Amarÿelle avait quitter la cité d'Ambroisie. Pourquoi elle avait été là bas, elle ne savait pas mais ce n'était pas une bonne idée. Et comme une mauvaise idée n'arrive pas sans souci, elle avait perdue son petit os et donc ne pouvait pas appeler son protecteur ailé. Elle devait se rendre à pied dans un endroit moins hostile pour en fabriquer un nouveau ou encore retourner à l'enclot pour en acheter un autre. Elle rageait. L'elfe avait vraiment envie de rentrer dans son village pour aller se reposer un peu mais elle ne pouvait pas. Sans pap's la route allait être longue.

Elle marchait d'un pas vif en évitant les coins sombres. Le soleil était encore présent donc repoussait les vampires. Elle vit au loin une bâtisse. Elle courrait presque pour y entrer sans lire le noms de celle-ci. Elle ouvrit la porte et au moment de la refermer derrière elle, Amarÿelle se rendit compte de là où elle était. Une forte odeur de sueur lui monta au nez et des bruits de femme. Elle baissa la tête et chercha à se faire toute petite. Elle était fatiguée et savait qu'il n'y avait pas d'autre habitation avant un long moment. Surtout à pied.

Elle s'approcha du comptoir en essayant de ne pas faire attention au regard des vampires présent dans la pièce. Elle commanda un thé en priant pour qu'ils en aient. Quand elle fut servit, elle s'installa sur un tabouret et plongea la tête dans ses pensées. Elle resta dedans quelques instants en gardant une oreille tourné vers la salle. Elle craignait qu'on l'approche et qu'il y ait des personnes mal intentionné. Elle bu une gorgé de son thé et entendit quelqu'un pousser la porte. Elle eut un frisson en pensant à d'autre vampire encore. Elle ressentit un changement d'aire autour d'elle. Elle avait l'impression de ne plus être la seule que les vampires gardaient du regard.Quand en quelques secondes, elle se sentit encadrer par deux hommes qui semblaient plus ou moins menaçant.

- Dit la blonde tu voudrais faire un tour derrière le bar, j'ai quelques chose à te montrer.

L'elfe ne bougea pas. Elle réfléchissait à comment elle allait sortir de ce mauvais pas. Les deux hommes étaient des vampires donc ils étaient supérieure en force... et de loin. Amarÿelle n'avait pas beaucoup de force, même contre un homme... Elle laissa filer quelques secondes avant que les deux hommes se rapproche un peu plus. Elle pouvait aisément prendre son arc ou son poignard, mais cela ne les blesserait que temporairement et l'elfe ne les utilisaient qu'en dernier recours. Elle leva la tête et les regarda tour à tour.

- Non Merci messieurs. Votre invitation est alléchante croyez moi, mais je ne suis pas intéressée. Je passe juste de désaltérer et me reposer avant de reprendre la route.

Elle ne savait pas si cela leur suffisait. Elle reporta son attention sur son thé. Les deux hommes se regardèrent et l'un des deux s'éloigna. L'autre n'avait pas bouger d'un pouce. L'elfe leva les yeux pour les planter dans les siens. Elle avait peur et c'était justifier. Une elfe seule parmi les vampires. Elle se leva pour montrer qu'elle n'avait pas peur. Elle soupira avant de lui dire.

- Laissez moi, s'il vous plait.

En se levant, elle remarqua l'elfe assis non loin d'elle. Une idée traversa son esprit. Elle était folle et risqué, voir insensé mais c'était la seule chose qu'Amarÿelle voyait comme échappatoire. Elle repoussa délicatement le vampire et avança d'un pas sur vers l'elfe. Elle n'espérait qu'une chose qu'il joue le jeu avec elle pour l'aider. Elle arriva à sa hauteur et lui lança un sourire avant de passer son bras sur ses épaules.

- Ha ! Je ne t'avais pas vu ! Tu va bien ?

Elle avait parler haut et fort pour que l'homme derrière elle puisse bien l'entendre. Peut-être qu'il la laissera tranquille. Elle n'osait pas en faire plus de peur que la supercherie se remarque.

