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| Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] | |
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Auteur | Message |
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Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 3:53 | |
| La neige maculait sa robe noir de jais, tombant sans cesse sur nous comme si elle cherchait à nous ensevelir, nous prenant dans cette caresse glacée et mortelle. Je venais de rebrousser stupidement chemin, laissant mes trois loups derrière moi. Je ne savais pas pourquoi j’avais fait cela, laissant Mansel aux bons soins de Damon et Méridia, ces derniers terminant de s’occuper de lui, tandis que moi, galopant sous forme humaine, je retournais près de lac. Le cata clop de la jument était inaudible, masqué par la poudreuse, seul le craquement de la neige tassée déchirait le silence des lieux. Seuls les renâclements de la belle Kishi montraient qu’il y avait de la vie ici.
Le soleil était pourtant là, caché derrière les nuages de neige mais il ne nous réchauffait en rien, nous éclairant à peine de sa lumière. J’avais l’impression d’être dans le brouillard et c’était presque le cas. Une sorte de brume nous entourait, ma licorne et moi ainsi que les lieux tout simplement mais nous continuions notre progression. Je voulais le retrouver, je voulais le revoir.
C’était stupide et irrationnel de ma part, qu’allais-je lui dire de plus qu’hier ? Qu’allais-je trouver à lui dire de plus que je vous demande d’excusez mon apprenti, vous avez de yeux splendide, votre prestance d’Alpha est inégalable et forte comme je ne l’ai rarement senti ? J’en suis même venue à rêver de vous cette nuit ? Autant me taillader le corps avec une arme en argent. Pourtant, il y avait quelque chose de plus que l’attirance simple et bête d’une rencontre, il y avait tellement plus.
Me concentrant sur la route, j’étais plus qu’heureuse que ma licorne m’ait suivi jusqu’ici, malgré ma demande de rester en dehors de cela. Son aide m’était précieuse peu importait même le moment ou je partirais, je savais que je pourrais compter sur elle quoi qu’il en soi et que nous serions de retour à temps dans la cité de l’Aurore. Suivant ce rythme de croisière plutôt élevé, nous sommes rapidement arrivées en vue du lac.
La belle Kishi repassa au pas, levant fièrement les jambes comme si elle participait à une parade. Nous venions d’arriver au lieu de rendez-vous. C’était là que nous nous étions rencontrées la veille et je devais à présent e convaincre que nous n’étions pas les sauvages que nous avons semblés être hier. J’allais devoir payer pour les injures faites par les mâles, je me devais à présent de réparer le tort qu’ils avaient fait du mieux que je pouvais. Descendant de cheval et lui retirant son filet ainsi que la selle, je suis montée rapidement, gravissant es quelques marches menant au chalet avant de déposer la selle et le filet sur a rambarde. Une fois libérée de ses poids, la belle créature entreprit de s’aventurer vers les sous-bois, cherchant des mets particuliers à manger.
Pour ma part, je me suis avancée vers a porte, hésitant avant de toquer. Etait-il déjà là ? Allait il arriver bientôt ? Je ne savais pas, toutes ses questions étaient sans réponse. Posant mon front contre le bois de la porte, j’ai soupiré. Mon souffle descendit et m’enveloppa en douceur. Me rebiffant soudainement, je suis allée boire avant de toute chose pour me calmer. Mon reflet dans l’eau me paraissait étrange, trop peu vivant et particulier. Aujourd’hui faisait partie des rares jours ou je voulais être vue et ou je prenais conscience que mon corps n’était pas toujours un outil. Seul mon regard azur me sembla acceptable, tout le reste de mon corps n’était pas désirable. Habillée presque comme une pirate, je portais une chemise aux manches bouffantes avec un corset au-dessus, un pantalon et des bottes, le tout alternant entre le blanc et le noir. Ma chevelure attachée en chignon finit soudainement libre et retomba sur mes épaules en cascade de boucle. Soupirant doucement, je me suis relevée avant de m’étirer longuement, prête à le rencontrer plus ou moins.
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 11:10 | |
| Maldrik était arrivé avec peine au chalet. C'était plus une maison de guet, simple, avec quelques chambres soignées, toute fois les boiseries magnifiques à têtes de dragons scultés ne laissaient pas de doute sur le travail titanesque de l'architecte. Elle était vraiment idéal pour un repos mérité après un dur combat, après cette longue marche, après cette surprenante rencontre qui l'obsédait.
Il était partit du Lac, ramassant ses affaires, sa cuisse saignante encore sous ses habits... Quel idiot, pourquoi tant de fierté, combattre éternellement pour prouver ce qu'il vaut? Chien stupide! " Sac-à-Puce!" Aurait dit son père adoptif et bien souvent il avait raison. Maldrik était un de ceux qui ne lâchait jamais rien, borné, dur, et pourtant...
Elle, et sa robe caramel, avait fait fondre son coeur comme neige au soleil, son odeur l'avait perturbé au point de la désirer avec une telle force. Il n'avait encore jamais ressenti cela. Et il s'en voulait, il la voulait avec une telle force que l'animal aurait fait place à l'homme. Cela lui tenaillait le ventre.
Il approchait enfin de la maison de bois, du repos, oui, il ne voulait que ça et pourtant il ne pensait qu'à elle, l'imaginant, la découvrir dans sa couche, la faire sienne. Il fallait vite qu'il chasse tout ceci de son esprit. Ce n'était pas sain, ce n'était pas digne d'un homme comme lui... Et pourtant ...
Il ouvrait la porte, allumait le feu de cheminée, préparait sa chambre. Seul, il l'était à présent et ce depuis toujours. Et dire qu'il ne la reverrait sans doute jamais, comme le destin pouvait encore avoir un brin de compassion pour son âme torturée par l'envie. Il ôtait son long manteau, son pantalon qu'il fît tremper pour le laver de tout ce sang. L'étendre près de la cheminée, il sortait une aiguille et du fil de sa besace, fermant la large plaie que les crocs du jeune loup lui avait laissé. Grimaçant de douleur, sa fierté le perdrait bien un jour. Il souffrait au point que sa tête se mit à tourner un peu, les gouttes de sueurs sur son front lui piquaient les yeux.
Il prit une douche salvatrice, chaude, mousseuse, le savon de santal sur sa peau, se laver aussi de ce sang. Tant de sang! Et pourquoi? Prouver qu'il valait autant que ces Lycans qui ne connaissaient que les vastes plaines sauvages? Qu'avait-il donc à leur prouver? Le chien de chasse avait tué des ours, par vaitaines, deux ou trois fois plus gros que lui, afin de protéger son village d'adoption. " Sac-à-Puce!" A nouveau les paroles de son cher père lui venait en mémoire. Maldrik souriait.
Le salon prenait une douce tiédeur par la cheminée crépitante, les peaux de bêtes et les canapés confortables offrait un charme au lieu d'un idéal pour les amour. Encore une fois cette louve prenait place, il la voyait en rêve, couchée sur ces fourrure, dans sa splendeur de femme et il ne pouvait que l'imaginer. Elle devait certainement être aussi magnifique que sa parure de louve.. Ses cheveux devaient être un écrin qu'il aurait déjà aimer avoir entre ses doigts.
Sa serviette sur la tête, il regardait sa main qui ne rêvait que de toucher la peau de cette femme, il serrait le point comme les dents. Passant une chemise se soie de couleur ardoise au col largement ouvert, son torse vibrait de ses muscles crispés. Il se fît un bandage et passait un simple caleçon. Qui allait le déranger dans ce coin isolé? Personne. Et il allait pouvoir travailler sur ses maquettes, sur ses tissus, devant une bonne cheminée.
Il ouvrit le bar... Merveilleux! Un verre de Whisky le détendrait sans doute et bien qu'il n'aimait guère l'alcool, un petit écart n'était finalement pas si important... Maldrik ouvrit à nouveau sa besace, sortant feuilles et crayons de fusain. Il s'installait, à même le sol, sur les fourrures épaisses, la table basse de verre en noble support pour entamer ses croquis. Le couturier essayait de reprendre avec quelques bout de tissus le fils de ses créations. Et sa main gauche gribouillait déjà sur les feuilles éparses ...Sa griffe s'apposait sur ses feuilles, un M et un F, une signature bien distinct, une robe de soirée sur une page, des chaussures sur une autre et quelques robes diverses sur la troisième... Sa concentration perturbée par cette envie d'elle, il ne put entamer la quatrième feuille, le crayon de fusain restant dessus comme éteint... Et sans s'en rendre compte, son esprit tourmenté par cette louve si belle, son crayon dessinait tout seul pendant que Maldrik rêvassait...Quand il posait enfin ses yeux acier sur cette drnière feuille, son sourire gourmand se dessinait sur ses lèvres et il apportait sa signature sur cette déesse qu'il ne pouvait qu'imaginer et qu'il ne reverrait sans doute jamais. |
| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 12:40 | |
| La neige recommençait à tomber, ou alors peut-être que je venais simplement de réaliser qu’elle était encore là, toujours aussi présente si ce n’était plus. Le vent soufflait et les arbres s’agitaient, leur ramure déversaient de la neige à bon train. Cette pluie blanche ne cessait de me dégoûter, il paraît qu’il y a des traumatismes qu’on ne parvient pas à surmonter. Nous avions tous nos faiblesses mais je crois bien que celle-ci était la plus détestable, celle qui constituait mon talon d’Achille.
J’en venais presque à envier les ours, les marmottes et toutes les autres créatures qui hibernaient, fuyant le froid et surtout cette neige. Je regrettais de ne pas avoir moi aussi cette chance, de ne pas pouvoir me débarrasser de cela. Je me sentais pourtant fonctionner au ralenti, comme si mon corps refusait de donner toutes ses capacités, comme si la neige enrayait le mécanisme qui me servait d’arme, d’outil et parfois d’atout. Mes doigts commençaient à rougir à cause de la température et un contact sur mon épaule marquée à jamais me fit sursauter. Levant la main, j’ai caressé ses naseaux, je savais que c’était elle, qui d’autre pouvait s’occuper d’une femme agenouillée devant un lac, perdue en plein blizzard ?
