Je me rapproche de l'eau, les maigres vibrations qu'elle pouvait laisser voir étaient bloquées par une fine glace. Je m'assois pour la regarder se battre contre l'ennemie et lutter pour la liberté si proche d'elle mes pourtant si loin. Mon loup est un allié fidèle, il ne m’abandonne jamais, toujours prêt à se battre pour notre survie ou pour me donner un coup de pouce si besoin dans les situations gênantes. Mais sa fureur peut aussi être un handicap, quand il prend totalement le contrôle de notre corps je n'ai aucun moyen de l'empêcher de détruire et dois lutter pour reprendre les commandes.

«  Si proche et pourtant si éloigné .. Tu sais l'eau, on n'est pas si différentes que ça ... »

Ma main qui se baladait sur la neige butte sur un caillou, je le prends et le lance sur la surface glacée qui à son contact explose pour laisser l'eau reprendre possession de son territoire.

« Pourtant il ne lui faut qu'un petit coup de main pour qu'elle se libère de sa prison et se remette à vivre paisiblement. »

Je baisse la tête pour regarder mes mains, puis serre mes poings et me mords les lèvres.

«  Mais tu possèdes une partie de l'histoire qu'il me manque »

Je continue ma petite conversation avec moi même, quitte à passer pour une folle aux yeux des autres, mais de toute façon il n'y avait personne.

Après quelques minutes je décide de reprendre mon chemin, je ne fais que deux,trois pas et m'écroule d'un coup, emprise à une douleur sur mon mollet droit, une chose venait de m'agripper et ne lâcher pas prise. Je tourne ma tête vers lui et découvre un piège, ou plutôt une énorme gueule de loup, le truc qui t'attrape de ces dents pointues et qui ne te laisse plus partir. Je me mort les lèvres tout en essayant d'ouvrir la gueule métallique, ce n'est pas le faite d'être blesser qui me faisait peur, la blessure cicatrisera, mais être piégé même quelques secondes pouvait ramener le chasseur qui avait installé ce machin.

Ce que je pensais arriva, l'homme, un gros monsieur recouvert de peau de bête, s'approchait. L'odeur de la mort et de l'alcool pénétra dans mes narines. Quand l'homme m’aperçut dans son piège, il braqua son arc sur moi et esquissa un léger rictus. Il n'est pas censé savoir qu'est ce que je suis,je me mets à pleurer de fausse larme tout en le regardant de mes yeux innocents.

« Ne tirer pas, je jouais dans cette grande plaine et je suis tombé dans ce piège, aider moi »

Je détestais employer ce genre de stratagème met avec son arme sur moi j'étais en mauvaise position.

«  Et tu penses que je vais te croire ? » Il émet un rire sadique et fait signe à ces partenaires de s’approcher avec leurs chiens, qui à ma vue se mettent à aboyer et tirent sur la corde qui les rattache. « Vous voyer cette jeune fille, que penser vous d'elle, avec ces jolis yeux couleur sang. »
Il se remet à rire est les autres l'accompagnent. Puis tends son arc et tire sa flèche en argent. Je voix ma misérable vie défiler dans ma tête et ferme les yeux, impuissante face à mon agresseur.

