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 Seclys Leydinas [Validée]

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MessageSujet: Seclys Leydinas [Validée]   Seclys Leydinas [Validée] EmptyMer 5 Déc 2012 - 19:11

Prénom & nom :Seclys Leydinas
Sexe :Féminin
Âge du personnage :27 ans
Race : Humaine
Meute/Tribu (pour les lycans/centaures) :Tribu de Tarik

Description physique (8 lignes minimum):

Seclys est une jeune femme proche de la trentaine aux formes voluptueuses et taillés pour la chasse. Sa chevelure brune, lui arrivant juste au-dessus des épaules, reflète d’une couleur ambrée lors des rares fois où le soleil éclaire complétement son visage. Le charme peut passer par bien des stades. Mais on a rarement vu en Ephaëlya des yeux verts aussi profonds et sombres que ceux de cette femme. On sent dans ce regard surnaturel une volonté inébranlable et une grande joie de vivre. Le reste de ce son visage est fin. Sa beauté rayonne du haut de ses 1 mètres 75. Ses bras, longs et vifs, qui ont fusionnés avec son arc et ses jambes musclés par les nombreuses courses dans la forêt avec Hircine, ont fait de la petite fille craintive qu’elle était, une chasseuse rapide et implacable. Doté d’une agilité et d’une rapidité accrues () elle se fit vite un nom parmi les plus grand chasseurs du clan. Et se rapproche de son but …

Seclys porte une jupe marron faite de la peau de toutes ses plus grandes chasses. Le tout relié et rembourré par des boucles en argent pour lui assurer une meilleure protection. Son bras directeur, son bras droit, est mieux protéger que l’autre. Et cela car c’est de se bras que partent ses flèches meurtrières. En outre elle est munies de gants couvrants les deux doigts lui servant à tirer.

La jeune femme n’est cependant jamais seule. Hircine, un vieux loup, l’accompagne où qu’elle aille et cela depuis son arrivé dans la tribu il y a 20 ans. Le loup est assez massif, il arrive à la hauteur des hanches de la chasseuse. Son pelage blanc tire sur le gris par endroit et ses yeux sont de la même trempe que ceux de Seclys mais brillent d’un bleu surnaturel. Son grand âge est symbolisé par les nombreuse cicatrices visibles sur son cuir, dont une lui barre l’œil gauche et d’autres sur son museau. Il est le compagnon de chasse et aussi le meilleur ami de Seclys. Personne ne sait réellement pourquoi ce loup reste avec elle.


Spoiler:


Description mentale (8 lignes minimum) :

Seclys est ce genre de femme au caractère bien trempé. Elle n’est pas la gentillesse incarnée mais son cœur est d’or. La chasseuse a une dette envers cette tribu qui l’a recueilli et élevée, une dette qu’elle paye chaque jour en faisant de son mieux pour être utile. Sa loyauté est totale. Cependant, étant très susceptible, elle peut se mettre très rapidement en colère, parfois pour rien. Mais faites attention à ce que vous dites en sa présence, parlez en mal de Hircine ou de la tribu et vous le regretterez vite. Lorsqu’elle chasse ses instincts prennent le dessus et elle devient presque animale. Outre ce caractère bouillant, c’est une femme qui respire la joie de vivre et qui sourit aussi souvent pour rien. Cette fille aura toujours le mot pour rire et détendre l’atmosphère. Elle est très appréciée par les aspirants chasseurs qu’elle entraîne mais est réputée pour être dure et sévère dans ses épreuves. Seclys est imprévisible, curieuse, et c’est aussi une bonne amie à qui saura s’y prendre avec elle. Son enfance reste pour elle un mystère. Elle n’a aucun souvenirs précédant son arrivé dans la tribu de Tarik hormis des flashs et des rêves étranges de temps à autres. Dans ses rêves elle voit des maisons en feu. Un lac. Des hommes aux yeux rouges et des cris dont un hurle « Seclys ! Cours ! » Aujourd’hui encore elle se demande si il faudrait partir à la recherche de ses origines. Son esprit Tarikien l’en empêche, mais sa conscience lui dit de le faire. Il y a autre chose que son corps lui dit. Et plus précisément son cœur … Depuis son adolescence elle est amoureuse. Amoureuse de cet homme si inaccessible. De cet homme à la tête de la tribu …

