Depuis ma dernière rencontre avec le chef de la meute de nord-bois mon envie de savoir qui étais-je avant avait grandie et maintenant, je me sentais prêt à lui poser les questions qui étaient bien nombreuse dans ma tête de lycanthrope. Je ne devais ni y aller trop brusque ni trop doucement sinon il se bloquerait enfin c'est ce que je pensais de l'homme qui avait dénié nous dire son nom, mais je l'avais appris par certaines de mes connaissances, bon j'avais dû payer cette information et pas d'un prix dérisoire, mais c'est mieux d'arriver dans une meute de quelqu'un en connaissant son nom. Il s'appelait Maldrik Frodeew et il savait quelque chose de mon passé et je devais savoir ce que c'était. L'homme qui m'a vendu cette information voulait aussi me dire qu'il était, j'aurais bien aimé le savoir, mais le reste de mon argent venait d'être pris par lui et je n'étais pas du genre qui le forcerait par la manière forte à me le dire, j'attendrais son apparition pour lui demander en personne.

Je n'avais pas attendu longtemps pour partir à la recherche du jeune chef. Il n'avait que trois ans de plus que moi et il était déjà chef, mais il n'avait pas que vingt-quatre ans dans sa tête malgré son jeune âge, il pensait comme un chef et surtout il avait la maturité de ce rang formidable, je me trouvais dans la forêt des damnés, là où tout avait commencé pour moi. Dire qu'il y a de ça cinq ans, je me trouvais au même endroit sans meute, sans aucune idée de qui étais-je, mais la maintenant, j'avais une meute, mais je ne savais pas vraiment la personne que j'étais avant, je savais juste que j'étais un lycanthrope. Je suivais un chemin qui allait tout droit vers la meute de Nord-Bois, comment le savais-je ? Je ne savais rien, je suivais simplement mon instinct qui connaissait ces terres-là comme celle de tout Thaodia, mon passé connaissait toutes les terres et pourtant personne ne me connaissait, pourquoi ?

Soudain, un arachnide démoniaque prit place devant moi, je détestais que l'on me trouble lorsque j'étais dans mes pensées. Je n'allais pas me transformer en loup pour la tuer, cela aurait été trop d'honneur pour ce misérable insecte. Je pris cela pour un moment de rigolade malgré qu'elle venait de me ramener au monde réel, je lui dis une phrase assez ironique pour laisser sortir un : « Tu sais que tu es belle ? » ensuite ma main prit place sur mon fourreau et de mon pouce fit volé mon katana dans les airs avant de le rattraper de la main gauche. Et oui, j'étais gaucher cela m'avait un peu étonné au début. Je n'allais pas passer par le moment de réflexion et d'analyse que je prenais à chaque fois que je combattais, ce n'était rien du tout cette chose. Je me suis jeté sur elle et d'un coup de katana au niveau de la tête, celle-ci prit place sur le sol. Sa tête roulait avant de toucher mes pieds, ce n'était pas vraiment dur de tuer ces bêtes monstrueuses. Je n'avais pas pris la peine de la reculer du chemin et j'ai continué d'avancer vers la meute.

Je venais d'arrivée auprès des terres de cette meute, ils étaient vide, il n'y avait personne. Mon instinct m'avait-il trompé ? Je n'étais pas au bon endroit ? Malgré mes vêtements, j'avais dû endurer un froid pas possible pour arriver ici, cela n'avait servi à rien ? Maldrik était mon seul espoir qui se rattachait avec ma vie passée, son odeur était familière à mon nez et donc il devait faire partie d'elle malgré qu'il ne me connaissait pas. C'était la lumière dans le noir de ma mémoire, mais il ne se trouvait pas ici, avait-il menti ? Il n'était peut-être pas le chef de cette meute qui n'existait presque plus. Si, il était le chef de cette meute, je le croyais et j'avais bien raison de le croire, car soudain une silhouette fit apparition dans la neige au loin et je reconnaissais la silhouette de Maldrik, c'était bien lui et il ne m'avait pas menti. Je me suis avancé vers lui et lui ai adressé la parole :

« Bonjour Maldrik, tu ne dois pas te souvenir de moi, tu te souviens peut-être du loup qui t'a agressé dans la contrée des humains ? Eh bien celui qui sait interposer, c'était moi. »

Au début, je disais ça d'un air plaisantin, car j'avais un peu honte pour ce que j'avais fait et cela avait porté préjudice à ma meute qui essayait de ne plus être perçu comme une meute faible et terrorisé, mais comme une meute fière et courageuse, ce que j'avais foutu en l'air ce jour-là, mais je faisais tout pour me faire racheter depuis ce moment-là et je comptais bien continuer, je pris un air sérieux et repris :

« Je ne suis plus cet homme-là et je voudrais te parler de quelque chose, mais dans un endroit plus hospitalier, s'il te plait.»