Sortant d'un meurtre encore tout frais ( ou tout chaud si on parle du cadavre ... ) Je me dirige vers la plaine pour me détendre un peu et aussi, trouver un coin d'eau pour nettoyer mon arme et mes bras, tout plein de sang. Je marche calmement en souriant ... La vie est belle
Enfin un peu de vacances ! Entre deux meurtres, la sensation d'une simple balade était tout à fait géniale.
Quand je tombe sur un spectacle ahurissant, un pauvre vieillard chasseur sans aucun doute ... En train de tirer avec un arc sur une pauvre jeune fille prise au piège. Je réagis instinctivement et dégaine Rune mon revolver pour tirer sans viser.
La balle si fidèle à ma capacité de parfait tireur percute la flèche de plein fouet dévient sa course pour éviter à cette jeune fille d'être embrochée.
Le chasseur alarmer par le bruit du coup de feu, n'a pas le temps de bouger qu'il se retrouve un revolver plaqué sur la tempe
- Q...Qu'est ce que ...
- Pathétique ... Tout simplement pathétique
C'est alors que j'entends les compères du pauvre chasseur s'élancer vers moi, un léger sourire apparait sur mes lèvres et je n'ai qu'a pivoter de 180° et pointer mon revolver sur eux pour les faire fuir à grande vitesse.
Le chasseur aussi, apeuré par le fait d'être tout seul en face d'un assassin, a prit ses jambes à son cou.
Je m'approche de la jeune fille pointe mon revolver sur sa tête puis le descend jusqu’à sa cheville pour faire sauter le piège. Elle est libre
- Salut ...
Elle me regarde bizarrement et je lui offre un sourire
- Je m'appelle Apollyon ... Fais pas attention à ses humains ... Bien que j'en sois un moi aussi, je refuse de faire partie de cette catégorie tuant des innocent pour rien ..

Quand je pointe mon arme sur elle, elle ouvre les yeux et fixe le canon de celle ci, elle a l'air de ne jamais avoir vu un revolver ... C'est même peut être le cas ...
Je la voit sursauter quand je fais exploser le piège qui la retenait, je sourit, moi le bruit de ma propre arme ne me dérange plus. Je fais un tour autour d'elle avant de me placer devant elle et placer mes poings sur les hanche
- Merci mais j'avais la situation en main, ton aide est juste un coup de pouce
Je sourit, je vois une légère teinte rose apparaître sur ses joues, la gêne sans doute ... Je sourit, elle est mignonne ... Très mignonne même ! Mais ce n'est pas une humaine. Des yeux rouges et des cheveux blancs pour une humaine ? Impossible, mais je m'en fiche comme de la taille de mes chaussettes
- Si tu le dis
Je l'observe, au départ, quand je l'ai vu de loin, j'ai décidé de la ranger dans la catégorie des PI : Peut intéressante. Mais lorsque je me suis approché d'elle, mon cerveau l'a directement mise dans la catégorie TI : Très intéressante. En plus j'adore son air bougon ...Ca l'embellit. Mais soudain elle me dit :
- Qui te dit que je suis innocente ?
J'éclate de rire et lui chuchote en me rapprochant d'elle ( ce qui fait partie de ma technique : Comment séduire les filles )
- Innocente ou pas, je ne laisserais aucun humain armé de mauvaises intentions te toucher
Je détourne le regard, je me suis un peu trahis ... Mais aucune importance de toute façon, ce qui est fait est fait. D'un geste vif, je croise mes bras derrière ma tête et réajuste mes cheveux d'un geste de la tête, ( un peu à la manière des pubs Loréal, Parce que vous le valez bien ! )
- Bref ... Quel est ton nom ?
J'en profite pour ranger mon arme dans ma poche et je plonge mes yeux clairs et si perçants dans les siens, est ce que ma fixation soudaine l'empêche de répondre ? J'ai hâte de connaître la réponse !

Innocente ou pas, je ne laisserais aucun humain armé de mauvaises intentions te toucher

Pour qui il se prend à me rire au nez comme ça, et surtout venir me le dire d'aussi prêt! Je pouvais sentir son souffle dans mon cou ce qui me fit frissonner, et pourquoi je frissonne moi ! Surtout que je n'ai pas besoin de lui, je suis une lycan après tout. Je croise mes bras et détourne la tête.

« Je peux très bien me débrouiller toute seule en plus. »

Je passe la main dans mes cheveux pour enlever la petite frustration, ou gêne ? Qui monte peu à peu.

Bref ... Quel est ton nom ?