Histoire du personnage (15 lignes minimum):

Le feu … La peur … La mort … Telles sont ces images dans l’esprit de la jeune femme. Ce rêve la hante depuis des années, depuis qu’elle est arrivée au sein de la tribu de Traik. Ce cauchemar est identique à chaque fois, tout aussi effrayant, si mystérieux. Laissez-moi vous raconter ce rêve, puis je vous conterez une histoire, l’histoire de Seclys Leydinas, « l’enfant d’Anüshka ».

Un cri retenti dans la nuit. Le cri de la vie nouvelle, d’un enfant qui voit le jour. Cette enfant, c’est Seclys, une simple humaine promis à un avenir proche tragique. Ses parents la considèrent comme un cadeau des dieux, eux, qui n’arrivaient pas à avoir d’enfant. Les sept premières années de la petite fille se déroulèrent sans événement particuliers, dans l’insouciance et le bonheur de sa vie modeste dans ce village au bord du Lac de l’Aube, non loin de la forêt du Crépuscule. L’un de ses rares souvenirs de cette époque est qu’on lui a parlé des barbares vivants reclus dans la forêt. Des êtres dangereux. La petite Seclys fit rapidement la fierté de ses parents en montrant une forte capacité d’adaptation et sa vivacité d’esprit. Son caractère bouillant en revanche lui attira un certain mépris au sein du village. Elle était réputée être un enfant turbulent et imprévisible. Ainsi allait la vie dans cette modeste bourgade d’Oryenna.

Mais un jour, l’horreur se mêla à ce futile sentiment de liberté et de paix. Un galop de cheval se fit entendre dans la pénombre. L’un des veilleurs de nuit, entendant ce son étrange, s’aventura dans l’obscurité, torche à la main. Son compagnon de nuitée resta en retrait. Le bruit s’arrêta aussi instantanément qu’il était apparu. L’homme se retourna, fit quelques pas, puis se stoppa brusquement, les yeux écarquillés. Son ami, voyant la scène, cru à une plaisanterie, mais se ravisa vite lorsque le corps du jeune homme tomba lourdement sur le sol, une flèche planté dans la tête. Le gardien jura et se précipita vers le centre du village pour donner l’alerte, un grondement à ses trousses. Le grondement de la charge de plusieurs hommes en arme et assoiffés de sang. Arrivé au cœur du village il hurla « -On nous attaque ! » et se rua vers la première porte à sa portée pour se réfugier dans une maison. Il enfonça la porte et tomba nez à nez avec le père de Seclys. Ce dernier le tira à l’intérieur et alla chercher son épée, étant un ancien soldat, il savait se battre et protègerai sa famille à tout prix. Au dehors, des cris retentissaient. Les bandits étaient là. Le père de Seclys regarda par la fenêtre et contempla l’horreur. La scène parut toute droite sortie d’un cauchemar, les malfrats défonçaient les portes des maisons et sortaient les habitants tout justes réveillés par les cris d’alertes pour les rassembler sur la place centrale. Quelques-uns violaient les femmes en publics. La petite Seclys, tiré de son sommeil s’avança vers son père avec un regard interrogateur.

« - Seclys , ne regarde pas dehors. Les méchants pourraient te voir. Je ne les laisserai pas vous faire du mal à toi et à ta maman. Va avec elle dans le grenier. Ce monsieur va vous accompagner. Il vous protègera le temps que je m’occupe des vilains. Va ma fille. »

La mère de la petite fille était en larmes et suppliait son mari de ne pas sortir. Celui-ci la rassura et la poussa à aller se cacher avec sa fille. Résignée, elle prit sa fille dans ses bras et monta sous la toiture. Le veilleur ne les accompagna pas. Il prit son courage à deux mains, attrapa la hache pour couper le bois qui trainait près de la porte. Les deux hommes se regardèrent et hochèrent la tête d’un même mouvement, le père de Seclys tenait la poignée de la porte. Il l’ouvrit d’un seul coup et les deux bretteurs se jetèrent dans la mêlée qui c’était créé dehors, opposant les bandits aux villageois.