Cette dernière, comme lors de notre première rencontre mâchouilla mes cheveux avant de me donner un petit coup de tête dans l’épaule m’incitant à me lever et à rejoindre la petite maison. Cette dernier finit par renâcler une fois encore et hennit pour m’encourager devant mon regard légèrement perdu avant qu’elle ne s’éloigne au petit trot. Epoussetant vainement ma tenue, cette dernière était pleine de neige, tout comme ma chevelure noire comme la nuit qui était tachetée de petite parcelle blanche et fraiche, qui fondaient toujours à mon contact.
J’ai inspiré fortement avant de me diriger vers le chalet, je serais au moins au chaud. Je ne comprenais pas pourquoi j’appréhendais tant cette rencontre, ce n’était qu’un chef de meute comme un autre. Il était particulièrement beau oui, il était charmant et semblait sage. La leçon qu’il avait donné à Mansel m’avait touchée, sans faire preuve un seul instant de méchanceté ou de cruauté plus que nécessaire, il lui avait appris beaucoup en si peu de temps. Il lui avait rappelé des principes que je lui avais enseigné mais avait fait plus, tellement plus que je ne pouvais que regretter qu’il ne soit pas des miens. Je ne pouvais que regretter en réalité qu’il ne soit pas plus qu’un simple égal à mes yeux. Le destin était ainsi, la seule personne qui avait réellement su capter mon attention et presque un début d’admiration à mes yeux était un étranger à ma meute et je m’étais jurée de faire passer cette dernière avant tout, avant même ma propre vie.
Gravissant à nouveau les quelques marches, j’ai levé la main pour frapper à nouveau à la porte, arrêtant cette dernière un demi centimètre avant qu’elle ne touche le bois pour la première fois. Fermant doucement les yeux et inspirant à plein poumons, malgré la neige aux alentours je le sentais. Je sentais l’odeur de bois qui prenait feu, je sentais son odeur, cette odeur si animale et désirable. Il y avait quelque chose de plus fort encore que son statut d’Alpha, quelque chose de tellement plus attractif, une force à laquelle je m’efforçais de résister de tout mon être, même si cea me blessait plus qu’autre chose.
Ouvrant brusquement les yeux, sortant de mon état léthargique à moitié effrayée. Je ne le voyais pas, je ne faisais que le sentir et pourtant, chaque parcelle de mon être ne cessait de le réclamer. Je ne voulais que lui mais pourrais-je résister comme je le devais s’il était face à moi ? Sans réfléchir plus pour ne pas me rebiffer. Ma main toucha le bois, une fois deux fois, trois fois. L’attente. Qu’allais-je pouvoir bien lui dire ? Réprimander le comportement de mes deux loups. Qu’allais je pouvoir ajouter de plus ? Que j’espérais que les relations entre nos meutes n’en pâtissent pas. J’espérais pouvoir parler sans flancher.
Même ici, la neige ne cessait de me poursuivre et de me recouvrir. J’ai frissonné légèrement avant de repousser ma chevelure en arrière, retirant un peu de neige qui était dessus mais pas entièrement. Je devais ressembler à une louve des neiges, et quel comble pour une femme qui détestait cela plus que tout.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 13:14 | |
| Un coup à la porte... à cette heure? Maldrik se dépêchait de trouver un autre pantalon dans son fouillis, rangeant les feuilles, enfin, si on pouvait appeler ça ranger. N'importe quels yeux auraient pu tomber sur les dessins éparpillés à la va vite.
Un caleçon pour recevoir avec une chemise débraillée, même en soie, n'était pas acceptable. Un Jean bleu foncé trainait au fond du sac. Il le tirait, ses fils, ses aiguilles et ses tissus avec.
L'enfilant comme un diable empressé, il se dirigeait vers la porte. L'odeur... Cette odeur.. La sienne.. Il se tétanisait devant la poignée de la porte, son Jean encore à moitié ouvert. Trois nouveau coup... Tant pis pour la tenue, il ne la laisserait pas une minute de plus dehors. Il ouvrit brutalement cette maudite porte qui les séparait.
Ses yeux tombèrent d'abord sur cette neige tombant. Il baissait le regard, s'arrêtant de respirer à sa sublime.. Brune comme l'ébène, belle comme la lune, son coeur cessait de battre à tout rompre, il s'en mordit la lèvre. Il avançait un pas aussi rapide que le bras qui allait enlacer ses hanches, si fine, si légère. Et ce vent qui portait avec lui l'odeur de la louve qu'il désirait tant jusqu'à ses narines, l'embaumant, l'enveloppant de velours. Ce n'était pas un rêve?
" - Mes yeux me font sans doute défaut mais certainement pas mon odorat... C'est bien vous? Ici? Devant moi?"
Questions stupides! Sans même attendre une once de réponse, il la soulevait contre lui, l'attirant à l'intérieur, fermant cette porte derrière eux. Il la posait enfin, lâchant ces hanches délicates, une brûlure de désir en bouche. Il posait ses deux mains sur la porte, encadrant la belle, ne pouvant cesser de la regarder. Un moment de silence s'installait, il décidait de le rompre. Et sa respiration accélérée le trahissait:
" - Vous ne devriez pas être là... " |
| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 13:50 | |
| L’hésitation que je ressentais n’eut pas le temps de prendre le dessus sur moi. Lorsque la porte s’ouvrit, je suis restée face à lui, sans un souffle tout d’abord. J’ai vu son regard descendre vers moi, j’ai vu sa surprise se muer en quelque chose d’autre. Je suis restée là, sans rien dire avant qu’aussi vif qu’un serpent, il prenne mes hanches de son bras. Instinctivement et par habitude, j’ai montré les dents, un léger grognement monta du fond de ma gorge. Ma main vint se poser sur son bras, le saisissant et me préparant à briser cette étreinte trop rapide et inattendue mais qui pourtant me faisait bien plus d’effet qu’une gifle.
Je savais qu’il ne m’avait pas vu sous forme humaine mais son odorat lui avait permis de me reconnaitre. Quoi de plus normal puisque nous nous étions rencontrés la veille. Malgré tout, la durée entre nos deux rencontres était trop brève et n’importe quel loup, même un nouveau-né aurait reconnu l’odeur, sans même reconnaitre le corps. Je n’ai pu lui répondre, je n’ai pas pu lui adresser cette réplique cinglante qui me brulait les lèvres. M’attirant contre lui, j’ai légèrement resserré sa prise sur son bras avant qu’il ne me soulève et fermant la porte d’un geste vif, m’adossa à cette dernière.
La chaleur des lieux contrastait si fortement avec la fraîcheur de l’extérieur que j’ai senti mon ventre se nouer, à moins que cela ne soit dû à notre proximité. Relâchant mon corps, il me bloquait toute issue, toute sortie possible, avec pour arme ses yeux. J’ai relevé les yeux, le défiant du regard, il était comme dans mes souvenirs, comme dans mon rêve si ce n’était plus. Je pouvais le sentir, cette odeur si enivrante et si désirable, il sortait de la douche, cela se voyait et se sentait. Il sentait si bon, tellement bon que je pensais être ensorcelée, que je pensais avoir été victime de la cruauté des dieux. Sa chevelure aussi noire que la mienne était encore un peu humide, je n’avais qu’une envie, enfouir ma tête dans son cou, rester là, à sentir son odeur, à découvrir de mes lèvres chacune des parcelles de son corps mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas me le permettre.
Je ne devais pas être là, il avait raison. Je jouais avec le feu ainsi, je nous tentais plus que je ne pouvais l’imaginer. Il était si proche de moi et pourtant si inaccessible. Je continuais de grogner sans m’en rendre compte, comme si je ne m’étais pas remise encore de l’affront qu’il m’avait fait. En réalité, c’était après le sort que j’en avais. Mon regard quitta le sien et arriva sur sa chemise presque entièrement ouverte, de quoi devenir folle, serait-il en réalité un vil tentateur qui ne désirai que ma perte ?
« Vous avez raison. Je ne devrais pas être là, mais je devais vous parler. Vous demander… si … si je… »
J’ai soupiré avant de cesser de grogner, je devais m’éloigner de lui si je voulais aligner une phrase cohérente sans difficulté. Je devais mettre le plus de distance possible entre nous deux, autant que cette maison pouvait me le permettre, même s’il aurait fallut des kilomètres pour que je cesse de le sentir et des centaines de plus pour que mon esprit commence seulement à se détacher de lui.
Inspirant fortement, regrettant immédiatement cela mais prenant mon courage à deux mains, j’ai posé mes mains sur son torse, sur les parcelles de sa chemises qui couvraient sa peau pour ne pas que mes mains glacées lui paraissent trop désagréables. Je l’ai poussé légèrement, vouant mettre de la distance entre nous avant de m’esquiver sous son bras gauche, m’éloignant rapidement de la porte et me dirigeant vers la cheminée. Tendant mes mains vers les flammes pour me réchauffer, je n’avais même pas pris le temps de regarder les lieux. Seules les flammes aussi brûlantes que mon envie de cet homme attisait mon attention pour le moment. Je devais reprendre mes esprits et vite.
La neige qui recouvrait tout mon corps commençait à fondre de manière assez rapide et ma chevelure perdit cette couche d’eau semi solide. Rassemblant mes idées et mes esprits, toujours sans le regarder pour ne pas flancher, j’ai réussi à faire des phrases possédant un sens cette fois ci.
