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| La Bataille à la Frontière | |
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Ayliän Faën Gardien de la Nature
Messages : 2669 Métier : Commandant de l'armée elfique Age du personnage : 232 Alignement : Bienveillant En couple avec : Evanya Ennemis : Meute de Croc-Noir
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| Sujet: La Bataille à la Frontière Mer 12 Sep 2012 - 14:35 | |
| L'Alliance arrive par la Plaine Infinie, les Rebelles par la forêt des damnés. (Cette carte sera mise à jour à chaque nouveau post d'Ayliän Faën, à chaque nouveau tour plus précisément.) Fleuve écartelé : Déversant carcasses d'animaux à moitié dévorées, membres et coulées de sang, ce fleuve est une abomination. Servant de décharge à charognes par les lycans, une odeur nauséabonde y émane sur toute la zone ouest de la forêt des damnés.Plaine infinie : La plaine infinie est une très vaste étendue verdoyante. Aux abords du lac Miriel, sa faune et sa flore enrichissent de plus belles la beauté de la plaine. Où la bataille se déroule, la nature se voit mourir peu à peu lorsqu'on s'approche de la frontière séparant les deux contrées avant d'en arriver à la forêt des damnés.Marais des Tervrokers : Boue et terre vaseuse... Au premier regard, lorsqu'on aperçoit cette triste étendue, on ne pourrait se douter du cauchemar qui tapisse le sol. Effectivement, des créatures monstrueuses attendent sagement, dissimulées sur la terre, qu'une proie s'y approche pour l'entraîner dans les bas fonds afin de la dévorer lentement. (Tervroker : voir bestiaire)Village isolé de Ránë : Petit village d'elfes s'ayant établi hors des sentiers battus et vivant d'agriculture et de chasse. Ránë signifie "perdu" en elfique, surnom que portaient les premiers bâtisseurs de ce petit havre de paix. Rien de péjoratif à ce nom tendant vers celui-ci d'utopiste et rêveur. Mais tout risque de basculer pour ces pacifistes en quête de tranquillité si les lycans atteignent le village.Ancien repaire : Comme son nom l'identique, ce fut autrefois le repaire d'une meute peu connue qui finalement fut assiégée par des Arachnides Démoniaques. Infestant les lieux, la meute disparut et fut oubliée. A présent, ce village en ruine grouille de ces créatures cauchemardesques. (Arachnides Démoniaques : voir bestiaire)Forèt des damnés : La forêt des damnés marque la frontière vers Thaodia, brisant la verdoyante Plaine Infinie d'Evanya. D'énormes arbres morts sillonnent cette gigantesque étendue peu recommandée car extrêmement dangereuses de par les très nombreuses et monstrueuses créatures la peuplant.Muraille de Melehtë : Chaine de montagnes au nord faisant face au lac Miriel. Elle fut l'un des obstacle des Titans d'autrefois qui bien qu'avec beaucoup de mal finirent par former un passage à travers celle-ci ; La Faille Frontalière (Falkä Lánda en elfique). Melethë signifie "puissant", en clair ; La muraille de la puissance. C'est là-bas qu'a lieu une autre bataille de l'Alliance. Lac Miriel : Le joyau d'Evanya, un paradis terrestre pour toutes personnes de toutes races se voulant de connaître l'endroit le plus agréable et reposant d'Ephaëlya. Malheureusement cette belle image se voit tâcher par la triste et dangereuse forêt des damnés se rattachant à la plaine à la frontière séparant Evanya de Thaodia. De nombreuses rondes de troupes militaires s'engagent à défendre la plaine des menaces environnantes.Au crépuscule, le soleil puisse dans ses dernières forces pour empêcher la nuit de tomber. L'air est doux mais le devient moins à l'approche de la forêt de Thaodia et une odeur de bois mort commence doucement à se faire sentir. Ayliän Faën, Meneur de l'Alliance à la Frontière & commandant de l'armée elfiqueNina-Lou Knywett, Meneuse des Rebelles & chef de la meute de Croc-NoirAlaxay Von Lucius, répurgatrice de Malanée & guerrière solitaireKemya Dre' Helientas, maître de guerre de la meute de Croc-Noir Lolia Ambraleya, aventurière intérimaire Amras Fëfalas, chasseur de Croc-Noir & frère de Fingolfin Sirawin Sondir, vétéran de la Grande Guerre des Titans [Passe son tour] Fingolfin Fëfalas, forgeron de Croc-Noir & frère d'Amras [Passe son tour] Gwen Ashley, Faucon d'Evanya & experte archère(Après que tous les guerriers aient posté, Ayliän démarrera un nouveau tour et ainsi de suite. Cette liste pourrait bien s'élargir à la venue de nouveaux combattants.)---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Père, qu'est-ce que la guerre?- La guerre, fils... C'est cette chose qui berce le chaos, s'enivrant du sang des combattants jusqu'à l'ivrognerie. C'est cette chose qui déforme le destin, arrachant les âmes par millions des armées rivales.
C'est elle qui détruit le monde, qui gangrène les terres et qui entrave la vie. C'est elle qui corrompt les plus grands de ce monde à la barbarie.
C'est la guerre qui convainc les hauts-placés à se servir d'elle, promettant le pouvoir infini. C'est elle qui s'abreuve derrière leur dos des pleures et des sanglots des innocents jusqu'à plus soif.
Manipulant les esprits, les héros d'antan deviennent des bourreaux et jamais aucun d'eux n'a finalement ce qu'il veut. Mais la haine engendre la haine et le pouvoir reste une priorité aux grands de ce monde. Alors la guerre perdurera et bien qu'elle se termine à chaque fois, de nouveaux gradés prendront place, de nouvelles tours seront érigées et la guerre pourra recommencer.
La vraie question, fils, est celle-ci ; A quoi sert-elle? C'est une question effrayante pour les êtres avides de pouvoirs, car la réponse est aussi vide que leur cœur.
- Promets moi, Ayliän, que jamais tu ne seras ainsi.Je vous le promets, père.»Les reflets du firmament enflammé s'imprégnèrent dans le regard émeraude du Commandant de l'armée elfique. Ses lèvres prirent une tournure dramatique, ses yeux vacillèrent maladroitement, se perdant dans l'immensité. Rabaissant finalement le visage en direction du sol, sa vue se voila, songeant à cette promesse qu'il ne put tenir et y murmura de tristes paroles venant à faire souffrir ce grand guerrier qu'il était devenu. - Je suis désolé, père... pardonnez-moi...S'agenouillant, il caressa de son gantelet dorée l'herbe verdoyante de la Plaine Infinie avant que celle-ci ne finisse par disparaître en un champs de blé à l'approche de la forêt des damnés à cinquante mètres devant lui. Il y chantonna tout bas un air elfique destiné à la vie, restant en cette position quelques longues secondes. Le Commandant Faën avait vêtu son imposante armure d'or pour la bataille et si luisante soit-elle, quand il se releva, le reflet de ses hommes y apparurent nettement. De braves et courageux soldats de toutes races mélangés aux nombreux Faucons d'Evanya. Une seule et même unité... l'Alliance. Aujourd'hui, il n'y avait plus de frontière entre les contrées du sud et de l'ouest d'Ephaëlya. Aujourd'hui, tous allaient combattre pour des valeurs, des idéaux et un avenir meilleur. Et c'est avec assurance qu'Ayliän monta sur son fier faucon millénaire, Yalmenël. La créature s'expulsa du sol d'un simple mais puissant battement d'ailes avant de stopper son ascension à vingt mètres de hauteur. A cette position, le commandant de l'armée put y contempler les 300 faucons d'Evanya, les 100 dompteurs de Cerbridés et tous les combattant des autres races faisant face à la frontière séparant la contrée des elfes à celle des lycans. Une véritable fierté réchauffant quelque peu son cœur meurtri jusqu'à finalement laisser au devoir anéantir ses souvenirs. - MEMBRES DE L'ALLIANCE, FRERES D'ARMES, AUJOURD'HUI, NOUS ALLONS NOUS BATTRE POUR LA JUSTICE!!Le commandant empoigna la garde de sa longue épée courbée et l'y extirpa de son fourreau avant de pointer le ciel embrasé. Celle-ci scintilla aux dernières lueurs du soleil et son armure dorée refléta la couleur de la victoire. Peut-être était-ce le dernier brasier des cieux pour certains combattants, alors les cris s'intensifièrent, enlaçant la Plaine Infinie. Soufflés par le vent, tous espéraient que leurs rugissements retentissent par delà la forêt des damnés pour avertir les lycans de ce qui les attend en venant vers la lumière. [HRP] (à copier/coller et modifier selon vos rps)- Spoiler:
- 300 faucons d'Evanya et 100 dompteurs de Cerbridés (soldats elfes) sous les ordres d'Ayliän Faën - L'Alliance est face à la Frontière, à cinquante mètres de la forêt des damnés. - C'est au tour de Nina-Lou Knywett
Dernière édition par Ayliän Faën le Lun 15 Oct 2012 - 15:56, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Sam 15 Sep 2012 - 16:42 | |
| • Pour Croc-Noir.
Nina-Lou marchait… Ou du moins tournait en rond dans son étroite chambre. Etroite a vu d’œil : En voyant la louve tourner maintes et maintes fois dans cette prison d’or, on pouvait croire que la pièce ne lui suffisait pas… Loin de là cette idée, la belle était tout simplement impatiente. Elle voulait obtenir vengeance pour le meurtre de Sadko mais aussi de Shun. La jeune chef de meute passa devant le miroir de sa coiffeuse… Et quelque chose retient son attention. Elle passa avec délicatesse un doigt sur son œil blessé. Cette cicatrice lui rappelait nuit et jour que la bête pouvait revenir à tout moment, sans prévenir, sans se faire entendre en frappant tout simplement. Elle avait retrouvé la paix auprès de Cerrarë mais pour combien de temps ? Lou ferait ressortir la bête pour le combat. Cependant elle espérait que celle-ci retourne sagement dans les tréfonds de son âme ensuite. Dans un petit grognement elle s’observa… Vêtue d’une jolie armure, celle-ci restait élégante tout en la protégeant un maximum, les points stratégiques tel que le cœur, le foie, la nuque/cou, et autres organes vitaux étaient précieusement mit à l’abri sous une couche plus importante d’acier et de fer. +A sa ceinture la belle avait deux katanas. Et dans sa main gauche elle tenait une lance. La belle comptait bien se battre et tuer un maximum d’elfes pour s’imposer et imposer par la même occasion toute la meute. Les elfes étaient plus faibles qu’eux, ils avaient cependant réussit à atteindre un chef de meute et un second. La vengeance devait avoir lieux… Elle fit tournoyer un instant sa lance (Non Ayliän elle ne va pas se la planter par accident) et afficha un petit sourire, confiante. Quelques principes subsistaient dans son esprit : Ne pas tuer d’enfants. Elle en chopperait quelques-uns pour les faires rejoindre sa meute, en leur évitant une mort certaine au milieu de ce combat. Peu importe s’ils étaient lycans ou elfes, un gamin restait un gamin à ses yeux et pas question de venir contre ce maigre principe qu’elle avait développé depuis sa prise de pouvoir. D’une main absente, Nina caressa le manche de sa lance : Un manche en bois, parfaitement sculpté. Un lourd travail qui finirait cependant brisé comme toutes ses autres armes lorsqu’elle prendra forme animale… Encore un de ses stratagèmes : Ne laisser aucune arme à l’ennemi, si forme animal il devrait y’avoir alors ne laisser aucune chance à l’adversaire de grappiller des forces dans le camp opposé. S’écartant de son reflet Lou finit par sortir de sa chambre. Elle marcha jusqu’à la place centrale du village des Crocs-Noirs et en découvrant tous ses frères et sœurs de meute afficha un sourire… Sourire qui grandit, un sourire confiant et aimant. La belle prit alors la parole : « Mes chers frères et sœurs nous voilà à présent réunit pour mettre fin à ce deuil interminable qu’est la mort de Sadko et Shun. Paix à leurs âmes. Nous allons combattre, obtenir vengeance et rendre la pareille en les faisant souffrir autant qu’ils nous ont fait souffrir. J’ai confiance en vous. D’où le fait que je ne demande que cent d’entre vous. Je veux que tous les autres personnes gardent le camp et protègent nos enfants. C’est la génération de demain, ils nous sont précieux ne l’oubliez jamais. Je veux qu’à présent les cent-vingt-cinq soldats volontaires que vous avez élu parmi tous les volontaires, au courant du mois, se présentent devant moi. En ligne. » Les personnes se déplaçaient vivement devant Nina. Elles affichaient toutes un sourire, impatiente de partir combattre… Une fois qu’elles furent mises en ligne, la chef de meute les observa et en désigna dix parmi les alignés leur demandant de la suivre sans relâche. Elle en désigna dix autres qui devaient les suivre a une distance raisonnable en les prévenants d’un éventuel danger. Cinq furent encore désigné pour prendre des otages si le besoin s’en faisait ressentir et les autres avaient pour but de tuer, détruire, massacrer les elfes vieux ou jeunes tant qu’ils n’étaient point des enfants. La belle créature désigna ensuite la salle des fêtes dans laquelle été entassé depuis plusieurs jours diverses armes mais également des armures et des boucliers qui avaient été faits lors de l’élection de ses cent soldats : Toutes les armes, sauf les armures, étaient destructibles avec la forme animale d’un lycan : Le lycan transformé se doit de saisir le manche de l’arme et de le broyer entre ses dents en un seul et même coup de croc afin de rendre l’arme inutilisable pour les adversaires. Soit le manche ne se brisait pas mais laissait enfoncé profondément dans le corps le bout de l’arme, soit elles se dissimulaient facilement, soit elles n’étaient point détruisables mais étaient utilisables qu’une seule fois. Parmi l’entassement d’armes, il y’avait diverses fléchettes : De la simple fléchette a la plus complexe jusqu’à la tueuse. Les soldats s’agitaient, tel des gamins découvrant des cadeaux pour une quelconque fête. Nina prit appui contre la porte du bâtiment et ferma un maigre instant les yeux… Elle avait attribué un certain nombre d’hommes à Cerrarë lui laissant le choix d'en prendre moins ou plus. Quelques gardes avaient été attribués a chaque personne importante de la meute. Les autres se devaient de combattre en trio ou en duo face aux attaquants. Quelques personnes étaient autorisées cependant a attaqués en solo'. Mais ce nombre de soldats été clairement doublé : Ils possédaient tous une forme animale soit deux-cents soldats pour Nina-Lou sans oublier les errants et autres. De plus, la belle chef de meute avait prévu une quinzaine de loups garou sauvages, légèrement plus grands et gros que les loups garou sociables : Ils ne suivaient que leurs instincts celui de ne point se rebeller contre leurs frères et sœurs, celui d’attaquer l’ennemi et de suivre le mouvement du groupe… La belle demoiselle attendit qu’ils finissent de se préparer. Lorsqu’ils se remettaient en ligne, elle passa devant chacun réajustant parfois une armure, fermant un bouton ou mettant une petite tape amicale. Dans un sourire elle désigna la sortie de la salle et lança : « En avant mes frères ! »[...] Dans les rangs de son petit clan, les personnes riaient et chantonnaient. Elles prenaient cela à la rigolade persuadé de gagner. Les lycans sauvages eux se trouvaient au centre du groupe, écopant parfois d’une petite claque pour ne pas se barrer. Lorsque les cris des guerriers elfiques parvinrent à leurs oreilles, le groupe répondit par des cris beaucoup plus forts, les mêlant parfois à des grognements. Tous perdaient leur sourire, tous s’apprêtaient à attaquer déjà, ils lancèrent à l’unisson la même phrase : « Vengeance, mort et justice ! Œil pour œil, croc pour croc ! » Ils longent alors les abords de la forêt avec sérieux, déjà sur leurs gardes contre de potentiels attaquants. Ils pensent tous en ressortir vivants. Tous croyaient en leur chef respectif et pourtant la bataille ne s’annonçait point gagner d’avance. - Spoiler:
- 125 lycans provenant de chez Croc-Noir + 15 loups-garous, des bâtards en quelques sortes, ne provenant d'aucune meute, dressé pour suivre le mouvement de groupe. Soit 140 soldats dont 15 bloqués sous forme animale pour le moment. - Les Rebelles longent les abords de la forêt, je sais pas le nombre de Km moi... - C'est au tour de Alaxay Von Lucius
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Mer 19 Sep 2012 - 15:26 | |
| Alaxay Von Lucius se présenta rapidement et dans les temps aux troupes elfes. Elle regardait au ciel, le regard perdu, lame prête et pistolet chargé. Elle chuchota, comme pour elle même "Ces chiens maudits paieront pour les dommages qu'ils causeront...Leurs désirs sont primitifs.