Maldrik avançait vers lui et se trouvait être un peintre, il avait un pinceau, un pot de peinture et le pire, c'est qu'il avait une tache de peinture sur ça joue gauche. D'habitude, j'aurais fondu en larme tout en rigolant, mais le moment était sérieux, j'approchais au but et je devais me montrer parfaitement mature, il ne devait y avoir aucune faille comme lorsque l'on combat contre une personne, chaque erreur peut coûter la vie mais bizarrement Maldrik était souriant, différent de l'homme que j'avais rencontré près du lac sur la terre de ces pauvres humains de pacotille.

Il m'avait senti arrivait dit-il ? Il savait le loup que j'étais, il se souvenait de moi ce qui me fit un peu plus sourire, moi qui croyais plutôt qu'il m'aurait mal accueilli et plutôt chassais, je le redécouvrais sous un autre jour, mais ce qui me choqua le plus, c'est quand il me dit brutalement mes origines... L'odeur, les yeux et la fourrure d'un drack. Le problème, je ne savais pas ce que c'était un drack. Je le regardais d'un air choqué et intrigué :

« C'est quoi un drack et surtout, où je peux en trouver un ? »

Je venais de réfléchir, il connaissait bien les dracks et de plus, il sentait une odeur qui m'était familière, cela voulait donc dire que c'était un drack ! Nous avions donc un lien ? J'avais enfin trouvé quelque chose qui se rattachait à mon passé, cela me fit sourire et je repris :

« Je vais tout te dire, je me suis réveillé il y a cinq ans de cela sans aucun souvenir passé et à partir du moment où je t'ai vu cela ma ravivait mon odorat et me signala que je connaissais ton odeur et je sais maintenant pourquoi, nous avons des origines communes et donc, je voudrais que tu m'expliques tout sur nos origines, je n'ai jamais été aussi prêt de mon passé. »

Le loup qu'il y a pas longtemps, je considérais comme un ennemi était maintenant devenu comment dire "mon frère" ? Que la vie peut être ironique et le destin merveilleux, si je ne l'avais pas croisé ce jour-là, j'aurais jamais su qui j'étais, je n'aurais jamais connu mes origines si sombre, Ce qui me faisait le plus peur était les paroles qu'il avait prononcées, certaine mère mourrait pour protéger leur enfant, ma mère, celle que je voyais en rêve, c'était peut-être ce qui lui était arrivé, je ne pouvais me résoudre à penser ça, j'avais une corde à me rattraper, celle de Maldrik, il avait subi la même douleur que moi, mais lui avait eu une famille qui l'avait élevé, mais après tout, c'était peut-être mon cas comme et il y avait une personne sur Ephaelya qui me cherchait désespérément ou était contente de m'avoir perdu, je ne pouvais être sûr de rien, il avait subi les mêmes douleurs que moi, mais la seule chose qui restait sombre dans mon esprit, c'était la meute des Dracks ou les gens se tuaient entre eux pour le pouvoir.

Je le suivais, j'avais faim, mais je n'osais rien lui demandais surtout qu'il était en train de me raconter l'histoire de sa vie. Je ne pouvais pas lui dire non, je passais sur ses terres et pensait à notre premier rencontre électrisante et voilà le résultat, j'étais en train de manger assis sur une chaine, mais quand j'eus fini, je repensais à cette dernière phrase et lui dit :

« C'est vrai que l'instant présent est présent et la meute ou je suis est le plus important, mais toi tu as un père, moi je n'ai rien et de plus. Tous les soirs, je prie pour ne pas me réveiller, car je vois cette femme qui s'occupe de moi lorsque je suis enfant comment je pourrais abandonner lorsqu'il y a peut-être une personne sur ces terres qui pensent à moi, comment je pourrais abandonner alors qu'il est bien possible qu'une personne de mon sang et qui connait toute ma vie serait sur ses terres, tu y arriverais ! Mon frère. »

Lorsque ses phrases sortaient de ma bouche, des larmes coulaient de mes yeux, je ne pouvais pas abandonner sans connaitre toute ma vie.

Maldrik commençait à s'énerver, j'étais sûr qu'il allait me frapper, mais il ne le fit pas et à la place. Il m'incendia par la parole en me disant que j'étais bête de chercher mon passé, car le plus important c'était le présent et que ma famille, c'était ma meute et il avait raison, je le savais et c'est là qu'il m'a dit que son père adoptif aurait pu le tuer, mais il ne le fit pas et moi je viens pleurait pour ma mère que je vois chaque soir dans mes rêves, mais lui... Il n'avait jamais eu la chance de la voir et ne la connaissais en aucun point. Je n'étais vraiment qu'un pauvre imbécile et je ne servais à rien dans ce monde, je ne faisais que me plaindre et chercher un passé qui n'existe plus. Il me dit de partir et que le fait que je vivais dans le passé allait me pourrir la vie, il avait raison et je le savais. Il m'a même dit que mes paroles salissaient ma famille qui était ma meute, il avait encore raison. Je n'avais peut-être plus de mère, ni de père par le sang, mais j'avais acquis une famille, ma meute et lui que je considérais maintenant comme mon frère de coeur et de race. Je me levis et le regarda :

