les yeux vers l'homme, elle priait secrètement pour qu'il ait bien compris ce qu'elle voulait dire.

Invité

-J'aime aussi votre compagnie Ionos. Vous avez raison, la nuit va tomber. Est ce que vous comptez dormir à la belle étoile dans cette forêt ? Je pensais qu'on aurais pu trouver un endroit moins dangereux...

Étonné de cette réponse, je garde le silence conscient à présent que nous nous attirions réciproquement. Je prends son assiette et ses couverts pour les laver. Le ciel commence à s'assombrir, bien que je ne sois pas fatigué. Néanmoins je ne comprend pas l'envie d'Amarÿelle de trouver quitter ce campement. C'est alors qu'elle me dit toujours gênée:

-Heu... Enfin, je ne sais pas si je vais avoir le courage de traverser la forêt la nuit et vous aviez quelque chose à faire... Si vous voulez on peut trouver un abris ou une auberge... Heu, je veux dire... Pour être au sec...

Il est vrai que la neige continue de tomber et Amarÿelle semble peu vêtue pour la saison. A moins que les elfes ne soient aussi résistants au froid qu'un ours, je ne peux courir le risque de la voire tomber malade. Bien que je craigne de ce qui pourrait arriver entre elle et moi si nous nous trouvons dans un endroit plus intime. Mieux vaut que j'évite d'y penser pour l'instant. Je me lève et commence à ranger les affaires puis affirme à Amarÿelle d'un ton sûr:

-Je vais me fier à ton euh... votre intuition Dame Amarÿelle, en nous pressant nous pouvons atteindre la cité d'Aurore rapidement et nous reposer à l'abri du froid.

J'ouvris la marche, Amarÿelle me suit de près. Peut être ais je commis une erreur en acceptant son offre, mais je ne peux plus faire marche arrière à présent. Une bourrasque glacée se lève, je pose un instant mon regard sur Amarÿelle, elle semble frigorifiée. Sans attendre plus longtemps, je lui met mon lourd manteau rouge sur elle. Elle semble un peu désemparée par ce geste, je lui affirme un peu embarassé :

- C'est que... vous sembliez avoir froid alors... bons hâtons nous voulez vous...

Je crois voire un sourire sur son visage, mais je préfère l'esquiver pour l'instant. Seul le chant glacé du vent se fait entendre jusqu'à notre arrivée à la Cité d'Aurore où nous trouvons enfin une taverne. Je pousse la lourde porte de bois, cette dernière grince fort et annonce notre arrivée au tenancier qui nous regarde amusé.

-Bonsoir à vous Monsieur et Madame, vous désirez?

Habitué à dormir à l'extérieur, je ne suis pas habitué à demander à dormir chez les bipèdes, encore moins en compagnie d'une femme. Et quand je vois le sourire du tavernier quand il voit Amarÿelle emmitouflée mon manteau, je ne veux même pas imaginer ce qu'il pense de nous deux. Je me contente de lui demander d'un ton un peu narquois:

- Monsieur? Comptez vous nous regardez comme ça encore longtemps, où peut on espérer une chambre sous peu?

Ce dernier pousse un rire gras, fouille dans un tiroir et en sort une clef rouillé. Il me donne le prix de la chambre que je règle sans tarder. Puis je m'en empare et monte les escaliers avec Amarÿelle toujours à mes côtés. Je sens mon cœur s'accélérer dans ma poitrine et mes idées se bousculer, la situation devient de plus en plus indécise et intenable pour moi.

La chambre n'est pas bien grande, mais avoir un toit sous la tête avec ce temps sec est déjà bien. Je réalise que bon nombre de gens envieraient notre place. Mais il n'y a qu'un seule lit et nous sommes deux. Je fuis de nouveau son regard et me contente de lui indiquer:

-Euh... comme il n'y a qu'une seule couche, vous pouvez la prendre Amarÿelle. Je peux dormir à même le sol, ça ne me pose aucun problème. Et puis... vous devez être exténuée non?

Je pose ma sacoche sur le sol et me mord les lèvres. J'avais peur de ce qu'elle allait me répondre, je crois que je ne tiendrais plus longtemps face à cet envie charnel qui grandit de plus en plus en moi.

» A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]
» L'inaction du mal: première partie [Terminé]
» Proie du calme - première partie [terminé]
» Proie du calme - deuxième partie [terminé]
» Les terres sauvages- Première Partie [Terminé]

Rencontre et Farfadets. [partie 1 : terminé ]

Rencontre et Farfadets. [partie 1 : terminé ]

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