« Veuillez ne plus me toucher ainsi pour commencer, nous n’avons pas été élevé louveteaux ensemble il me semble. Je venais pour tenter de vous expliquer les agissements de mes loups mais je crois bien qu’ils ne sont pas les seuls à se conduire comme des animaux. »
Je me suis mordue la lèvre devant la dureté de mes paroles. Comme toujours, lorsque je me sentais en position de faiblesse je devenais agressive et montrait les crocs. Je ne connaissais pas de meilleure défense que l’attaque.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 14:28 | |
| Les grognement de la belle indiquaient à Maldrik de reculer mais c'est d'elle-même qu'elle lui échappait.. Qu'avait-il donc fait? Hormis prendre la peine de la faire rentrer au chaud? Certes, il ne lui avait pas laisser le choix. L'épiant en fronçant les sourcils, sans même lui répondre, il se dirigeait vers la salle de bain pour sortir une serviette sèche. Et avec une douceur infini, il l'a posait sur ses cheveux, frottant sa chevelure sans oser la toucher plus:
" - Cessez donc de grogner... Et que ceci soit prit pour un ordre ou non. Je ne suis pas un de vos chiots. Que ceci soit bien clair, Dame! Je ne me laisserais pas parler sur ce ton, quand bien même si vous étiez reine."
Il avait répondu sur le même ton sec et froid, ne se contenant qu'avec difficulté, cela se sentait dans sa voix. Lui au moins avait l'obligeance de ne pas grogner. Pourtant, elle n'aurait mérité rien d'autre que son méprit. Il reprenait un calme rudimentaire en séchant ses cheveux, ses doigts discrets pouvant les sentir dans ses fines caresses...
Il ne voulait pas l'effrayer, ni la faire fuir, bien au contraire. Lui apprendre qu'elle pouvait avoir confiance en lui, qu'elle pourrait tout lui demander, même se mettre à genoux et saigner pour elle.
Sa voix se vit vraiment plus douce, sa respiration un peu moins affolée, il laissait sa serviette sur ses épaules et reculait pour aller vers le bar, sortant un verre, le sien toujours en plan sur le meuble. Il ne l'avait même pas touché des lèvres, trop rêveur:
" - Vous n'avez rien à expliquer. Ce ne sont que de jeunes Lycans, en aucun cas je ne leur en tiens rigueur, encore moins à vous... Et puis, sans cela, nous n'aurions pu faire connaissance. Me prendriez-vous pour un de ses sauvages qui abuseraient d'une femme, même aussi tentante que vous l'êtes ? Non, Dame, je ne vous toucherais pas, même si je devais mourir de ne point le faire... Ce ne sera que par accord que je vous ferais mienne, encore faudrait-il pour cela que vous soyez un peu moins enclinte à me torturer. Et je vous préviens, Dame, ne testez pas ma patience, je l'ai été plus que de raison. Je suis sans doute un homme mais je n'en reste pas moins un loup."
La chose était clair et il espérait bien montrer à cette femme qu'elle n'était pas la seule à avoir des limites et du caractère.
Il ne la regardait plus, fixant seulement ce bar comme seul soutient, sa respiration soulevant massivement son être , cherchant un moyen de se défaire de cette envie. Il savait qu'il se faisait violence, toute son âme la réclamait. Se rendait-elle seulement compte de tout cela? Certainement pas.
Il soupirait un grand coup:
" - Je vous sers quelque chose? ... ..."
Silence pesant et volontaire qu'il mettait lui même en place. Que toutes ses paroles ne soient pas entrées dans l'oreille d'une sourde, il l'amènerait en douceur à lui, il ne la forcerait jamais.
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| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 17:57 | |
| A présent j'ai rapidement compris qu'il se comportait comme un mâle dominant. Il me répondait et m'imposait une digne résistance je n'avais que trop rarement ressenti deux sentiments contradictoire de manière aussi intense. Une attirance sans égale et une colère naissante. Il me défiait, il me poussait lentement dans les limites, et je ne pouvais que difficilement lui résister. Je devais faire preuve de contrôle et cela devenait de plus en plus difficile plus le temps passait.
Malgré sa présence j'oubliais sans cesse que je parlais avec un égal et non pas un de mes hommes. S'il ne sentait pas autant l'odeur de Drack j'aurais presque pu croire que nous étions frère et sœur. Tout deux si semblables mais pourtant si différents. Je l'ai entendu s'éloigner et je l'ai laissé partir je ne sais ou, me retournant pour la première fois de façon à pouvoir le regarder sans qu'il n'en fasse de même.
Je l'ai vu revenir avec une serviette, voulait-il me droguer pour ensuite abuser de moi? Était il vraiment chef de Nord-Bois ou n'était il rien de plus qu'un sombre lycan ayant sombré dans la folie ? Je ne sentais rien de suspect et je l'ai laissé venir à moi, je sentais une certain agacement dans sa voix, j'avais du le frustrer en le conduisant de manière si autoritaire avec lui mais pour la défense, il m'avait pris au dépourvu.
Lorsqu'il posa la serviette sur ma chevelure je me suis immédiatement crispée, sur mes gardes, prête à m'occuper de lui si besoin est. Comprenant finalement qu'il ne voulait que m'aider et s'occuper de moi je l'ai laissé faire. Je le trouvais étrangement avenant et prévenant avec moi. Je ne comprenais pas pourquoi il était comme ça, pourquoi il était aussi adorable et charmant alors que je venais de me conduire si mal avec lui.
Une fois qu'il eu terminé, il laissa la serviette sur les épaules avant de s'éloigner. Durant tout cet instant je n'avais pas bougé, restant le plus possible impassible, même si je n'avais qu'une envie, me retourner et le pousser contre le mur, arracher sa chemise et l'embrasser pleinement. Je ne voulais pas prendre de temps juste céder à mes pulsions, me laisser guider par la louve en moi et le faire et le refaire, peu importait le lieu, peu importait la violence de nos ébats je ne voulais que lui. Lorsqu'il s'éloigna la bulle éclata et je suis revenue durement à la réalité. Rattrapant la serviette et y enfouissant mes mains pour la ramener sur mon cou je me suis retournée pour le regarder à nouveau. Si je ne pouvais plus le voir, je me sentais mal, je n'aimais pas le savoir dans mon dos en réalité, surtout après ses belles paroles.
Je l'ai regardé avec une tendresse nouvelle dans le regard. J'etais surprise de ses belles paroles, il était bien présomptueux et semblait imbu de lui même, ne doutant pas de l'attraction qu'il exerçait sur moi. J'étais donc encline à le torturer et je ne devais pas le tester, alors que nous ne nous connaissions que de la veille? J'avais envie de rire mais je ne le fis pas, je perdrais définitivement toute crédibilité face à lui. Au contraire, je devais lui montrer que je n'avais pas peur et ignorant soigneusement ses paroles, je suis allée à sa rencontre, prenant place face à lui, esquissant même un sourire.
« Je veux bien merci. Avant hier je n'avais pas eu vent que la Meute de Nord-Bois avait trouvée un nouveau chef en votre personne. Je suis en tout cas ravie de pouvoir faire votre rencontre et connaissance de manière plus... Personnelle dirons nous»
Ce n'était pas de la provocation à proprement parler, juste une remise en forme et un rappel de leurs statuts respectifs. Ils ne pouvaient pas tout se permettre, ils devaient rester dans la limite de la descente même si je mourrais d'envie de lui hurler le contraire.
Dernière édition par Kimaya Laraheris le Sam 18 Aoû 2012 - 15:06, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 18:43 | |
| Maldrik gardait le silence, seul ses yeux avaient bougé, l'épiant s'approcher comme une souris. Le regard de la belle avait changé, il n'en était pas sûr mais.. Elle s'approchait, dangereusement. N'avait-elle pas compris que ses avances ne mèneraient qu'à sa perte? Il se retenait déjà avec tant de force que même le plus cruel des insensibles aurait passé pour un monstre de froideur face aux tourments qu'il endurait.
Nouveau sursaut de sa poitrine, une goutte de sueur sur sa peau, à moins que ces cheveux encore humide laissaient simplement un perle glissante et âpre dans son cou. Il se crispait à nouveau, gardant un calme des plus sommaire... Mais pour combien de temps?
Une femme comme elle devait sans doute aimer l’Absinthe, l'hydromel ou la liqueur... Il choisit la liqueur. Et si cela ne lui plaisait pas ? Elle se servirait elle-même. Voilà l'exemple des tourments qu'il se mettait en tête pour ne pas céder.
Et si il cédait? Il serait vu comme un sauvage. Et si il ne cédait pas? Elle le verrait comme un être vide de sentiments. Elle perdait sur tout les tableaux, lui aussi, sans aucun moyen de trouver une solution, un combat inégal où elle avait mit tant de murs infranchissables et lui qui s'efforçait comme un diable à les briser. Et plus il brisait les murs, plus elle en mettait. Torture, douleur, son coeur explosait en lui.
Si c'est ça qu'elle voulait, le voir à genoux, le voir supplier, le voir ramper, c'était fait, elle avait gagné.
Il lui servait le verre, le posant simplement sur le comptoir du bar. Il prit le sien, le silence était sa seule arme, l'ignorant totalement. Serait-elle assez folle pour résister à la frustration qu'il lui imposait, de par son acte fou? De faire comme si de rien? Allait-elle enfin céder? Seule ELLE déciderait.
Il se décalait, s'écartant volontairement, sans la quitter du regard puis passait à côté d'elle, loin, le plus loin qu'il lui était possible. Faire comme si elle n’existait pas... Elle avait ses moyens de tortures, il imposait les siennes en cet instant.