Je le regarde rangeais son arme, qu'elle est cet objet sorti de nul par qui vous détruit les tympans à chaque fois qu'on l'utilise ? Je relève la tête est me retrouve face à face avec les yeux azur du jeune homme. Mon cœur, pour d’obscures raisons, se mais à battre la chamade, j'ai même eu l'impression d’étouffer un moment face à ces yeux, contraire des miens. Mais on ma toujours appris à ne jamais baisser le regard, je m'engage dans ma petite bataille ou le gagnant est dominant. Malgré les sensations inconnues qui me tiraillaient, je reste armé jusqu'au bout. Cette petite guéguerre à durer un peu près 30 secondes sans qu'aucun de nous ne baisse la garde, au bout d'un moment je cède en parole, luttant pour que mes yeux restent braqués sur lui.

« Je me nomme Nakomis, et vous ? »

Elle croise les bras et détourne la tête
-Je peux très bien me débrouiller toute seule en plus.
J'éclate de rire à n'en plus finir et ferme mes poings pour les placer sur mes hanches
- D'accord ! La prochaine fois que tu seras immobilisée et qu'un paysan tirera sur toi je te laisserais crever ! Entendu !
- Je me nomme Nakomis, et vous ?
Je la regarde bizarrement, je lui avait déjà donné mon nom ... Je sourit et dit néamoins
- Je m'appelle Apollyon. Et j'ignorais que c'était un nom si difficile à retenir ...
Elle me regarde un peu gênée et je lui pose la main sur l'épaule. Je reste dix secondes montre en main à regarder, Nakomis, puis ma main, puis Nakomis, puis ma main avant d'enlever celle ci de son épaule et lui sourire, tout à coup, un vent glacial et mordant nous soulève les cheveux, mon premier réflexe, c'est d'enlever mon long manteau noir et de couvrir Nakomis de celui ci. Elle me regarde bizarrement et je préfère éviter son regard pour rougir.
Des que le froid mordant a disparu, je décide de changer de sujet et sors mon arme pour la lui tendre
- Tu vois, ça s'appelle un revolver ... Et sa tire *je sors une balle* ce genre de trucs qui s'appellent des balles. Ce n'est pas très pointu mais comme le canon du revolver les propulse à grande vitesse, ça transperce tout. Tu veux essayer de le tenir un peu ?
Je lui donne mon arme et lui donne quelques directives
- C'est presque ça, mets ton index sur la gâchette en bas.
Voyant qu'elle le tient toujours un peu bizarrement, je sourit, passe derrière elle en me collant à elle pour passer mes bras devant Nakomis et l'aider à placer ses mains. Plongé dans mon explication, je ne vois pas qu'elle ne regarde pas l'arme, mais plutôt moi. Je finis par me tourner vers elle et lui sourit, sourire qui laisse place a un expression légèrement gênée et du genre : Je fais quoi ?!
- Je ...J...Je
Je me tais, ridicule .