Amarÿelle avait peur que l'homme la repousse et que son plan de sauvetage tombe à l'eau. Elle remercie le ciel quand il joua le jeu. Il lui répondit tranquillement et posa sa tête sur son épaule. Elle craignait à présent qu'elle ne soit tomber entre les pattes d'un homme trop familier avec elle. L'elfe pencha la tête intrigué quand les yeux de l'homme s'illuminaient et encore plus surprise quand le médaillon qu'il portait autour du cou s'allumait faisant s'éloigner les vampires.

A peine les suceurs de sang s'étaient-ils éclipsé que l'elfe la lâche pour se rendre dehors. Elle ne traîna pas et se faufila derrière lui. A l'extérieur le soleil empêcherait les autres de sortir. Elle n'avait pas tout à fait compris la réaction de l'homme. Mais ne voulait pas le laisser seul. Quand elle le vit assis sur le sol, elle ne pu s'empêcher d'être un peu attendris sans vraiment savoir pourquoi. Elle s'approcha de lui et s'accroupit devant. Elle posa une main sur son épaule et chuchota.

« Merci de m'avoir aidé. Vous allez bien ? J'ai l'impression que vous n'allez pas bien ? »

Amarÿelle porta sur lui un regarde plein de compassion. Elle ressentait la tristesse en lui. Elle était curieuse mais savait parfois quand il ne fallait pas parler. Elle laissa filer quelques longues secondes et inspira. Elle sortie sa petite gourde et lui tendis.

« Buvez un peu si vous voulez. Dîtes moi... Je peux faire ma curieuse ? J'aimerais savoir pourquoi vos yeux et votre médaillon se sont mis à briller ? »

Elle fit une moue d'excuse, n'ayant pu retenir sa curiosité. L'elfe blonde était comme-ça,elle parlait très souvent avant de réfléchir. Après quelque instants, elle lui fit un sourire et se mordit la lèvre en attendant la réponses de l'elfe.

Amarÿelle Chal'di a écrit:

« Merci de m'avoir aidé. Vous allez bien ? J'ai l'impression que vous n'allez pas bien ? »

« Buvez un peu si vous voulez. Dîtes moi... Je peux faire ma curieuse ? J'aimerais savoir pourquoi vos yeux et votre médaillon se sont mis à briller ? »

Amarÿelle lui offrit un sourire quand il prit la gourde. Elle l'écoutait attentivement parler. Ainsi il avait perdue un être cher et était à sa recherche. Mais pourquoi ici ? Pourquoi chez les vampires ? A moins, qu'elle soit elle-même un vampire. La nuit commençait à tomber petit à petit mais bien trop vite pour que les elfes ne se soit assez éloigner pour être en sécurité. D'ailleurs la menace de tout à l'heure n'avait pas vraiment disparu.

Alors que le jour plein de vie mourrait, la nuit des vampires naissait. Les sons et les odeurs changeaient. La nuit laissait entendre les huhulement des rapaces nocturnes et des odeurs d'herbe humide. Cela aurait pu être une nuit magnifique si elle n'était pas passé en territoire vampire. Amarÿelle frissonna quand elle vit les deux hommes sortir de la taverne. L'effet de la nuit les redaient plus menaçant que jamais.

- Eh ma jolie pourquoi nous as tu abandonné aussi vite ? On ne te veut aucun mal. Juste sucé ton sang.

Elle recula d'un pas. La mains sur son poignard elle ne se laisserait pas faire. Et bien que sa lame ne soit pas en argent elle comptait bien s'en servir pour se défendre. Les deux hommes se lêchaient les lèvres laissant apparaître les deux dents qui transperçait les chairs avant de toucher les artères pour s'abrevoir. Elle frisonna en imaginant leur attaque sur son cou ou son poignet. Avant qu'elle puisse faire le moindre geste les deux vampires reçurent un carreau. Les deux hommes l'un derrière l'autre fut tuer par la même armes au même endroit. L'elfe blonde regarda l'homme avec interrogation. Il avait agit rapidement et avec précision.

Il lui attrapa la main et l'attira dans une course folle vers un lieu plus protecteur. Ils entrèrent tout les deux dans un ancien lieu de culte un peu à l'abandon. Elle soupira quand la porte claqua derrière eux. Ils ne pouvaient courir aussi vite que les vampires et pourtant les deux elfes avait pu leur échapper. Elle regarda l'homme qui l'avait aidé par deux fois. Celui-ci s'accola contre la porte avant de prendre la parole.