Elle planta sa lame dans le sol et se mit à genoux, puis la paladin se mit à prier pour son âme, celle de ses alliés, et recommanda les âmes des lycans ennemis à Malanée pour qu'elle offre la repos à ces êtres en quête de repentir... Elle avait besoin d'être réconfortée, la souffrance morale lui rongeait l'âme et elle n'avait personne vers qui se tourner. Cependant, elle était paladin, elle ne devait PAS faillir. Elle devait protéger les familles et les guerriers elfes. Elle récupéra sa lame, se tourna vers le quartier général et prit une torche et un briquet à silex. Elle n'hésiterait à purifier les corps la faisant souffrir. La flamme permettrait de libérer ses pauvres âmes de leur carcasse physique qui emprisonnait ses lycans. Elle ne voulait pas cette guerre, mais ses idéaux étaient là. Elle savait que sa Déesse lui pardonnerait les méfaits qu'elle commettrait
On les entends, Mais on ne les vois jamais dans la nuit, Contre le vent, Ils attendent impatients, Fous de rage et d'envie de sang A l'affût du moindre corps qui s'est affaibli, Voici venu le temps où on les revois traîner par ici, En clan, En meute, En formation toujours bien définie, Les dents dehors, Affamés, Prêt à combler l'appétit grisant qu'ils ont depuis que l'hiver a posé son nid, Un drôle de sentiment a envahi tous les gens du pays, Priez! Et que personne ne sorte dehors quand le soir est tombé, N'amusez pas la mort,Calydon saura vous retrouver, Au-delà du décor le tableau n'est pas étranger, Vous le connaissez bien mes frères! Ils reviennent chaque année, Allez et que chacun chez lui ne rentre chez lui sans une torche allumée, Afin que je puisse le voir du haut de ma surveillance, Je ne suis que votre sœur,l'enfant du pays, la religieuse, Mais je ne laisserais pas faire les bêtes s'amuser du berger,
Pardonnez mes offenses,moi qui n'ai jamais écouté, La moindre différence, pour mieux vous condamner, Pardonnez ce silence,ces mots que je n'ai pas contés Et si vient la violence elle ne fait que passer Tout à coup le cor de guerre résonna, elle regarda au loin et vit les armées lycanes arriver en criant et hurlant dans un concert de grognement horribles faisant froid dans le dos. Elle courut se cacher derrière les rochers qui trainaient là et attendrait impatiemment un égaré à qui faire la peau. Elle faisait le tour imperceptible pour une attaque sournoise des plus terribles.La poursuite de la justice était lancée- Spoiler:
Infos HRP: Se cache comme elle peut N'a pas d'hommes à elle Au tour du chef de guerre Croc-noir
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| | | Kemya Dre' Helientas Chef de Meute de Croc-Noir
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Sam 22 Sep 2012 - 2:06 | |
| Vivre "Vivre c'est se mettre en danger. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber. " Elle court. Court pour sauver sa vie. Court pour semer les démons qui hantent son passé. L'appel du sang est plus fort que tout. Plus intense, plus ravageur. Il ronge sa volonté, corrompt son âme, brûle son corps. Alors elle court pour tenter de se délivrer. Elle sent ses derniers souffles de vie lui échapper. Bientôt, elle tombera à terre, lourde de douleur et de souffrance. Elle laissera couler les larmes qui ont bercé son enfance. Jusqu'à fermer les yeux, happée par le noir de la mort. Kemya sursauta. Assise à son bureau, la bouche grande ouverte et les yeux ronds, la plume suspendue à quelques centimètres du papier, si près qu'elle laissait tomber quelques gouttes d'encre sur la parchemin, elle ébouriffa ses cheveux de sa main libre. Elle reposa sa plume dans son encrier d'un geste las. La jeune femme prit sa tête dans ses mains, fatiguée. Ses yeux cernés prouvaient qu'elle n'avait pas dormi depuis longtemps. Le sentiment de ne pas être prête, celui du malaise, l'excitation, la peur aussi, l'avait empêché de fermer l’œil. Elle rangea ses parchemins dans ses tiroirs, souffla les bougies, dispersant leur fumer au quatre coin de la tente puis elle sortit. Le soleil s'était couché depuis deux bonnes heures lorsqu'elle atteignit sa chambre. ~ La Lycanne finit de tresser ses cheveux. Elle ramena sa natte sur son épaule gauche, ses cheveux bruns rouges se mariant à merveille avec le bleuté de son armure. Elle se leva, sortit de ses appartements sans même prendre le temps de surprendre son reflet dans la glace. Vêtu d'une armure faite d'un des métaux les plus résistants, une armure aux rayons bleues, parfois bruns, qui comportait un plastron, un pantalon, des épaulières et des brassards, des bottes et pour finir, un casque étincellent rappelant les ailes majestueuses d'un dragon. Elle s'arrêta au seuil de la porte, attirée par le petit sifflet de bois sur la coiffeuse. Elle le prit entre ses mains, le rangea dans sa poche et sortit à la place une petite clef de fer qu'elle fit coulisser dans une porte. Le jeune femme entra dans une pièce jouxtant sa chambre, une pièce éclairée d'une simple bougie, une pièce qui contenait la totalité de ses armes. Kemya s'approcha d'une épée de cristal noir accrochée au mur. D'une longueur d'au moins un mètre, la lumière s'y reflète, projetant des spirales blanches sur les murs noirs de la pièce. Son pommeau est un dragon, le corps de celui- ci constitue la garde, ses ailes son grandes ouvertes et la lame de l'épée part de la gueule de l'animal. La Lycanne la prit délicatement dans ses mains, la caressa du regard, et finit par empoigner son fourreau pour l'attacher à sa ceinture. Elle saisit un cimeterre légèrement courbée et le cala entre ses omoplates. Pour finir, Kemya s'empara d'une petite arbalète qu'elle plaça à sa ceinture, du côté opposé de son épée, et d'un poignard qu'elle glissa furtivement dans sa botte droite. Fin prête, elle sortit de la pièce. Le soleil déclinait. Déjà, l'approche du crépuscule se faisait sentir. Kemya marchait jusqu'à la place, pensive. La guerre. Oui, la guerre. Prendrait- elle autant d'hommes qu'elle le prétendait ? Ferait- elle ensuite place à la paix ? Ou bien était- ce une guerre éternelle d'idéologies divergentes ? La Lycanne baissa les yeux, elle remonta doucement ses mains, les retourna pour les voir sous tous les angles. Depuis combien de temps n'avait- elle pas enfilé cette armure ? Depuis combien de temps ne s'était elle pas posée autant de questions inutiles ? La voix de Nina lui fit relever la tête. Le discours s'acheva sans que la Maître de Guerre n'y est assistée. Elle haussa les épaules, avant d'adresser l'esquisse d'un sourire à son Chef. Des loups se ruèrent dans la pièce où étaient entreposées les armes. Ils paraissait heureux. Pourquoi ? Kemya ne prit pas la peine de rentrer dans la salle, elle était déjà armée. Lorsqu'ils sortirent, Kemya attendait depuis une dizaine de minutes. Elle regarda les loups partirent, suivant Nina en chantonnant et en riant. Cependant, une trentaine de soldat ne les suivirent pas. Ils se tournèrent vers la Maître de Guerre, le regard fier. La jeune femme hocha la tête, puis sourit : - Suivez moi.~ La petite troupe marchait. Marchait depuis une bonne heure déjà. Marchait non loin des marécages des tervrokers. Marchait sous les couleurs étendues de part en part du crépuscule. Kemya, en avant sur Dalaïko, le casque accroché à sa selle, et les trente homme sous ses ordres, qui la suivait comme des chiens, parlant, chantant, riant. La Lycanne était pensive. Les yeux perdus dans le vide, elle se laissait aller au rythme du pas de son Kanian. Elle relevait la tête quelques fois, pour se laisser entendre le grognement d'un tervroker, qu'elle jugeait souvent trop loin pour qu'il ne devienne un véritable danger. Elle laissa ses pensées divaguer, se posant des questions futiles, n'y trouvant pas la réponse, se massant les tempes pour essayer de faire disparaître le mal de tête qu'il la tannait. Un mal de tête qui ne fut plus qu'un souvenir lointain lorsqu'elle entendit les cris des elfes au loin. Les loups s'agitèrent, levèrent leurs armes vers le ciel. Certains prièrent en silence, d'autres vociférèrent. Chacun exultait, frémissant, excité à l'idée de se battre. Tellement enfiévré qu'ils ne remarquèrent pas le sourire meurtrier de leur Maître de guerre, que l'appel du sang et de la chair venait de faire naître. [HRP] - Spoiler:
- Kemya possède une trentaine d'hommes sous ses ordres. - Ils longent les marais des tervrokers jusqu'à l'endroit de la bataille. - C'est au tour de Lolia Ambraleya
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| | | Lolia Ambraleya Ephaëlyen accompli
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Mer 26 Sep 2012 - 18:06 | |
| Comment est-il possible, ou même pensable, de décrire sa dernière journée ? En réalité, rien n'affirmait que c'est bien la dernière journée qu'allait vivre Lolia. Mais rien n'était moins sûr non plus. Peut-être n'est ce même pas envisageable. Il n'y a pas pareil sensation au monde. Rien n'est comparable au vide des dernières heures de sa vie. Car c'est bien ça ; le vide ! On croit toujours qu'au moment de sa mort l'on aurait quelques scrupules à mourir, quelques anciennes haines ressurgissant dans un soucis de vaine vengeance, quelque peur ou colère à l'égard d'un probable assassin, quelques regrets de n'avoir pu dire "au revoir". Ou au contraire que notre mort serait le soulagement d'une souffrance trop longue ou l’achèvement parfait d'une vie convenablement remplie. Sans parler de ce mythe comme quoi tout votre vie défile devant vos yeux. En réalité, tout ça n'est que pure chimère ! Lors de l'attente, il n'y a que le vide. Un vide profond et limpide. Ni regret, ni haine muette, ni joie, ni empressement, ni peur. Juste vous et le monde défilant dans une lenteur presque oppressante si seulement vous n'étiez pas si absent de sa présence. Même les pensées ne sont plus qu'un amas incompréhensible de constatations subites. Du genre : "Oh ! Un papillon." ou "Tiens, il y a du vent." Mais jamais vous ne vous direz "Ce soir, je vais mourir..."
En vérité c'est un semi-mensonge. Vous passerez votre dernière journée dans le calme et la lumière, par gestes automatisés et paroles des plus courtes. Mais le soir, lorsque tout se déclenchera d'un seul coup, le corps et l'esprit entreront en ébullition. Ils rattraperont en quelques secondes, les longues heures de sang-froid qui avaient jusque-là si bien tenues le coup. En quelques secondes seulement, tout reviendra et là... ce sera à chacun sa chance.
Pour Lolia , lorsque enfin le cor résonna sourdement sur la plaine, ces quelques secondes de réalité limpide se transformèrent en un rien de temps en une parfaite et profonde résignation. C'est étrange ce que la guerre est capable de faire. Ce sentiment de passion et de cruauté mêlée. Cette envie irrépressible de détester la guerre, d'en avoir peur et de s'enfuir. Et cette autre envie, tout aussi forte, de faire couler le sang, abondamment et sans plus attendre. Les quelques instants qui précédèrent la bataille furent les plus émouvants et les plus forts de sa longue vie d'elfe. Le silence... Le silence le plus profond. Des herbes hautes et sèches se balançant de droite à gauche au rythme d'un vent capricieux. Les derniers rayons d'un soleil mort se débattant faiblement contre les limbes. La mort rodait, déposant sur l'endroit un voile amère mais invisible de calme féroce. La nuit noire s'approchant à grand pas par-delà la chaîne de montagne. Un vent de plus en plus glacé se faufilant même sous les armures et balayant quelques mèches folles sur un visage assombri. Le calme. Pas un mouvement dans la plaine, pas un mouvement dans la forêt. On pouvait presque entendre les mouvements visqueux des créatures des marais séparant les deux armées. Lolia dévisagea les hommes et les femmes qui l'entouraient. Il y avait là des gens de toutes espèces, quoique majoritairement des elfes. Tous n'avaient pas le regard déterminé et serein qu'elle-même arborait. Néanmoins, tous étaient présents, prêts à se battre et à restaurer la paix et l'honneur en Evanya. Fou celui qui aurait osé affirmer le contraire ! A quelques pas devant elle se trouvaient les premières lignes, les Faucons d'Evanya en personne ainsi que le commandant un chef des armées : Ayliän Faën. Celui là même était d'un calme profond, presque religieux. On eu dit une statue tellement son immobilité était parfaite. Lolia en pleura presque. De peur, d'émotion, de joie, de colère, de rancoeur,... Peu importait pourquoi ces quelques larmes coulaient le long de ses fines joues. Le fait est que c'était trop...trop de...trop de tout ! Trop de vide ! Trop de bonheur même ! Il fallait imaginer la jeune elfe, droite, fière, la tête haute, une farouche détermination dans le regard, l'arme déjà à la main penchant vers le sol avant l'ultime instant, les cheveux blonds flottant contre son visage, ce dernier rougi par le vent et quatre larmes salées. Le spectacle était touchant.
Mais tout changea lorsque le cor résonna. Les vibrations se répercutèrent un long moment dans les alentours avant que quiconque n'ose troubler l'instant. Mais bien vite, les idées se remirent en place, le but redevient logique et l'action reprit sa place inévitable. La guerre était là, plus puissante que jamais. Lolia attrapa ses cheveux et les attacha serrés à l'aide d'un cordon de cuir tressé. Elle essuya négligemment ses joues humides d'un revers de la main et se jeta à la suite de ses compagnons d'arme. Ils étaient des centaines, prêts à tout, même à mourir pour un peu d'honneur. Cette idée pourrait sembler absurde mais la peur n'était pas faite pour eux. Soldats, guerriers ou simple paysans, tous étaient réunis dans ce seul et unique but : Vaincre ou périr ! HRP : - Spoiler:
Lolia n'a pas d'hommes à elle. Elle se lance à la suite des premières lignes elfiques dés le début. Armes : Longue épée en argent, deux poignards, deux autres de lancée. Au tour de Amras Fëfalas.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Dim 30 Sep 2012 - 19:24 | |
| Ce jour-là, je revins de mon voyage spirituel, fait et conduit par mon frère, Fingolfin. A peine fûmes-nous arrivés en Thaodia, dans la meute Croc-Noir, qu’un appel à la guerre nous fut donné. Nous dûmes nous préparer afin d’aller participer à la bataille de la Frontière, là où l’armée elfique nous attendit. Mon frère et moi nous préparâmes chacun de notre côté pendant une bonne heure. Je vêtis mon armure d’ébonite ornée de rubis que Père m’avait légué, et j’attachai ma Zweihandersword, épée à deux mains, que mon frère m’eut forgé et je me mis en route. Lorsque je partis, le soleil commençait déjà à se décliner, laissant place au crépuscule frais et humide. Je pris ma forme de Lycan afin de me déplacer plus vite, et surtout afin de ne pas arriver en dernier, cela risquerait d’être mal vu. Au passage, je passai dans les bois très proches de notre meute en utilisant le don de notre déesse, afin de parler avec les animaux et qu’ils m’aident pendant cette première bataille. Une dizaine d’animaux de la forêt me suivirent, que ce soit des cerfs, des renards, des biches, des jeunes loups… Bref, je n’étais pas seul pour cette bataille ! Mes animaux et moi nous rendîmes jusqu’à l’orée de la forêt des damnés, puis nous fîmes une courte pause, leur laissant le temps de se désaltérer un peu. Quelques minutes après, nous reprîmes la route, afin de traverser au plus vite la forêt des damnés qui se voulait dangereuse la nuit, et je peux vous le confirmer ! Après une trentaine de minutes à courir pour traverser cette maudite forêt, nous fûmes arrivés à bon port, et il y avait déjà quelques un de mes supérieurs sur place, comme la Maîtresse de Guerre, Kemya Dre’Helientas, ou la chef de Meute, Nina-Lou Knywett. Une fois sur place, je me présentai à tous et attendis les ordres avec impatience. [HRP] - Spoiler:
- Je possède une dizaine d’animaux de la forêt sous mes ordres. - Nous sommes à la sortie de la forêt des damnés. - C’est au tour de Sirawin Sondir.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Ven 12 Oct 2012 - 23:20 | |
| Son frère avait emmené avec lui quelques troupes bien que nombreuses, la jeune soeur, devait l'aider à gérer les troupes. Divisant celles-ci en deux, elle attira son côté à l'opposé du celui de son frère. Se tournant vers ses hommes pour leurs sourire d'un air légèrement mal-à-l'aise, elle attendit quelques secondes avant de lever son arc bien haut dans les airs en criant l'espoir histoire d'encourager les guerriers et de leur donner cette force qu'elle n'aura jamais.
« LA VICTOIRE EST À NOUS !! »
Les guerriers crièrent tous en choeur et la jeune elfe sourit de plus belles, un sourire remplit de joie, elle abaissant son arc puis se tourna dos à ses troupes, regardant le ciel d'un air insignifiant. Elle se sentait petite, sous se paysage grandiose. Elle s'avança le long du chemin pour rejoindre les troupes du commandant, déjà tout près des siens. Elle entendit les cris des guerriers et du commandant, un autre sourire s'était affiché sur ses lèvres. Cependant la jeune elfe s'était remit dans ses pensées, légèrement troublée de la situation, elle semblait certaine, mais ne pensait pas la même chose, allaient-ils vraiment gagner ? Elle tenta de garder son courage, elle était celle qui devait diriger ses troupes pour un court moment et elle était celle qui devait combattre aux côtés de son frère, puis le protéger. Elle serra son arc de ses doigts, puis prit une grande respiration, c'était le grand jour, ils n'étaient plus loin de l'ennemi. C'est en regardant le commandant sur son destrier qu'elle sentit son coeur battre la chamade, elle rejoint son frère puis posa le pied devant l'autre, les troupes allaient arriver, elle sentait déjà la terre vibrer.
