Eramos d'Irifuse Ephaëlyen accompli
Messages : 818 Métier : Vagabond Age du personnage : 63 Alignement : Vigilant Ennemis : « Chacun est l'ennemi de soi-même. » Anarchisis Double Compte : Rangdor d'Irifuse
Feuille de personnage Réputation: 1750 Avertissement: 0/3
| Sujet: Journal de Cœur d'aigle Sam 13 Avr 2013 - 15:49 | |
| PrésentationPrénom & nom : Eramos d'Irifuse Sexe : Masculin Âge : 52 ans Race : Humain Description physiqueEramos a vieilli. C'est le fait troublant par rapport à son corps qui saute aux yeux. Son visage basané est recouvert de cicatrices, toutes accumulée lors de ses nombreux périples en Oryenna et Thaodia. De petits yeux verts en amandes scrutent d'un œil inquisiteur quiconque se trouve sur son chemin. Des cheveux gris en bataille lui tombe sur la nuque et une barbe non entretenue, de la même couleur, pique son visage. Sa tenue vestimentaire a plus ou moins changée depuis les dernière années. Il porte des braies et une chemise de couleur foncée précédent une armure de cuir cloutée d'un brun vieillit en train de se décomposer sur place. Par-dessus, un manteau à capuche noir dont les bords se sont érodées avec le temps. Des bottes et des gants de cuirs tachés lui couvrent ses extrémités en permanence, ne laissant paraitre aucune trace de peau outre son visage assombrit par sa capuche rabattue sur sa tête. Il porte en bandoulière une épée longue fait de fer noir et une épée courte sur son flanc gauche. Une seule et unique chose semble intacte sur lui: un objet semblant absorber la lumière accroché à sa ceinture. Une arbalète légère à double sortie, faite de bois d'ébène et de bronze sombre sur la poignée et la crosse. Sa démarche est à comparé à celui d'un fauve sauvage qu'on retrouve souvent en terre hostile: sûre et rapide. Aucune peur ne trahi le visage de l'homme qui reste toujours impassible même en plein combat, ce qui le rend terrifiant aux yeux de ses adversaires. Description mentaleLongtemps déjà qu'il n'est plus l'homme respectueux et loyal dont on parlait à son égard. Sa mentalité s'est durcie avec les années, passant de simple bougonnant à réel danger publique. Ayant essuyé plus d'une perte, il a souvent perdu goût à la vie. La survie, pour lui, primait sur toute autre chose même vivante. Eramos s'est souvent demandé pourquoi lui était en vie quand tant d'autres personnes qu'il chérissait le quittait. Le destin se jouait de lui, le torturait et pendant plusieurs décennie cela fonctionna. Il n'était plus qu l'ombre de celui qu'on appelait Eramos à l'époque. Il devint aussi froid que la glace et aussi dur que la pierre. Cœur d'aigle était né. Pendant plusieurs années, cet alter-ego a su changer Eramos au plus profond de son être, le faisant devenir, en premier un mercenaire, acceptant n'importe quel contrat pourvu qu'il payait un peu. Quand il devint à son compte en tant qu'assassin professionnel, son âme devint noire tel le charbon; tuant n'importe qui, n'importe quand sans remord. Aujourd'hui, il a enterré ce passé obscure derrière lui mais en garde les cicatrices. La culpabilité le ronge en silence tandis qu'il donne l'impression de n'avoir aucune peur mais lui sait que c'est faux et pour sûr: la peur c'est la survie, sans elle on meurt. Histoire du personnageNé dans un bourg avoisinant la cité d'aurore, Eramos fils de Gamlen D'Irifuse chef de la noble famille du même nom, a vécu son enfance en compagnie de sa mère, son père et les nombreux domestiques qui travaillaient au manoir. À l'âge de cinq ans, le jeune homme demandait à chaque soir à sa mère de lui lire l'histoire de Cœur d'aigle, le vagabond au cœur de chevalier. Il ne s'en lassait pas et pendant cinq autres années, sa mère le lui récita.
À l'adolescence, il commença son entraînement à l'escrime et au tir à l'arbalète (l'arme de prédilection des d'Irifuse) en plus des ses nombreux cours privés sur l'histoire, la géographie, la physique, les mathématiques et la littérature. Il se révélait un excellent élève que ce soit dans les domaines physiques ou académiques. Il gagna bien des duels organisés entre familles nobles des environs, ce qui lui valut la réputation de bretteur prometteur. Mais c'était à l'arbalète qu'il excellait car dans ses temps libres il ne manquait jamais l'occasion d'approfondir la maîtrise de l'arme familial.
À son quatorzième anniversaire, une grande soirée fut organisée pour souligner la fierté qu'avait son père envers Eramos. Malgré l'ambiance de fête qui régnait, cela n'empêcha pas une attaque nocturne sur le manoir d'Irifuse par un ennemi de Gamlen. Dans l'incident, sa mère, son père ainsi que la plupart des domestiques furent tués, transpercés par la rapière du meurtrier. Eramos y serait resté aussi si la propre fille du meurtrier (Maëlia) ne tua son père pour le sauver.
Amoureux Eramos et Maëlia vécurent plusieurs années dans la quiétude. Les orphelins construisirent une maison de bois rond en bordure de la forêt du crépuscule, un endroit peu fréquentable si on en croyait la sagesse populaire. Cependant, Eramos savait où aller sans se faire remarquer et chasser là où il fallait pour se nourrir convenablement grâce aux enseignement de son père pour la chasse au cerf. La petite famille mit au monde deux enfants. Une fille du nom de Jeva et un garçon du nom de Salem.