"Au faite je ne me suis pas présenté, je m'appelle Jerc Reagan. Arbalétrier du village d'Elfia City et vous ?"

Amarÿelle s'apprétait à répondre quand des coup de fit entendre de l'autre coté de la porte. Deux l'elfes chez les vampires... qui transpiraient... Ils devaient sentir très fort et donc allécher tout les vampires du coin. Les coups raisonnaient et bientôt les portes cêderaient complêtement. Elle vit l'elfe fouiller la pièce du regard et courir vers une espèce de grille, il s'y glissa et la blonde le suivit. Elle savait qu'ils allaient devoir se battre à un moment ou à un autre et que ça allait être difficile.

- Ouf c'était moins une 

« Oui en effet. Je suis Amarÿelle. »

Elle n'aimait pas tellement se dévoiler entièrement. Et bien que l'homme, Jerc, semblait la défendre et sauver leurs vies, elle préférait rester méfiante. Elle s'assit sur le sol froid et repris doucement sa respiration. Elle remiercia l'elfe en prenant le petit repas de fortune qu'il lui tendait. C'est vrai qu'ils leurs faudraient des forces pour tenir toute la nuit. Tant que les vampires ne descendait pas au sous sol, ils était à l'abrit.

Devant elle, Jerc faisait encore briller son pendantif. Elle secoua la tête quand il s'arma. Amarÿelle se pencha vers lui et posa sa main sur son épaule. Elle savait qu'ils étaient pour le moment à l'abrit et que les personnes dehors n'imagineraient jamais leur présence ici, de plus en inspectant la pièce, elle s'était rendu compte que la seule sortie était la petite trape par laquel ils étaient tout deux entré. Donc ils pourraient aisément se défendre.

« Jerc, ils ne nous trouverons pas de sitôt. Est ce que vous voulez parler un peu ? Je suis une elfe mais j'ai de bon réflexe et de quoi les surprendre. »

Elle lui montra son carquoi plein. Il faisait assez noir dans le sous sol mais pas assez pour ne pas distinguer une chose d'une autre. Elle plaça son arc à porter de main avec une flèche déjà encocher au cas où.

Citation :

- Ouf c'était moins une 

« Oui en effet. Je suis Amarÿelle. »

Jerc lui répondit d'une voix grave:

"Enchanté"

Après que Amaryëlle est fait le tour de la pièce, elle lui dit:

« Jerc, ils ne nous trouverons pas de sitôt. Est ce que vous voulez parler un peu ? Je suis une elfe mais j'ai de bon réflexe et de quoi les surprendre. »

L'homme semblait d'une part enclin à discuter, il lui avait répondu, mais son attitude montrais clairement le contraire. Il s'installait dans un coin et s'était rapidement assoupi. Amarÿelle secoua la tête et haussa des épaules. Elle allait devoir s'occuper en attendant le jour ou l'arrivé des vampires. Elle posa à coté d'elle son arc parré à tirer et sortie de son sac de quoi écrire. Elle ne savait pas pourquoi c'est maintenant qu'elle ressentait le besoin de noter sur un parchemin ce qu'elle ressentait. Oui elle savait qu'elle avait de grande chance de mourir ici.

Elle griffonnait des mots, d'escuses, de regret et même d'angoisse. Elle avait vraiment peur de n'être qu'une bouché pour les vampires. Elle soupira et ferma les yeux pour se calmer. Elle inspira et expira lentement pendant de longues secondes. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit par la trape les jambes d'un vampire. Elle retint sa respiration en espérant qu'il s'éloigne mais prenait son arc en mains au cas où.

Le vampire se baissa.

Amaryelle déglutit.

Le vampire la vit.

Il ouvrit délicatement la trape et se glissa à l'interrieur sans faire de bruit. Il ne voulait surement pas partager avec les autres. Amarÿelle lâcha la corde de son arc et regarda la flèche se planter dans le torse du vampire qui se mit a rire doucement. L'elfe n'eut pas le temps de se réarmer qu'elle se retrouva allongé sur le dos le vampire assis sur elle. Elle se débattait du mieux qu'elle put, et sentait les larmes lui monter aux yeux. Et Jerc qui dormait encore profondément.