Son verre d'alcool en main, il sirotait, s'abaissant pour ramasser ses affaires. Il ne se pressait pas, son jean tenant par un seul bouton, sa chemise débraillée. Il posait son verre sur la table basse où gisait encore ses croquis puis rangeait un peu mieux. Voilà qu'il prenait son fusain, une feuille, s'installant une jambe pliée sur l'autre, face à cette cheminée, s'asseyant dans un des fauteuils. Et comme si plus rien n'avait d'importance, il dessinait d'autres robes, nerveux, incapable de se concentrer... Si belle, si tentante, si sulfureuse, et lui qui faisait mine de l'ignorer... Tortures, son coeur hurlait dans sa poitrine, sa tête n'en faisait pas mieux et ses muscles incapables de se détendre. Son bas ventre lançait les signe qu'il ne voulait pas écouter. Non, il ne deviendrait pas l'animal. Il la prendrait comme un homme.
Et toujours aucun mot ne sortait de sa bouche...
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| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 19:28 | |
| Petit à petit je commençais à comprendre que ce n’était qu’un jeu entre nous deux, un jeu de tentation, de provocation et de séduction. Il choisissait de m’ignorer, tout comme j’avais soigneusement esquivé sa première interrogation. Si les règles étaient à présent au silence, je ne pourrais pas gagner, c’était un fait.
Il me servit un verre qu’il me tendit, toujours sans un mot, aurais-je fini par arriver à ses limites, sa patience aurait elle atteint son maximum ? Je ne comprenais pas, ou alors je n’étais pas la seule à devoir contrôler mes instincts et résister à la tentation. Peut-être que c’était simplement réciproque. Prenant le verre et faisant miroiter le liquide à l’intérieur, j’ai reconnu à l’odeur de la liqueur, et pas n’importe laquelle, une que j’affectionnais particulièrement. C’était un sacré coup de chance de sa part, ou alors une fine déduction, je ne savais pas sur quel compte mettre cela.
Je me suis tus moi aussi, gardant un silence religieux et seul le bruit des flammes qui crépitaient venait perturber cet équilibre grégaire. Après m’avoir servi, il se leva et prit son verre avant de s’éloigner, passant loin de moi, comme s’il craignait que je ne le contamine ou que je le morde par je ne sais quel moyen. Il n’avait visiblement pas confiance en moi, ou alors peut-être ne voulait-il simplement plus de moi ? Il n’y avait plus de doute possible, je venais de le repousser bien plus fort que ce que je n’avais pu penser. Sans un mot je l’ai vu s’éloigner, partir loin de moi et me délaisser. J’avais envie de le retenir, de lui demander de rester et de ne pas me laisser ainsi. Je ne voulais pas cela, ce n’était pas ce que je recherchais.
Posant ma tête sur ma main, je me suis maudite en silence, mais je n’ai pas fermé les yeux. Les choses étaient pires lorsque je le faisais. Elles devenaient invivables et désagréable à souhait. Je ne sentais que lui, je ne voyais que lui dans mon esprit et rien d’autre. Mes pensées, mes désirs, mes envies ne se tournaient que vers lui qui hantait mon esprit depuis hier. Je le maudissais tout autant que je me haïssais, je ne pensais pas qu’un mâle pouvait me mettre dans un tel état. Mais s’il voulait jouer avec moi, il ne serait pas le seul, loin de là. S’il pensait que j’avais sorti les armes depuis que nous nous étions rencontré, c’était faux, je n’avais fait que sortir mon bouclier. S’il voulait jouer et bien il trouverait une partenaire face à lui avec tout autant d’atouts pour cela.
Ramenant mes cheveux sur mon épaule gauche, j’ai descendu cul sec le verre qui me réchauffa de l’intérieur. Mon chemisier avait finir par sécher et me collait légèrement moins la peau. Me relevant sans bruit, je me suis dirigée vers lui, le regardant, assis dans fauteuil, sa main dessinant furieusement sur la feuille, m’indiquant que je ne devais pas être la seule à mourir ainsi de cette attente. Mon cœur semblait battre de plus en plus fort au fur et à mesure que je me rapprochais de lui. Il semblait devenir fou et prendre en force, son odeur me frappait de plein fouet et devenait de plus en plus enivrante, mais j’ai continué, m’arrêtant sur son côté gauche. Mes deux bras ont trouvés appuis sur le dossier du fauteuil, juste derrière sa nuque tandis que mon visage était si proche que nous étions presque joue contre joue. J’avais du mal à rester lucide et à aligner deux phrases à la suite mais je devais le faire. Je me suis concentrée, prenant de longues inspirations pour rester maitre de moi-même avant que finalement, je n’arrive enfin à parler.
« C’est tout simplement magnifique ce que vous faites. Je constate cependant que ma présence n’était effectivement pas bienvenue et je pense que je ferais mieux de vous laisser… Seul. »
Le dernier mot avait été plus murmuré, chuchoté, prononcé par le vent plutôt que sorti de ma gorge. Il avait voulu jouer et avait remporté une bataille en me faisant réaliser que je n’étais vraiment pas insensible à son charme mais à présent, je comptais bien remporter la guerre.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 20:01 | |
| Maldrik ne l'avait pas entendu, aussi féline que grâcieuse, et l'odeur de la belle dans ses pas à peine perceptible. Quand elle posait ses bras derrière sa nuque, il brisa son fusain. levant les yeux de sa feuille , il serrait les dents. et ses lèvres si proche qu'il lui aurait suffit de tourner la tête pour les saisir des siennes, son souffle dans son cou, le faisait vibrer de milles morts. Et soudain des mots.. Elle voulait partir? Il lâchait ses feuilles et son crayon brisé qui finirent leur course au sol sans une once ce compassion.
Il tournait à peine la tête, ses yeux perdus, son âme volant en éclat, son coeur offert à elle à jamais:
" - Pour quel genre de monstre me prenez-vous? Me croyez-vous assez cruel pour vous laissez affronter cette neige et ce froid? La nuit est tout juste tombée ... Merci ... Pour.. "
Il serrait encore plus les dents, ses bras montaient au dessus de sa tête, il attrapaient ses poignets tendrement, sans forcer. Il avançait ses lèvres si proches .. tellement proches des siennes qu'un seule geste de la belle lui serait fatal.
Et il glissait simplement les bras de la douce louve entre les pans de sa chemise, son torse se soulevant dans des saccades rapides de respiration:
" - Nous avons toute la nuit devant nous mais avant toute chose, je veux connaître le nom de celle qui a volé mon coeur... Donnez moi votre accord, je vous conjure.. Sans cela.. Je ne peux pas... Donnez le moi... Je ne peux tenir d'avantage..."
Il en rougissait légèrement, se mordant les lèvres, tremblant d'avoir avoué, d'avoir osé, ne serait-ce même qu'espérer: Qu'elle lui dise oui, qu'elle lui donne son nom. Et cette bouche qu'il n'osait saisir, encore une fois, dans un souffle demandant grâce:
" - S'il vous plait, dame... Je vous donne le mien, Maldrik Frodeew ainsi que mon être, faites-en ce que bon vous semble mais par pitié, cessez de me torturez ainsi et laissez moi vous faire mienne."
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| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Lun 30 Avr 2012 - 23:41 | |
| Gagner la guerre était finalement une idée et une position bien futile, j’avais passé l’âge des enfantillages, autant redevenir enfin mature et fière. Le simple contact que j’ai établi avec sa nuque lui fit briser son fusain. Plus tendu que je ne pouvais l’imaginer, il semblait réellement avoir envie de moi, mais cela ne semblait pas être une simple pulsion, il y avait plus. Il tourna légèrement la tête vers moi, passant ses bras au-dessus de lui pour saisir mes poignets. Ses mouvements avaient été doux et je m’étais préparé à ce qu’il me touche, même si je n’avais pas prévu qu’il y a ai un tel déferlement de sensation par ce simple acte.
Il n’était pas cruel, c’était moi celle qu’il fallait blâmer ici. Il m’avait prévenu bon nombre de fois, lorsque ce n’était pas de vive voix, c’était son corps qui l’avait fait pour lui. J’avais ce beau lycan juste à côté de moi, je n’avais qu’à faire un demi centimètre pour que nos lèvres qui ne cessaient de se chercher se rejoignent enfin. Le laissant faire avec mes mains, aussi docile qu’une poupée, je l’ai laissé introduire mes mains sous sa chemise ouverte et l’une d’elle se plaça sur son cœur que je sentais battre à un rythme effrayant, avant que je ne me rende compte que le mien allait au moins aussi vite. Faisant glisser doucement mes mains sur son torse, je suis d’abord descendue avant que ma main gauche ne remonte lentement vers son visage.
Sa supplication m’avait touchée au plus profond de mon âme, il aurait fallu être insensible pour ne pas être frappée par la sincérité de ses mots. Je le sentais trembler sous mes mains, jusqu’à quel point l’avais-je poussé ? Sa voix était si douce mais pleine d’un équivalent de désespoir qui me fendait l’âme. Il aurait pu me demander tout ce qu’il voulait je lui aurais donné, il aurait même pu me traiter de tous les noms sur ce ton là que je n’aurais même pas grogné. J’avais presque envie de pleurer, maudissant mon insensibilité.
Depuis le début de la soirée il n’avait pas cessé d’être prévenant et avenant avec moi. Il s’était montré doux et compréhensif, se conduisant avec moi comme un protecteur, comme le gardien de mon cœur, s’efforçant de ne pas me faire souffrir, même si lui en souffrait. Ma main gauche venait d’atteindre enfin sa joue, caressant cette dernière avec mon pouce, mon regard affrontait à nouveau le sien et comme un miroir, je devins aussi malheureuse que lui. J’ai avancé mon visage, collant mon front au sien, puis mon nez frôla le sien avant que je ne lui réponde enfin.