Son frère posa sa main sur son épaule et la regarda d'un sourire serein, elle fit de même, était-il nerveux lui aussi ? Bonne question car il ne le laissait pas paraître si c'était le cas. Elle s'avança d'un pas lent, elle réfléchit un moment avec son arc à la main puis tourna son regard sur son grand frère, celui-ci fronça les sourcils, il avait deviné ce qu'elle avait en tête. La jeune femme étira un sourire puis lui fit signe de garder les troupes et d'appeler tout les archers qui se présentaient avec eux. Plusieurs hommes et femmes s'avancèrent, l'un plus costaud que l'autre, Gwen se sentit légèrement petite à la vision des petits groupes. Elle fit signe de main que tous la suive puis s'avança au pas de course dans les champs des haut herbes. C'est là que la jeune elfe divisa les groupes en quelques personnes chacun, se cachant derrière les herbes, ils attaqueront lorsque les ennemies seront là, c'est en encochant une flèche qu'elle scruta les horizons à l'attente de l'action, observant de temps à autre les soldats de son frère et du commandant, c'est alors qu'elle entendit un craquement, une secousse, puis des hurlements au loin, elle se redressa puis fronça les sourcils, rien, elle se rabaissa, le silence fut roi pendant quelques secondes, les bruits métalliques des épées retentirent... [HRP]- Spoiler:
- 100 faucons d'Evanya. - Les troupes sont tout près des troupes d'Aylian. - C'est au tour d'Ayli'-chou <3
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| | | Ayliän Faën Gardien de la Nature
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| Sujet: Le reflet de la haine... Lun 15 Oct 2012 - 18:45 | |
| L'Alliance arrive par la Plaine Infinie, les Rebelles par la forêt des damnés. (Cette carte sera mise à jour à chaque nouveau post d'Ayliän Faën, à chaque nouveau tour plus précisément.) Fleuve écartelé : Déversant carcasses d'animaux à moitié dévorées, membres et coulées de sang, ce fleuve est une abomination. Servant de décharge à charognes par les lycans, une odeur nauséabonde y émane sur toute la zone ouest de la forêt des damnés.Plaine infinie : La plaine infinie est une très vaste étendue verdoyante. Aux abords du lac Miriel, sa faune et sa flore enrichissent de plus belles la beauté de la plaine. Où la bataille se déroule, la nature se voit mourir peu à peu lorsqu'on s'approche de la frontière séparant les deux contrées avant d'en arriver à la forêt des damnés.Marais des Tervrokers : Boue et terre vaseuse... Au premier regard, lorsqu'on aperçoit cette triste étendue, on ne pourrait se douter du cauchemar qui tapisse le sol. Effectivement, des créatures monstrueuses attendent sagement, dissimulées sur la terre, qu'une proie s'y approche pour l'entraîner dans les bas fonds afin de la dévorer lentement. (Tervroker : voir bestiaire)Village isolé de Ránë : Petit village d'elfes s'ayant établi hors des sentiers battus et vivant d'agriculture et de chasse. Ránë signifie "perdu" en elfique, surnom que portaient les premiers bâtisseurs de ce petit havre de paix. Rien de péjoratif à ce nom tendant vers celui-ci d'utopiste et rêveur. Mais tout risque de basculer pour ces pacifistes en quête de tranquillité si les lycans atteignent le village.Ancien repaire : Comme son nom l'identique, ce fut autrefois le repaire d'une meute peu connue qui finalement fut assiégée par des Arachnides Démoniaques. Infestant les lieux, la meute disparut et fut oubliée. A présent, ce village en ruine grouille de ces créatures cauchemardesques. (Arachnides Démoniaques : voir bestiaire)Forèt des damnés : La forêt des damnés marque la frontière vers Thaodia, brisant la verdoyante Plaine Infinie d'Evanya. D'énormes arbres morts sillonnent cette gigantesque étendue peu recommandée car extrêmement dangereuses de par les très nombreuses et monstrueuses créatures la peuplant.Muraille de Melehtë : Chaine de montagnes au nord faisant face au lac Miriel. Elle fut l'un des obstacle des Titans d'autrefois qui bien qu'avec beaucoup de mal finirent par former un passage à travers celle-ci ; La Faille Frontalière (Falkä Lánda en elfique). Melethë signifie "puissant", en clair ; La muraille de la puissance. C'est là-bas qu'a lieu une autre bataille de l'Alliance. Lac Miriel : Le joyau d'Evanya, un paradis terrestre pour toutes personnes de toutes races se voulant de connaître l'endroit le plus agréable et reposant d'Ephaëlya. Malheureusement cette belle image se voit tâcher par la triste et dangereuse forêt des damnés se rattachant à la plaine à la frontière séparant Evanya de Thaodia. De nombreuses rondes de troupes militaires s'engagent à défendre la plaine des menaces environnantes.Après avoir combattu les dernières forces crépusculaires, la nuit est finalement tombée, voilant d'une noirceur sans nom le champ de bataille. Les nuages noirs ne permettent de distinguer clairement la lune elle-même. L'air ambiant n'est ni trop chaud ni trop froid... mais risque bien de devenir malsain. Alliance : - 400 faucons d'Evanya (soldats elfes) sont sous les ordres d'Ayliän Faën (300 soldats, cavaliers, archers et 100 dompteurs de Cerbridés *monture elfique*) Les 100 faucons accompagnant la belle Gwen Ashley y sont inclus. Total : - 500 faucons d'Evanya Rebelles :- 140 lycans sont sous les ordres de Nina-Lou Knywett (125 Crocs-noirs et 15 loups-garous neutres dressés)- 30 lycans sont sous les ordres de Kemya Dre' Helientas - 10 créatures de la forêt sous les ordres d'Amras Fëfalas Total : - 170 lycans sous Crocs-noirs - 10 créatures de la forêt Ayliän Faën, Meneur de l'Alliance à la Frontière & commandant de l'armée elfiqueNina-Lou Knywett, Meneuse des Rebelles & chef de la meute de Croc-NoirAlaxay Von Lucius, répurgatrice de Malanée & guerrière solitaire Lolia Ambraleya, aventurière intérimaireKemya Dre' Helientas, maître de guerre de la meute de Croc-NoirJuly K. Skanny, guerrière débutante et protégée du commandant Amras Fëfalas, chasseur de Croc-Noir & frère de Fingolfin [Passe son tour] Sirawin Sondir, vétéran de la Grande Guerre des Titans [Abandon] Fingolfin Fëfalas, forgeron de Croc-Noir & frère d'Amras [Abandon] Gwen Ashley, Faucon d'Evanya & experte archère [Passe son tour] (Après que tous les guerriers aient posté, Ayliän démarrera un nouveau tour et ainsi de suite. Cette liste pourrait bien s'élargir à la venue de nouveaux combattants.)---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- La longue lame du commandant se baissa tout naturellement afin d'y flotter dans les airs, balançant de gauche à droite par le relâchement de son bras. Tandis que son poignée gauche tenait fermement le plumage du faucon millénaire à hauteur de son coup. Les rugissements de l'Alliance attirèrent l'attention des troupes lycanes qui répondirent eux-mêmes à en déchirer la forêt, et en faire frémir plus d'un dans les rangs elfiques. Les cris lycans venait de par le nord, mais du sud, quelques troupes semblaient se dévoiler par les nombreux oiseaux apeurés prenant la fuite. Bien heureusement, les troupes du commandant Faën formaient un arc, protégeant toute la zone, et lui même en était la flèche. Aux deux extrémités de cet arc, deux tourelles de défenses armées d'imposantes arbalètes étaient tenues par quelques hommes attendant le signal du supérieur. Le cor de guerre des troupes lycane cracha au visage de l'Alliance, prévenant celle-ci qu'il était trop tard pour fuir. Le commandant Faën détourna la tête, fixant le soldat portant leur cor, non loin du capitaine Pilinethär, ancien combattant de la guerre d'Angaïla, commandant les 100 dompteurs de cerbridés. Et d'un simple regard, le porteur comprit et souffla dans l'instrument de toutes ses forces. Les ondes sonores du cor de guerre elfique balayèrent les tensions pour y incruster le courage à la place. Le regard émeraude d'Ayliän Faën reprit place, perçant à travers les feuillages noirs, cherchant les troupes ennemies avec vive attention. Ce cor lycan lui permit de les situer, maintenant fallait t'il de la lumière pour éclaircir sa vision, car voilà que la nuit venait de tomber. - C'est tout ce que tu peux faire, Nina-Lou Knywett? dit-il pour lui, persuadé qu'elle commandait cette bataille. Par une simple pression des doigts, le faucon millénaire se retourna face à l'Alliance. - ARCHERS, TENEZ-VOUS PRÊTS!La première rangée de l'Alliance fit une dizaine de pas en avant. Chacun tendit sa corde, flèches en direction de la forêt des damnés. Quelques amas de bois s'enflammèrent face à eux par quelques torches et la centaine d'archers présent se dévoilèrent à travers la noirceur. - ENFLAMMEZ LES FLECHES! hurla d'un ton puissant le commandant. Les pointes métalliques s'enflammèrent, s'élevant en direction des hauteurs, attendant patiemment que les archers aient la permission de les libérer par le commandant. Les tourelles de défense, quant à elles, s'armèrent également, les carreaux furent poser et les cordes tendues bien plus qu'il ne le fallait. Le silence régna durant quelques secondes, laissant aux crépitements des flammes guider la cadence des battements de cœur de chaque homme et femme qui d'ici peu allaient se battre et mourir. Le faucon du commandant descendit d'une dizaine de mètres afin de laisser champ libre aux flèches de traverser le sombre firmament empli de noirs nuages ne dévoilant qu'à quelques reprises une lune bien trop timide. Peut-être se cachait-elle de l'horreur à venir, se voilant le visage comme un enfant le ferait en posant ses mains devant ses yeux. Le commandant de l'armée inspira profondément comme à goûter à la dernière bouffée d'air pure. Son regard devint sombre bien que le vert de ses yeux s'intensifia, signe d'une détermination et d'une rage sans pareille. Et c'est en cet instant bien précis qu'il devint le Commandant de Guerre. C'est en cet instant bien précis qu'Ayliän Faën disparut derrière ce sombre voile. - TIREZ! ordonna t'il. Les cordes se détendirent, les flèches furent libérées au même instant et un ballet des plus magnifiques embrassa l'obscur ciel. Passant au-dessus du commandant et de son faucon, les projectiles continuèrent leur ascension en direction de la forêt. Ceux des tourelles s'écrasèrent directement contre la chair lycane. Les morts... les premiers. Lorsque la rivière de flammes atteignit les abords de la frontière, celles-ci enflammèrent la forêt comme à y allumer une torche. Un paysage chaotique s'illumina alors... Mais bien que les cris lycans de rages et de douleurs purent extérioriser leurs pertes, le commandant en voulait plus. - DEUXIEME SALVE! ARCHERS, TENEZ-VOUS PRÊTS!Les archers encochèrent une nouvelle flèche, les enflammèrent et attendirent une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, le commandant ne laissa aucun répit et donna l'ordre directement. - TIREZ!La deuxième salve parcourut de nouveau le ciel sous le regard du commandant qui suivit celle-ci avec intensité, un regard annihilateur, noircit pas la vengeance et au nom de la justice. Les reflets de cette nouvelle salve scintillèrent en ce regard émeraude. - CHARGEZ!Non, le commandant ne pouvait accepter que les lycans mettent le pied en Evanya. Et bien que la forêt ressemblait à un bûcher collectif, rien ni personne ne pourra arrêter l'Alliance. La guerre venait de commencer... et rien, non, jamais plus rien ne sera comme avant... [HRP] (à copier/coller et modifier selon vos rps)- Spoiler:
- Une première salve d'une centaine de flèches embrase la forêt des damnés. - 300 faucons d'Evanya (soldats elfes) chargent en direction de la forêt. - 100 dompteurs de cerbridés chargent également. - Les 100 archers ne chargent pas et participeront à l'attaque à distance pour couvrir les arrières. - La deuxième salve de flèches va retomber avant l'arrivée des troupes de l'Alliance. - C'est au tour de Nina-Lou Knywett
Dernière édition par Ayliän Faën le Dim 11 Nov 2012 - 18:41, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Mar 16 Oct 2012 - 14:21 | |
| Un rire s'éleva. Ce rire n'était autre que celui de la chef de meute qui riait sous l'euphorie de la guerre. Elle gagnerait cette guerre. Tout au fond d'elle même, elle en était persuadée. Sa folie la mènerait loin. Peut être jusqu'aux portes de la mort, peut-être jusqu'aux portes d’une nouvelle ère mais cela restait loin. Elle savait et ressentait une seule et même chose : La vengeance devait avoir lieu. Les flèches tombaient directement sur eux. Nina-Lou perdit doucement son sourire et rythma la marche de ses troupes, les motivants, les félicitants comme il le fallait. Les lycans en plus d'être fiers semblaient cruellement agile : encore un désavantage pour l'équipe adversaire. La belle lycane le savait, elle avait déjà adoptée une stratégie dont ils ne connaissaient ni le début, ni la fin... Et la stratégie prit vie lorsqu'elle vit la petite femme se faufiler dans les buissons pour grimper dans un arbre. A la main, elle avait une dizaine de petites fléchettes... Un mot frappa l'esprit de la chef de meute : Adversaire. Elle ordonna à cinq de ses soldats d'aller la chercher. Elle les regardait, yeux grands ouverts incapable de réagir, prise au piège en aillant essayer d'attaquer de son propre côté. Les soldats grimpèrent avec aisance à l'arbre et la descendirent sans aucune douceur... Les projectiles tombaient toujours et les premiers cris parvenaient déjà aux oreilles de la chef de meute. Elle regarda autour d'elle et constata que trois de ses plus fiers soldats se firent toucher : Un a l'épaule, l'autre en pleine gueule et l'autre au torse. La forêt s'embrasait peu à peu libérant une fumée noirâtre. Elle s'engouffrait dans leurs poumons et pourtant ils tenaient bon, progressant toujours. La petite protégée de Faën dans leurs rangs, ils progressèrent en abandonnant derrière eux les quelques soldats achevés durant cette première attaque. Ils n'étaient qu'un nombre infime. Leurs coéquipiers achevaient leurs vies ou les déposaient avec soin sous un peuplier pour qu'ils guérissent via le processus 'lycan'. Nina-Lou observa la jeune lycane qui semblait terroriser dans ses rangs. Elle la saisit par le poignet et huma sa main en émettant un rire : " Nous l'avons la fameuse buse." Le rire s'éleva à nouveau alors qu'elle poussa la lycane vers le petit groupe qui l'avait choppé. Elle sourit, tout se déroulait au mieux pour elle. Une voix autoritaire monta dans les rangs, elle prit la parole en s'imposant avec aisance : " CHARGEZ ! Ne laissez aucune personne en vie ! NOUS VOULONS LEURS MORTS ! "Elle jeta un dernier regard à la petite lycane en souriant d'un air cruel et s'élança dans la foule de personnes présentes. Son coude s'abattit sur le ventre d'un homme alors que soudainement on la tira par le pied. Un cri s'échappa d'entre ses lèvres et elle contre-attaqua en balançant son pied dans la gueule du concerné. Une dizaine de soldats virent l’entouré, afin de la défendre au besoin mais surtout pour combattre a ses côtés. Elle enfonça sa main dans le torse d'un homme et retira avec rapidité le cœur, qu'elle balança vers l'endroit où devait se tenir (théoriquement) Faën... Ses troupes lâchèrent une dizaine de chiens sauvages. Ils s'élancèrent alors dans le tohu-bohu. - Spoiler:
HRP : 10aine de soldats venus autour de Nina-Lou, sans oublier la 10aine de chiens sauvages qui a chargé. + 1er otage de guerre. Les autres soldats progressent autour de Nina-Lou, certains sont à l’ écart. Quelques soldats ont été touchés par les flèches mais ils régénèrent au courant du combat ou a l’ombre d’un arbre. C’est au tour de Alaxay.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Mar 30 Oct 2012 - 20:14 | |
| La Repurgatrice était prête, cachée derrière son rocher, visible côté elfe, elle voyait des centaines de flèches enflammées s'abattre sur la forêt. Elle s'osa un regard plus loin, ce qui lui permis de voir les armées lycanes charger avec une férocité qui faisait peur à voir. Mais elle ne voulait pas laisser ces pauvres hers souffrir plus longtemps de leur malédiction dont ils sont l'objet. Ces annonceurs de l'horreur vont ressentir leur sang couler et ils pourront peut-être alors songer à se repentir de touts ces faits, ces choses qu'ils ont commis. Elle chuchoté, pour elle-même: < Que mon bras soit le châtiment et le jugement qu'ils doivent recevoir, les survivants lycans maudit resterons. Ils doivent comprendre leurs fautes et revenir à la raison. Il n'y aura aucun répits pour ces impies je les dégueules! Ces choses ne sont que des ratures qu'il faudra effacer, à l'aide d'une cartouche bien calée. Pistolet chargé, lame aiguisée, je dois tous les faire crever...>> La rage se voyait dans ses yeux, tandis que les lycans se rapprochaient, elle se sentait comme galvanisée.La paladin se rappelait les enseignements du défunt répurgateur qui lui avait tout appris, ces paroles résonnas comme de la musique à ses oreilles. Un lycan passa son rocher, il avait échappé de peu à une flèche, et elle aussi par la même occasion.Le temps qu'il tourne la tête en se rendant compte de la présence de l'humaine, il avait déjà la belle rapière en argent dans le cœur, et un autre passant au même moment, une balle figée entre les yeux. Le temps de l'affrontement véritable était arrivé. En retirant vivement la rapière du mort lycan, elle se remis en position derrière son rocher, tentant de recharger vivement son pistolet avant de voir de nouveaux ennemis. Elle avait peur pour sa sécurité, se pensant seule, mais se réjouit en voyant les elfes déferler sur les animaux Malanée est la seule chef d'orchestre de cette guerre, et des vies des protagonistes. Dans les ombres je me cacherait afin de les tuer, sachez que si mes actes sont encore jugés trop cruels, j'irais crever le vice dans sa propre caverne. |
| | | Lolia Ambraleya Ephaëlyen accompli
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Ven 2 Nov 2012 - 21:02 | |
| L'agitation était à son comble. La terre était devenue vie et tremblait sous l’excitation des derniers instants. Ce n'était plus un monde fait pour les elfes, les hommes ou les loups, c'était un monde fait pour la guerre, le sang et la rage. Un monde assombri par une nuit précoce et alourdi par des armures en masse. Il fallait encore rester en place quelques instants, attendre que les premières flèches fassent leur action salvatrice. - ARCHERS, TENEZ-VOUS PRÊTS! Lolia était proche du chef de guerre, elle ressentit sa voix vibrer en elle. Elle avait prit le parti de ne pas emporter son arc ; trop encombrant sur le champ de bataille et bien inutile contre des lycans assoiffés de sang. Et il aurait été vain de s'en servir en cet instant puisque les archers de l'armée elfique étaient déjà des centaines et jouaient leur rôle à la perfection. Une fois les flèches enflammées, les premières lignes ennemies subirent leur courroux. Impossible de compter le nombre de cadavres qui retombèrent alors sur le sol, s'embourbant dans les marrais, nourrissant ses hôtes. La terre résonnait sourdement de ce premier affront. Le monde bougeait, les lycans ne ralentissaient pas leur course, la forêt brûlait. Le feu prit avec une rapidité folle, comme si les éléments prenaient part à ce combat afin de le rendre plus fort, plus épique. Rien ne semblait laissé au hasard. Ayliän ordonna la seconde salve. Les mouvements parfaitement coordonnés des archers démontraient la brûlante fureur de la guerre. Des lycans tombèrent encore mais aucun ne ralenti. Même morts, ils semblaient continuer à courir intensément vers les troupes elfique. Une troisième salve était impossible, les lycans les auraient percutés avant même que les flèches n'aient atteint leur point culminant. D'ailleurs, les dernières n'avaient même pas encore toutes retouchées terre.- CHARGEZ!Un mot, un seul ! Et tous se mirent en mouvement. Ils n'eurent pas besoin de s'élancer, ils étaient déjà tous un pied levé, prêt à courir au moindre ordre qui leur en serait donné. Lolia releva son épée, la tint un instant à deux mains pour faciliter sa course, et se lança à la suite des premières lignes. Les hurlements de guerre qui résonnaient un peu partout était terrifiant, les grognements abominable des lycans l'étaient tout autant. Mais aucun son ne semblait plus vouloir atteindre les oreilles elfique de Lolia. Elle n'entendait plus que le vent sifflant froidement contre son visage, le bruit de sa course sur la terre sèche et le tambour lugubre de la terre. Dans un instant, le choc aurait lieu. Dans un instant, la mort surgirait. Lolia avait peur de mourir certes. Mais elle n'avait pas peur de mourir dans ce combat, ce qu'elle craignait c'était de mourir trop tôt. Elle voulait avoir le temps de laver l'honneur de son peuple, de prouver son engagement et de connaitre l'issu de cette abomination qu'ils étaient tous entrain de commettre. Les lycans avaient dépassé les marais, au moins le coeur de la bataille ne serait-elle pas troublée par les créatures qu'ils recelaient. Lolia leva les yeux juste à temps pour le grand choc.- Spoiler:
- Lolia observe les archers puis se jette dans le combat avec les autres. - Pas encore de blessures.