Dans le grenier, les deux filles s’étaient serrées dans le fond de la pièce basse. La mère pleurait toute les larmes de son corps et priait les Déesses pour la vie de sa famille. La petite fille, quant à elle, fixait la trappe menant à leur cachette. Elle était tétanisée par la peur. Des images de son père mort lui traversèrent l’esprit, elle fit de son mieux pour chasser ses images horribles de son esprit, en vain, l’angoisse était plus forte. Sa mère se leva d’un coup et fit les cents pas, elle pleurait toujours, et attrapa la fourche foin, puis la reposa et hésita à la reprendre tout en jetant à sa fille des regards inquiets. Finalement, le bruit de la bataille s’estompa peu à peu, et le silence s’installa. Une pression écrasante flottait dans l’air. Qui avait gagné ? Des pas se firent entendre à l’intérieur de la maison, en dessous d’eux. La femme se stoppa net. Elle reprit la fourche en main et se dirigea silencieusement vers la trappe, son arme dressée au-dessus de sa tête, prête à empaler un potentiel adversaire. Plusieurs voix se firent entendre. Des voix d’hommes. Des voix qu’elle ne reconnaissait pas. L’un des intrus se tenait à présent sous la trappe et commença à monter. Le sang de la femme bouillonna, elle était prête à faire ce qu’il fallait pour protéger sa fille. La trappe s’ouvrit. La mère de la petite fille se tenait debout, la fourche levée et prit un instant pour s’assurer qu’elle ne le connaissait pas.

« -Tu as l’air terrorisée petite fille. Vient avec nous. On va bien s’amuser » lança l’homme.

Tout le monde dans le village reconnaitrait le petite Seclys à 10 kilomètres. Elle n’hésita pas plus lomptemps. L’outil fendit l’air et vint se loger dans la tête du bandit, une giclée de sang sauta sur le visage de la mère éplorée. Elle lâcha son arme et le cadavre s’écroula sur le sol dans un bruit métallique. Les autres hommes arrivèrent en courant et constatèrent le meurtre de leur compagnon. La mère se plaça debout devant sa fille pour la protéger tandis que les meurtriers montaient à l’échelle. Bientôt, trois hommes en armes se tenaient devant eux, des rires sadiques se firent entendre. Seclys ne pleurait pas. Sa mère les insulta de tous les noms et, semblant ne pas apprécier ça, les bandits l’attrapèrent violement par les cheveux et la trainèrent dehors avec les autres. L’un d’eux s’attarda sur la petite fille, une lueur de compassion dans le regard. L’enfant était malin et remarqua ce détail.

« - S’il vous plait … Ne me faites pas de mal … Je ne veux pas mourir … Laissez-moi partir … »

Cette fois elle pleurait. Le jeune homme la regardait fixement et semblait hésiter. Il fit les le tour de la pièce, se demandant à voix haute ce qu’il devait faire. « -C’est qu’une gamine … ». Au bout de quelques instants, il s’avança vers elle et s’agenouilla. Il lui sourit en passant sa main dans ses cheveux. Au moment où des mots allaient sortir de sa bouche, un bruit sourd retentit et le garçon hoqueta. Seclys baissa la tête et fit une lame traversant le torse de son sauveur, elle fit aussi que ses vêtement étaient couvert de sang. La lame se retira brusquement et le cadavre fut poussé sur le côté. « - Pas de pitié. Pour personne » dit alors une voix de femme. La petite fille regarda cette jeune femme, elle était belle, ses cheveux blonds couverts de sang et son regard meurtrier firent trembler Seclys. La blonde l’attrapa et la porta sur son épaule, tel un sac de patate. La fille se débâtit farouchement, puis abandonna, voyant qu’elle ne pouvait rien à son triste sort.