« Maldrik… C’est un nom magnifique pour une personne qui l’est tout autant. Vous pouvez m’appeler Kimaya. »
Ma voix n’était qu’un souffle, qu’un murmure comme si je craignais qu’en parlant trop fort, tout se brise. Après un bref moment d’hésitation, mes lèvres entrèrent en contact avec les siennes une première fois, timidement, ne faisant que s’effleurer avant de reculer. Ses lèvres étaient parfaite, si douce et attirante, je n’avais qu’une envie aller plus loin que ce simple toucher, je voulais réellement le faire mais pas ainsi. Retirant ma main droite de son corps, ma main gauche toujours posée sur sa joue, j’ai fait le tour du fauteuil avant de saisir son visage à deux mains, le regardant comme si je le voyais pour la première fois, poussant même le vice jusqu’à m’asseoir en amazone sur ses genoux. Mes main tremblaient sur son visage, il était si beau, et il m’offrait tout sans retenue alors que je n’avais pu que lui répondre mon nom. Plus j’étais proche et plus son odeur me faisait tourner la tête, je n’avais qu’une envie, lui. J’avais été si froide et cruelle mais je ne voulais pas m’arrêter là, je ne savais même pas s’il m’en voulait, s’il avait la moindre rancœur envers moi et j’ai prononcé ces mots qui n’étaient jamais sortis depuis hier.
« Pardonnez-moi. »
Approchant une nouvelle fois mes lèvres des siennes je les ai capturées, l’embrassant réellement pour la première fois, établissant un nouveau contact et plaçant un début de confiance en un individu étranger à ma meute depuis mon enlèvement.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mar 1 Mai 2012 - 13:10 | |
| Malrik laissait faire la belle, les contacts légers de ses mains, de son nez, puis sa bouche hésitante. Il ouvrait la sienne, cessant presque de respirer, il la fixait, ses yeux ne pouvant cacher ses désirs. Elle faisait le tour du fauteuil osant enfin s'assoir sur lui. Il Soulevait ses hanches pour déplier ses genoux. Son jean le serrait, au combien il le serrait, ce maudit bouton, il le fit sauter de ses doigts, plus à l'aise, la taille enfin libérée, se recalant au fond du fauteuil.
Il la replaçait ainsi sur lui. Elle aurait pu sentir plus que quiconque combien son jean le serrait, combien il avait envie d'elle. Mais pas ici, pas comme ça, il prenait son temps, laissant la belle diriger les choses:
" - Kimaya.... ma douce et belle Kima, le nom d'une déesse... Ais-je donc votre accord ? "
Et le regard de sa belle, nouveau, sans crainte, sans grognements, tremblante devant lui comme s'il était le pire des monstres. Quand cesserait-elle de le voir ainsi? Lui n'hésitait plus dans ses caresses, son bassin se soulevant sous elle, implicite, ses mains remontant le long de son dos. Et voilà qu'elle demandait pardon? Pourquoi?
" - Pardonnez quoi ? Je n'ai rien vu qui méritait que vous me demandiez pardon, Kima.."
Une de ses mains frôlait le bas de son dos en fines caresses. La deuxième passait doucement, lentement pour ne pas la brusquer à nouveau, derrière sa nuque, dans ses cheveux avec lesquels il jouait. Enivrante, sensuelle, il se retenait encore le moindre geste trop brutal qui l'aurait fait fuir. Et c'est dans un murmure qu'il demandait encore:
" - Je ... Je vous aime, Kima. Dîtes moi seulement oui, rien d'autre.. Je ne vous forcerais à rien hormis votre accord, juste un mot, un seul, un unique oui de votre part..."
Elle l'embrassait, il goûtait enfin cette bouche. Il en aurait perdu la raison. Son goût, sa salive, sa peau douce, ses cheveux de velours, son parfum, tout l’incitait à devenir un animal furieux et il ne faisait rien de cela. Non, il ne serait jamais une bête, jamais, pour elle. Et c'est encore cette retenue qui le poussait à juste se laisser faire. Il attendait son accord, il lui avait dit...
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| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mar 1 Mai 2012 - 19:33 | |
| J’avais l’impression que mon coeur allait exploser. Aussi loin que remontaient mes souvenirs, je n’avais jamais ressenti autant de sensation par un simple baiser. A bien y réfléchir, pas même un contact n’avait aussi intense, jamais une odeur ne m’avait fait perdre la tête à ce point-là, jamais un corps ne m’avait fait autant d’effet. Pourtant cet homme y parvenait, il arrivait à me faire devenir autre chose que celle que j’étais, je devenais différente, une femme à part entière.
Il ne comprenait pas pourquoi je m’excusais, pourtant j’avais dépassé les bornes, je m’en rendais compte mais je ne voulais plus y penser, pas pour le moment. Je ne voulais que lui, je voulais m’offrir à lui corps et âme, je voulais devenir sa louve et même si ce n’était qu’une histoire sans lendemain, j’aurais au moins vécu la plus belle nuit sous la neige de toute ma vie.
Je voulais sentir son corps contre le mien, je voulais partager tout avec lui, ne plus avoir de secret. Il pouvait même voir mes blessures, surtout celle que je n’avais montrée à personne et qui marquait mon épaule depuis ma naissance, cette marque au fer rouge qui était ma croix et qui ne cessait de me rappeler que malgré mon sang, je n’étais qu’une chienne de bas étage. Dans ses bras j’oubliais tout, j’oubliais toutes les manières, les convenances et tous les codes. Je haïssais cette chemise qui m’empêchait de sentir sa peau contre la mienne. Je détestais mes vêtements qui entravaient mes mouvements.
Mon monde ne tournait qu’autour de lui, mes envies mon corps, mes sens ne vivaient que pour lui, je ne désirais qu’une chose, lui et mon corps le montrais, tout comme le sien. Je commençais à l’embrasse avec plus de fougue, j’ai entendu son bouton sauter tandis que je m’occupais des quelques boutons récalcitrants de sa chemise avant de la repousser enfin, poussant un soupire de soulagement. Mes mains exploraient son torse, ne descendant pas pour le moment, il n’en était pas question.
Ma lèvres quittèrent les siennes, j’avais le souffle court mais je voulais lui répondre, je voulais lui dire oui, je lui dirais oui à tout quoiqu’il en soit. Mais je n’ai pas pu lui répondre, ses lèvres me manquaient trop, je ne pouvais m’en passer plus de quelques secondes, je me suis pourtant fait violence, m’en prenant à son cou, déposant aussi bien des baisers, que de légères morsures, parvenant enfin à lui répondre entre deux baisers.
« Jamais …vous ne me forcerez… Je dirais toujours… oui. Oui. Oui. Faites de moi… votre louve. Je vous désire tellement. Ne me laissez pas »
Je me sentais plus prête que jamais et je savais que je le ferais pas envie, par passion, et par désir, trois points qui me manquaient cruellement lors de toute les autres fois. Venais-je de trouver ce que était appelé une âme sœur, non, je ne pensais pas, ce n’était que des racontars, et puis je devais oublier tout, la raison n’avait pas de place ici, pas plus que les pensées.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mar 1 Mai 2012 - 19:55 | |
| Maldrik sentait tous ses muscles se raidir. Elle avait dit oui, elle l'avait bien dit.. Il glissait avec elle sur les peaux d'ours au sol s'installant sur le coté. Il caressait ses cheveux, sa joue, son cou, ses formes sensuelles.
" - Je ne vais pas faire de toi que ma louve Kima, je te veux pour femme, pour ma femme, mon unique, mon amour.."
Il l'embrassait, avec plus de fougue, défaisant avec lenteur les vêtements de sa douce, cartographiant la moindre courbe, visitant le moindre carré de peau, caressant les endroits les plus plaisants et les plus doux, découvrant ce corps comme un tableau de maître. Cette peau, si douce, si belle, cette marque, il y déposait un baiser:
"- Si je tiens celui qui a osé cela, j'ai peur qu'il ne périsse de mes propres crocs.."
Et plus rien n'avait d'importance, les sensations qu'ils s'offraient tout deux l'était bien plus. Tantôt il la laissait faire, et d'autre c'est lui qui menait la danse de leurs ébats. Ses bras la couvrait, sa bouche l'embrassait, ses sens se plaisait à se sentir en elle. Comment pouvait-elle douter après tout cela, que ce n'était que pour une nuit? Non, il la voulait pour toutes les nuits, toutes celles qu'elle lui aurait accordé.
Il lui offrait ce qu'il pouvait, dut s'y prendre plusieurs fois, craintif de lui faire mal, il aurait donné sa vie pour la combler. Malhabile, tendre, plus bestial, tout y passait, aucune pièce n'aurait été visitée par leurs amours et par les bruits.
C'est dans le lit qu'il finit plus qu'épuisé, essoufflé par la petite mort qu'il avait ressentit, ses sens tremblants encore par tant de plaisir, ses râles puissants et ses courbatures.
La tenant près de lui comme s'il avait encore peur qu'elle s'enfuit, que ce ne soit qu'un rêve. Avait-elle aimé ? Voudrait-elle encore de lui après cette nuit? Il ne trouverait pas encore le sommeil résistant à l'appel de la fatigue, caressant encore sa peau et ses cheveux.
Dernière édition par Maldrik Frodeew le Mar 1 Mai 2012 - 20:42, édité 1 fois |
| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mar 1 Mai 2012 - 20:38 | |
| C omme une clef ouvrant les portes d’un royaume idyllique, cette nuit fut inoubliable. Jamais je n’avais été aussi heureuse, jamais je n’avais vécu tant de chose, d’émotions et de sensations. Je lui offrais tout, mon corps n’avait plus de secret pour lui, comme le sien n’en avait plus pour moi. Nos sentiments nous avaient donnés une force que je n’aurais jamais pu imaginer, tout a été testé, tout a été essayé et pourtant, si mon corps ne m’avait pas posé des limites, si nous n’avions pas eu de contraintes physiques jamais nous ne serions séparés. Je ne désirais qu’être avec lui, je ne voulais plus le quitter. Il était tout pour moi et je n’étais pas assez lucide pour me rendre compte à quel point cette attraction était forte, même trop.