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| | | Kemya Dre' Helientas Chef de Meute de Croc-Noir
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Ven 2 Nov 2012 - 23:42 | |
| Le feu, partout. Rien que des flammes, l'odeur exécrable de la suie, les arbres réduits à néant sous les flammèches écarlates. Le ciel lui même semblait happé par une fumée noir, opaque, qui prenait les Lycans à la gorge, les obligeant à tousser. Kemya ne savait plus où donner de l’œil. Le flamboiement l’éblouissait, les cris lui retourner le crâne. Sa raison vacilla, elle crut sombrer, prise au piège.
Un homme tomba à ses pieds, mort avant d'avoir touché le sol, une flèche plantée en plein cœur. Kemya sentit un flot de rage monter de son ventre devant la perte du Lycan. Il ne devait sûrement pas être le seul, d'autres encore devait être blessés, voir mort. Ils avaient besoin de leur Maître de Guerre ; et elle restait là, les yeux embués, elle ne faisait rien pour eux. Son incompétence à ce moment précis lui tira un cri de rage. Elle hurla, releva la tête : enfin, elle était prête. La Lycanne saisit son casque encore accroché à la selle de Dalaïko, l'enfila et se tourna vers ses hommes. Aucune parole ne fut échangée, un seul regard leur avait suffit. Confiance, force, courage, honneur. Les Crocs resteraient fiers, ils se battraient jusqu'à la mort.
Les derniers défunts furent brûlés. Les pertes se chiffraient à quatre, c'était peu. Peu comparé aux pertes qu'allaient subir les elfes. Derrière les cris de ceux- ci, Kemya crut percevoir le cri de son Chef. Oui, elle en était sûr. La bataille allait commencer. La jeune Lycanne était sereine, un calme pesant l'entourait, un sang froid glacial qui ferait d'elle un adversaire de choix. Sans quitter le firmament noir des yeux, Kemya dégaina son épée de cristal noir. Un léger chuintement se fit entendre, les Lycans se turent. D'un mouvement plein d'une grâce sauvage, la jeune femme leva son bras au ciel, les flammes se reflétaient dans le cristal mate de l'épée.
- POUR CROC-NOIR ! CHARGEZ !
La trentraine de Lycan s'élança, enthousiaste. On pouvait voir dans leurs yeux la rage qui les menait. Kemya les regarda partir puis, elle se tourna vers Dalaïko. Le Kanian avait attendu, sans bouger, sachant le moment important arriver. Sa maîtresse s'approcha de lui, douce et aimante. Elle posa une main sur son museau, y appuya son front.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire mon grand, dit- elle.
Le Kanian s'ébroua, plongea ses yeux d'argents dans ceux, émeraudes, de Kemya. Il partit d'un galop légers, sous le regard bienveillant de la Lycanne. Celle- ci se retourna, elle apercevait encore ses troupes au devant, elle pourrait les rattraper. La Maître de Guerre dégaina le cimeterre entre ses omoplates. Nouveau chuintement. Elle courut. Le vent fouetta son visage alors qu'elle rattrapait ses hommes. Son cri se mêla à ceux, puissant, des Lycans. La guerre était là, devant elle. Le sourire carnassier, disparut à la venue des flammes, sembla éclairer un instant les lèvres de Kemya, aussi imperceptible qu'un battement de cil. HRP : - Spoiler:
- Kemya et ses hommes s'engagent dans le combat. - Quatre pertes, dû aux flèches. - C'est au tour de July K. Skanny.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Dim 4 Nov 2012 - 20:16 | |
| • Prise au piège. Le rire qui parvint à mes oreilles me fit frissonner de peur. Je regardais à droite, à gauche, puis à droite, puis à gauche et ceux durant tout le chemin. Je progressais avec la plus grande des méfiances. Je n’aimais pas les lycans. Ils me faisaient peur. Leurs crocs s’écrasant dans la nuque de leurs proies rappelaient l’étau puissant de la mort lorsque celle-ci effleure, berce, embrasse et sacrifie. J’avais décidé de ne pas écouter Ayliän premier signe d’un rébellion de ma part. Il n’était bien évidemment pas au courant mais… Que dire… L’elfe m’avait parlé des sentiments qu’on pouvait éprouver pour quelqu’un. Il m’avait expliqué les différents stades, passant de l’amitié à l’amour fusionnel à l’âme sœur. Au début, je n’avais pas compris le sens de ses mots, puisque je n’avais jamais vécu l’une des situations, éprouvant uniquement de la peur. C’est lorsque je m’étais déposée contre lui que j’avais pris connaissance des sentiments que j’éprouvais pour lui. Pas de l’amour mais une reconnaissance, un bien-être inexplicable en sa présence. La patience qu’il avait éprouvé à mon égard restait chose unique. Les cycles s’étaient écoulés avec une rapidité stupéfiante. Grâce à lui, j’ai réappris à vivre. A mettre des mots sur mes sentiments et sur mes pensées. Grâce à lui, j’ai réappris à vivre le quotidien si banal d’une petite vie et surtout grâce à lui j’ai réappris à être moi-même. Les flèches s’écrasaient avec rapidité et délicatesse sur le corps des lycans. J’avais adopté les principes de Faën. Mais à ce jour, je me demandais où ils étaient passés. Pourquoi tuer ? Pourquoi se battre ? Pour protéger les siens, certes… Mais à quoi bon détruire ? Une vie est si précieuse, si unique et si importante. Je pénétrais dans le camp adversaire. Discrétion, méfiance et rapidité étaient de mises. Je serais les petits dards (fléchettes) dans ma main gauche. C’est alors que mon regard croisa celui de la chef de Meute. J’avais eu ouïe dire, durant les réunions où Ayliän me trainait, de son caractère instable et impartial. Elle hurla sur ses soldats d’aller me chercher. Dos à l’arbre, je me savais prise au piège. Je voulais réagir, fuir, me battre, combattre mais à quoi bon ? Mon sort, mon destin semblait déjà tout tracé alors que leurs grosses mains s’abattirent sur mes épaules. Je fermais un maigre instant les yeux alors qu’ils me saisirent et me poussèrent vers l’avant. Je trébuchais et m’écrasais à genoux devant la chef de Croc-Noir. Soumission ? Non. Soumission forcée ? Oh ça oui ! Ces brutes me relevèrent. Mes genoux semblaient saignés cependant ils n’y prêtaient pas attention. Je voulais retrouver Faën. Mais je voulais le protéger aussi. Peut-être étais-je du genre idéaliste avec mes quelques fléchettes et ma forme animale… Mais tout ce que je désirais c’était sauver l’elfe que je sentais menacé. Le tréfonds d’mes tripes me faisait un mal de garou. La louve se réveillait tout doucement. Je grimaçais et m’arrêtais afin de me concentrer pour la faire fuir. Mais ils me poussèrent et je m’écrasais au sol en grognant. Le visage écrasé dans la boue ils me relevèrent sans ménagement. La chef de meute s’exclama : « Nous l’avons la fameuse buse ! Nous l’avons ! » Elle me saisit avec brutalité par le poignet et mes flèches s’écrasèrent au sol. Elle avait plus ou moins ma taille cependant la force qui émanait de son esprit, de son Hora, dépassait clairement la mienne. La louve me secoua encore et encore me brandissant comme un trophée. Puis la cruelle chef de meute me balança vers un petit groupe de ses soldats. Elle rigolait comme la dernière des méchantes. Son regard malicieux se planta dans le mien alors qu’elle ordonna a ses troupes de charger Faën. Les larmes montèrent a mes yeux. Ils étaient si cruels… Les elfes étaient si bon… Les chances de victoires étaient si moindres… Mon corps tremblait. Mes muscles cédèrent et mes vêtements se déchirèrent. Dans un grognement de douleur je laissais la louve prendre le dessus. La transformation était toujours la même : Douloureuse. Elle me frappait de plein fouet, avant que je puisse réagir et me plaquais au sol sans me laisser le choix. Les soldats se jetèrent sur moi, me plaquant au sol de peur que je prenne la fuite. Des poings se perdirent dans ma gueule pour que je reprenne forme humaine. Je me débattais, grognais et claquais des doigts. Les cinq soldats chargés de me surveiller visiblement, ne semblaient pas prêts de me lâcher. Mon corps émit un soubresaut. La louve prit la fuite et je repris forme humaine, les lèvres en sang, un hématome autour de l’œil, les joues en sang et le corps plein de boue… Un bras s’abattit avec joie sur mes hanches, alors qu’une main sa plaqua sur mon fessier. Le grognement qui s’échappa de mes lèvres était bestial, inhumain… Les troupes lâchèrent une dizaine de chiens sauvages. Ils s'élancèrent alors dans le tohu-bohu… J’étais plaquée sur l’épaule d’un colosse qui puait la transpiration, le sang et la mort. Le lycan se battait, fonçant au milieu des rangs. C’est alors qu’une lame transperça son corps. Il s’effondra et je me retrouvais au sol… J’essayais de repousser son corps. En vain, il était beaucoup trop lourd. Suffocant sous le corps du monstre je me débattais, essayant de m’extirper. Une main s’abattit sur mon bras, me tirant de la d’ssous ! Je relevais mon regard et les formes se firent floues, confuses. La tête me tournait atrocement. Je clignais des yeux et cru voir au travers des formes floues Faën. Surement une hallucination… |
| | | Ayliän Faën Gardien de la Nature
Messages : 2669 Métier : Commandant de l'armée elfique Age du personnage : 232 Alignement : Bienveillant En couple avec : Evanya Ennemis : Meute de Croc-Noir
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| Sujet: Une marque définitive... Lun 12 Nov 2012 - 21:44 | |
| L'Alliance arrive par la Plaine Infinie, les Rebelles par la forêt des damnés. (Cette carte sera mise à jour à chaque nouveau post d'Ayliän Faën, à chaque nouveau tour plus précisément.) Fleuve écartelé : Déversant carcasses d'animaux à moitié dévorées, membres et coulées de sang, ce fleuve est une abomination. Servant de décharge à charognes par les lycans, une odeur nauséabonde y émane sur toute la zone ouest de la forêt des damnés.Plaine infinie : La plaine infinie est une très vaste étendue verdoyante. Aux abords du lac Miriel, sa faune et sa flore enrichissent de plus belles la beauté de la plaine. Où la bataille se déroule, la nature se voit mourir peu à peu lorsqu'on s'approche de la frontière séparant les deux contrées avant d'en arriver à la forêt des damnés.Marais des Tervrokers : Boue et terre vaseuse... Au premier regard, lorsqu'on aperçoit cette triste étendue, on ne pourrait se douter du cauchemar qui tapisse le sol. Effectivement, des créatures monstrueuses attendent sagement, dissimulées sur la terre, qu'une proie s'y approche pour l'entraîner dans les bas fonds afin de la dévorer lentement. (Tervroker : voir bestiaire)Village isolé de Ránë : Petit village d'elfes s'ayant établi hors des sentiers battus et vivant d'agriculture et de chasse. Ránë signifie "perdu" en elfique, surnom que portaient les premiers bâtisseurs de ce petit havre de paix. Rien de péjoratif à ce nom tendant vers celui-ci d'utopiste et rêveur. Mais tout risque de basculer pour ces pacifistes en quête de tranquillité si les lycans atteignent le village.Ancien repaire : Comme son nom l'identique, ce fut autrefois le repaire d'une meute peu connue qui finalement fut assiégée par des Arachnides Démoniaques. Infestant les lieux, la meute disparut et fut oubliée. A présent, ce village en ruine grouille de ces créatures cauchemardesques. (Arachnides Démoniaques : voir bestiaire)Forèt des damnés : La forêt des damnés marque la frontière vers Thaodia, brisant la verdoyante Plaine Infinie d'Evanya. D'énormes arbres morts sillonnent cette gigantesque étendue peu recommandée car extrêmement dangereuses de par les très nombreuses et monstrueuses créatures la peuplant.Muraille de Melehtë : Chaine de montagnes au nord faisant face au lac Miriel. Elle fut l'un des obstacle des Titans d'autrefois qui bien qu'avec beaucoup de mal finirent par former un passage à travers celle-ci ; La Faille Frontalière (Falkä Lánda en elfique). Melethë signifie "puissant", en clair ; La muraille de la puissance. C'est là-bas qu'a lieu une autre bataille de l'Alliance. Lac Miriel : Le joyau d'Evanya, un paradis terrestre pour toutes personnes de toutes races se voulant de connaître l'endroit le plus agréable et reposant d'Ephaëlya. Malheureusement cette belle image se voit tâcher par la triste et dangereuse forêt des damnés se rattachant à la plaine à la frontière séparant Evanya de Thaodia. De nombreuses rondes de troupes militaires s'engagent à défendre la plaine des menaces environnantes. Il fait nuit noire sur les terres d'Ephaëlya et bien plus sombre encore sur le champ de bataille à la frontière. Seules les flammes de la forêt embrasée procure chaleur et lumière, au prix d'y connaître une mort atroce. Alliance : - 300 faucons d'Evanya (soldats elfes) chargent en direction de la forêt. - 100 dompteurs de cerbridés chargent également. - Les 100 archers ne chargent pas et participeront à l'attaque à distance pour couvrir les arrières. Total : - 500 faucons d'Evanya Rebelles :- 10 lycans périssent aux deux salves de l'Alliance tandis que les blessés se régénèrent au pieds des arbres. - 2 lycans périssent de la lame et d'une balle bien plaçée de la Paladin, Alaxay Von Lucius. - 128 lycans sont sous les ordres de Nina-Lou Knywett et chargent également. (113 Crocs-noirs et 15 loups-garous neutres dressés)- 30 lycans sont sous les ordres de Kemya Dre' Helientas - 10 créatures de la forêt sous les ordres d'Amras Fëfalas Total : - 158 lycans sous Crocs-noirs - 10 créatures de la forêt Ayliän Faën, Meneur de l'Alliance à la Frontière & commandant de l'armée elfiqueNina-Lou Knywett, Meneuse des Rebelles & chef de la meute de Croc-NoirKemya Dre' Helientas, maître de guerre de la meute de Croc-Noir Lolia Ambraleya, aventurière intérimaireGwen Ashley, Faucon d'Evanya & experte archère Krengar Rhomyr, voyageur des grands chemins et fier membre de Croc-NoirAlaxay Von Lucius, répurgatrice de Malanée & guerrière solitaire [Abandon]July K. Skanny, guerrière débutante et protégée du commandant [Abandon]Amras Fëfalas, chasseur de Croc-Noir & frère de Fingolfin [Abandon](Après que tous les guerriers aient posté, Ayliän démarrera un nouveau tour et ainsi de suite. Cette liste pourrait bien s'élargir à la venue de nouveaux combattants.)---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Véritable brasier, la forêt des damnés s'en venait à être un énorme bûcher collectif où les lames et les cris s'entrecroisaient à en faire vibrer la souffrance. Depuis cette deuxième salve, les troupes de l'Alliance s'étaient précipitées avec furie contre l'ennemi, se fracassant les uns contre les autres sous une multitude de jets de sang colorants macabrement le sol devenant boue. Des elfes, des hommes... ils tombaient, ainsi que des lycans... personne n'était épargné par cette haine nourricière et protectrice du chaos. Elle en voulait encore et encore, se délectant des corps jonchant les terres des lycans... sa gourmandise se traduisait par les flammes dévorants les combattants, broyant leur corps jusqu'à en être cuit. Chaude et saignante, la chair finissait en poussière sous les applaudissements de la haine, se manifestant tout simplement par les crépitements du feu. L'œuvre d'un seul elfe... père de la mort en ce jour. Mais celui-ci, à quelques mètres de hauteurs, était bien loin de réaliser l'ampleur de ses actes. Non, tout se voyait être de la faute des lycans... trop prétentieux, trop fiers, trop... vivants. Et quand bien même, ils en survivraient, les rescapés pourraient bien se relever un jour pour se soulever à nouveau et de cela, Ayliän le savait. Il était donc clair pour lui qu'aucun lycan rebelle ne revienne de la guerre. Il n'en était pas question. Un coup de feu retentit au nord, non loin de la tour de défense tandis qu'au sud, une nouvelle troupe lycane surgit de nulle part, frôlant le marais des monstres de terre qu'étaient les Tervrokers. L'arc qu'avait formé les troupes de l'Alliance venait de se déployer en formant, finalement, un demi cercle gobant comme une bouche béante les troupes ennemies. Fallait-il encore que celle-ci ne les régurgite pas tout en les mâchant lentement. Droit devant, en direction du nord, un cri se fit entendre parmi les nombreux autres hurlements, bien que celui-ci arriva directement aux oreilles de l'elfe. D'une simple pression des doigts sur le plumage du faucon, Ayliän survola la zone boisée et enflammée. Il espérait que ce ne soit que son imagination se moquant de lui car l'idée que ce soit elle le terrifiait. Malheureusement, ce fut le cas. Elle était là, au milieu des flammes, maltraitée par une horde de brutes la trainant dans la boue, jouant avec elle comme d'un simple pantin. Les yeux rivés à ce spectacle pitoyable, Ayliän se mit dans une colère folle jusqu'à ce qu'un morceau de chair le frôle de peu avant de venir s'éclater au sol comme un vulgaire petit amas de viandes. Un cœur... Suivant