« Alors ma douce, on veut pas donner son sang au gentil monsieur ? »

Il avait une voix rocailleuse et pas du tout agréable. Amarÿelle frissonna et se débattit un peu plus mais la force qu'elle possédait n'était absolument rien face à celle du vampire. Celui-ci plaqua les mains de l'elfe contre le sol et se pencha pour mordre dans le creux de son cou. Elle réussi à sortir de sa peur et cria dans l'espoir de reveiller l'elfe. Elle se débatait avec difficulté et vit avec soulagement Jerc bouger.

Jerc réussi à dégage l'elfette d'un coup d'arbalette. Celle-ci alla se réfugier contre le mur frai. Reprendre ses esprits et sa respiration était primordial pour pouvoir mieux se concentrer sur la bataille qu'elle allait mener au coté de l'elfe. Elle soupira et suivait des yeux son compagnon qui grimpait les escaliers pour combattre les autres vampires qui arrivaient.

Elle l'entendait combattre. Elle voulait l'aider mais était encore un peu troublé de ce qui venait de lui arriver. Sans plus attendre et craignant pour la vie de cette nouvelle rencontre, elle attrapa une flèche et grimpa quatre à quatre les marches. Arriver en haut elle écarquilla les yeux. Il avait déjà tué plusieur vampire. Comment faisait-il ? Les vampires étaient nettement plus rapide que les elfes et aussi plus agressif.. surtout la nuit. Elle secoua la tête en le voyant au prise avec l'un d'eux. Elle pointa son arme vers lui.

Thargas lui avait donné plusieurs conseils et grâce à lui elle avait pris assez d'entrainement. Elle détendit ses bras et inspira. Quand elle lacha la corde, elle se revit dans la vallé nocturne au coté du nain. Dans un bruit sourd elle vit que le vampire tombait sur le sol. Elle avait réussi sa frappe.

Amarÿelle regardait l'elfe prendre l'épée entre ses mains, il semblait troublé. Elle ne savait pas quoi faire entre l'imterrompre pour qu'ils fuient ou attendre tranquillement qu'il termine. Quelques minutes passèrent et Jerc se raprocha d'elle. Elle lui sourit.

« Nous devrions peut-être partir se cacher ailleurs... pour y attendre le jour. »

Amaÿelle l'écoutait. Elle ne se voyait pas rester dans un endroit où la mort à été donné.Elle soupira quand elle vit l'homme redescendre. Elle regarda la grande salle. Des morts partouts. Elle posa ses armes sur le sol. Elle appréciait tellement la vie. Elle sanglota pendant quelques minutes. Ils avaient eut juste faim en faite... Elle alla passer la tête dans le petit passage ménant en bas. Jerc dormait.

L'elfe laissa donc ses armes sur le sol et ôta son manteau. Elle releva les manches et traina les corps à l'exterieur. L'un des vampires étaient décapité. Elle retrouva la tête et avec de grand haut le cœur, elle la ramena prêt du corps. Elle attrapa un bout de planche pour creuser un peu. Non loin d'elle, un vampire était assis au pied d'un arbre et la regardait avec un air étrange.

Amarÿelle continua de creuser, le trou était difficile à approfondir. Elle avait chaud et les corps sentaient déjà fort. Elle eut un ultime haut le cœur et vomit ce qu'elle avait dans l'estomac. L'homme au loin se leva et s'approcha d'elle. Il ne semblait pas menaçant mais c'était un vampire.

« Vous avez besoin d'aide demoiselle ? Ce sont vos victimes ? Vous êtes une vrai guerierre... J'ai peut-être tord de m'approcher de vous »

L'elfe sursauta et recula de crainte. Elle ne tenait pas à mourir.