Je la vois essayer de tirer, et elle est propulsée en arrière quand elle y arrive. J'éclate de rire, lorsqu'elle me rend mon arme, je sens ses doigts frôler les miens et je sursaute légèrement. Bon sang, qu'est ce qu'il m'arrivait ? Pourquoi à chaque fois qu'elle s'approchait de moi j'avais les mains moites la bouche sèche ? Depuis mes neuf ans et demi, je n'avais connu que la mort et la sensation de la donner ... Mais voici que je me retrouve en face d'une autre sensation que je ne connais pas ... Serais ce l'amour ? Je secoue la tête pour arrêter de penser tout simplement et me rend compte qu'elle s'éloigne.
Je la rattrape par le bras et elle me lance un tel regard que je n'ose pas répondre.
- Euh .. Tu voulais quelque chose ?" * elle réfléchis un moment *"On pourrait aller boire un verre à la taverne du coin si tu veux
J'hausse les épaules puis hoche la tête avant de la suivre. Un léger sourire étire mes lèvres lorsqu'une fois assise sur le comptoir, elle demande un verre de lait. Je l’imagine avec une petite moustache de lait et je trouve ça trop mignon ...
Pour ma part je demande de l'eau. Je n'aime pas boire de l'alcool ... Là, le barman éclate de rire une nouvelle fois, s'accrochant au comptoir pour ne pas tomber tellement il rit ... Mais s'en ai trop pour moi, jamais on avait osé se moquer de moi comme ça. J'appuis sur sa tête avec le canon de mon arme et il tombe, s'étale au sol mais continue de rire ... Je fléchis les jambes et bondis. J'arrive de l'autre côté du comptoir, devant le barman étalé par terre en train de rire à n'en plus pouvoir. Je le soulève d'une main, le plaque contre un mur et lui appuis mon revolver sur la tempe. Aussitôt un silence de mort se fait entendre dans le bar. Je brise ce silence en le menaçant
- Ecoute moi bien cher fonctionnaire .... Tu sais très bien qui je suis. Tu m'as déjà payé pour un assassinat et ...
Je me tais et regarde Nakomis, j'ai peur qu'elle ai peur, ou alors qu'elle soit indignée par le fait que je sois assassin et qu'en plus, que je tue des innocent pour de l'argent ... Désorienté je baisse mon revolver et retourne m'asseoir n'osant pas croiser le regard de la jeune lycane. Le barman n'a pas très bien compris ce que je lui voulais, mais la vision de mon arme plaquée sur sa tempe lui a suffit pour qu'il se taise et nous serve.
Soudain, un client du bar jusque là assit derrière nous, s'approche. Il murmure
- J'ai ouïe dire que tu étais assassin ? Bien très bien ... J'ai quelqu'un à tuer pour toi ... Je t'offre dix mille pièces d'or ça te va ?
Dix mille pièce d'or ? J'écarquille les yeux, jamais on ne m'a donné autant ... Je demandé au plus, cinq mille ...
J'hoche la tête
- Quelle est la cible ?
Il éclate de rire et murmure
- Mais la jeune lycane à côté de toi bien sur !
J'écarquille les yeux, comment ? Il me demandait de tuer Nakomis ? Jamais de la vie !
- Alors là non ça va pas être possible.
- Je ferais tout ce que tu voudras mais fais le !
Les trois premiers mots m'intéressent ... Je relève :
- Tout ?
Il hoche la tête et je sourit
- Alors retourne toi. Dos à moi
Il me regarde un peu bizarrement mais s'exécute. Mon sourire s'agrandit.
Je pointe le canon de mon arme vers son crâne
- Et maintenant je f...
Sa voix est coupée par un grand bruit "PAN" et par deux secondes plus tard, un corps qui tombe au sol.
Je souffle sur mon revolver et sourit
- Je te demande juste de ne pas me demander de tuer celle que j'ai...
J'abbats mon poing sur la table, de tous les abrutis, je suis le meilleurs ! Bravo Apo' t'a gagné !
D'abord je lâche comme ça que je suis un assassin et juste après avoir tué quelqu'un je lui avoue que je l'aime ...
En silence, je sort les pièces d'or nécessaires à nos deux verres et les pose sur le comptoir. Ensuite je me lève lentement, sort du bar, et a l'aide de quelques caisses en bois, me hisse sur le toit pour m'assoir, ramener mes genoux contre mon corps, poser ma tête dessus et les entouré de mes bras. Je chuchote alors pour moi même :
- Cette fois ci c'est toi qui es pathétique ...