du regard la trajectoire inverse, le regard émeraude du jeune commandant fixa celle qui, vraisemblablement, était à l'origine de cette abomination... Nina-Lou Knywett. Elle était là, au milieu de ses hommes, comme euphorique à toutes ces horreurs l'entourant, projetant son poing sur la jeune protégée du commandant. Il pouvait l'atteindre en reprenant son arc si la jeune July n'était pas en détresse. Oui, Ayliän aurait pu anéantir les espoirs des Crocs-Noirs en tuant d'une seule flèche bien placée, la meneuse Rebelle. Mais celui-ci s'y résigna et s'engouffra dans la bataille. De son bec, le faucon millénaire du commandant perfora l'air à grande vitesse, passant à travers les hauts arbres, évitant les branches enflammées tombant ici et là avant qu'elles ne s'ecrasent violement au sol. En se posant, le faucon broya de ses serres le marécage de sang qui venait de se former en cette zone de la forêt de Thaodia. Des grognements inhumains se firent entendre, ceux de July, il pouvait les reconnaître parmi les nombreux autres hurlements lycans. Elle était comme sa fille, et lui se devait d'être là, l'aimant comme un père et la brute lui faisant face goûta à cet amour entre l'elfe et la lycane. Sa longue lame traversa son corps et se tourna à deux reprises avant de disparaître. La brute s'effondra sur le sol, finissant son existence par quelques étranglements sanglants. Elle était nue et terrifiée, la bête avait gagné sur elle. Le commandant s'agenouilla rapidement à elle et retira son casque d'or, l'abandonnant par terre tout en posant la paume de ses mains sur son doux visage meurtri par les coups portés. Un léger sourire lui permit de reprendre un semblant d'humanité, comme à penser qu'elle était le remède à sa haine. Et sans un mot, il l'enlaça afin de la porter sur ses épaules et la posa délicatement sur le dos du Faucon. Un dernier geste, un dernier semblant d'émotion en plein milieu du chaos, Ayliän posa ses lèvres sur le front de sa jeune protégée et brisa ce moment en donnant une petite tape amicale sur le bec de Yalmenël qui s'expulsa du sol d'un simple battement d'ailes violent. La jeune lycane s'envola en compagnie de la bête, lui donnant une vue d'ensemble de la bataille, une image qu'elle n'oubliera certainement jamais. De là haut, on pouvait y voir une dizaine de brutes lycanes encercler le commandant Faën avant que celui-ci et les autres combattants ne disparaissent en-dessous d'un épais mur de fumée blanche. Lorsqu'elle disparut de sa vision, Ayliän baissa le regard, laissant entrevoir un léger sourire de satisfaction. Des amas de cendres venaient à se coller contre sa chevelure dorée pour finalement y fondre, lui donnant une couleur avoisinante au bois brûlé. Et profitant de ce casque qu'il ne portait plus à présent, un lycan surgit des flammes et défigura le Commandant de l'Alliance. Une cicatrice se forma tel un arc sous son œil gauche, une balafre qu'il se devra de supporter toute sa vie durant par l'imposante profondeur de la plaie. Le lycan en question rejoignit rapidement une dizaine d'autres Crocs-Noirs qui venaient de l'encercler, jouant presque à savoir qui allait tuer le si Grand Commandant de l'Alliance! L'excitation put se lire sur les visages lycans, certains y salivaient presque. - SALE CHIEN D'ELFE! BATARD DE LA NATURE!! hurla l'un d'eux par intimidation. - COUPONS-LUI LES OREILLES! s'esclaffa un autre. - NON!! TRANCHONS-LUI LA LANGUE! suivit celui qui venait de défigurer l'elfe. - DECHIRONS SON CORPS! cracha un autre lycan tenant une lame rouillée. - ARRACHONS LUI LA PEAU! EN LAMBEAUX!!! finassa de baver le plus costaud d'entre eux. Des mots, justes des mots, Ayliän avait vécu tant de situations similaires à celle-ci, qu'il en laissa échapper un semblant de sourire en fermant les yeux. Il brandit sa longue et imposante épée elfique et s'avança, sans ralentir, vers le premier venu. - Mais qu'attendez-vous? murmura t'il. [HRP] (à copier/coller et modifier selon vos rps)- Spoiler:
- Ayliän sauva July des lycans, la laissant avec Yalmenël, son fidèle faucon millénaire. - July, Yalmenël est à toi, ainsi que mon arc et mon carquois que j'ai laissé attacher sur le côté du faucon! - 1 lycan de Croc-Noir est mort sous la lame d'Ayliän. - 18 soldats de l'Alliance ont péri en ce début de bataille. - 282 faucons d'Evanya (soldats elfes) se battent au milieu des flammes en cet instant bien précis. - 100 dompteurs de cerbridés se battent également dans cette fournaise. - Les 100 archers restent à bonne distance, couvrant tant bien que mal les soldats de l'Alliance. - Ayliän a une cicatrice en forme d'arc en-dessous de l'œil gauche, une balafre qu'il portera toute sa vie! Il faudra en tenir compte. - C'est au tour de Nina-Lou Knywett
Dernière édition par Ayliän Faën le Mer 30 Jan 2013 - 21:15, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Mer 21 Nov 2012 - 21:48 | |
| Cueillie par la mort. Le regard de la douce créature fixait toujours Ayliän. Elle lui tenait tête malgré l’épée de Damoclès qui menaçait de s’abattre sur son crâne. Elle se sentait menacer oui. Mais la belle sauvageonne ne craignait toujours pas la mort car l’euphorie était toujours là. La petite puce s’élança au travers de la foule, ne se souciant plus de la petite July. Sa lance s’abattit sur un homme qui la chargeait. La lame se perdit dans le torse de l’homme et usant de toutes ses forces la douce tira sur la lance afin de l’extraire du corps. La chose était vaine. Elle émit un grognement… Un long grognement qui se termina dans un souffle roque. La jeune chef de meute décida d’abandonner la lance dans le corps inerte de l’homme et abandonna également sa forme humaine… La louve prit le dessus et aussitôt elle s’empara de la lance. Elle tira un coup dessus, brisant le manche en deux et s’empara du morceau armé de la lame. Courant au travers de la foule, elle n’hésitait pas à piquer les genoux des elfes afin de les faire trébucher. La petite louve s’arrêta un maigre instant dans sa folle course poursuite. Et un des guerriers elfique choisit ce moment pour se jeter sur elle. Un couinement s’échappa de ses lèvres alors que le guerrier abattit ses poings sur sa gueule de louve. Il n’avait pas d’armes mais visiblement la force qu’il avait égalait largement à un carquois et a un arc. La lame s’échappa de la gueule de la louve et l’elfe s’en empara aussitôt. La petite bête roula sur le côté, profitant du moment d’inattention de l’homme et esquiva de justesse le coup. Elle repartit en courant mais l’homme jeta la lame qui se planta au creux même des hanches de la louve. Un petit couinement de douleur retentit alors qu’elle glissa ses crocs autour de l’arme afin de la retirer. La chose semblait être vaine et la douleur semblait être plus que présente. 'Pas question d’abandonner. La meute avant tout… Quitte à y laisser la vie.' Elle boitilla jusqu’au groupe de personne qui semblait délirer. Les chiens sauvages retournèrent vers elle et un retira la lame qui s’était agglutinée à sa fourrure. Un autre léchouilla la plaie et Nina émit un grognement en claquant des crocs en sa direction. Continuant à boitiller jusqu’à la foule elle prit connaissance de l’euphorie de ses guerriers : - SALE CHIEN D'ELFE! BATARD DE LA NATURE!! hurla l'un d'eux par intimidation. - COUPONS-LUI LES OREILLES! s'esclaffa un autre. - NON!! TRANCHONS-LUI LA LANGUE! suivit celui qui venait de défigurer l'elfe. - DECHIRONS SON CORPS! cracha un autre lycan tenant une lame rouillée. - ARRACHONS LUI LA PEAU! EN LAMBEAUX!!! finassa de baver le plus costaud d'entre eux.Un hurlement de détresse sortit de sa gueule. Aussitôt les guerriers s’écartèrent, en la regardant d’une drôle de façon. La petite chef de meute releva son regard vers le ciel et une nouvelle slave de cris sortit de sa gueule. Quelques mots parvenaient à ses oreilles mais elle n’en comprenait pas la signification, bien trop occupée à mettre au courant sa meute de sa potentielle mort… Alors que son regard portait sur le ciel, elle vit la petite protégée du commandant sur le dos du Faucon. Un sourire mauvais étira ses babines : Elle s’en était sortie… Mais Nina l’aurait tôt ou tard afin d’en faire une jeune Croc-Noir. Nina fit quelques pas boitillants alors que la guerre reprit autour d’eux. Mais pour la belle le temps s’était figé au moment même où elle venait de croiser le regard de Faën : Prise de consience. La petite louve baissa le crâne et émit un doux grognement, ressemblant plus à un ronronnement qu’autre chose. L’épée de Faën braquée sur elle la mettait cruellement mal à l’aise. Elle avait confiance en ses capacités, mais le fait de voir la lame briller sous l’éclat de la lune lui mettait la pression… Flashback : Recroquevillée sur elle-même, Nina-Lou observait les gens qui défilaient dans les rues bondées de Mavreah. Personne ne prêtait attention à la petite louve. Elle venait de subir une énième transformation, luttant pour la énième fois dans la solitude. La nuit, lorsque la louve la laissait dormir elle s’autorisait a rêvasser. Elle s’autoriser à rêver d’un mentor compétent. Elle s’autoriser à rêver d’un homme sur lequel s’appuyer pour éviter la transformation. Elle se savait seule… Elle savait que ces rêves n‘étaient que chimères. Une flaque de sang entourait à présent son corps. Seuls quelques regards haineux se posaient sur elle : Les vampires et les lycans ne pourraient donc jamais s’entendre ? Elle l’avait appris au courant de cette soirée où personne ne lui était venu à l’aide. Personne… Sauf cet homme. Qui surgit de l’ombre comme par magie. La méfiance était de mise et elle s’est relevé sans vraiment réfléchir. La belle lui fit face et émit un plaintif grognement alors qu’éventrée elle fit quelques pas hésitants. La louve laissa l’humaine reprendre le dessus alors que celle-ci s’effondra contre l’homme. Il la rassura, lui indiqua que tout allait bien alors que d’un geste absent elle caressa ses oreilles pointues… [...] Flashback fin....Nina-Lou fit face à Ayliän. Elle secoua négativement la gueule et émit un grognement. Mélange de douleur et de sentiments confus. La folie meurtrière s’échappa alors qu’elle avança doucement en baissant la gueule. L’humaine prit le dessus, elle lui fit face dans une nudité qui ne semblait pas la mettre mal a l'aise. Elle huma doucement l'air environnant. L’elfe empestait la pureté. Il se battait pour son peuple. Comme Nina se battait pour ses frères de meute… Lorsqu’elle recroisa son regard la belle jeune femme laissa un petit sourire étirer ses lèvres : L’homme était bon. Il n’était pas celui que tout le monde s’imaginait. Elle repoussa avec douceur sa main qui brandissait l’épée et se glissa contre lui, souillant son armure à cause de sa blessure. Sa voix douce se fit hésitante alors qu’elle murmura au creux de son oreille : « Je ne souhaite pas ta mort Faën. Tu es l’être humain que j’aurais toujours voulu être. Nous allons perdre nos frères, nos sœurs pour des comportements puérils. Nous sommes tout autant en tort que Narya ou que Shun au final. » La belle ferma les yeux et inspira doucement : « Merci pour la gamine. J’ai une dette envers toi puisqu’elle est entre de bonnes mains et que c’est une… » Elle reprit son souffle et mordit avec fermeté l’intérieur de sa joue pour ne pas gémir sous la douleur(fierté oblige) : « … Une…Une… Une louve oui. »Nina ferma les yeux et recula d’un pas alors que sa blessure souillait son corps… Elle glissa une main sur son front et un guerrier émit un long et terrifiant cri… La belle eut tout juste le temps de relever le regard pour le voir approcher… La lame s’abattit sur son front. Etait-elle morte ? Venait-elle d'adresser ses derniers propos face a l'ennemi ? Un cri de victoire sortit des lèvres de l’elfe qui regarda Faën avec fierté. Il lança son nom et son prénom pour que Ayliän pense a le remercier. Puis l’elfe s’empara de la frêle jeune femme et la glissa sur son épaule en hurlant qu’il venait de tuer la chef de meute. Un petit soupire, peut-être le dernier s’extirpa des lèvres de la douce alors que l’homme siffla et qu’un faucon apparut. Le meurtrier grimpa sur celui-ci alors que les lycans l’attaquèrent, voulant récupérer le corps de Nina-Lou. Le faucon s’envola et le sang de la belle se diffusa au cœur de la bataille… Les lycans hurlèrent à l’unisson et leur fureur ne fut qu’accroitre alors que Nina venait d’offrir une paix éternelle au creux de l’oreille de l’elfe. - Spoiler:
- Nina-Lou est hors terrain. Son corps est transporté jusqu'a la cité elfique. Est-elle morte ? - Quelques elfes sont blessés mais un est réellement mort face a Nina-Lou. - Les chiens sauvages meurent peu a peu : Au final ils rendent tous l'âme. - Les lycans se rebellent et frôlent la folie : Rage meurtrière en cours. - Nina a une blessure au niveau des hanches. Ses organes vitaux sont touchés, sa destinée est incertaine... - C'est au tour de Alaxay ♥!
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| | | Kemya Dre' Helientas Chef de Meute de Croc-Noir
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Sam 5 Jan 2013 - 12:53 | |
| Kemya virevoltait, feu follet parmi les corps. Ses deux armes s'abattaient sur ses ennemis avant qu'ils n'aient pu lui asséner le moindre coup mortel. L'épée trancha une tête, la Lycanne repoussa le corps d'un vulgaire coup de pied. Elle s'arrêta un instant, le souffle court. Ses troupes s'étaient dispersés, certains combattaient encore, avec rage et vigueur, d'autres rampaient vers un endroit sûr, en quête d'une guérison vaine, d'autres encore gisaient sur le sol, mort. Un carnage. Chacun se battait pour sa vie, sa survie. Un Elfe se dressa face à elle, puissant, une lame au poing. Il poussa un hurlement et chargea. Kemya se mit en garde. Elle feinta à droite à la dernière minute, envoya le pommeau de son épée dans la mâchoire de l'homme, mais celui- ci l'évita de justesse. En un instant, il fut de nouveau sur elle. Tous deux combattirent avec une rage intense, la rancœur guidant leurs pas. L'Elfe abaissa sa lame pour un revers, Kemya voulut esquiver en reculant, mais c'était trop tard. L'arme vint tracer une ligne de feu dans la cuisse de la Lycanne, tranchant la peau avec une facilité déconcertante. La jeune femme perdit l'équilibre. Elle tomba sur le dos, désarmée. Sa jambe la faisait souffrir, la blessure semblait profonde, sa guérison prendrait certainement plusieurs jours. L'Elfe s'approcha d'elle, aucun rictus ne déformait ses lèvres, aucune lueur perfide n’illuminait ses yeux, comme l'aurait cru la Lycanne. Kemya recula, ses coudes égratignés raclaient le sol. L'homme leva son épée pour le coup de grâce. La peur s'empara du corps de la jeune femme, une peur qu'elle n'aurait jamais voulu connaître : celle de la mort. Tout se passa alors très vite. L'Elfe abaissa sa lame, mais pas assez rapidement. Kemya décrocha l'arbalète qui pendait encore à sa ceinture et tira. Le carreau vint se ficher dans l’abdomen de l'Elfe, suspendant son geste. Kemya arma l'arbalète d'un nouveau projectile, celui ci transperça le cœur de l'homme. Il tomba à terre, son sang coulait à flot. La jeune femme se releva difficilement, elle boitilla jusqu'au corps. L'Elfe plongea ses yeux dans ceux de Kemya, il murmura quelque chose et lentement, la vie fuit son être. La Lycanne fut prise d'un vertige, elle tomba à genoux, aux côtés de l'homme. Les sons lui parurent soudain lointain, les images devinrent peu à peu flous. D'un geste doux, presque maternel, elle posa délicatement ses doigts sur ses paupières. Elle tressaillit au contact froid, avant lui fermer les yeux. Une question émergea alors, dans son esprit embrouillé. Pourquoi ? La mort était- elle réellement l'unique solution ? Le sang devait-il obligatoirement couler pour mettre fin à cette mascarade ?
Kemya se releva. Une main vint secouer son épaule. C'était un de ses hommes, son visage était fermé.
- Nina- Lou a été blessée. Un Elfe l'a emmené avec elle...
Le Lycan resta bouche bée. Kemya était partie, les sourcils froncés, la colère se lisait sur ses traits. Elle ramassa son épée de cristal, alors que le loup derrière elle la héla piteusement.
- Mais.. Attendez, revenez...
La jeune femme ne l'écoutait pas. Elle se mit à courir vers le nord, oubliant sa blessure, évitant les estocs, les ennemis qui essayaient de lui barrer la route. Elle ne portait aucun coup. Elle remonta le champ de bataille, le cœur lourd. Il était là. L'auteur de ce massacre. Celui par qui tout était arrivé. Faën. Il était seul, et blessé, sa joue était en sang. Kemya rengaina son épée. A peine quelques mètres les séparaient.