On la déposa finalement sur la place du village avec les autres. Elle balada son regard à la recherche de ses parents, mais rien, pas de trace. Les bandits les encerclaient, la femme blonde à leur tête. La mort planait au-dessus de leurs têtes, elle n’était pas dupe. Un groupe d’homme fut amené devant la chef. Cette dernière, une dague à la main, les passait en revu et, sans crier gare, elle en égorgea un. La foule hurla et elle continua son massacre. Tout le village allait y passer. Arriva un homme les mains attachées derrières le dos, son père. Celui-ci cracha au visage de la blonde et se jeta sur elle, épaule en avant, la plaqua sur le sol et eut le temps de lui casser le nez d’un coup de tête. Les malfrats se relevèrent et le tinrent fermement. Folle de rage, la chef ordonna à ses hommes de la jeter dans le feu de joie qui brulait non loin. Seclys ne put se retenir, par désespoir, de se ruer sur son père pour le sauver. Une main la retint dans la foule, le veilleur. Elle lui jeta un regard haineux et se débâtit.

« - Tu ne peux pas le sauver, et tu le sait. » lui chuchota-t-il.

La jeune fille se résigna et pleura toute les larmes de son corps. Une femme se leva au milieu de la foule, sa mère. Elle annonça qu’elle souhaitait accompagner son mari dans la mort. Seclys fut désemparée. Ses parents l’abandonnaient. La vie n’avait plus d’importance sans ses parents. Elle voulut se lever mais le veilleur la retint de nouveau.

« -Tu dois vivre. Tu dois raconter ce qui s’est passé. Venger le village. Il faut que tu t’enfuies, et je sais comment »

Il lui pointa la forêt. Seclys ne compris pas. Le garçon la pris discrètement sur son dos et guetta une occasion. Deux bandits s’écartèrent légèrement l’un de l’autre. Sans réfléchir il se leva et couru dans la faille, la petite sur le dos. Surpris, les meurtriers ne réagir pas tout de suite, mais bientôt une demi-douzaine d’homme les poursuivait. Le hurlement des parents de Seclys, brulés vifs, retentie dans la nuit noire, sans lune. Même cet astre ne semblait pas vouloir voire la scène. La forêt n’était plus qu’as quelques mètres lorsqu’une flèche se ficha dans la jambe du veilleur qui s’écroula en envoyant rouler la petite fille un peu plus loin. Il se redressa vite et jeta un dernier regard à la fille.

« - Cours ! Sauve ta vie ! »

Son sauveur se rua sur ses poursuivants en hurlant. Seclys prit ses jambes à son cou, malgré la douleur causé par la chute, et s’engouffra dans la forêt. Elle se cacha dans un buisson à l’orée des bois. Les bandit arrivèrent quelques minutes plus tard et se stoppèrent avant de pénétrer dans la clairière. Il rièrent de bon cœur, l’un deux tenait la tête de son ami dans la main. Cette vison sera une des seules images qu’elle gardera de cette nuit d’horreur. Son village brulait au loin. Elle n’avait plus rien. Les hommes rebroussèrent chemins et repartir vers le village en flammes. Seclys sortit de sa cachette et s’enfonça dans les bois pour échapper à la mort. Elle marcha une heure, en ligne droite, incapable de se repérer. La forêt l’effrayait. La petite fille était épuisé et transi de froid et se dénicha une souche d’arbres où elle s’allongea et s’endormit.
Le lendemain, elle se leva pleine de courbatures. Ressassant les événements de la veille, elle se remit en marche, elle avait faim et soif et elle pleurait à chaudes larmes. Au bout d’une bonne heure de marche, un bruit derrière elle la fit sursauter. Un loup blanc sortit d’un buisson. Effrayé, elle n’osait bouger. La bête s’approcha et la renifla, puis frotta sa tête sur son torse. La petite fille se sentie apaisé par le geste du loup. Ce dernier passa à côté d’elle puis se retourna. Voulait-il qu’elle le suive ? Sans réfléchir, c’est ce qu’elle fit. L’animal la conduisit à un point d’eau où elle put se désaltérée et manger des baies que le loup lui indiqua. Un lien se créa entre les deux êtres. Le grand loup s’affaissa devant elle, l’incitant à le monter, Seclys s’exécuta. Il marcha plusieurs heures durant, la petite fille s’endormie sur son dos. Dans une clairière, le loup la réveilla d’un coup de langue sur le visage et la fit descendre de son dos, puis s’assit dans l’herbe. La fille balada son regard aux alentours et aperçut ce qui semblait être une petite cabane en bois. Tout à coup un homme d’âge mûr surgit devant eux, l’arc braqué sur le loup qui ne broncha pas.