« Non, enfin, ce ne sont pas mes victimes. Nous étions des proies et nous nous sommes défendu. J'hestime qu'ils ont tout de même droit d'être enterré. »

L'homme pencha la tête en souriant, laissant apparaître les deux canines pointu. Cela fit frissonner l'elfe mais il la rassura en prenant lui même une planche et l'aida à creuser. Elle était surprise pas ce geste mais ne dit rien et repris la besogne. Aprés presque une heure de travail les deux avaient bien creusé. Avec l'aide de l'inconnu, l'elfe plaça les morts dans le fond de la fosse et fit quelques gestes appris par sa mère pour envoyer les âmes là où elles doivent aller.

« Vous savez demoiselle, les vampires n'ont pas d'âme. Il les perdent à la transformation ou n'en ont simplement pas. »

L'elfe plongeant ses yeux dans les siens. Noir. Elle ne se sentait pas mal à l'aise avec lui mais la situation était étrange. Elle recula et s'essuya le front.

« Peut importe. Vous allez me demander quoi en échange de l'aide que vous m'avez apporter ? Si vous n'avez pas d'âme vous ne serez donc pas clément avec moi ? »

L'homme secoua la tête.

« Non, je ne vous demanderai rien, juste de ne pas oublié que tout les vampires ne sont pas comme eux. Et vous faire promettre de ne pas oublier mon nom. Amlor Teldyr. »

Il lui prit la mains, s'inclina et l'embrassa avant de s'éclipser. Amarÿelle était troublé de cette rencontre. Elle resta interdite quelques minutes et sentit doucement le sommeil la gagner. Elle retourna à l'interrieur et descendit dans le caveau. Elle regardait l'elfe qui dormait a point fermé. Elle s'installa à son tour et s'endormie rapidement. Quelques heures plus tard, un rayon de soleil se déposait sur son visage et la reveilla. Heureusement la nuit avait filer sans autre attaque. Elle se releva, douleur dans le dos et la cuisse. Elle se dirigea vers l'homme qui dormait et posa la main sur son épaule.

« Jerc, On peut partir, il fait jour. »

Amarÿelle regarda l'homme se lever. Ensemble ils grimpaient les escaliers qui les ramenaient vers la surface. La demoiselle avait hâte de quitter cet endroit. Hâte de retrouver la douceur de son village natale. Des vacances bien mérité. Elle marchait d'un pas vif dans l'espoir d'arriver plus vite dans la contrée humaine. Ils arrivèrent aux abords de la rivière de sang. Endroit pas des plus agréables... Et sans crier gare, l'elfe blonde vit son compagnon se mettre à courir. Elle ne savait pas pourquoi mais sourit. Ils avait beaucoup marcher aujourd'hui et courir leur déliait les jambes.

Elle couru à sa suite sans le ratrapper juste pour sentir le vent dans ses cheveux... Alors qu'elle le vit se retourner, elle s'arrêta et le regarda tomber à pique dans l'eau. Amarÿelle ne réfléchit pas plus et se dirigea vers la rive. Ne le voyant pas remonter, elle se défit de son sac, de son manteau et de ses vêtements les plus imposants se retrouvant en petit pantalon avec un haut de tissu fin dans la neige. Elle ne le vit toujours pas remonter et se décida enfin à entrer dans l'eau fraîche. Elle plongea directement sous l'eau et essaya de remonter avec Jerc. Mais il était beaucoup trop lourd.

Elle lui fit lâcher le bouclier qui s'enfonça un peu plus dans la vase rouge. Mais toujours trop lourd elle lui ôta son épée qui rejoind rapidement le bouclier. Elle remonta reprendre sa respiration et replongea chercher le corps. Elle l'agrippa et le remonta sur la berge. Ils allaient tout les deux mourir, de froid ou de noyade. Elle se défit rapidement de ses vêtements mouillé pour enfiler à la hâte ce qu'elle avait de sec.

Amarÿelle sortie de son sac un couverture bien sêche et l'installa sur le sol enneigé. Elle déhabilla la victime qui était encore évanoui et le traina sur la peau qui servirait de couverture isolante du froid. Elle ne savait pas quoi faire, elle n'avait jamais été dans cette situation. Dans son village tout le monde savait nagé et n'embarquait pas avec de lourd chargement. L'homme torse nue allongé devant elle ne respirait plus. Elle devait faire quelque chose.Elle eut un flash back d'un souvenir ou sa grand mère avait réanimer un homme en pressant ses mains sur sa cage thoracique.