- Regarde autour de toi, l'elfe. C'est ce que tu voulais, hein ? Des morts, du sang ?
Elle écarta les bras en signe d'incompréhension.
- Et bien tu l'as ! Tu as tout ce que tu voulais, non ? Les jours de Nina sont comptés, ça ne te suffit pas ? Désires tu réellement anéantir toute notre meute ? Cette nuit, beaucoup des nôtres sont mort, des enfants sont désormais orphelins, et des femmes veuves.
Ses mots se changèrent en cris.
- Combien de cicatrices te faudra- t-il endurer pour que cesse cette mascarade ? Combien des tiens devront périr sous nos lames ?
Elle savait désormais, ce que tous avait cherché depuis si longtemps. Elle murmura.
- La rédemption. C'est tout ce que je te demande. |
| | | Lolia Ambraleya Ephaëlyen accompli
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Dim 13 Jan 2013 - 15:27 | |
| Le choc fut brutal, terrible. Lolia sentit tout son corps trembler sous le premier coup porté violemment contre son armure. Mais ce fut de courte durée. Elle se redressa en tournant et coupa nette la tête de l'homme qui avait fait l'erreur de ne pas encore se changer en lycan. Ils étaient peu nombreux ceux de cette espèce, pour le reste, il fallait viser bas. Les loups étaient rapides mais la violence bestiale qui les animait leur faisait parfois oublier toute prudence. Trop arrogant, ils se protégeaient mal. Lolia profitait de cette faiblesse. Elle attendait qu'ils sautent à son coup, s'esquivait au dernier moment et frappai leur flan avec puissance, transperçant la chair et le coeur. Elle n'aimait pas ça, elle détestait ça ! Mais elle ne s'en rendait pas encore compte. L'emprise de la guerre était si forte, si poignante. La forêt avait pris feu, les flammes illuminaient la scène de couleurs cadavériques et meurtrières. Le ciel restait noir, caché par une fumée épaisse, tout droit sortie des enfers. Lolia voyait les corps se découper sur un fond rouge sang. La terre qui aurait du être sèche, était rendues boueuses par tout le sang qui s'y mélangeait. Les elfes et les lycans pataugeaient dans la fange avec acharnement. Rien ne semblait pouvoir mettre fin à ce massacre. Les forces étaient trop bien équilibrées. Partout où le regard se posait, on voyait la mort, la peur, la détermination,... On entendait les cris agonisants ou victorieux. La terre tremblait d'effroi de voir ainsi ses peuples se déchirer, se mutiler sans une once de pitié dans les regards qui se croisaient. Tout n'était que chaos et hurlement assourdissant. Le choc des lames, des armures, les cris, les rires démoniaques, les pleurs, la course,...le bruit était si fort qu'on finissait par ne plus rien entendre. Les oreilles de Lolia s'était bouchées, tout comme son coeur. Elle aurait fermé les yeux si elle avait pu, il n'y avait plus que son épée qui la guidait. Cette dernière tournoyait en tous sens avec rapidité. Elle ne savait combien de corps elle avait déjà pu toucher, elle s'était refuser à les compter. Elle ne savait combien d'alliés elle avait déjà vu tomber, combien de morts elle avait déjà enjambé et surtout, combien de coups elle avait reçu. Elle ne s'était pas trompée, la guerre n'était pas son élément, elle connaissait au fond peu de chose au combat de mêlée, c'était le duel son terrain de jeu. Mais ici, tout les coups étaient permis, le but était de tuer et rien d'autre. Une morsure lui lançait dans la cuisse, une écorchure lui avait légèrement ouvert l'avant bras après avoir arraché la cuirasse qui le recouvrait et son casque était depuis longtemps perdu sous la cavalcade. Mais elle tenait bon, ses blessures étaient bénignes, elles ne l'empêcheraient pas de se battre. La jeune elfe continuait de courir droit devant elle, se faisant souvent entraînée par le côté pour y mener le combat. Plus rien ne semblait atteindre son âme, ni les sons, ni les odeurs âcres et suintantes, ni même les sentiments. Elle s'était presque involontairement bloquée de tout ça afin de ne pas en souffrir. Elle connaissait les risques et elle savait ce qui arriverait lorsque tout serait fini, du moins, si elle vivait jusqu'à la fin. Elle repoussait le moment où elle se rendrait compte des abominations qu'elle côtoyait et qu'elle vivait en cet instant.
Tout à coup, un gigantesque lycan au pelage noir se jeta sur elle et la projeta au sol. Ses pattes avant plaquées sur le torse de l'elfe l'empêchait de bouger. Son épée était tombée de sa main et gisait au sol, à seulement quelques centimètres. Le loup ricanait de la voir se débattre si inutilement. Son rire trahissait son côté humain, il sonnait plus réaliste que celui qu'un animal aurait du produire. La peur réussi à se glisser entre les fortifications que Lolia s'étaient construites. Elle se glissa dans son coeur et envahit sa tête. Alors que la jeune elfe avait cru éviter le moment tragique où elle se laisserait dépasser par une émotion aussi inutile que la peur, elle en goûtait maintenant toute la saveur. Elle n'avait rien d'une héroïne en ce moment, les yeux écarquillés, la main agitée qui tentait vainement d'attraper son épée, le souffle suffoquant sous le poids de la bête,...elle sentait que la fin était là, si proche. Et cette fin se rapprochait de plus en plus, incarnée par la gueule ouverte et pleine de dents qui se penchait sur sa gorge. Au fond, la scène n'avait durée qu'une poignée de secondes, et encore. Mais pour Lolia, c'était de longues minutes qui s’effilochaient et se perdait dans un suspens et une angoisse agonisante. Mais, alors que le lycan aurait du achever son oeuvre, il ne bougeait plus. Il s’affaissa de tout son poids sur l'elfe qui manquait d’étouffer. Tout à coup, le corps de la bête roula sur le côté et une main se tendit vers elle. Un elfe était debout devant elle, le regard au aguets. Lolia sourit mais s'empressa de se redresser. Les deux elfes s'échangèrent un regard, Lolia hocha la tête en signe de remerciement et le combat repris là où il semblait s'être arrêter. Tout ça avait été rapide et les lycans continuaient d'attaquer. En quelques minutes, les deux elfes s'étaient à nouveau perdu de vue et Lolia se replongea tout entière au combat qu'elle menait. Mais le poids du lycan noir avait enfoncé son armure. Celle-ci s'était serrée autour du torse de Lolia qui ne pouvait presque plus respirer. Elle tenta de se ménager une place libre auprès d'autres elfes pour avoir le temps de sortir son poignard et de trancher les liens de son armure, du moins de la plaque qui entourait son buste. Celle-ci tomba à terre dans un fracas métallique juste à temps pour que l'elfe puisse riposter contre un coup de dent puissant. ce denier fut dévié de sa gorge pour venir frapper contre la blessure de sa cuisse. celle-ci s'ouvrit à nouveau et Lolia poussa un hurlement. Cette mosure la lançait terriblement mais elle pouvait toujours marcher.
La bataille redoublait de rage dans le crépitement ravageur des flammes lorsqu'une rumeur se propagea parmi les troupes. Cette rumeur enfla sous les regards ébahis, soulagés ou haineux des deux camps avant d'enfin se formuler à hauteur de la jeune elfe ; Nina-Lou avait été blessé et un elfe l’emmenait. Lolia regarda rapidement autour d'elle et c'est alors qu'elle remarqua un faucon portant deux silhouette qui s'éloignait dans le ciel noir. Les elfes et les lycans continuaient à se battre mais le doute planait. Les coups furent faibles pendant un instant, les combattants étaient incertains. Fallait-il continuer à se battre ou tout était-il joué ?- Spoiler:
- Lolia est blessée mais pas trop gravement. - Elle n'a plus de heaume ni le haut de son armure. - Elle continue à se battre mais a appris ce qui est arrivé à Nina-Lou
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Lun 21 Jan 2013 - 22:35 | |
| Le dernier souffle....
Les guerriers et les loups s'affrontaient, chacun à sa tâche de tuer son voisin d'en face. Le sang giclait et les soldats en étaient aveuglés. Gwen s'était positionnée dans les troupes, frappant à plein fouet les ennemis de ses flèches. Son regard s'était perdu, son frère n'était plus là, il s'était éloigné. Elle ne voyait plus le commandant, elle ne voulait plus le voir. Ses paupières se fermèrent pendant un instant, elle sentit son souffle s'allonger, puis lorsque ses paupières rouvrirent, elle tira de nouveau. Un guerrier de mort. Son regard se posa sur les environs, pleine de haine, elle s'avança et dégaina son épée avec fureur et courage. Tranchant les gens d'ici et là, avant de ne voir le corps inerte de son frère....
Il était partit. Il l'avait laissée, abandonnée, aux pieds de la faucheuse. Elle cria son nom, les larmes lui brûlant les yeux mais surtout le coeur. Elle s'avança, honorant le corps de son frère, et tua de nombreux guerriers en quelques coups d'épée. Elle était couverte de sang, sa peine qui se mélangeait à la mort sur ses joues. Ce n'était pas son sang, mais elle était fatiguée comme si on lui avait ôté la vie. Elle n'était pas faible, mais fatiguée, ne sachant pas si elle allait tenir jusqu'à la fin... Elle abandonnerait à son tour les promesses qu'elle avait bien pu tenir, en espérant que sa mort entraîne la paix, comme tout ces guerriers sur le champ de bataille.
En espérant protéger le général, ainsi que gagner, même si elle ne sera probablement pas présente pour ce grand évènement. Son coeur battait la chamade, elle s'avança encore et tua de nombreuses personnes, scellant de nombreuses âmes. Un guerrier s'approcha et para son coup. Cette dernière riposta en vain, mais la lame lui traversa le coeur au même instant où elle criait douleur. Une mort aussi simple et médiocre, puis rapide et douloureuse. Lorsque la lame sortit, l'elfe tomba à plein dos contre le sol rude, dur que lui offrait la mort comme dernier matelas. Son corps convulsait contre la douleur, elle agonisait chaque fois que son coeur battait douloureusement, le sang qui lui coulait des veines, vidant son âme. Elle peinait à prendre son souffle puisque tout était inondé de sang. Elle sentit que tout était froid, elle avait pâli, elle perdait ses couleurs et son âme voulait quitter ce corps.
Son heure était venue, son dernier souffle s'éteint et elle ne vit plus rien. Tout était noir, alors qu'elle n'avait même pas clos ses paupières, tout était léger, puisqu'elle n'avait plus ce corps à transporté, elle se sentait si bien, d'avoir traverser ce chantier. Elle était partie, pour l'amour de tous et la paix du monde, qui n'arrivera probablement jamais.
Elle avait rejoint son frère.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Dim 27 Jan 2013 - 18:52 | |
| Il n'était qu'un inconnu parmi les Lycanthropes. Aucun fait notable ne lui avait été attribué et d'ailleurs, pas le moindre d'entre eux ne lui était accordable. Il en était encore au stade où il cherchait un sens, une raison à cette guerre. Le voyageur des grands chemins et fier membre de la meute de Croc-Noir avait rejoint cette dernière très récemment. Ce conflit était le sien parce qu'il portait le même tabard que tout les lycanthropes rebelles mais cela semblait s'arrêter là. Il n'avait vu du Chef de meute qu'il n'avait pas connu que les initiales gravées sur sa tombe. Il ne connaissait d'ailleurs personnellement guère plus la cheffe actuelle, Nina. On pouvait également ajouter à cela qu'il participait à sa première bataille de grande envergure. Sa nouvelle vie ne ressemblait plus à celle qu'il avait connu alors qu'il n'était qu'un simple homme. Il n'était plus question de diriger, mener, guider une vingtaine de compagnons. C'était une Alliance qui se tenait face à lui à l'heure d'aujourd'hui. Indirectement, en jouant le jeu des différents chefs de guerre sur le champ de bataille, personne ne pouvait prétendre ne pas alimenter le bain de sang sanglant sur les terres de Thaodia. Cette bataille était une preuve en plus que cette contrée isolée et éloignée au bord de la mer ne connaitrait probablement jamais le répits. Mais Rhomyr, bientôt dé-nominé Krengar, ne se lançait rarement dans un conflit qu'il ne comprenait pas. Encore et toujours, il lui fallait voir chaque chose comme un nouveau tour sur un immense échiquier à la hauteur d'Ephaëlya.
Au nom de Croc-Noir et pour l'honneur de sa meute au moins, Rhomyr s'était prêté au jeu depuis le début. Il avait suivi le discours et les motivations de Nina sans broncher, bien qu'il ne les partageait pour la plupart pas. Il n'était pas un homme motivé par la vengeance. On pouvait, voire devait le considérer comme un arriviste opportuniste. Que ce soit Nina, Ayliän ou d'autres... Il les respectait tout les deux pour suivre leurs idéaux jusqu'au bout. Il se souvenait non sans amertume qu'il aurait suivi le même chemin qu'eux à l'époque où il était le chef de son modeste clan dans le désert de l'Oasis. Perdre un être proche dans ses idéaux et sa façon de penser était toujours une épreuve. A chaque fois qu'un membre de l'Alliance faisait tomber un Rebelle, il pouvait ressentir un léger pincement au cœur. Il n'avait pas peur de subir le même destin. Enfin... Destin ? Balivernes, Rhomyr n'était pas du genre à croire au destin. Il sortirait vivant de cette bataille à l'unique condition qu'il se batte pour. Si quelqu'un parvenait à le tuer, c'était simplement qu'il lui aurait laissé l'indésirable chance de le faire. Il ne cherchait pas vraiment plus loin. En fait, il ne respectait vraiment qu'un seul type de personnes. Il s'agissait de ceux qui suivaient leurs idées, peu importe de quoi il était question, jusqu'au bout. Du plus noble des héros à la créature la plus sanguinaire.
Quelque chose titillait Rhomyr dans la façon dont l'Alliance menait cette bataille. En vérité, il n'avait que très peu quitté la vision d'Ayliän. Il représentait l'homme qui était capable de faire cesser ce combat. Jamais les Croc-Noirs n'auraient fuit. Ce n'était pas la philosophie de la meute et il avait accepté cette idée. Lui non plus d'ailleurs ne l'aurait pas fait, il détestait cela. Cette action aurait d'ailleurs laissé une brèche s'ouvrir pour poursuivre son propre camp au sein même de Thaodia. Plus que jamais, le Commandant de l'Armée Elfique et pour l'occasion, celui de l'Alliance contre Croc-Noir incarnait la seule et unique possibilité de mettre un terme au carnage. Rhomyr ne remettait pas en cause cette bataille. D'une certaine façon, il appréciait que chacun reste fidèle à son camp et se batte pour ses idéaux puisque cela importait beaucoup pour sa propre personne. Cependant... Les principaux êtres qui avaient causé cette guerre n'avaient-ils pas déjà rejoint l'autre monde ? Il ne s'agissait plus vraiment d'une bataille ni d'une guerre. La forêt des damnés avait pris l'allure d'un véritable génocide. L'éradication de l'autre semblait être devenue prédominante et ce n'était pas pour cela que Rhomyr avait accepté de prendre part à un combat pour des leaders envers qui il n'avait pas eu le temps de ressentir la moindre affection comme Shun ou Nina. Soudain, Rhomyr vit passer non loin de lui un visage familier en flèche. Il s'agissait de Kemya. Son visage reflétait un mélange de crainte et de colère. Derrière elle, Rhomyr fit l'acquisition des messes-basses.
Nina est aux mains de l'ennemi...? Ce n'est vraiment pas bon... Kemya ! s'écria-t-il.
Elle ne l'avait pas entendu ou alors elle l'avait ignoré dans son empressement. Il décida alors de suivre le même chemin qu'elle. Évidemment, il s'agissait d'un champ de bataille. Tout comme Kemya, il rencontra certaines difficultés à se frayer un chemin et fut contraint de bloquer diverses attaques venant de différentes parts. Soudain, il s'arrêta pour reprendre son souffle et se retourna. Malgré lui, il partageait la même inquiétude que tout les rebelles. Et si Nina était déjà...?
CROC-NOIR ! NOTRE CHEF DE MEUTE EST EN DANGER ! IL FAUT DÉSORMAIS FAIRE FACE A UN NOUVEAU PROBLÈME DE TAILLE. ELLE EST ENTRE LES MAINS DE L'ENNEMI. EN SON ABSENCE, IL FAUT SUIVRE LES INSTRUCTIONS DE KEMYA. NI ELLE NI NINA N'ONT ORDONNÉE LA FIN DE LA GUERRE ! CONTINUONS MES FRÈRES ET SŒURS ! UN CROC NOIR VAUT DIX, VINGT, TRENTE, CENT D'ENTRE EUX ! NOTRE SEULE CHANCE DE SAUVER LA VIE DE NINA EST D'AVANCER TOUJOURS PLUS LOIN DANS LES RANGS DE L'ADVERSAIRE ! CESSONS DE NOUS BATTRE POUR VENGER L’ÂME ET LE SOUVENIR DE SHUN, TROP D'ENTRE NOUS SONT MORTS POUR CA. REPRENONS LES ARMES ET BATTONS-NOUS POUR L’IDENTITÉ, LA SURVIE ET LA PROSPÉRITÉ DE CROC-NOIR !
POUR CROC-NOIR ! POUR KEMYA DRE' HELIENTAS !
Bientôt, à l'unisson, c'était toute la force d'une meute qui criait deux différents noms. Celui de Croc-Noir et de son Maître de Guerre. On dit souvent que les mentalités changent après une bataille en fonction de l'issue de celle-ci. Il avait néanmoins semblé nécessaire à Rhomyr de remettre certaines pendules à l'heure.
FORCE ET HONNEUR, CROC-NOIR ! UNE ALLIANCE, AUSSI PUISSANTE SOIT-ELLE NE PEUT PAS PARVENIR A FAIRE CESSER DE BATTRE LE CŒUR D'UNE MEUTE ET ENCORE MOINS SON ÂME ! CHAAAARGEEEEEEEEZ !
