Préambule
Du personnage.

Prénom & Nom : Runar Chante-Roche
Sexe : Masculin
Âge du personnage :Né en l'An 95, il a à ce jour 150 hivers.
Race : Nain
Peuple : Peuple des Montagnes
Compétence magique ? :Non

Plat préféré : Les lentilles aux épices (fortes les épices).
Alcool préféré : .... La bière teh! Sinon l'Izarra, une liqueur de pruneaux aux épices.
Animal préféré : Cela dépend de la sauce.
Jeu préféré : La belote, sinon tout jeu avec des cartes.
Nombre d'heuresde sommeil : Huit heures c'est le mieux !

Quel que soit la race, dans le passé jusqu'à aujourd'hui et encore dans le futur, des êtres se sont et seront toujours remarqués par leur anormalité. Runar n'en fait pas parti, il est un nain. Ni grand ni petit (pour un nain), les tresses blanches de sa tignasse se situent au même niveau que celles de la majorité de ses compères. De par sa condition de guerrier, le ventre rond commun à sa race n'a su recouvrir ses épais abdominaux, éléments de sa puissante charpente acquise au long d’entraînements rigoureux et de missions dans le beau pays d'Angaïla. Sur les pistes qui gravissent et serpentent dans les montagnes, le soleil a hâlé la peau de son visage et vieilli prématurément cette dernière lui donnant des années qu'il n'a pas. A cela, ses cheveux ont grisonné avant l'âge et aujourd'hui, si certains le nomment "vieux" dans sa garnison, il n'est pas plus âgé qu'eux. Alors, lorsqu'il qu'il râle et rabroue ces derniers, c'est de sa voix puissante, portée sur les graves et légèrement nasillarde de par son nez, petit. Petit, comme ses yeux noirs toujours en mouvement, comme ses oreilles qui bougeraient volontiers vers le moindre son si elles le pouvaient.
Malgré ses choix, il reste fier d'être un Chante-Roche et arbore les couleurs de sa famille avec fierté sur son armure comme sur ses tuniques. Ces couleurs, le jaune et le violet, représentent les richesses extraites des mines Chante-Roche, couleurs respectives de l'or et du rubis. Cette armure, de mailles et de plates, lui est chère et il passe de longues heures à l’huiler et à la lustrer. Avec les ans passant, l'odeur de l'huile a imprégné sa personne tout comme l'odeur de la fumée des feux de camps. Ce musque normal à un guerrier se mélange à la saveur plus distinguée d'un bouquet d'épices culinaires dont il aime agrémenter ses plats. Il arrive parfois qu'une odeur de savon fasse acte de présence et souvent, l'odeur du sang également plane dans le sillage de ses armes. Il possède un lourd marteau qui porte le blason des siens, ainsi qu'un bouclier maniable mais apte à écraser des gorges au sol. Tout cet attirail pèse une vingtaine de kilos qui ont forgé des épaules solides et justifient les os épais du nain.

Inventaire

• Une besace en cuir (qui sent fort) contenant le bric à brac qui va suivre.
  
• Un marteau une main runé offert par sa mère.
  
• Un bouclier runé offert par sa mère.
  
• Une tunique de rechange aux couleurs de sa famille.
  
• Un poignard pour dépecer, sculpter, manger, égorger etc.
  
• Une brosse et de l'huile pour l'entretien de son armure et de ses arme.
  
• Une chevalière au seau de sa famille qu'il ne porte pas.
  
• Du papier à lettre, des plumes et un flacon d'encre noire.
  
• Dans bandages, pâte cicatrisante et herbes à mâcher qui coupent la douleur (mais qui mettent dans le coaltar)
  
• Une flasque de d'Izarra.
  
• Une bourse remplie d'épices de cuisine.
  
• Une bourse de pièces d'or venant de sa solde de soldat.
  
• Une flûte taillée dans un fémur de gobelin.
  
• Une brosse pour sa barbe et ses cheveux aussi, optionnellement.
  
• Un savon... Oui un savon à l'odeur d'amande.
  
• Un jeu de cartes en bois.
  