Elle s'agenouilla donc a coté de lui et appuya du mieux qu'elle pu au centre. Elle commençait à paniquer. Qu'est ce qu'elle avait fait aprés ? Elle l'avait embrasser ? Non, elle avait soufler dans sa bouche pour lui insufler un peu de vie. Alors qu'elle posa ses lèvres sur les siennes et souffla, elle se sentait mal à l'aise. Sauver des vie n'étaient vraiment pas son truc... puis quand elle se redressa l'homme réagi avec un « bouh »

L'elfe sursauta et se recula. Elle fronca des sourcils en comprenant qu'il avait refait surface bien avant qu'elle lui insufle un peu de sa vie. Assez en colère elle croisa les bras et ferma son visage. Elle détestait qu'on se joue d'elle comme ça. Elle avait eut peur et lui n'avait fait que de profiter de cette peur pour lui voler un baiser. Elle serra les poings pour se calmer sans grand succes. Et maintenant l'homme retournait dans l'eau comme si tout allait bien. Elle secoua la tête. Elle avait l'impression d'être en face d'un jeune garçon.

« aller viens elle est bonne »

Amarÿelle ne répondit pas. Elle n'avait même pas envie de lui répondre... Elle avait froid et cherchait de quoi faire un petit feu. Elle rassembla rapidement du petit bois et fit claquer les deux pierres qu'elle avait dans son sac. Le petit feu pris quelques minutes pour prendre. Et quand Jerc arriva avec un poisson en s'excusant sur sa conduite, elle haussa des épaules. Elle n'était pas rancunière.

« Pourquoi pas ! »

Elle prit le poisson et l'éventra dans la neige. Elle le vida et le placa sur sa pierre à chauffer. Elle la trimbalait souvent dans son sac. Elle fit cuire le poisson et le partagea en deux. Elle posa ensuite la pierre entre elle et l'elfe.

« Bon appétit ! Et je suis désolée, je n'ai pas pu vous remonter de l'eau avec votre bouclier et votre épée. Ils sont au fond de l'eau... »

Amarÿelle finissait de manger tranquillement tandis que Jerc faisait de même. Elle se détendit un peu mais ne comprenait pas ce que l'elfe faisait. Pourquoi retourner dans l'eau avec ce froid glacial alors qu'il lui suffisait d'en acheter un autre. L'elfe blonde savait que ce n'était pas non plus facile de renoncer à des objets que l'on possède depuis longtemps. Elle le regarda faire des deux allé retours pour ramener son bouclier et son épée.

Quand il eut fini, il s'assit à nouveau à coté d'elle et lui demanda ce qu'elle comptait faire par la suite. Elle le regarda en souriant, depuis qu'il s'était rencontré ils n'avaient pas eut le temps de discuter. Elle prit une gorgée d'eau avant de répondre.

« Je vais passer un peu deu temps chez moi, au village de Lïm. Mais je dois aller chercher un petit Os sifflet pour retrouver ma monture. Ou je vais devoir le fabriquer... Si il ne me retrouve pas avant ! Et vous ? »

Elle leva les yeux vers le ciel blanc. Peut-être la retrouvait-il déjà ? Mais rien ne laissait présager son arrivée. Elle reporta son regard vers l'homme et lui sourit à nouveau. Le soleil, masqué par les nuages, les protégeaient comme une mère son petit. Avec les quelques rayons qui traversait, peu de chance que les vampires viennent les taquiner. Mais elle avait vraiment hate de rejoindre le petit port de son enfance, et ses connaissances d'antan.

Amarÿelle écouta la réponse de Jerc. Ainsi sa hargne contre les êtres sans vies était du au meurtre de son père. Elle regarda avec curiosité le pendentif qui brillait sans comprendre pourquoi ni se souvenir s'il lui en avait déjà parler. Elle se perdit dans ses souvenirs, toute les choses qui l'avait surprise... Comme ce collier qu'elle avait trouvé dans la grotte en compagnie du nain. Ou encore la fabuleuse rencontre avec son dragon...

Mais elle revint à la réalité quand un grand bruit qu'elle reconnu aussitôt se fit entendre. Elle leva les yeux au ciel mais ne vit pas la créature qui avait fait accélérer son coeur de bonheur. Elle se tourna vers l'elfe et se remémora la question qu'il lui avait posé.