Sous la nouvelle impulsion de son ordre, Rhomyr leva son épée et la pointa en direction de l'Alliance toujours présente en nombre et aussi pesante qu'elle l'était dès le début. Car derrière les mots, il y a la vérité, la réalité. Ce cri de guerre, de ralliement était sans conteste une nouvelle source d'adrénaline pour ceux qui prenaient conscience que la vie de Nina était en danger. Mais cela n'assurait en rien l'issue de la bataille. Au fond de lui, il demeurait persuadé que Kemya était désormais face à celui qui tenait l'issu dans ses mains. La charge de Croc-Noir et des rebelles eut au moins le mérite de lui ouvrir un chemin plus facilité en direction des deux nouveaux protagonistes.
Calmement, Rhomyr vint se placer aux côtés de Kemya. Il l'observa un court instant. Elle semblait à la fois jeune et expérimentée. Elle avait l'air de posséder un peu tout chez une femme qui faisait qu'il s'intéressait à elle. Mais pour le moment, c'était en tant que Chef provisoire qu'il devait la côtoyer. Bref, l'heure d'en revenir à la réalité était venue. Loin de la plupart des oreilles, il allait enfin pouvoir dire tout le bien et le mal qu'il pensait de cette bataille.
Maître de Guerre, Kemya Dre' Helientas. Je ne pouvais vous laisser vous aventurer seule aussi loin alors que vous représentez un nouvel espoir pour notre meute. Ainsi, même si vous m'en ordonnez le contraire, je ne partirais pas. J'ai aussi à lui parler.
Le regard de Rhomyr se posa enfin sur le Commandant de l'Armée Elfique. Il se tenait probablement fièrement face à eux. L'homme à la chevelure noir et aux yeux d'or planta son regard dans le sien. L'intensité était à son comble. Chaque mot devrait être choisi avec une immense sagesse. Il remarqua le sang frais qui coulait encore sur le visage d'Ayliän. En soit, cette preuve qu'il n'était pas de ceux qui restaient en arrière venait de le rassurer. Il lui semblait refléter une certaine pureté et si c'était vraiment ce qu'il incarnait, soit.
Commandant de l'Armée Elfique, Ayliän Faën. Je suis Rhomyr.
Par quoi commencer ?
Tu ne me semble pas être une personne mauvaise. L'Alliance est même plutôt un terme avantageux face aux rebelles que nous incarnons, ne trouves-tu pas ?
Comment poursuivre sans l'offenser ?
Je suis même profondément convaincu de la bonté de l'elfe que tu es. Cette guerre a commencé avec l'assassinat d'une de vos personnalité et vous avez pu rendre justice en prenant la vie de son meurtrier. J'entends tes hommes crier justice. Mais quelle est donc cette justice ? J'ai le sentiment qu'elle a été rendu depuis un moment.
Le Commandant de l'Armée Elfique ne sembla pas le couper alors il poursuivit.
Pourquoi continuer de se battre alors que les principaux protagonistes de cette guerre ont rejoint d'autres horizons ? Je n'apprécie guère l'idée qu'un homme tel que toi puisse s'abandonner à de simples idéaux de vengeances masqués derrière une pseudo justice que tu as cessé d'incarner à partir du moment où tu as foulé nos terres.
Je n'ai aucune rancœur contre toi. Je pense que ni Croc-Noir et ses alliés, ni l'Alliance ne mérite de connaître un seul instant de plus les horreurs d'êtres qui ne sont même plus ici pour se justifier. L'enlèvement de Nina ne te suffit-il pas ? Si c'est une envie de sang, de meurtre que tu as, pourquoi ne pas livrer un duel contre moi ? Notre annihilation contre votre retraite de nos terres, hein ?
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| | | Ayliän Faën Gardien de la Nature
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| Sujet: Discussion enflammée... Mer 30 Jan 2013 - 23:13 | |
| L'Alliance arrive par la Plaine Infinie, les Rebelles par la forêt des damnés. (Cette carte sera mise à jour à chaque nouveau post d'Ayliän Faën, à chaque nouveau tour plus précisément.) Fleuve écartelé : Déversant carcasses d'animaux à moitié dévorées, membres et coulées de sang, ce fleuve est une abomination. Servant de décharge à charognes par les lycans, une odeur nauséabonde y émane sur toute la zone ouest de la forêt des damnés.Plaine infinie : La plaine infinie est une très vaste étendue verdoyante. Aux abords du lac Miriel, sa faune et sa flore enrichissent de plus belles la beauté de la plaine. Où la bataille se déroule, la nature se voit mourir peu à peu lorsqu'on s'approche de la frontière séparant les deux contrées avant d'en arriver à la forêt des damnés.Marais des Tervrokers : Boue et terre vaseuse... Au premier regard, lorsqu'on aperçoit cette triste étendue, on ne pourrait se douter du cauchemar qui tapisse le sol. Effectivement, des créatures monstrueuses attendent sagement, dissimulées sur la terre, qu'une proie s'y approche pour l'entraîner dans les bas fonds afin de la dévorer lentement. (Tervroker : voir bestiaire)Village isolé de Ránë : Petit village d'elfes s'ayant établi hors des sentiers battus et vivant d'agriculture et de chasse. Ránë signifie "perdu" en elfique, surnom que portaient les premiers bâtisseurs de ce petit havre de paix. Rien de péjoratif à ce nom tendant vers celui-ci d'utopiste et rêveur. Mais tout risque de basculer pour ces pacifistes en quête de tranquillité si les lycans atteignent le village.Ancien repaire : Comme son nom l'identique, ce fut autrefois le repaire d'une meute peu connue qui finalement fut assiégée par des Arachnides Démoniaques. Infestant les lieux, la meute disparut et fut oubliée. A présent, ce village en ruine grouille de ces créatures cauchemardesques. (Arachnides Démoniaques : voir bestiaire)Forèt des damnés : La forêt des damnés marque la frontière vers Thaodia, brisant la verdoyante Plaine Infinie d'Evanya. D'énormes arbres morts sillonnent cette gigantesque étendue peu recommandée car extrêmement dangereuses de par les très nombreuses et monstrueuses créatures la peuplant.Muraille de Melehtë : Chaine de montagnes au nord faisant face au lac Miriel. Elle fut l'un des obstacle des Titans d'autrefois qui bien qu'avec beaucoup de mal finirent par former un passage à travers celle-ci ; La Faille Frontalière (Falkä Lánda en elfique). Melethë signifie "puissant", en clair ; La muraille de la puissance. C'est là-bas qu'a lieu une autre bataille de l'Alliance. Lac Miriel : Le joyau d'Evanya, un paradis terrestre pour toutes personnes de toutes races se voulant de connaître l'endroit le plus agréable et reposant d'Ephaëlya. Malheureusement cette belle image se voit tâcher par la triste et dangereuse forêt des damnés se rattachant à la plaine à la frontière séparant Evanya de Thaodia. De nombreuses rondes de troupes militaires s'engagent à défendre la plaine des menaces environnantes. Une épaisse couche de fumée recouvre les hauteurs aux cimes des arbres, formant un gigantesque nuage de braises au-dessus de la bataille. Il fait extrêmement chaud en bas, la forêt s'enflamme rapidement et les branches tombent de partout. L'air y est malsain, étouffant et toxique. Alliance : - 282 faucons d'Evanya (soldats elfes) se battent au milieu des flammes en cet instant bien précis. - 100 dompteurs de cerbridés se battent également dans cette fournaise. - Les 100 archers restent à bonne distance, couvrant tant bien que mal les soldats de l'Alliance. Total : - 482 faucons d'Evanya Rebelles :- 1 Croc-Noir est mort sous la lame d'Ayliän. - 22 lycans meurent durant cette phase, d'autres ne sont que blessés. - 105 lycans sont sous les ordres de Nina-Lou Knywett et combattent. (99 Crocs-noirs et 6 loups-garous neutres dressés)- 25 lycans sont sous les ordres de Kemya Dre' Helientas - 10 créatures de la forêt son du côté des Crocs-Noir. Total : - 140 lycans sous Crocs-noirs - 10 créatures de la forêt Ayliän Faën, Meneur de l'Alliance à la Frontière & commandant de l'armée elfiqueKemya Dre' Helientas, maître de guerre de la meute de Croc-NoirLolia Ambraleya, aventurière intérimaireKrengar Rhomyr, voyageur des grands chemins et fier membre de Croc-Noir(Après que tous les guerriers aient posté, Ayliän démarrera un nouveau tour et ainsi de suite. Cette liste pourrait bien s'élargir à la venue de nouveaux combattants.)ATTENTION, IL NE RESTE PLUS QUE DEUX TOURS A CETTE BATAILLE (2 RPs CHACUN)!Pas d'inquiétude car bien que les batailles arrivent à leur fin, la guerre n'est pas finie et d'autres batailles s'en suivront! ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Où était le ciel...? Où étaient le firmament obscur et la lune défigurée de sombres nuages? A hauteur de la cime des arbres morts et carbonisés ou brûlant encore, un épais nuage de fumées noires couvant un brasier suspendait au-dessus de la bataille à la frontière. On pouvait y voir des flèches en ressortir pour mieux y retomber afin d'ôter la vie. L'une d'elle perça le brasier en suspension et fut à découvert de la lune et de quelques étoiles, comme à penser qu'à ces quelques petites secondes, elle était libre et sereine loin de la souffrance et du vacarme de la mort. Puis, elle retomba aussi vite qu'elle apparut et traversa à nouveau le brasier flottant, passant entre les flammes, évitant de justesse quelques branches meurtries par le feu et se planta finalement en l'œil maudit d'un lycan à l'agonie. A quelques mètres de ce corps souffrant, le commandant elfique se tenait droit et fier bien que fatigué mais déterminé à en finir avec les Crocs-Noirs et leurs alliés. Il n'était seul, car, ayant remit la bête en laisse, la jeune chef de meute, Nina-Lou Knywett, était nue devant lui et se voulait de discuter. Elle voulait que tout cela cesse, regrettant presque cette confrontation qu'ils avaient tant voulu. Ayliän la détesta pour ses mots, il la détesta de sa lâcheté en voyant ses chiens de guerres mourir au combat. Elle était faible et elle s'en était rendue compte... ils étaient faibles... tous ces guerriers lycanthropes. Il n'y eut aucun mot pour cette chef de meute bien incapable d'assumer ses responsabilités. Ayliän Faën la dévisagea lorsqu'elle parla de Shun Atiël et de Narya, comme à remuer le couteau dans la plaie pour embraser le cœur déchiré du commandant. Nul mot ne sortit de sa bouche alors qu'un elfe frappa la jeune lycane qui s'effondra sur le sol tel un pantin. Nul mot ne sortit lorsque le jeune faucon regarda avec grandeur et dévotion son commandant, fier de son acte. Il emmena Nina-Lou Knywett comme un trophée dans les hauteurs fumantes et embrassées d'une bataille qui n'allait certainement se terminer ainsi. Il en était hors de question. Pas après tout ça... A la vue de leur chef disparaître dans les airs, le groupe de lycans face à Ayliän hurlèrent leur rage et engagèrent le combat face à lui. L'un perdit la tête, l'autre un bras avant que ne s'en suivent deux cœurs transpercés par une longue lame elfique conduisant directement à la main gantelet du commandant. Les autres fuirent le combat, cherchant une cible plus facile à abattre. Hurlant de douleur, celui n'ayant plus son bras droit cracha ses mots au niveau du sol. - TU N'ES QU'UN SALE BATARD! J'ESPERE VOIR EVANYA BRULER!Alors que le commandant lui tournait le dos pour continuer son chemin, celui-ci se retourna finalement, fixant d'un mauvais œil le lycan un peu trop bavard. Il s'avança rapidement et tendit la pointe de sa lame qu'il posa furtivement à son cou et coupa de moitié la carotide d'un coup sec. Une mort lente, une noyade dans son propre sang ; le lycan se mit à convulser, gesticulant pour arrêter une plaie qui ne pouvait être guérie. L'elfe s'agenouilla et plaqua violement le corps du lycan en écrasant quelques côtes de son genou en armure. - Ce que tu ressens là, ce n'est rien comparé à la souffrance que m'a fait endurer Shun Atiël.Relâchant la forte pression qu'exerçait son genou à la poitrine lycane, les lèvres de l'elfe frôlèrent l'oreille droite du lycan. - Je te souhaite bon voyage, croc-noir. murmura t'il avant de relâcher celui-ci et de rebrousser chemin. Derrière lui, les convulsions du lycan se firent entendre de plus en plus. S'il était aussi facile de tuer une meute qu'un lycan, alors son armée décimerait celle-ci d'ici peu. Le sang coulait depuis la plaie sous son œil, formant une tapis rouge écarlate sur la moitié de sa joue. Il ne savait où il allait mais il était sûr de savoir ce qu'il voulait, alors qu'importe le chemin, car la victoire de l'Alliance était proche. Pourtant, il n'eut le temps de faire qu'une dizaine de pas avant de voir apparaître à travers le brouillard de fumée, non loin de lui, une silhouette bien particulière. Celle-ci rengaina sa lame cristalline et apparut très clairement face au commandant. Il s'agissait bel et bien du Maître de Guerre des Crocs-Noir, Kemya Dre' Helientas. Elle était bien plus charismatique que son chef, une armure d'un bleu entremêlé de brun et formant quelques formes féminines, une chevelure virant au rouge et un regard tout aussi déterminé qu'emplit de colère. Le commandant connaissait la hiérarchie des meutes, ils les avaient étudié. Il lui fallait bien ça pour connaître ses cibles principales. Et comme par enchantement, elles arrivaient toutes vers lui, sans qu'il n'y fassent rien. Allait t'elle, à son tour, rebrousser chemin, regretter cette bataille?! Ayliän Faën rabaissa son arme et l'écouta avec dégout, car une nouvelle fois les lycans se voulaient de fuir ce qu'ils avaient propagé. Quand elle tendit les bras, le commandant ne put s'empêcher de regarder autour de lui, ne sachant qui blâmer réellement. Fallait-il qu'il entame une nouvelle bataille en lui-même? A savoir si oui ou non, il avait eu raison ou tort. Quelle perte de temps... elle était juste à l'implorer d'arrêter le massacre que Shun Atiël avait lui-même déclaré bien avant lui. Les Crocs-noirs... tous coupables. La rédemption... le jeune elfe enragea d'entendre ça... surtout d'un Maître de Guerre. Serrant les poings, il se contint pour ne pas exploser mais les mots d'un certain Rhomyr brisèrent cette barrière. Il était venu après les quelques paroles bruyantes de Kemya Dre' Helientas, se tenant auprès d'elle, il profita de l'occasion pour parler au commandant. Le faucon d'Evanya laissa libre le guerrier lycan de s'exprimer mais aspirait profondément à lui couper la parole quand il le voulait et celui-ci le voulait à chacun de ses mots. Puis, Ayliän se fatigua d'entendre de pseudo "sages" paroles d'un simple soldat qui n'avait, de tout évidence, par compris l'ampleur des actes et des conséquences. Quand il eut fini, l'elfe prit enfin la parole. - La justice... nous ne semblons pas avoir la même vision de celle-ci. A vous entendre, la nôtre vous est incompréhensible, elle vous abrutit l'esprit, car cet esprit qui est le vôtre est bien trop étriqué pour se voir être manipulé de quelconques valeurs.Le commandant Faën s'avança de quelques pas vers le lycan qui portait une armure imposante. Ils n'étaient qu'à deux mètres l'un de l'autre mais personne ne se mit en garde, à croire qu'une confiance mutuelle pouvait exister en plein milieu d'une bataille. - Regarde autour de toi, Rhomyr. Regarde bien cette horreur qui s'enflamme. C'est le destin de ta meute... et de toutes celles qui s'allieront à elle.
C'est à Shun Atiël à pleurer de voir les conséquences de ses actes et non à moi. C'est à Narya Galdariel à sourire de mes actes et non à Shun Atiël.
Elle nous manque... il vous manque...Ayliän détourna le regard vers la maître de Guerre et fit quelques pas en arrière. - IL N'Y AURA AUCUNE REDEMPTION!! hurla t'il, explosant sa colère tout en enserrant fortement la garde de sa longue épée. - Vous venez à moi et m'implorez d'arrêter ce carnage... car vous êtes en train de contempler votre perte... cela devrait me faire plaisir mais c'est de la pitié que je ressens.Le commandant de l'armée tendit les bras et tourna sur lui-même, contemplant les flammes et le sang. Sa lame caressa l'air, fendant l'espace entre lui et les deux lycans. L'air était étouffant et toxique, mais rien ne semblait arrêter le discours du jeune elfe. Il stoppa de nouveau face à eux et les regarda un à un. - TOUT EST DE VOTRE FAUTE!!!
De toute manière, je ne peux plus arrêter l'engrenage. Au nord d'ici, en la muraille de Melehtë, les troupes de l'Alliance s'en viendront en Thaodia tandis qu'au sud, venant de l'Egorgeur du Dragon, une autre partie de mon armée s'en viendra directement jusqu'à votre repaire, celle des Crocs-Noirs.Un fin sourire se dessina à ses lèvres, il semblait avoir le contrôle totale. Il semblait être à la hauteur des divinités... il semblait que le pouvoir devenait son propre ennemi, mais il était trop tard. Corrompu mais fier, le commandant allait avoir ce qu'il voulait. - Vous devriez abandonner cette bataille et rejoindre les vôtres avant qu'il ne soit trop tard. Les Alliances ont pour mission d'anéantir les repaires de Drack et de Croc-Noir. Cela se produira, soyez-en sûr.Ayant ainsi dévoilé la stratégie de l'Alliance volontairement, Ayliän Faën fut interpellé par l'un de ses généraux, le capitaine Pilinethär. Celui-ci inclina la tête douloureusement, quelques giclées de sang avaient entaché son armure, celle des gardes-chasses d'Evanya. - Commandant Faën, quelque chose s'est produit.Ayliän le regarda, troublé. - Nina-Lou Knywett a succombé à ses blessures durant le vol. Son corps a été déposé à moins de 300 mètres d'ici. dit le capitaine sans savoir qu'il parlait assez fort pour que les lycans l'entendent. Ayliän baissa la tête, ne sachant quoi en penser et la releva fièrement. - Capitaine, répandez la nouvelle, que tous le sachent et particulièrement les lycans. Il nous faut leur peur, elle sera notre alliée. Et donnez l'ordre aux troupes de s'avancer en Thaodia! ordonna t'il avant que ne disparaisse le capitaine à travers les fumées. Le commandant croisa le regard des deux lycans face à lui, ils semblaient terrifiés par la nouvelle. - Et bien voilà qui conclut cette discussion. Kemya, tu es à présent la plus haute gradée en la meute, malheureusement, au mauvais moment. Je te souhaite bon courage!