Allongée contre lui, je ne pouvais plus m’en éloigner, il était mon oxygène, sans lui j’étais comme une louve sans sa meute, je n’étais plus rien. J’étais fatiguée mais je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas perdre une seule seconde en sa présence, je ne voulais que lui. J’avais si peur qu’il disparaisse, qu’il ne soit plus là et que tous ceci ne soit qu’un rêve. Ma respiration était toujours aussi désordonnée, même si elle commençait lentement à faiblir, à se stabiliser et à devenir plus respectable. L’une de mes mains jouait avec sa chevelure, enroulant les mèches de ses cheveux autour de mes doigts, caressant sa joue, repoussant en effleurant sa peau quelques mèches qui avaient l’affront de me masquer une parcelle de sa peau.
Mon autre main quant à elle était sur sa cuisse blessée. Ce n’était pas à cause de moi, bien que son corps porte à présent quelques marques, comme un ou deux suçons, mais cette marque de crocs dans sa chaire avait été faite par Mansel. Il n’avait pas montré qu’il avait souffert mais je me doutais bien que vu la mâchoire du loup la blessure devait être assez importante. Elle aurait pu être pire s’il avait bougé mais il était resté impassible face à la douleur.
Mon rythme cardiaque était à présent redescendu, je pouvais parler correctement sans crainte de manquer d’air. Continuant cependant de caresser son corps avec tendresse, mon regard ne quittait pas le sien. J’avais tellement envie de lui, je ne voulais plus quitter ses yeux, son corps, si je l’avais pu, j’aurais voulu rester ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Cet instant était tout simplement parfait.
« Maldrik, mon beau Maldrik… Voudriez- vous que je m’occupe de votre cuisse ? J’ai l’habitude de m’occuper de tout type de blessure, et je ferais cela avec un réel plaisir.»
C’était vrai, si je pouvais m’occuper de lui, je le ferais, je n’aimais pas que l’on entrave ma liberté mais je pouvais la lui donner s’il le voulait. Je pourrais accepter de rester enfermée si c’était avec lui comme geôlier, je pourrais tout faire sur une simple demande de sa part.
Je n’ai pas bougé, attendant sa réponse, sans cesser de rester à son contact, de rester auprès de lui, contre son corps. Après réflexion, je ne pourrais probablement pas bouger, courbaturée, mes muscles criant et demandant du répit. Mon corps n’avait toujours été qu’un outil et les choses de changeraient pas. Mon visage s’approcha du sien pour que mes lèvres saisissent ses lèvres qui m’avaient tant manqués depuis ces dernières minutes alors que je n’avais cessé de l’embrasser durant nos ébats.
Je ne parvenais pas à réaliser que je venais de faire tant de chose avec ce lycan qui n’avait que pour égal un dieu, ce dieu qui était mien et que je ne laisserais plus partir.
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mar 1 Mai 2012 - 21:17 | |
| Il la soulevait contre lui puis passait sur elle. Ses yeux plongeaient dans les siens:
" - hummm... Si tu arrêtes de me vouvoyer, je veux bien.. Kima ? Est- ce .. Cela t'as plut ? Mon amour? "
Il secouait la tête:
" - Oublie mes questions, je suis stupide. Kima, je t'aime et je n'attends rien de toi mais .. Si tu venais à .. me quitter, je ne pourrais le supporter. M'aimes-tu aussi mon tendre amour? Ma déesse? "
Il jouait de ses yeux, tout comme de ses mains. Lui non plus ne voulait pas dormir, alors la laisser partir.. Il soupirait. Tant de questions, il manquait d'assurance comme un gosse qu'on avait lancé à l'abattoir.
Il se repositionnait sur le dos, une main sur sa tête fixant le plafond.
" - Tu sais, tu n'es pas obligée de te donner à moi pour une simple histoire de bataille de jeunes. J'espère que tu ne l'as pas fait pour ça.. j'espère que ... Arf ! "
Il se tut. Des doutes, il en avait autant qu'elle.
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| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mar 1 Mai 2012 - 22:44 | |
| Roulant doucement l’un sur l’autre, il se retrouva au dessus de moi, comme bon nombre de fois depuis le début de cette nuit. Je n’avais qu’une envie, l’attirer contre moi, qu’il me recouvre de son corps, me réchauffe alors que je ne me sentais pourtant pas frigorifiée, juste pour que nous soyons ensemble à nouveau. J’allais le faire lorsque la question qu’il me pose ma désarçonna totalement. Avais-je été une si mauvaise amante ? Avais-je été si peu démonstrative et chaleureuse ?
Le doute commençait à s’installer en moi mais je ne voulais pas le montrer, alors je lui ai souris tout simplement. Un sourire radieux qui n’était pas forcé car je repensais à ce qui venait de se passer pour qu’il soit authentique.
« Va pour le tutoiement cher Maldrik. T’ai-je donné ne serait-ce qu’une fois l’impression que je n’aimais pas ou que je voulais partir ? T’ai-je montré une seule fois que je n’étais pas comblée et que je voulais que cela s’arrête ? Pas une seule fois je n’ai pu le penser, je ne voulais que le contraire, je ne te veux que toi, toujours et encore. »
J’étais allée plus loin que ce que je voulais dire, mais une fois que je commençais à parler avec mon cœur, je continuais et je ne m’arrêtais que lorsque j’en avais terminé. Il se remit sur le dos, me laissant seule avec en vue le plafond. Sortant des draps autant à contre cœur qu’avec une envie de m’occuper de lui. De souvenir, je suis allée dans la salle de bain, comment ne pas reconnaitre cette pièce. Fouillant un peu, j’ai trouvé une bassine que j’ai remplie d’eau, des bandages ainsi que quelques herbes qui me permettraient de faire un cataplasme.
Retournant dans la chambre, je me suis assise sur le coin du lit, à ses côtés, regardant le pansement qu’il s’était appliqué, le défaisant avec douceur avant de saisir l’éponge pour nettoyer le plus possible la plaie. Les premiers mots qu’il prononça, osant remettre en cause mes actes me fit grincer des dents plutôt que de grogner. Recommençant à nettoyer sa plaie, j’ai appuyé un peu plus fort qu’avant, sans le vouloir avant de m’arrêter, lançant l’éponge dans la bassine qui nous éclaboussa. Je n’en avais que faire et mon regard se porta jusqu’à lui.
« Me prendrais-tu pour une catin fier Maldrik ? Une faible qui règle les problèmes par des coucheries ? Que je me fais pardonner de mes erreurs et de celle de ma meute par des affaires de chair ? Est-ce donc l’image que tu as de moi ? C’est bien peu flatteur, je t’en remercie. »
Ai-je dis sèchement avant de porter à ma bouche les feuilles que j’ai récupéré, les mâchant pour en faire de la bouillie avant de l’appliquer sur sa jambe. Sans un mot de plus j’ai refait son bandage la mort dans l’âme. Comment pouvait-il croire que j’avais fait cela pour obtenir un dédommagement, pour quel type de femme me prenait-il ? Ses belles paroles n’étaient en fait là que pour m’encourager pour que je le comble comme il le désirait, ne s’était-il servi de moi que comme un objet ? Je ne voulais plus rien savoir, je ne voulais plus rien entendre de lui, j’avais trop peur de souffrir plus que ce que je ressentais déjà. Je ne voulais plus le voir.
Une fois le bandage terminé, je me suis dirigée vers le salon sans un mot de plus, rassemblant mes affaires, me préparant à partir. Une fois tous mes vêtements en main, je me suis tournée vers lui, à la fois énervée et profondément blessée. Je savais que j’étais allée trop vite mais j’en avais tellement envie, je voulais tellement être sienne et qu’il me marque de son corps et de son être que je m’étais finalement perdue.
« Ta putain s’en va. J’espère que tu as apprécié la nuit. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mer 2 Mai 2012 - 0:06 | |
| Maldrik la regardait avec de gros yeux:
" - Non, loin de là, j'ai été comblé... C'est , c'était la première fois pour moi.. Tu comprends"
Et malgré tout, elle quittait la pièce, il se redressait pour la suivre des yeux, elle s'assied à ses côtés, nettoyant sa jambe, lui faisant mal comme s'il l'avait vexé, il s'en mordait les doigts:
" - Que me chantes-tu là? Je n'ai jamais dit ça!! Kima ! Arrêtes ! Combien de fois je t'ai dit je t'aime, sans rien attendre en retour? Et c'est toi qui viens me dire de pareilles choses? N'ais-je pas le droit à un mot ? Ne vois-tu pas que j'ai peur de te perdre, de n'être qu'un piètre amant pour toi ? "
Et malgré tout elle se dirigeait vers le salon. Se traitant de catin et de putain, la sienne qui plus est... Excédé par cette attitude, il se tenait à la porte de la chambre:
" - Si tu penses cela, très bien... Adieu Kima. Je ne te retiens pas. "
Il restait ainsi, en la regardant. |
| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mer 2 Mai 2012 - 0:44 | |
| Qu’est ce que je venais de faire, qu’est-ce que je venais de dire? Pourquoi avais-je poussé encore une fois les choses à cet extrême ? C’était donc sa première fois… je ne parvenais pas à y croire, il semblait pourtant si … habitué, expert en la matière que je ne m’en suis pas doutée un seul instant. Il fallait faire preuve de force pour faire cet aveux mais il venait tout de même de le faire, comment pouvais-je douter encore une fois de ses sentiments ? Depuis le début je ne cessais de le blesser mais n’était-ce pas plutôt à cause de moi ? N’était-ce pas plutôt moi que je fuyais en m’éloignant de lui ? Devenais-je instable et faible en présence d’un homme qui comptait pourtant autant pour moi.
« Je… je ne savais pas… je suis désolée. »
Des excuses, depuis le début de la soirée, c’était la deuxième fois que je m’excusais de vive voix, la première fois que je le faisais réellement et je n’y étais pas habituée. Remettant mes habits, je me préparais à partir. Je venais d’affronter son regard avant de détourner le regard aussitôt, je ne pouvais pas, je n’en avais pas la force. Me dirigeant vers la porte, j’ai posé ma main sur la poignée, hésitant à l’ouvrir.