J'étais plongé dans mes pensées et je sens deux petits bras menus m'entourer, elle me chuchote
- « Tu sais, si tu me sauves tout le temps, comment veut que j’apprenne à m'en sortir toute seule »
Je plonge mes yeux dans les siens, bien décidé à ne pas la lâcher du regard et passe un bras autour de ses épaules
- Je ne veux pas que tu meurs.
Elle me regarde bizarrement et je lui souris
- Le pourquoi tu le connais ...
Je ferme les yeux et à présent, seuls mes longs cils noirs troublent la peau blême de mon visage.
J'ouvre les yeux pose ma main sur sa joue avant de poser mes lèvres sur son front
- Je suis désolé ...
Elle sursaute et ça me fais sourire, elle ne s'y attendait pas ...
Je me rends compte que mon manteau est resté dans le bar et que mes bras et mon arme sont tâchés de sang. Avec quoi je vais les nettoyer moi ?
Une idée me vient, je déboutonne ma chemise pour me retrouver torse nu, et essuie mon revolver et mes bras. Ensuite, pris de la flemme de remettre mon vêtement, je le cale sous ma tête pour m'en faire un oreiller. Je tends la main vers elle pour l'inviter à s'installer à côté de moi.
Je prend mon courage à deux mains et avoue
- Tu sais ce que j'ai dis dans le bar ... En fait je ne sais pas si c'est vrai ... Parce que c'est la première fois que je ressens ce genre de choses ... Alors en plus, je ne suis pas un pro dans le décodage de sentiments ... Mais de toute, façon, je ne laisserais plus personne te toucher... Enfin sans ton consentement...
J'ai un léger rire nerveux et l'observe.

Je ne veux pas que tu meurs. Le pourquoi tu le connais ...

Qu'est-ce que je pouvais dire à ça ? Rien justement. Une plume sur ma joue, ou plutôt ça main,un petit bon se fait percevoir quand ces lèvres se pose sur mon front « Je suis désolé ... » une vive sensation s'imposa comme une traîner de poudre dans tout mon corps pendant que je l'écoutais sans dire un mot, j'ai envie de le prendre dans mes bras comme au temps ou ma meute existait, mais résiste.

Il déboutonne ça chemise pour laisser apparaître son torse assez musclé et essuyer le reste de sang sur lui, je n'ai même pas remarqué qu'il en avait reçut.Puis il s'allonge et me tend la main pour l'accompagner. J'hésite, je ne veux pas m'attacher aux autres, ça fait beaucoup trop mal quand ils disparaissent. Mais finalement, décide d’enfreindre la règle que je me suis imposée et m'allonge à quelques centimètres d'Apollyon.

Tu sais ce que j'ai dis dans le bar ... En fait je ne sais pas si c'est vrai ... Parce que c'est la première fois que je ressens ce genre de choses ... Alors en plus, je ne suis pas un pro dans le décodage de sentiments ... Mais de toute, façon, je ne laisserais plus personne te toucher... Enfin sans ton consentement...

Le ton de sa voix et son rire nerveux trahissaient la sincérité de son sentiment, je ferme les yeux pour trouver la force de parler, un coup de pouce.... et la seule aide que je trouve est celle de mon loup, le laisser partager ce moment avec moi, ne pas lui laisser tout le contrôle, mais au moins assez pour me donner confiance. Mes paupières closes libèrent mes yeux où le rouge bordeaux se mélange aux flammes, seule chose qui dénonçait mon changement d'état, tant que mes yeux ne croisent pas son regard, il ne remarquera rien.

« Je ne crois plus en ce sentiment moi, on peut dire * je marque un temps de silence * qu'il m'effraie, même si je ne l’ai jamais vraiment connu ... *je change de sujet * et à ton avis, qui peux me toucher sans autorisation * je tourne la tête et lui tire la langue * je peux mordre si je veux. »

C'est vrai que je ne sais pas ce qu'est l'amour avec un grand A, mais l'amour tout cour et déjà bien assez meurtriers pour que je redoute le vrai ..