"Ho oui ! Ma mère et ses parents sont encore en vie. Malheureusement pas mon père. Il n'avait pas la chance d'avoir une vie aussi longue que la notre. Mais il a toujours vécu heureux. Aprés, je me suis faîte une autre famille. Le silence est mon ami, la musique mon amour. Et les rencontres que je fait donne parfois naissance à quelques choses d'exceptionnelles..."

Elle soupira en repensant à Ionos qui lui manquait, à Selemba qu'elle avait quitter il y a peu et a cette humaine qui l'avait troublé au plus haut point... Opale... Elle s'évada à nouveau dans ses souvenirs...

Un grand bruit se faisait à nouveau entendre quand Amarÿelle avait fermé les yeux. Elle les ouvrit rapidement pour voir le dragon, son papillon se poser lourdement sur le sol. La terre reçu un choc qui fit légèrement trembler les deux elfes. La blonde se leva d'un bon et courru à sa rencontre. Elle prit entre ses bras la grande tête et lui murmura tout le plaisir qu'elle avait de le revoir. Elle avait tellement eut peur de ne jamais le retrouver...

"Pap's, voici Jerc ! Il m'a aidé à sortir d'un mauvais pas. Jerc voici mon compagnon de voyage... Est ce que cela vous dirait d'être raccompagné en territoire Elfique ?"

Amarÿelle se demandait dans quel circonstance les deux proches de Jerc avait disparu. Elle fronça des sourcils quand elle le vit inspecter son compagnon comme une vulgaire chose. Elle ne savait pas comment réagir. Il était un peu grossier avec elle, et surtout avec Pap's qui gardait un sang froid incroyable. La dernière fois que quelqu'un s'était approcher de lui pendant son sommeil avait fini en charpie. Le dragon savait que l'elfe blonde n'aimait pas les problèmes. Mais il montrait son agacement en battant sa queue plein de piques de plus en plus vite en regardant Amarÿelle avec un air de supplication.

Celle-ci qui regardait ailleurs vit le manège de Jerc et la réaction du Pap's.

« Jerc... Ce n'est franchement pas agréable ce que vous faîte. Vous avez de la chance que je sois présente. Pap's n'est pas une peluche ! »

Elle caressa la tête du papillon tandis que l'elfe revenait vers elle. La jeune femme lâcha son ami qui se redressa de toute sa hauteur et ramassa ses affaires. Elle proposa à Jerc de faire de même et avança vers la base du cou de Pap's. Elle enjamba la créature qui s'était allongé pour ça. Elle s'agrippa à l'une des piques et tendis la main à l'elfe pour le faire grimper derrière elle. Et en quelques battements d'ailes les trois être vivant se retrouvaient dans le ciel.

Amarÿelle hurla la direction et se laissa griser par la vitesse et le vent qui se fouettait contre son visage. Les yeux bien ouvert, elle admirait la vu. Elle laissait son regard sur la cité de l'Aurore qui était bientôt en vu. Ils avaient de la chance, le dragon avançait rapidement. Tandis que ses yeux s'était fixé sur la ville humaine, ses souvenirs affluaient. Plus loin vers le nord, elle pouvait apercevoir le lac de l'aube. Un soupir s'échappa entre ses lèvres et elle ferma les yeux pour apprécier les accélérations du dragon.

« Ca va Jerc ? »

Elle avait presque oublié sa présence. Et en se souvenant de son premier vol, elle commençait à s'inquiéter. C'est vrai qu'être propulser loin de la terre ferme n'était pas facile surtout pour les elfes; peuple si proche de celle-ci. Elle se pencha pour le regarder il semblait aller bien mais n'en était pas tout à fait sur.

De longues minutes passèrent dans le silence, Amarÿelle admirait le paysage et pointait de temps en temps un paysage pour le montrer à Jerc. A l'approche de la cité des Elfes, Pap's ralentit la cadence et se rapprocha du sol. Il s'y posa dans sa grâce naturelle, c'est à dire un grand bruit brutal.

« Nous y sommes ! Ardamir... »

Elle sauta du dragon qui s'était tapit sur le sol.