Quel trait ne peut-on remarquer chez un nain qui ne soit pas sa fierté ? Aucun. Et Runar est un nain. De par la caste notoriété de sa famille, Runar a eu de nombreuse raisons de se montrer fier. Plus tard en prenant de la bouteille, le nain a pu développer un aspect plus critique et a commencé à faire marcher ses méninges sur pourquoi ceci et pourquoi cela. Il en est découlé une curiosité non feinte qui le porta hors de son foyer. Alors dans ces expériences que lui a offert la vie, il put apprendre à côtoyer les nains de façon plus simple et à être plein enclin à fraterniser et à rire des bonnes choses que lui ont toujours apporté sa vie. Runar aime les nains. Ils sont son peuple et font de lui un être qui peut être fier et il n’aura nul répit tant qu’il n’aura pas rendu autant que l'on lui a donné. Il est dévoué à sa race. Cette dévotion lui a déjà porté préjudice lorsque de deux ces confrères durent être jugés pour des méfaits à l’encontre des autres races d’Ephaëlya. C’est un tort dont il se sait affublé mais dont il fait passe car cela n’est pas réellement un inconvénient, selon lui. Etant nain, il est méfiant. Ô certes, il peut facilement se lier d'une amitié et paraître aussi aimable que puisse l’être un nain, mais il n’en reste pas moins méfiant. Il a confiance en ceux de sa race certes, mais il sait que pour des histoires d’intérêt, tout être quelque qu’il soit, peut sombrer dans la trahison. Aussi, il a toujours le sourire, mais pas sans avoir assuré ses arrières…
L’amour ? Tsé ! Runar a eu des conquêtes pour sûr ! Mais nulle n’a su le détourner de sa vie actuelle.
Ainsi est Runar Chante-Roche.

En Ephaëlya il y a de nombreuses familles qui se démarquent dans toutes races et parmi ces races des plus honorables, il y a celle des nains. Dans ce peuple, certains noms sont plus connus que d’autres et vibrent dans les esprits de chacun, parmi eux, les Chante-Roche.

« Ô Chante-Roche !
Fils de la terre, tu es né dans les mines partant de rien pour aller loin. Le premier des tiens, Ô Obryn notre aïeul qui vainquit monts et tréfonds de sa pioche pour en extraire les richesses et t’offrir tout ce que nous possédons aujourd’hui. Vis dans une éternelle reconnaissance et admiration pour ce dernier et pour tous ses fils jusqu’à ton père. Vis avec tes sœurs et tes frères pour qu’à jamais cet héritage perdure et que notre nom jamais ne s’éteigne…
Ô Chante-Roche !
Clame ton nom avec fierté et n’oublie jamais que tu hérites de la sueur des tiens. Des mines qui sont nôtres jusqu’au cœur du monde d’où l’on sort métaux et joyaux qui entre des mains calleuses deviendront source de fierté pour notre peuple ! Pioche, gratte, martelle et façonne ce que plus tard tu vendras, fais notre fierté !
Ô Chante-Roche !
Tu es né avec une fierté sans âge, honore ton nom à jamais Chante-Roche ! »

Voilà des mots qui à jamais seront gravés dans la mémoire de Runar Chante-Roche, fils de Krieg Chante-Roche. Ces phrases incombent de lourdes responsabilités à quiconque nait avec ce nom lui traçant une destinée dont il ne saurait se défaire.
Ainsi commença la vie de Runar, le benjamin des quatre frères Chante-Roche. Il naquit au début de l’an 95 après la guerre des Titans. Petit dernier choyé par sa mère, il eut une enfance des plus simples, vivant inconscient de ce que l’extérieur lui réservait ayant déjà bien assez de choses à découvrir dans les méandres des couloirs de leur demeure, ou même dans les livres dont regorgeait la bibliothèque familiale qu’il eut vite fait de déchiffrer. C’en suivit à ces années d’insouciance un besoin de sortir des gonds familiaux pour aller vérifier la véracité de tous ces écrits qui nourrissaient les rêves de ses nuits. Un petit bien distrait de son devoir futur, ce futur qui le plaçait aux côtés de ses frères à la tête de l’empire commercial de sa famille.
Alors il vint une éducation qui gela ses rêves enfantins et qui l’occuperait pour les décennies à venir.
Si on l’avait laissé choir dans l’opulence toute son enfance, c’est parce qu’au début de sa cinquantième année, on l’envoya des mines. C’était là le retour aux sources pour tout Chante-Roche que de partir là où avait commencé l’histoire de leur famille. Dix années à manier la pioche durant lesquelles Runar découvrit le sens de son nom. Suite à cette décennie, il passa aux forges pour travailler ce métal qu’il avait extrait avec sueur. Ses oreilles s’habituèrent aux martellements de l’acier contre l’enclume et ses yeux ne virent dans le noir plus que les étincelles jaillissantes du métal en fusion. Ce fut encore dix années passées de l’enclume de l’apprenti jusqu’à l’établis de l’orfèvre. Ô ces quelques années ne firent pas de lui le plus grand mineur, ni le plus grand ouvrier, mais cela lui permit d’apprendre la réelle valeur des choses et du travail.