Elle s'allonge près de moi et je sourit
- « Je ne crois plus en ce sentiment moi, on peut dire * elle marque un temps de silence * qu'il m'effraie, même si je ne l’ai jamais vraiment connu ... *elle change de sujet * et à ton avis, qui peux me toucher sans autorisation * elle me tourne la tête et me tire la langue * je peux mordre si je veux. »
- Je sais. J'ai confiance en toi Mais je vais te dire un secret, je pensais ça aussi de mon maître .... Quand il m'entrainais, j'étais sur que rien ne pouvais l'atteindre. Mais un jour alors qu'on venait de voir des affiches nous représentant et la somme colossale offerte pour notre capture ...Ou notre meurtre ... Alors que nous étions en train de s'approcher dans la ville pour trouver à manger ... Je ne savais pas ce qui allait arriver. Des paysans se sont jetés sur lui, seulement sur lui, il me protégeait, il était devant moi... Il a tué des dizaines de paysans ... Mais le reste a eut raison de lui ... Il a été décapité à coups de bêche ...
Elle se tait et je continue même si ça fait mal. J'ai atrocement mal, à remuer mes souvenirs comme le couteau dans une plaie profonde
- Ma mère aussi ... Je pensais qu'elle était intouchable ...Elle pensait toujours aussi ... Elle aussi a été décapitée .... J'ai juste retrouvé sa tête ... J'avais deux ans*je marque un temps de silence* Je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose. Comprends moi bien, je ne veux pas te perdre. Je suis prêt à changer de métier, je suis prêt à arrêter mon métier d'assassin. A faire beaucoup moins de victimes, à laisser mon revolver au fond de ma poche. Mais s'il te plait ne me rejette pas Nakomis ! Je t'en supplie !

Quelqu'un dans ma vie est amoureux de moi, ce n'est pas possible à la base. Normalement, j'évite les contacts, à par les exceptions, la c'est ce maudit chasseur qui ma conduit à Apollyon.
Ça vie n'est pas toute rose, loin de la, deux personnes chères, deux meurtres. Voilà pourquoi il ne faut pas aimer dans la vie, la disparition de l'être aimer nous mutile toute notre vie après.

Mais la lueur dans son regard me met en confiance, peut être que si je lui donne une chance.... Il est prêt à abandonner sa vie pour un loup des rues comme moi, un sac à puce bonne à rien, à par attirer les ennuie … Je ne veux pas qu'il devienne mon bouclier et qu'il subisse le revers de la médaille.

« Ne change pas ta vie pour moi, je n'en vaux pas la peine. Je voudrais juste que tu ne me défendes pas même si tu en à l'envi. Je ne suis pas * j'hésite * humaine.. Je souffre moins des blessures que vous. »

Je roule pour me retrouver sur le flanc et place mes mains sous ma tête en le regardant fixement.

« Et je veux que tu me promettes quelque chose, si tu voix au sein de mes yeux la lueur d'une flamme apparaître …. court »

Je lui souris et retourne à ma place, cet état était ma hantise, ça met arriver de blesser gravement ceux de ma meute quand le loup était aux commandes. Pour un humain, ce serait fatal.

« Ne change pas ta vie pour moi, je n'en vaux pas la peine. Je voudrais juste que tu ne me défendes pas même si tu en à l'envi. Je ne suis pas * j'hésite * humaine.. Je souffre moins des blessures que vous. »
Je sourit
- Tu n'en vaut pas la peine ? Ecoute moi bien Nakomis. Pour moi, tu vaut tout. Je ne peux pas te mentir. Je sais que nous avons vécu des choses traumatisantes tout les deux mais ensemble nous serons plus fort. Et puis ... Si je change ma vie pour toi ... On dit toujours que lorsqu'on a trouver sa perle rare , il ne faut pas la laisser s'échapper. Alors je ne te lâcherais sous aucun prétextes.
Je lui prends les mains et elle sursaute, je ne sais pas quoi faire ... Je ne sais pas si je dois l'embrasser ou pas, la laisser ou pas ...
-
« Et je veux que tu me promettes quelque chose, si tu voix au sein de mes yeux la lueur d'une flamme apparaître …. court »
Je lui sourit et passe ma main derrière sa tête
- C'est dommage ... Tu as de si beau yeux ... Mais je te le promet. Je te fais confiance Nakomis. ! Tu es si belle ...
- Tu vois la neige là bas ? Et bien je préfère tes cheveux. Et je préfère tes yeux au sang que j'ai fait coulé si souvent. Oui. Je croies bien que je t'aime Nako'. Non. Cette fois si j'en suis sur !
J'efleure ses lèvres avec les miennes et lui sourit