Nous allons avancer et envahir les terres lycanes et le choix ne vous est pas donné. Après ses mots, le commandant leva le bras et d'un simple retournement de poignée ordonna à 7 archers elfes de sortir de leur cachette. Ceux-ci avaient encerclé la scène où Ayliän et les deux lycans discutaient. Si Kemya Dre' Helientas ou le soldat Rhomyr s'étaient attaqués au commandant, une flèche leur aurait perforé le crâne. - Nous nous reverrons peut-être... fut ses derniers mots alors qu'il s'engouffra plus profondément en la forêt des damnés, accompagné de ses gardes. [HRP] - Spoiler:
- Quatre Crocs-noir meurent sous la lame d'Ayliän. - Rencontre avec Kemya Dre' Helientas et Krengar Rhomyr.. en vain. - Le commandant dévoile la stratégie de l'Alliance. L'attaque du nord pour Drack et l'attaque du sud pour Croc-Noir. - Mort de Nina-Lou Knywett, chef de meute de Croc-Noir. - Ayliän décide de continuer le massacre en s'engouffrant dans la forêt pour atteindre le centre de Thaodia. - C'est au tour de Krengar Rhomyr.
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| | | Kemya Dre' Helientas Chef de Meute de Croc-Noir
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Dim 24 Mar 2013 - 1:43 | |
| - Si c'est la mort que tu cherches, Ayliän Faën, alors je me ferai un plaisir de te la donner de mes propres mains.
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Kemya enrageait. Elle avait voulu offrir au Commandant la chance de ne pas voir trépasser au combat d'autres de ses hommes, mais il ne l'avait pas écouté. Il ne l'avait pas comprise. Alors que son être avait été attendri par le cadavre d'un Elfe un peu plus tôt, elle brûlait désormais de plonger sa lame dans la chair de celui qui lui faisait face. Il n'admettait pas que son peuple ait pu avoir tort. Aveuglé par la douleur que lui avait causé la perte de Narya Galdariel, il rejetait la faute sur les Lycans, implacable face au carnage qu'il avait lui même causé et dont il était le seul détenteur de la fin.
La colère de la jeune femme irradia une nouvelle fois son corps. Le silence d'Ayliän Faën la faisait bondir plus encore que s'il avait prononcé quelques mots avec hargne. Elle aurait d'ailleurs fini par lui sauter à la gorge, si la venue d'un Lycan n'avait pas entravé ses instincts. Un dénommé Rhomyr, Croc- Noir depuis peu sans aucun doute, puisqu'elle ne l'avait jamais vu sur le camp. Elle ne lui prêta d'abord aucune attention particulière, ses yeux étaient rivés sur l'elfe. Tiraillée entre le doute qui animait chaque Croc- Noir devant la potentielle perte de leur chef et l'envie de meurtre qui sillonnait ses veines, elle écouta le nouveau venu sans broncher. Ses paroles étaient fortes, puissantes. Elles résonnèrent dans le cœur de la Lycanne avec un nouvel écho. Kemya fulminait toujours, mais les mots de Rhomyr semblèrent apaiser sa fureur.
Elle ne se fit cependant pas d'illusion : Faën ne céderai pas à leur requête. Cette évidence se confirma lorsque les mots franchirent la bouche de l'elfe, empreint de colère. C'est cette même colère qui embrasa une nouvelle fois le cœur de la jeune femme lorsque le Commandant cita le nom de l'ancien second de la meute : Shun Atiël. Que l'elfe parle ainsi d'un homme qu'il ne connaissait que trop peu la révulsait. Elle frémit. Ses membres se crispèrent, mais elle ne fit pas le moindre geste, ni le moindre pas, consciente qu'elle n'avait ici aucun intérêt à perdre son sang froid.
Kemya écouta le discours du Commandant sans un mot, ses yeux lançaient des éclairs, ils parlaient pour elle. La présence du Lycan à ses côté lui apportait un étrange réconfort. Elle savait qu'elle n'était pas seule à défendre une cause, et elle savait également qu'on comptait sur elle. Cette présence la réconfortait d'autant plus qu'Ayliän Faën était un adversaire qu'il ne fallait pas sous- estimer. Du moins, c'est ce que la jeune femme pensait. Aussi fut- elle surprise lorsqu'il dévoila les plans de l'Alliance aux deux Lycans. Se sentait- il aussi sûr de lui pour dévoiler ainsi sa stratégie ? Elle voulut répondre, remettre en cause les certitudes que le Commandant s'était créé. Mais elle n'en eut pas le temps. Un elfe vêtu d'une armure salement amochée venait d'annoncer une funeste nouvelle à son supérieur : Nina- Lou était morte. C'était impossible... Pas maintenant ! La colère fit place à la stupeur. La raison de la jeune femme vacilla, la douleur qui irradiait sa jambe s'intensifia et elle serait tombée si elle n'avait pas serré les dents et les poings, enfonçant ses ongles dans la paume de ses mains. Ses yeux regardèrent tour à tour les deux elfes, aucune véritable émotion ne se lisait sur leurs traits.
Nina- Lou était morte.
La façon dont le Commandant les laissa seuls et ses derniers mots en disait long sur sa façon de penser : les Lycans méritaient véritablement ce qui se déroulait sous leurs yeux. Mais la jeune femme n'était pas de cet avis, elle maudissait le Commandant et tous les autres elfes.
- Si c'est la mort que tu cherches, Ayliän Faën, alors je me ferai un plaisir de te la donner de mes propres mains, siffla-t-elle.
Kemya soutint le regard de l'elfe et, lorsque tous ceux ci leur eurent tourné le dos, elle put enfin desserrer les mâchoires et permettre à ses muscles de se détendre. Le poids des responsabilités vint alors alourdir ses épaules d'un nouveau fardeau. Elle passa sa main dans les quelques mèches folles qui barrait son front, avant de poser les yeux sur le soldat qui lui était venu en aide. En aide... L'intervention de Rhomyr avait- elle changé la donne ? Kemya prit la parole, gravement :
- Le temps n'est pas aux remerciements, tu t'en seras douté. Il me paraît plus juste cependant de féliciter ton honneur. Je te confie une tâche importante. Nous battons en retraite. Préviens nos loups, et conduit les sur le chemin du retour. Je m'occupe de Nina- Lou. Je vous rejoindrai.
Elle posa une main sur son cœur.
- Force et honneur, murmura-t-elle.
Elle parcourut la distance qui la séparait des arbres proches en boitillant. Le feu s'était atténué sur une partie de la forêt, laissant derrière lui de nombreuses branches calcinées. Kemya sortit le sifflet de bois resté dans sa poche et le porta à ses lèvres. Quelques minutes plus tard, Dalaïko était à ses côtés. La Lycanne entreprit de défaire son armure et la tunique qui séparait celle ci de sa peau. Elle accrocha les pièces de métal à la selle de son Kanian et, une fois nue, se transforma.
La louve, brune et massive, détala en direction du Nord, Dalaïko sur les talons, à la recherche du corps de Nina. Hrp : - Spoiler:
- Six autres elfes meurent, tués pas les lycans. - Kemya part à la recherche du corps de Nina, et donne l'ordre à Rhomyr de rassembler les troupes. - Les lycans battent en retraite. |
| | | Lolia Ambraleya Ephaëlyen accompli
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| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Mer 27 Mar 2013 - 13:28 | |
| La rumeur grossissait sans cesse dans les rangs mais personne ne semblait savoir comment y réagir. Une poignée de secondes s'écoula dans un silence des plus étonnant. Pendant une seconde, Lolia eut l'impression de reprendre pied, de retoucher la terre, le sol ; chose qu'elle n’apprécia guère. Il était encore trop tôt pour retrouver la réalité, elle n'y survivrait pas. Heureusement, ce bref instant pris fin et les combats reprirent sans plus de réponses, de solutions. Personne ne semblait réellement au courant de ce qu'il se passait en haut lieu alors on continuait à se battre. Les combats avaient d'ailleurs redoubler de violence et de rage, c'était à celui qui ferait le plus de dégâts avant qu'une quelconque rédemption vienne sonner au-dessus des cadavres. Si seulement l'avenir pouvait être lisible. Alors les guerres n'auraient plus à avoir lieu puisque le vainqueur serait déjà connu. Un éclair de lucidité traversa la jeune elfe alors que des yeux moribonds se retournaient sur eux-mêmes en regardant la lame qu'elle venait de planter dans leur corps. Lolia pensa à ses parents, à son père plus particulièrement. Elle y pensa et pris peur...et si son père était ici ? Et s'il avait décidé de prendre part à cette guerre ? Ça n'aurait pas été une chose étonnante quand on connaissait ses penchants pour l'honneur et la justice. Après tout, quiconque se sentait suffisamment impliqué par les enjeux de cette guerre et avait la force d'y prendre part, pouvait s'y joindre et se battre. La jeune elfe tourna sur elle-même, fouillant du regard les alentours, prenant peur à chaque homme qu'elle voyait tomber. Comme si elle espérait le voir alors que tout en elle criait qu'il ne devait surtout pas se trouver ici. C'est alors qu'un énorme coup de mâchoire vint la frapper à la hanche. Elle se tourna vivement vers son agresseur et, avec rage, lui coupa la tête d'un coup net et précis. Il n'était pas temps de chercher des vivants ou même des cadavres, il était temps d'en faire tomber. Si son père était là, elle n'avait aucun moyen de le savoir et encore moins de le protéger. Elle devait avant tout se protéger elle-même et surtout restée attentive.
La jeune elfe se relança dans le combat, plus acharnée que jamais. Deux autres lycans tombèrent sous sa lame alors qu'elle tentait de faire abstraction du sang qui coulait de sa hanche et de sa cuisse. Mais alors qu'elle venait de laisser tomber la vaine recherche de son père, c'est un autre visage familier qui apparut devant elle, bien trop familier. La vision de ce visage si similaire au sien ne dura qu'une seconde et déjà disparu. Mais les traits s'étaient imprimés sans difficultés dans la tête de Lolia puisque si ressemblant aux siens. Elle crut d'abord qu'il s'agissait de sa mère mais trouva cela bien trop improbable surtout quand on savait que sa mère avait déjà dépassé les 500 ans alors que cette elfe-ci ne semblait pas en avoir plus de 250. Qui pouvait bien être cette personne ? A moins que... A nouveau la jeune elfe se laissait distraire et à nouveau les attaques fusaient. Mais cette fois, elle réagit à temps, frappant de toute ses force contre les larges épaules d'un lycan, elle y tailla une profonde plaie. Mais elle n'eut pas le temps de l'achever, un autre elfe s'en chargea. Lolia continua à avancer, tentant par tous les moyens de rester à ce qu'elle faisait, à ce qu'elle accomplissait.
C'est alors qu'elle entendit une voix hurler :- IL N'Y AURA AUCUNE RÉDEMPTION!! Elle reconnut la voix du général Faën mais ne parvint pas à l'apercevoir. Au moins, la sentence était-elle claire : aucune rédemption. Une bien importante conversation devait se dérouler à portée, mais Lolia n'en entendit plus la moindre bribe. Elle continua donc à se battre avec acharnement. D'autres lycans tombèrent encore sous sa lame mais elle avançait de plus en plus lentement. Elle perdait beaucoup de sang et courir devenait impossible à cause de sa cuisse blessée. Elle continuait néanmoins à avancer à petits pas, frappant sans relâche toute bête velue approchant d'elle. C'est alors qu'elle reconnut le visage familier qu'elle avait vu un peu plus tôt. Elle s'en rappela ! Un visage qu'elle avait vu sur un portrait, la gravure d'une défunte, d'une elfe morte avant même sa naissance... sa soeur ! Le choc de cette révélation fit tituber la jeune elfe qui manqua s'écrouler. Elle rattrapa son équilibre de justesse mais trop lentement pour ne pas endurer une nouvelle blessure au flanc. Douloureux mais heureusement pas de sang cette fois-ci, juste une énorme ecchymose à l'horizon. Lolia se concentra une bonne fois. Entourée de trois autres elfes à ce moment-même, elle se permit de fermer les yeux le temps d'un clignement. Elle se concentra à refabriquer tous les murs qui s'étaient peu à peu écroulés ces derniers instants. Elle fortifia son bouclier mental et se rejeta dans l'action.- Spoiler:
- Elle a du mal à rester concentrer sur la bataille car elle prend peur d'y croiser son père. - Elle reconnait sa soeur censé être morte avant sa naissance. - Elle est assez gravement blessé à la cuisse et à la hanche, elle avance péniblement. - Elle tue encore quelques lycans. - Elle se remet à se battre avec vivacité après avoir entendu au vol un ordre de Ayliän.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Bataille à la Frontière Lun 22 Avr 2013 - 16:38 | |
| La nouvelle du Commandant de l'Alliance tomba tel un couperet noir. Kemya et Rhomyr avaient pris autant de risques dans l'espoir de retrouver Nina. Ils auraient pu tomber sur les coups de l'ennemi depuis plusieurs minutes déjà et pire encore, Ayliän les épargnait ? Dans cette posture, un seul ordre aurait suffit à l'elfe colérique pour se débarrasser de deux autres de ses ennemis. Rhomyr fulminait face aux risques bien trop grands de la situation. Son discours n'avait servit à rien. A ses yeux, le Commandant de l'Alliance incarnait l'être le plus immonde qu'il ait connu depuis bien longtemps. Rhomyr comprenait sa vengeance, tout cela était compréhensible mais les projets d'Ayliän allaient conduire à un véritable génocide. Pire encore, Rhomyr avait laissé auparavant l'espoir aux survivants d'une meute détruite de revoir leur chef tant aimée. Quel espoir ? La réalité était frappante, Nina est morte.
Bordel.
Le drapeau blanc n'avait plus qu'à bruler. La fin du conflit proposée n'était plus possible. Que faire ? Kemya s'adressa alors à Rhomyr. L'honneur n'avait rien à voir là-dedans. Il s'était simplement conduit comme un Croc-Noir, l'espoir ne devait pas échapper à sa meute. Pour le moment, les deux protagonistes étaient encore en sécurité alors que la bataille derrière eux faisait encore rage. Chacun d'entre eux ne se battait plus pour la victoire, tous avaient conscience que la bataille était perdue. Non, leur espoir était de voir revenir leur Maître de Guerre et leur Chef de Meute. D'ailleurs, Rhomyr ne fut pas du tout satisfait lorsque Kemya lui donna ses ordres. Pourquoi s'obstiner ? Tenter une percée solitaire pour récupérer le cadavre de Nina lui paraissait être insensé. Enfin, il était peu probable que sa dépouille ne soit pas gardée. Puis Ayliän n'était pas un enfant de cœur, la pauvre défunte ne recevrait pas un enterrement digne de ce nom sur ses propres terres. Dans tous les cas, l'Alliance avancerait sur le territoire de la meute de Croc Noir comme une gangrène face à laquelle on est impuissant lorsqu'elle se développe.
Bon courage, Maître de Guerre. Vous n'avez pas le droit de mourir dans votre quête, autrement, Croc-Noir est perdue à jamais.
Kemya était déjà loin. Le temps n'était plus à la discussion mais aux faits d'armes. Le jeune Croc-Noir rebroussa chemin et emprunta d'ailleurs celui par lequel il était arrivé. Ce dernier était jonché de cadavres et par ici, le conflit s'était calmé. Quelques minutes après, il rejoignit enfin le point de départ. Le point où chaque Croc Noir continuait de lutter avec vaillance et courage. Visiblement, rien n'avait changé. L'Alliance diminuait en nombre mais l'infériorité numérique des Croc Noir était beaucoup plus flagrante. Moins de Lycanthropes étaient morts par ici mais il y avait toujours plus de soldats de l'Alliance. Un véritable fléau. Le Dieu de Mort devait se régaler devant cet incroyable festin qui n'était qu'un prémisse à ce qu'allait peut-être subir la meute de Croc-Noir.
Croc-Noir, nous battons en retraite ! Il s'agit d'un ordre de Kemya Dre'Helientas, nouvelle Chef de Meute !
Cela lui paraissait d'être la façon la plus simple d'annoncer la mort de Nina. En effet, annoncer l'ascension de Kemya à ce rôle induisait forcément qu'il en était fini de la précédente Chef. La tristesse et la colère se faisait déjà ressentir dans les rangs de Croc-Noir et Rhomyr devait assister à cela, impuissant. Évidemment, la nouvelle parvenait aussi aux membres de l'Alliance qui eux devaient se sentir revigorer. Le rapport de force n'était plus discutable et l'Alliance allait devenir intransigeante et implacable. La fuite était la seule solution.
Kemya est partie plus au Nord pour tenter de récupérer le cadavre de Nina. Elle a promis de revenir. Pour l'heure, nous devons rejoindre notre campement. Préparez vos affaires, l'Alliance est en marche. L'objectif du Commandant de l'Alliance est de...
Rhomyr poussa un cri de stupeur et de douleur. Une flèche venait de percer son armure de cuir pour se loger dans le dos, proche de son cœur. Un coup hasardeux ou un coup de maître ? Il n'avait plus le loisir de se retourner. Le souffle coupé, il tomba sur ses deux genoux.
LE CAMPEMENT... KEMYA... ATTENDEZ... KEMYA...
La pointe de la flèche avait traversé un poumon et sectionné en deux une artère non loin. Rhomyr n'y survivrait pas et la douleur ressentie le lui faisait comprendre. Qui eut cru que Kemya lui avait ordonné sa dernière mission ? Sûrement pas lui. L'homme avare et égoïste qu'il était auparavant avait bien changé depuis qu'il avait débuté sa nouvelle vie en Thaodia. La mission accomplie, l'esprit de Rhomyr pouvait s'en aller en paix. |
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