Après ces deux décennies, il revint apprendre auprès de son père qui lui inculqua les règles de la gérance. Mais alors les rêves revinrent, garnirent ses nuits et envahirent ses pensées à toutes heures. Torturé par les récits lus dans son enfance, ne s’imaginant pas vivre loin de tout ça, ne s’imaginant pas être un simple marchand, Runar faillit à son nom. C’est à ses soixante-dix ans qu’il s’engagea dans l’armée au grand dam des siens. Il n’était certes pas le premier à se détourner de la grand voie des Chante-Roche, mais cela n’en restait pas moins une grande déception, un échec. Si ces frères et sœurs ainsi que sa mère acceptèrent, même avec un peu de mal ce choix, son père l’effaça de sa mémoire, jusqu’à la mort de celui-ci. Runar découvrit alors une nouvelle vie. Bien loin au début de ce qu’il s’imaginait, il mit quelques années avant de se faire à sa nouvelle aventure et à en apprécier le rythme. Il s’était fait une place dans son monde qui l’emportait au-delà des frontières naines et découvrait une nouvelle fraternité avec ses compagnons d’armes. Il se démarqua par son maniement du marteau et du bouclier, faisant de lui une tête de bélier dans les batailles tant sa rage donnait de la force à son bras. Jeune et fougueux, les blessures furent nombreuses mais les batailles aussi. Une vie trépignante durant trente-cinq années qui aboutirent à la tragique nouvelle de la mort de son père. Assistant aux funérailles et revoyant sa famille depuis la première fois depuis son départ, les retrouvailles furent tendres et bienvenues en cet instant.

Quelques mois après la reprise du court de sa vie dans l’armée, il fut offert à la garnison des cinquante nains à laquelle il appartenait, une armure pour chacun venant des ateliers Chante-Roche des trois frères de Runar. Bien qu’osé, le cadeau fut accepté et la garnison se vit œuvrer sous les couleurs or et rubis de la richissime famille. Ainsi armée, on affecta la section Chante-Roche, car ainsi fut-elle renommée, à la sécurité interne du pays, visant à annihiler les problèmes gobelins et les indisciplinés golems, rôle qu’elle honora avec fierté lors de la guerre d’Ogzuk. A l’ébauche de cette guerre, la mère de Runar puisa dans la richesse familiale en faisant appel aux services d’un runeur pour les armes de son fils. Il y a bien sûr beaucoup de choses qui pourraient être relatées sur cette guerre courte mais ô combien meurtrière, aussi sera-t-il dit seulement que le mérite de Runar auprès de ses supérieurs augmenta grandement. Armé de son fier, marteau, il se montra d’une grande habileté à contrer les sorts des chamans et annihiler leurs terribles carnages.
Jusqu’à la fin de la guerre, lui et ses confrères combattirent pour offrir la victoire à leur peuple.
Les mois passèrent ainsi que les vestiges de cette guerre. Les pertes furent lourdes et la contrée naine pleura ses combattants morts au combat. Cependant, Runar et ses compagnons, fiers d’avoir contribué au triomphe des nains, furent remerciés par leur dirigeant et leurs noms furent écrits dans les archives de cette bataille que le peuple nain n’oubliera pas de sitôt…

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