Elle pose une main derrière la tête et j'écarquille un moment les yeux avant de reprendre un air normal.
Soudain, lorsque j'effleure ses lèvres, elle pose ses mains sur mon torse et m'offre un baiser. Ses lèvres sont douces ... Elle sont légèrement froides mais une étrange chaleur se répand en moi, comme si un liquide chaud coulait dans mes veines ...
Lorsqu'elle m'embrasse je me sens ... Trop bien pour mettre un mot là dessus. J'écarquille les yeux un moment avant des les fermer. Je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais mais je n'ai pas de chance ...
Des hommes en armures accourent aussi rapide que des porcs qu'on aurait mit au marathon ... J'éclate de rire mais l'air sérieux de Nako' m'intrigue
- « Hé bande de gros ours ! C'est ici que ça se passe ! » Hurle t'elle
Je la regarde étonné et légèrement apeuré. Si jamais ... Non. Je lui fais confiance.
Elle saute devant la garde et leur tire la langue avant de me faire un clin d’œil et de commencer leur course après les avoir traités de mouton.
Je la suis aisément par les toits mais je m'arrête souvent en essayant de garder un oeil sur la garde. Ils s'épuisent vite ... Je sourit et attrape ma chemise, la lançant sur un des gardes. Celle ci atterrit sur son casque, le rendant complètement aveugle. Il trébuche et s'étale par terre. Deux autres qui étaient derrière lui aussi. J'éclate de rire et me plaque sur le toit au moment où ils braquent leur regard vers moi. Je réfléchit, j'en ai eut deux mais il en reste ... Je décide de voir où en est Nakomis et reprend ma course, toujours sur les toits. Beaucoup sortent de leur auberge maison ou autres pour voir d'où viennent les bruits de courses sur leur toits.

J'entend un boum quand je suis arrivé en plein coeur de la ville et je vois Nakomis, la capuche sur la tête, en train de me chercher. Je me penche vers elle quand elle passe à proximité du toit où je suis et l'attrape par la taille pour la hisser sur le toit. Des qu'elle est avec moi, les gardes passent là où elle était quelques secondes plus tôt. Je soupire
- Ouuf ! On a eu chaud !
Elle parait d'abord surprise mais pas longtemps. Elle est heureuse et éclate de rire. Je joint mon rire au sien et quelques passants nous dévisage depuis le sol. Je leur lance un regard : "Et alors ? On a le droit !"
Je l'embrasse une seconde fois mais ce baiser est très rapide. Il ne dure qu'une seconde. Je la serre ensuite contre moi. Elle est plus petite que moi. Je pose ma main droite sur son épaule droite et ma main gauche sur sa tête comme pour la protéger. Avec amusement et une certaine fierté je remarque que je n'ai plus ma chemise et que je la serre contre mon torse, nu.
- On ne risque plus rien maintenant
Je sens mon coeur battre à cent à l'heure, et je pense, qu'étant plaquée contre, elle le sent aussi.
Je murmure son nom et ma voix arrive jusqu’à ses oreilles avant de se perdre dans une bourrasque de vent venue nous ébouriffer les cheveux.
- Nako...
Je me détache d'elle et la regarde de mes yeux bleus clair, très clair ... Mes yeux sont plissés dans un sourire rassurant. Je suis tellement heureux que j'en frissonne ...
Je l'aime ma Nako, je l'aime.

Soudain je me sens attirer par quelqu'un sur le toit, en me retournant j'aperçois Apollyon et souffle. J'entends le bruit des pas des gardes courir dans la rue où j'étais.

Ouuf ! On a eu chaud !

Nous riions, cela fait du bien, je pense que je l'aime .... et m'autorise un moment d'attachement avec cet homme, les passants nous regardent, être le centre des attentions me déplaît, mais Apollyon ne bouge pas., un baiser rapide puis son corps sur le mien me rassurent.