Chacun de mes pas vers la porte avait été un véritable supplice, chacun d’entre eux était trop difficile, impossible à réaliser mais pourtant je les ai fait. Je n’y arrivais pas, je ne pouvais pas le quitter, pas ainsi, pas en aussi mauvais termes. Je me suis retournée encore une fois, le voyant, lui qui n’avait pas bronché quand j’étais venue le provoquer, lui qui n’avait rien dit, qui m’avait offert sa pureté, cet homme qui faisait battre mon cœur en ce moment même de manière totalement désordonnée, me tuant sur place. Je n’avais pas la force de le laisser, j’avais l’impression de me déchirer en le faisant.
Laissant glisser ma main sur la poignée, je me suis dirigée vers lui, avant de sauter dans ses bras sans aucune retenue. Passant mes bras autour de son cou, je n’ai pas tenté de l’embrasser, je comprenais parfaitement qu’il m’en veuille, qu’il me haïsse pour ce que je venais encore une fois de lui faire subir.
« Maldrik, oh Maldrik je suis désolée, tu peux me détester, tu peux me maudire et même me chasser tu en as le droit. Je suis odieuse avec toi alors que je ressens tellement de choses pour toi. Je ne peux pas te quitter, je ne supporte pas l’idée que tu souffres par ma faute et pourtant je continue encore et toujours. Tu m’as tellement offert ce soir et moi je ne suis qu’une ingrate, je t’en prie, pardonne moi, pardonne moi, pardonne la lâche que je suis, la faible louve qui ne sait que blesser ceux qu’elle aime. Tu vas dire que ce n’est pas vrai, pourtant rien n’est plus vrai que cela. Aussi vrai que je tiens à toi comme à la prunelle de mes yeux, aussi vrai que je ne peux imaginer un instant de plus sans toi, aussi vrai que je ne veux pas te perdre, que je ne veux pas que tu aimes une autre que moi. Aussi vrai que je veux que tu restes mien, que je ne sois que ta seule amante et toi mon unique amour. Je suis égoiste et je ne pense qu’à moi, je ne te veux que pour moi alors que tu as le temps de découvrir de nouvelles expériences, de devenir un loup courtisé par toutes et elles auraient raisons de le faire… »
Je n’osais pas le regarder, mon visage enfoui dans son cou, caché dans sa chevelure, je ne voulais plus le lâcher, j’étais odieuse mais je ne pouvais plus penser qu’il était possible de ne plus le voir, qu’il me déteste à ce point, je ne parvenais pas à le concevoir.
« Je tiens trop à toi Maldrik Frodeew, tu es devenu trop important pour moi. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Mer 2 Mai 2012 - 1:30 | |
| Maldrik sentait son âme se déchirer en deux, il ne voulait pas qu'elle parte mais si c'était le prix à payer de l'avoir aimer. Non, il ne s'y résoudrait pas. Sans un mot, il la portait, aussi légère qu'une plume, ses jambes dans ses bras, il se sentait fort, il se sentait homme avec elle. Ses larmes pourtant coulaient sur ces joues, comme un gosse:
" - Chut, mon amour, je t'aime trop, je ne veux pas te perdre, jamais. Comment pourais-je passer un seul instant sans toi? Ma Kima, mon amour, jamais je ne pourrais t'en vouloir, quand bien même tu me frapperais, quand bien même tu me détesterais, jamais je ne pourrais te jeter, te blesser. Dis le moi encore, mon amour. Dis moi combient tu m'aimes, c'est tout ce qui m'importe car je t'aime à ce point. Ma Kima, ma Femme, Ma Louve! Comment veux-tu que je succombe aux autres quand tu détiens mon coeur, mon âme et ma vie ? Que faut-il encore que j'affronte la mort en personne que je reviendrais encore vers toi. Oui, je t'aime à ce point mon éternel amour."
Il pleurait, lui, l'homme qui ne montrait rien, lui qui était sur le point de laisser partir la seule femme qu'il aimait. Il en serait mort de l'avoir vu franchir cette porte, de chagrin, de haine, d'amertume, de colère. Et ce n'est pas elle qu'il aurait maudit. Non, il se serait maudit lui-même d'oser seulement la perdre.
" - Épouse moi! mon Amour, je ne veux que toi! Attache moi avec une chaîne à tes hanches si tu as tant peur de me perdre! Ensorcelles moi de milles poisons que je ne voie plus que toi! Comment faut-il encore te monter que tu n'en n'as nul besoin ? Tu m'as déjà tout à toi... Et je vais te combler encore cette nuit, et toute celle que je pourrais, je te veux mère de mes enfants, libre et sauvage comme le vent, ma Belle et douce Kima. Veux-tu de moi ? Veux-tu devenir ma femme, mon épouse, la mère de mes enfants ?"
Il la ramenait dans cette chambre, la déposant sur le lit, délicatement. Il se plaçait sur elle,la caressant, l'enlaçant, ses larmes séchant sur sa peau de louve. Et il la prenait encore, se glissant en elle, tout en lui parlant, tout en lui murmurant des "Je t'aime", n'écoutant plus qu'elle, ses soupirs, ses gémissements et il mêlait ses râles, son plaisir, son désir. Celui de son homme à elle, qui se liait pour elle, pour toujours. |
| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Jeu 3 Mai 2012 - 3:08 | |
| Alors que je lui demandais de me maudire, il ne semblait que m’aimer de plus belle. Comment un tel homme avait il pu tomber amoureux de moi ? Comment une perle telle qui lui avait elle pu s’attacher à ce point à l’esclave que j’aurais du être ?Tout cela m’échappait mais une chose était sûre, je voulais profiter de cet instant comme s’il était le seul et l’unique que je garderais de toute ma vie.
Lorsque j’ai senti une larme sur ma joue, j’ai ouvert grand les yeux. Il pleurait, je l’avais fait pleurer, je l’avais brisé à ce point là. Il ne cessait de dire qu’il m’aimait, que j’étais sa Femme, sa Louve, sa Kima, je ressentais les majuscules dans chacun de ses mots, je sentais à quel oint ils étaient uniques et malgré moi je ne parvenais pas à être aussi démonstrative que lui avec l’élocution. Je ne pouvais lui crier mon amour que lorsque j’étais à bout, alors que pourtant, j’aurais envie de lui crier, de lui hurler ou de lui murmurer que je l’aimais plus que tout, et que je ne supportais pas de voir ses larmes sur sa peau.
Perchée dans ses bras, j’ai essuyé chacune de ses larmes, toujours en encore, inlassablement avant qu’il ne m’allonge sur le lit que je n’avais quitté que depuis quelques minutes à peine. A nouveau désarçonnée par sa question, ses caresses me firent tout oublier mis à part son corps et le mien , ensemble à nouveau. Je pensais que nos imites étaient atteintes mais non, nos âmes en avaient décidées autrement. Tant de sensation, de forme animale ou humaine, nous ne cessions de nous découvrir toujours et ensemble, surtout ensemble.
Chacun de ses mots était ponctué par un baiser, par une supplication de continuer, par une envie toujours croissante et lorsque cela fut fini, je ne pouvais dire que j’étais restée sur ma faim, mais j’en voulais encore. Encore et toujours plus, comme devenue accro à lui. Allongée à moitié sur lui, je dessinais sur son torse, mon corps agité parfois de léger tremblements, mes muscles se crispants parfois, me rappelant sans cesse que j’avais fait trop mais je les ignorais. Ma tête appuyée contre son épaule, je ne cessais de le regarder, redessinant son torse tandis mes lèvres venaient parfois retrouver encore sa peau.
« Maldrik, si on continue ainsi, je vais finir par mourir d’épuisement, je ne peux te dire non, je ne veux que te dire encore, toujours et ce pour l’éternité. Comment as-tu pu douter de tes dons d’amant ? »
Fermant les yeux , la tête toujours posée contre son corps, j’ai respiré son parfum, son odeur qui restait gravée en moi et que je ne pourrais plus oublier, certainement pas après avoir ressenti tant de chose, chose que je ressentais toujours et qui ne devraient s’arrêter pour rien au monde, je désirais cela plus que tout. Repensant à sa demande, j’avais peur qu’elle ne soit un peu précipité. Je l’aimais, il m’aimait, où était le problème ? Dans le temps. Je voulais que les miens prennent le temps d’accepter le fait que je ne sois plus célibataire et qu’une autre personne partage ma vie, en dehors de ma meute. C’est l’explication que je voulais et que j’allais lui donner.
« Mon amour, mon beau loup, je voudrais prendre mon temps, savourer chaque instant avec toi et profiter de tout. Profiter du fait que nous soyons amants, puis fiancés, mariés, parents. Que chacune de ses situation soit vécu pleinement, comme nous venons de le faire. Je veux apprendre à te connaitre sur les bout des griffes avant d’accepter l’honneur d’être ta femme, je veux pouvoir répondre à chacune de tes attentes, pouvoir ne plus te blesser comme je l’ai fait tant de fois en si peu de temps avant que nous ne soyons ensemble et unis par les lois de nos meutes. Je veux pouvoir t’être complémentaire comme le soleil et la lune, comme le ciel et la terre, l’eau et le feu, la lumière et l’obscurité, comme le tout et le rien avant de n’avoir la chance de porter tes descendants. Encore une fois je veux, je réclame mais parle-moi, dis-moi si tu ne veux pas et j’obéirais, sans broncher. Sans te faire de scène, je ferais tout ce que tu me demanderas car tu es tout pour moi. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Jeu 3 Mai 2012 - 8:20 | |
| Maldrik savourait chaque instant dans ses bras, comblé, elle s'était enfin délivrée, se donnant à lui sans retenues, sans crainte, sans le voir comme un monstre. Il l'enlaçait. Les mots qu'elle prononçait, il las avait attendu, il ne l'en aimait que plus:
" - Je te l'ai dit, Kima, je te veux libre. Nous avons tout notre temps. Tu as ta meute, j'ai aussi la mienne. Je sais tout ça, ma Kima, mon tendre amour. Ne t'inquiètes pas, nous trouverons le temps, nous trouverons le moyen. Tu me rends plus fort, je serais ta force également. Notre union n'est qu'un bout de papier. Nos coeurs, eux, sont déjà plus qu'unis, c'est tout ce qui m'importe."
