Orick Marteaufoudre Ephaëlyen accompli
Messages : 1333 Métier : Thane d'Angaïla Age du personnage : 152 Alignement : Bon Ennemis : Les gobelins et les golems
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| Sujet: Un nain turbulant [Terminé] Sam 13 Nov 2010 - 23:58 | |
| Cela faisait prêt d’un mois qu’Orick vivait dans l’auberge « Au repos des voyageurs ». Il semblait s’engouffrer dans une routine peu constructrice où il recopiait ses cartes et tentait de les vendre aux aventuriers saouls qui faisaient la clientèle de l’auberge. Il ne bougeait plus, il vivait dans sa chambre habituelle, buvant de la bière à longueur de journées. Il ne retirait jamais son armure, et gardait son casque attaché sur sa ceinture pour ne jamais l’égarer où se le faire voler. L’aubergiste, Erik Dénard, finit par le voir comme un meuble de sa taverne, lui acceptant des retards de paiement de temps à autre et parfois l’invitait à boire un coup dans l’arrière salle de l’auberge. Mais depuis trois jours, Orick ne payait plus, et Erik profita d’un petit verre entre amis pour lui en parler. | Orick, tu sais que ça n’me gène pas trop tes retards, mais là, tu n’as pas payé ta semaine d’avance et il faudrait y penser. J’ai bien remarqué que tu fouttais plus rien et que tu n’avais rien vendu depuis jeudi dernier mais bon, faudrait t’bouger l’cul ! | | Oh ! On m’brusque pas moi m’sieur ! J’ai tué un géant avec mes mains moi, je l’ai étranglé et il m’a demandé pardon ! | | Orick, tu bois depuis ce matin, tu fouts rien, tu racontes des histoires débiles aux clients, c’est très bien, ça les attire un peu ici mais bon ça me gène de te voir comme ça. | | Ah… ? Je sais plus trop, je suis ici pour un truc, mais c’est pas clair, je sais pas ce que j’dois faire… Je dois faire de grandes choses, mais peut être que j’me suis trompé de lieu. Je peux pas repartir en Angaïla alors que j’ai pas fini mon travail, mais c’est quoi exactement ce travail ? | | Hum… Me regarde pas comme ça Orick, je pige rien de ce que tu racontes… Sois un peu sérieux et explique-moi au moins. | | Bah… J’ai besoin de donner une bonne image de ma famille en faisant de très grandes choses… | | Qu’as-tu fais à part boire de la bière exactement, sans mentir ? | | J’ai retrouvé la trace de ma famille, tous crevés comme des porcs, je les ai vengés en tuant quelques golems. | | Hum… Je ne sais pas si je dois te croire mais continue ! | | Karg, un ami à moi, était là, il pourra parler devant le Molgor. Après, je suis allé dans le petit bois enchanté et j’ai vaincu des brigands aux côtés d’un elfe. | | Un elfe aux côtés d’un nain, c’est assez rare… | | On a continué la route ensemble et un élémentaire de feu nous a aidé, ensuite nous avons combattu des gobelins et vaincu un géant. | | Là, je ne te crois plus, mais bon… | | Je t’assure Erik ! Ensuite nous sommes arrivés ici pour soigner l’elfe ! | | Il est où cet elfe exactement ? | | Je l’ai laissé chez le guérisseur et j’ai payé ses soins. | | Bon, j’avoue ne pas pouvoir te croire mais imaginons que c’est vrai, pourquoi ne pas faire une action que notre général pourrait remarquer ! | | C’est ça ! Karg m’avait dit, donne de la réputation au nom des Marteaufoudre, puis reviens en Angaïla retrouver la place que tu mérites ! Enfin un truc comme ça. | | Pour l’instant, tu dois me payer… Donc je te conseil de faire vite pour le paiement, je n’aimerai pas devoir en parler à la garde. |
Deux jours passèrent et Orick continua de faire ce qu’il faisait déjà si bien dans la taverne, boire et raconter ses histoires de façon toujours différente, jusqu’à raconter qu’il pouvait tuer des géants en leur lançant des éclairs. Un soir, alors qu’Orick buvait encore, Erik alla le voir, l’auberge allait fermer et il l’invita à partir de l’auberge. | Orick, c’est bon pour ce soir, va chercher tes affaires dans ta chambre et quitte ce lieu. | | Comment ? On ne jette pas Orick Marteaufoudre dehors comme ça ! |
Orick alla dans sa chambre et s’enferma à clé avec un tonneau de bière. Erik dut alors interpeler quelques gardes pour régler cette affaire. Accompagné de quelques uns d’entre eux, il ouvrit la porte avec son trousseau de clé et à la vue des gardes, Orick comprit qu’il était allé trop loin. Il grommela quelque peu mais ne s’opposa pas aux gardes qui l’emmenèrent jusqu’à la sortie de la ville. | Qu’on ne te revoit pas dans la cité de l’aurore le nain ! |
Orick était devant les portes menant au quartier commerçant, totalement déprimé, il s’éloigna sans rien dire, il allait devoir faire face à son destin, il ne pouvait plus reculer. |
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