On ne risque plus rien maintenant

Son cœur s'emballe, pourtant l'action est passée, et le mien se calme de plus en plus. Il prononce mon nom avant qu'une rafale emporte ces derniers mots, puis la chaleur de son corps laisse place à la fraîcheur du climat. Ces yeux azur sont braqués sur moi; un regard plein de tendresse qui me donne envie de rester près de lui, mais impossible. Mes yeux se figent un moment, j'ai oublié un petit détail … la petite Leo. Je devais juste chercher de la nourriture et revenir, elle doit s'inquiéter.
Je me cale sur le torse de l'humain et pose ma tête sous son cou, comme pour garder ce moment dans ma mémoire. Puis me recule de quelques mètres.

« Apollyon, je.... vais devoir y aller. » Je vois son visage se décomposer, un pincement au cœur me fait marquer un silence, je lui fais mal, mais je dois partir. «  Mais ne t'inquiète pas, un jour ou l'autre, je saurais te retrouver, soit patient. » Je ne suis pas une adepte des longs adieux, je m'approche et pose mes bras sur ces épaules avant de lui offrir un dernier baiser puis détache mes lèvres des siennes, le regarde encore un instant et saute sur l'autre toi.

« Fais attention à toi, je veux te revoir en un seul morceau !»

Je cherche la dague cacher sous ma cape, pour moi, celle-ci équivaut au plus beau des joyaux. Mon frère me la offerte après mon épreuve pour devenir jeune loup, avant sa disparition... je la serre contre moi avant de la lancer dans la direction d'Apollyon. Puis me mets à courir aussi vite que ma condition me le permet. Sortis du village je renifle une dernière fois l'odeur de l'assassin, une dernière bouffée de son être, me retourne vers l'immense vallée, la neige accumulée dessus commence a disparaître, Leo va être contente, elle qui voulait voir les contré dans leurs plus grandes beautés.

Mes pieds s’enfoncent dans la neige fondue, de petits cours d'eau ruissellent autour d'elle, pendant que je les regarde, mes pensées se perdent dans le souvenir de cette journée.

« Un jour on se reverra, je te le promets, mais avants je dois m'occuper d'autres choses. »

- Apollyon, je.... vais devoir y aller. » Mon visage se décompose. « Mais ne t'inquiète pas, un jour ou l'autre, je saurais te retrouver, soit patient. » elle s'approche et pose ses bras sur mes épaules avant de m'offrir un dernier baiser puis détache ses lèvres des miennes, me regarde encore un instant et saute sur l'autre toit. Je la regarde un moment et lui sourit chaleureusement, enfin j'essaye. Je sais que ce sourire est déformé par ma tristesse ... Je l'entend s'exclamer
- Fais attention à toi, je veux te revoir en un seul morceau !»
Je regarde sur le côté, je ne suis pas sur d'être attentif lors de mes combats si elle part ... Mais je hoche la tête et essuie du bout de l'index une larme qui coule le long de ma joue. Elle me manquera... Je suis plongé dans mes pensées lorsqu'elle lance sa dague dans ma direction. Réagissant par réflexe, je dégaine mon revolver et le pointe dans la direction de l'arme. Mais me reprend vite, je penche la tête sur le côté pour éviter l'arme et l'attrape par le manche d'une main. Je caresse lentement sa lame, elle est magnifique ... Elle va me manquer. Je plonge encore une fois mes yeux dans les siens pour graver à jamais son image dans mon esprit. Elle me tourne le dos et commence sa course, elle court vite, je sais que même en essayant très très fort, je ne pourrais pas la rattraper. Cela me rend triste, mon coeur semble exploser. Encore une fois, une personne que j'aime me quitte sans être sûre de me revoir ... Je me mets à pleurer et ne me retient plus. Je crois que ces prochains jours, je vais semer la terreur un peu partout sur mon passage ... Je m'en fiche. Je tuerais comme j'ai tué autre fois. je sais qu'elle hanteras mes rêves ... Mais cela ne me fait pas peur. Je l'aime et je suis heureux de l'aimer. J'espère juste que notre prochaine rencontre ne se fera pas dans deux siècles ... Je risque de ne pas être présentable ....