« - Que fais-tu ici petite ? Je ne te reconnais pas. Qui est tu ? D’où viens-tu ? Éloigne-toi de ce loup. »

« - Il … Il m’as conduit ici. Il est gentil, et il s’appelle Hircine, il me l’a chuchoté »

« - Je ne comprends pas … Ce loup t’a amené ici ? Comment cela est possible … Tu … Tu dois être un cadeau d’Anüshka … La déesse à répondue à mes prières ! Elle m’a donnée un enfant ! Viens petite je t’amène dans mon village. »

Seclys hésita et interrogea Hircine du regard, le loup la fixa et sembla être d’accord.

« - D’accord. Je vous suis. Mais Hircine vient avec nous. »

« -Je … Hum. C’est entendu, mais qu’il se tienne tranquille. »

« - Tu as compris petit loup ? »

Hircine aboya en guise d’aquicement. Le chasseur parut interloqué. Cet animal comprenait ce qu’ils disaient ? Il chassa ses questions et se mit en route, la petite fille et le loup sur les talons.

L’étrange compagnie arriva au cœur de la cité de la mythique tribu de Tarik, sois disant des barbares sanguinaires sans pitié. Il n’en était rien, la jeune fille vit des hommes et des femmes tout ce qui a de plus basique, des forgerons, des paysans, des éleveurs, etc … Le petite fille se reprocha de l’homme qui la guidait.

« - On est … Dans la tribu de … de … J’ai oublié le nom. »

« -Tarik. Oui en effet. Tu es parmi les citoyens de Tarik. Ne t’éloigne pas de moi. »

Les compères arrivèrent devant une bâtisse plus imposante que les autres, à l’intérieur, plusieurs hommes étaient debout et les regardèrent entrer. Seclys sentis des regards accusateur sur son guide ainsi que des regards de haine et de peur envers elle et Hircine, ce dernier restait calme et serein.

« -Que nous amènes-tu là Varrik ?! Les étrangers ne sont pas les bienvenus ! » hurla Derehk, un membre du conseil.
Un brouhaha approbateur se fit entendre.

« -Attendez ! Cette enfant a été guidée, a ses dires, par ce loup blanc. Elle n’a pas de famille, ou du moins elle ne m’en a pas parlé. »

« - Par cet animal tu dis ?! Foutaises que cela ! »

Hircine gronda et les hommes dégainèrent leurs épées. Seclys s’interposa entre eux et le loup, les bras ouverts.

« - Le touchez pas ! Il est gentil ! Je m‘appelle Seclys et je … je … »

La petite fille s’effondra, inconsciente. Elle avait relâchée la fatigue, le stress, la peur. Elle était en paix, ou presque.

« - Elle est exténuée. Membres du Conseil, je vous en prie, cette petite fille est un cadeau de la déesse Anüshka qui à répondue à mes prières et m’a donné un enfant. Ce loup blanc. Ne le trouvez-vous pas étrange ? Il ne réagit pas à la présence des humains et semble comprendre ce que l’on dit. Par pitié, laissez-moi la garder. »
Un long silence s’installa. Des questions silencieuses se posaient au sein du Conseil. La porte s’ouvrit et un homme imposant vint vers Varrik et lui posa la main sur l’épaule.

« - Garde cet enfant. Tu en seras responsable. Elève là comme une Tarikienne. Si jamais elle se montre renégate nous proclameront notre sentence et tu devras t’y plier, est-ce clair ? »

« - Oui … Oui chef Heven. »

Le chasseur porta la jeune fille sur son épaule et la ramena chez lui. Il la déposa sur un lit et remarqua que le loup les avait suivis. Varrik soupira et lui donna un bout de viande cru que Hircine mangea avec appétit.
« -Seclys … Seclys Leydinas … Tu portes à présent le nom d’un Tarikien. »

20 ans plus tard …

« - Allez père ! Vous vous faites vieux ! » La voix cristalline de Seclys retentit dans la clairière.