« Je m'excuse pour ce que j'ai dit, tu as raison. Je devrais vivre dans le présent, profiter de ma vie et de chaque jour comme si s'était le dernier, mais surtout vivre avec ma meute, non, ma famille. Je te considère comme un frère Maldrik, tu ne l'es peut-être pas par le sang, mais dans mon coeur, tu le seras toujours. Je dois oublier mon passé, non pas mes origines, mais allait de l'avant et me trouvais un nouvel objectif et grâce à toi, je sais ce que ce sera. »

Je regardais le ciel en passant. Thaodia est une grande terre, celle des lycans, mais ils sont trop bête pour comprendre l'importance de rester uni et préfère se livrait bataille entre eux comme ce qui se passe dans la meute de Drack, j'étais un héritier de ce loup et je ne devais pas souiller cet héritage, j'avais trouvé mon objectif : Unifier Thaodia par n'importe quel moyen, je serais prêt à mourir pour celui-ci, mais je n'y arriverais pas tout seul, il me fallait des loups, non pas seulement des loups. N'importe qui, tant qu'il avait la foi à un Thaodia meilleur., il pourrait me rejoindre, je n'allais pas demander à Maldrik de m'aider, il en avait déjà assez fait et mes propos stupides l'avaient énervé. Je devais y arriver seul, je n'étais plus le faible loup que j'étais lorsque je suis arrivé ici maintenant. J'étais un fort drack prêt à tout pour réussir son objectif. Je regardais le ciel en pensant à ma mère, j'essayais d'oublier chaque image que j'avais d'elle et une parole sortie de ma bouche : « Désoler mère. » Mon nouveau but était noble et j'espérais qu'elle l'accepterait. Je pris la route vers ma famille, je ne me retournais pas, car je l'avais déjà trop recommandé.

Il me prenait par le cou et jouait avec mes cheveux, les moments comme ça même si je perdais à nouveau la mémoire, je ne les oublierais jamais à n'importe quel prix et seulement en avoir d'autre avec lui, je ne tomberais pas au combat lorsque j'essayerais de faire que mon objectif soit accompli. Le loup qui avait vaincu Mansel n'était pas un ennemi et maintenant, il n'était pas qu'un confrère lycan....Maintenant, c'était mon frère. Il riait assez fort et je pensais que si je mourrais au combat, je ne ferais plus d'étreinte fraternelle avec lui, ce qui me fit versais une petite larme. Je rigolais un peu avec lui tout en passant ma main dans ses cheveux pour défaire sa coiffure et ensuite parti vers la forêt.

Je commençais à partir vers ma meute lorsqu'il commença à me dire qu'il m'aidera toujours, il avait lu dans mes pensées. Je lui dis qu'un jour, mon objectif sera effectué qu'il pouvait m'aider tout en continuant à marcher. Il me dit aussi que Kima avait besoin de moi et que je n'avais pas le droit de la laisser tomber, il avait complètement raison et je ne ferais jamais ceci. Je préférerais mourir que quittait celle qui m'a aidée. Je continuais à avancer et il me disait à quel point je lui ressemblais quand il était plus jeune, c'était un compliment ? Il disait aussi de venir jouer avec lui, mais je devais commencer le plus tôt pour que mon plan marche au plus vite et là il me dit que si je faisais des bêtises, je serais puni, il me prenait pour qui ? Un gamin, non, il me prenait pour son frère, ce sont ces moments-là qui nous réchauffe le coeur. Il me lança une boule de neige, mais je ne l'avais pas remarqué jusqu'au moment où elle atterrit sur ma tête. Je me suis tourné d'un moment lent et d'un air énervé, ses paroles le traitant de vieux alors qu'il n'avait que trois ans de différence avec moi.

Je pris une boule de neige et lui jeta à la figure tout en fonçant derrière un tas de neige pour me protéger en continuant de faire des boules de neiges et en le bombardant. Je savourais chaque seconde qui passait et je comptais en revivre d'autre, je mis un pied sur le tas de neige avant de sauter hors de ma cachette et lui sautait dessus. Je roulais au sol tout en regardant le ciel et en riant, je fis un petit ange en neige dans le ciel en m'aidant de mes bras et mes jambes. La neige venait de s'arrêter et laissait apparaitre un merveilleux ciel bleu, je ne pouvais pas m'empêcher de m'émerveiller devant ce beau spectacle.

« C'est vraiment merveilleux, tu ne trouves pas frérot ? »