Épuisé, il l'était, profitant de chaque caresse qu'elle lui donnait. Embrassant son front, son nez, son cou, respirant ses cheveux comme s'il avait peur de perdre son odeur. Et ses sens, encore et toujours, si proches des siens.
" - Dormons, mon amour, profitons. Le jour n'est pas encore levé et ma tâche débute à peine. Du moment que l'on est ensemble, c'est tout ce que je veux. Dormir dans tes bras, me réveiller demain en voyant ton visage, sentir ta peau contre moi, ton odeur dans mes narines, tout ça me suffit, Kima. Savoir que tu m'aimes, même loin dans nos meutes, mon coeur lui ne te quitteras pas pour autant et mon esprit encore moins. Dors, mon tendre amour et demain, je serais encore là."
Il résistait tant qu'il pouvait, finissant par fermer les yeux, le nez dans ses cheveux, sa respiration légère par le sommeil. Il ne la lâcherait pas de la nuit, maudissant même le jour de pointer son nez. Il dormirait encore un peu dans les odeurs de sa louve, jusqu'à ce que son corps se remette, de ses blessures, de sa fatigue. Et même réveillé, il ne voulait se lever, la contemplant dans ses rêves. Le visage de sa douce, détendue et souriante, si belle quand elle n'avait plus rien à penser autre que son sommeil. Il restait allongé, dégageant quelques mèches de ses cheveux. Il ne l'aurait pas réveillé pour tout l'or du monde, la laissant elle-même ouvrir les yeux sur celui qui la dévorait des yeux. |
| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Jeu 3 Mai 2012 - 15:51 | |
| Je ne voulais pas que mon regard quitte sa vue, je ne voulais pas dormir, je voulais rester ainsi, l’écouter parler, ne l’aimer que plus encore, sans avoir le courage de dire ce qu’il ne cessait de me dire. Le fameux Je t’aime que je ne pouvais dire par manque de courage. Alors j’ai fermé les yeux, me rapprochant encore plus de lui, passant mes bras autour de son cou, restant enlacée auprès de la nuit pour le reste de la nuit, pour les quelques petites heures qui précédaient le lever du soleil.
Je n’ai pas rêvé, seuls les moments que nous avions partagés tournaient en boucle dans ma tête. Comment rêver mieux quand j’avais atteint le summum ?Moi qui ne pensais pas trouver un jour l’amour, moi qui ne pensais pas que je pourrais vivre cela cette journée venait de me détromper entièrement. Je pensais que je ne vivrais que pour ma meute, que je ferais tout pour elle mais finalement une autre personne s’était faite une place dans mon cœur, une place tout aussi importante si ce n’était pas plus. Le sommeil m’enveloppa mais pas avec autant de chaleur et de tendresse que Maldrik. Il fut apaisant. Il ne fut par pour autant un moment de répit, mon esprit ne trouvait de repos, j’avais vécu tellement de chose, j’avais encore tellement à penser qu’il m’était impossible d’être libérée.
Lorsque les rayons du soleil percèrent les rideaux, frappant mon visage, un gémissement m’échappa. Je ne voulais pas me réveiller, je voulais rester endormie, je voulais rester dans ses bras, je voulais profiter encore de cet instant. Mais le temps semblait être contre nous. Il semblait avoir décidé que nous avions suffisamment profité l’un de l’autre. Pourtant, j’ai refusé d’ouvrir les yeux, je ne m’accrocherais plus au sommeil, je voulais seulement rester dans ses bras.
Cachant me tête derrière lui, j’ai finalement ouvert timidement les yeux, rassurée de voir qu’il «était toujours à mes côtés. J’avais eu si peur qu’en réalité tout cela ne soit qu’un rêve, j’avais si peur que tout ceci n’ai été imaginé de toute pièce. Un sourire illumina mon visage. Il était bel et bien devant moi, j’étais toujours près de lui, mon cœur battait toujours aussi fort alors que je ne venais que de le revoir, alors que nous ne faisions que nous regarder. Ma main se posa sur sa joue, la caressant doucement, suivant des doigts ses pommettes, effleurant l’arrête de son nez et redessinant ses èvre avec douceur. Il était là. C’était bien lui.
« Bonjour bel homme tombé des cieux. Avez-vous passé une douce nuit ? »
Ma main quitta son visage pour aller saisir la sienne, entrelaçant nos doigts, comme l’était nos esprits, comme si nous ne formions qu’une seule et même personne.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Jeu 3 Mai 2012 - 20:20 | |
| Elle se réveillait enfin, grognante, mon dieu qu'il aimait quand elle grognait. Et sa main sur son visage, ses mots.. Il aurait été lui chercher la lune en cet instant pour que la nuit revienne.
" - Bonjour, déesse ensorceleuse. Ma nuit n'a jamais été des plus merveilleuse et mon réveil des plus savoureux. Et toi?"
Son ventre se mit à faire des gargouillis de supplice, il passait encore sa main sur son épaule, soupirant, puis se mit à rire généreusement.
" - Par tout les diables! Tu dois mourir de faim également ? Non ? En tout cas moi oui."
** Et pas que de nourriture..** pensait-il, un sourire des plus explicite en bouche. Il la prenait dans ses bras en douceur, profitant largement de son cou:
" - Je vais nous faire... un bon petit déjeuner... Tu manges quoi ... habituellement mon.. amour? Il doit y ... avoir... du lait.. Et .. On trouveras bien... quelques ... mets en cuisine... Je n'ai guère eue le temps ... de vérifier les placards hier,... j'étais .. occupé par une ... beauté, qui méritait ... Tous mes égards...Tu sais .. que tu sens .. bon ... mon amour..."
Bien entendu, on comprendra facilement que les espaces entre les mots correspondaient aux attaques massives de la bouche de Maldrik sur la peau de sa louve. Il finissait par lui susurrer entres les gargouillis et les baisers:
" - Je ne croyais.. pas que je .. pourrais.. un jour... avoir si .. faim... Je t'aime.. ma Kima... Ma déesse... Il faut que .. je m'arrête... sinon ... Je vais ... encore..."
Il fallait vraiment qu'il se lève, s'étirant, sortant du lit avec grande force et très peu de volonté, en lui volant encore des baisers dans sa démarche..Il enfilait juste un caleçon, entrouvrant le rideau de la fenêtre.
" - Kima ... J'espère vraiment te revoir vite.. très vite, le plus vite possible. Je sais que nous avons nos meutes mais.. Rester une minute sans toi est un vrai supplice. Pour l'instant, profitons! Une petite chasse matinale te tente ? "
Et il se tournait pour la regarder, un large sourire aux lèvres. Ses gargouillis en prime!
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| | | Kimaya Laraheris Chef de Meute de Hurle-Vent
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| Sujet: Re: Du jour au lendemain, les choses ont-elles changées? [clos] Dim 6 Mai 2012 - 0:44 | |
| J’entendis son ventre grogner doucement, il avait faim et moi aussi. Seulement mon ventre ne gargouillais pas énormément j’étais habituée aux privations, nous n’avions pas toujours à manger à notre faim lorsque j’étais jeune et depuis la privation revenait de temps à auter, au profit des plus jeunes.
Tant de mots, de paroles et de caresses qui achevaient de me réveiller en douceur, continuant de mon conforté dans le futur choix de vie que j’allais prendre. J’étais enfin certaine de moi, la nuit m’avait portée conseil comme disait le proverbe, même si elle avait été des plus courtes.
« Tu penses déjà à nous adieux alors que nous sommes encore ensembles ? »
Sortant à mon tour du lit, emmenant avec moi les draps par pur coquetterie, les maintenant d’une main, j’ai posé l’autre sur sa hanche, le regardant dans les yeux. Pourquoi penser au futur lorsque le présent était si plaisant et réconfortant. Sans avoir besoin de penser à nos actes et de savoir s’ils appréciés ou non. Lâchant les draps de mon autre main, je suis venue poser cette dernière sur son épaule et déposa un baiser sur ses lèvres.
« Cesses de penser à l’avenir, penses uniquement au présent, c’est moins prophétique et au moins, nous pouvons le vivre ensemble. Oublies le reste, ne penses qu’à toi, qu’à nous. »
Reculant légèrement, un sourire aux lèvres, je ne voulais qu’une chose, lui. Luttant contre cette envie, je me suis dirigée vers la porte que j’ai entrouverte avant de me changer en louve, terminant d’ouvrir cette dernière avec mon museau, m’engouffrant à l’extérieur. Mes muscles sous cette forme ci étaient courbaturés également. Ils avaient besoin de se détendre, de se dénouer et de reprendre une activité plus douce.
Pour une fois la neige ne me parut pas si désagréable, je la voyais presque sous un nouvel angle, même si lorsque ma patte gauche entra en contact avec cette dernière, j’ai poussé un léger gémissement. Ce n’était pas aujourd’hui que je parviendrais à retrouver cette chose supportable de ci-tôt. Cherchant le soutien de Maldrik du regard, je me suis finalement ravisée avant de continuer sans aucune hésitation dans le regard. Je ne devais pas me montrer non plus totalement vulnérable, je n’étais pas un roc, mais je ne serais pas non plus une frêle brindille, je ne serais pas une simple chose à protéger de ses propres peurs, pas éternellement.
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