Cinq ans après la naissance des jumeaux, Eramos, après une longue journée de chasse, retrouva son foyer étrangement calme, sans exclamation d'enfants ni de mouvement. L'instinct du chasseur résonna tel une alarme dans sa tête et il se mit à courir le plus rapidement possible dans la maison en espérant qu'il ne soit rien arrivé à sa famille, mais il se trompa.
Les murs étaient tapissés du sang de ses enfants et sa douce Maëlia pendue au plafond, droit devant lui, une expression de terreur sur son visage autrefois pur. La souffrance faillit tuer le père de famille qui en resta paralysé pendant de longues minutes. Il pleura, cria et finalement devint muet. Il prit les cadavres de sa famille, les nettoya et les enterra. En entrant dans son logis, une fois cette tâche ingrate terminée, un objet familier percuta son regard et alors il comprit.Cet objet d'un noir d'ébène le regardait impassible, il l'attendait et à un moment, il l'entendit chanter. C'était un chant funèbre, un chant de destruction et de mort. Il approcha sa main doucement, comme attiré par l'arbalète double, son arme de chasse.
Il mit feu à son ancien foyer et abandonna son ancienne vie derrière lui. Il n'était plus Eramos D'Irifuse. Cet homme, il le croyait mort à tout jamais. Il prit le pseudonyme du jeune garçon dont sa mère lui racontait les aventures dans un élan cynique et dénué de compassion, il avait décider de prendre le nom d'un enfant pur et de le faire tuer. Voilà ce qu'était devenu Cœur d'aigle en vieillissant, son exact contraire, les monstres qu'il combattait.
Pendant plus d'une dizaine d'années, il consacra sa vie à la chasse des douze assassins qui s'étaient délectés du corps de sa femme et du sang de ses enfants. Il les tua, un par un, leur infligeant mille maux avant de les abattre sans remords. Quand il tua le douzième, il ne s'attendit pas à ce qui lui arriva. Il ne ressentit rien, que le vide froid et infini. La vengeance ne l'avait pas adouci, il n'avait pas changé et cela avait fini par cryogénisé son âme. Il continua à chasser d'autres individus en Oryenna, devenant chasseur de prime pour celui qui pouvait payer ses tarifs assez élevés. Puis, un beau jour, il disparu sans laisser de traces et on ne le revu que bien plus tard en terres humaines.
Dix ans s'étaient passées. Une sentinelle surveillant les portes de la cité d'aurore aperçu une silhouette encapuchonné entrer en ville. Un vieillard selon ses dires. il se présentait comme un simple voyageur de passage. Sa démarche était fluide malgré l'âge avancé de l'homme. Ses vêtements en lambeaux témoignaient sa pauvreté flagrante et son regard... La sentinelle n'en avait vu aucun pareil à celui-ci. Des yeux verts semblaient absorber son âme et scruter son esprit sans rien dire. Une inconfortable expérience pour l'homme de garde qui parla de l'individu à ses compatriotes pendant une pause. Il l'avait reconnu, le tueur des d'Irifuse était de nouveau en ville.
Bien qu'il se soit rangé de son ancienne vie, Eramos fut traqué par la garde, mais ne fut jamais arrêté. Bientôt, il trouva logis dans le quartier malfamé de la cité de l'aurore où il ne fit plus qu'un avec sa population. C'est dans cet endroit laid et mauvais qu'une idée germa dans son esprit, un idée de justice et d'équilibre.
La guilde de l'Équilibre naquit et elle devint à un moment prospère, mais la guerre des Marcheurs la fit retomber. Eramos, ayant été cru mort part ses généraux, avaient été oublié, lui et ses bonnes actions pour revenir l'ancien tueur sans pitié qu'on avait connu sous le nom de Cœur d'aigle. Mais il n'est pas mort et sa cause non plus. Il est donc de nouveau à la recherche de dignitaire voulant l’épauler dans sa quête de justice.
Dernière édition par Eramos d'Irifuse le Jeu 21 Nov 2013 - 22:05, édité 2 fois |
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Eramos d'Irifuse Ephaëlyen accompli
Messages : 818 Métier : Vagabond Age du personnage : 63 Alignement : Vigilant Ennemis : « Chacun est l'ennemi de soi-même. » Anarchisis Double Compte : Rangdor d'Irifuse
Feuille de personnage Réputation: 1750 Avertissement: 0/3
| Sujet: Re: Journal de Cœur d'aigle Sam 13 Avr 2013 - 16:05 | |
| La guilde de l'ÉquilibreEphaëlya tend vers le désordre comme toute chose naturelle de ce monde. Comme le sable d’un sablier qui s’écoule, comme un parfum qui se répand dans une pièce. Rien ne demeure jamais dans l’ordre. Pourtant, ces hommes cherchent à rétablir un certain équilibre, ces hommes se battent pour empêcher une certaine destruction.
« Jamais nous ne serons satisfaits si nous ne prenons pas nos lames et d’une main de fer, nous ne rétablissons pas ce désordre incessant. Il faut à tous prix rétablir l’équilibre de ce monde, car il verra sa fin. Les fils de Γαῖα, les politiciens corrompus et les agents de chaos feront tout pour entraver notre route, mais ensemble, nous réussirons. »
Cette association secrète a pour but de rendre justice à ce monde en éliminant ceux qui essaient de le détruire par un quelconque moyen. Le meurtre pour eux n’est pas considéré comme un acte mauvais s’il est fait pour quelque chose de bien, mais ils peuvent également sauver des vies s’ils jugent que celles-ci se doivent d’être vécues. Ils se voient comme des sauveurs du peuple Ephaëlyen.
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