« - Attend moi Seclys ! Quelle fille énergique ma parole … »

La jeune femme marchait à vive allure quelques mètres devant son père adoptif, un renard mort dans les bras et Hircine à ses côtés. La petite Seclys était devenue une belle jeune femme, joyeuse, douée et avec un fort caractère. Au fil des années, son esprit finit par oublier cette nuit tragique et se croyait vraiment Tarikienne de naissance. L’histoire de « l’enfant d’Anüshka » se perdit et tout le monde la considérait comme une des leurs. Elle devint une redoutable chasseuse et nombreux grands hauts faits de chasse, nommée instructrice des aspirants chasseurs il y a deux ans, elle prend ses responsabilité parfois avec légèreté mais ne manque jamais à son devoir et est dévouée à la tribu corps et âme. Hircine est resté auprès d’elle pendant ces 20 dernières années et le loup se faisait vieux, son pelage virait au gris et son endurance était diminué. Ce loup faisait lui aussi partie de la tribu.

Il y a 17 ans, Seclys était alors âgée de 10 ans, elle vit l’homme de sa vie, elle l’aime sans cesse depuis ce jour, mais ne l’a dit à personne à part à Hircine. Cet homme a pris les rênes du clan à la suite de la mort de son père. Schens Heven. Cet homme est si beau, si fort à ses yeux. Elle ne pourra jamais aimer quelqu’un d’autre. Elle s’est battue pour accéder au rang de bras droit de cet homme et a réussi. Quand il la convoque, la chasseuse perd tous ces moyens et bafouille, mais Schens ne semble pas le remarquer. Outre cet amour inconditionnel, une autre chose la hante. Des rêves, ou plutôt, des cauchemars, toutes les nuits depuis sont arrivé dans la tribu. Elle ne les comprends pas, et pourtant, au fond d’elle-même elle sait de quoi il s’agit, mais son esprit semble refuser de l’admettre.

Aujourd’hui, elle rentre de la chasse avec son père adoptif et son loup. Ne se doutant pas que, dans un futur proche, sa vie va être chamboulée …




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Code : Validé par Izilbêth
Comment es-tu arrivé ici? Initié par Schens
Que penses-tu du forum pour le moment? L'histoire me plait énormément et l'univers est fantastique.
Voulez-vous un parrain? Non ça va aller.


Dernière édition par Seclys Leydinas le Jeu 6 Déc 2012 - 0:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Seclys Leydinas [Validée]   Seclys Leydinas [Validée] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 0:11

Bonsoir !

Alors alors, je vais passer à la modération de ta fiche, fière future citoyenne de Tarik !

En soit, c'est une très jolie fiche que voilà !
Tu as un style d'écriture très agréable et très fluide, j'aime beaucoup !
Le début est très soigné, vraiment peu de fautes, mais par contre, le dernier paragraphe comporte pas mal de fautes et j'aimerais que tu les corriges avant que je ne te valide ! Aussi, il faut que tu fasses attention au niveau des temps, tu as tendance à changer de temps un peu trop souvent !

En soit, je n'ai rien d'autre à dire !
Corrige juste les fautes du dernier paragraphe de ton histoire et je te validerais !

Bon courage et si tu as la moindre question, n'hésite pas Smile
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MessageSujet: Re: Seclys Leydinas [Validée]   Seclys Leydinas [Validée] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 0:25

Je pense avoir corriger les fautes. Je suis un peu crevé et j'ai du en oublier ^^'
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MessageSujet: Re: Seclys Leydinas [Validée]   Seclys Leydinas [Validée] EmptyJeu 6 Déc 2012 - 0:29

Ca me va ! Je te valide donc et te souhaites un bon jeu, tu peux aller poster une demande de RP dans l'atrium si tu le souhaites !

N'oublie pas de générer ta fiche de personnage dans ton profil !

Bon RP à toi !
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