Préambule  
Du personnage

Prénom & nom : Olympe Prior
Sexe : Feminin
Âge du personnage : 17 ans
Race : Humaine
Meute/Tribu (pour les lycans/centaures) : Aucune
Compétence magique ? (Oui/Non) : Non

Description
Physique

Je me faufile entre tous ces hommes qui, selon moi, ont eu la main lourde sur la bière, et arrive au comptoir :
« Je voudrais une chambre s’il vous plait. »
Le jeune homme me dévisage avant de demander :
« Une nuit ? »
Je réponds d’un air agacé :
« Oui, une nuit, une personne. »
Je dépose mes pièces d’or sur le comptoir puis suis le jeune homme jusqu’à une petite chambre au premier étage. Quand il quitte enfin la pièce, j’enlève la capuche de ma cape d’un noir de jais et me regarde dans le miroir accroché au mur.

Mon reflet m’effraie un peu : je suis plutôt petite et mince. Mes cheveux châtain foncé encadrent mon visage d’une pâleur fantomatique que seules mes lèvres roses viennent éclairer. Mes yeux gris foncé dans lesquels on peut apercevoir des reflets bleus sombre, comme dans un ciel d’orage, me fixent tristement sous mon maquillage noir. Je me détourne et enlève totalement ma cape que je laisse négligemment par terre. Cette cape, je la porte tout le temps, en souvenir de ma mère. J’ai également toujours avec moi mon arc et mon poignard. L’arc est mon arme favorite, je le manie à la perfection. Je le dépose sur un coffre en bois et passe mes doigts dessus : en métal elfique travaillé, il m’a couté une fortune. Je porte mon poignard caché sous une bande de tissu, sur mon avant-bras droit. Il ne quitte jamais cet emplacement, pas même pour dormir. En cas de combat au corps à corps, il me suffit de l’attraper d’un coup de main agile. Je n’ai jamais tué mais il m’est arrivé de blesser : le métier de voleur comporte ses risques. Je m’assois sur le lit, enlève mes bottines, m’allonge et fixe le plafond, pensive.

Peu à peu mes yeux se ferment et je plonge dans le monde des rêves… et des cauchemars.

Description
Mentale

Je me réveille en sursaut. Je me suis endormie ? Combien de temps ? Tant pis. Je me lève et vais à la fenêtre. Je l’ouvre, m’accoude au rebord et respire un grand coup. Je regarde la lune déjà haute dans le ciel étoilé.

Une soudaine envie de liberté me prend, une envie irrésistible. J’ai souvent l’impression d’être enfermée et donc souvent ce désir de liberté qui brûle en moi sans jamais être rassasié. A la mort de ma mère, je me suis totalement renfermée sur moi-même. J’ai grandi seule et appris tout ce que je sais seule. Pour compenser mon jeune âge et me faire une place dans ce monde barbare, je me cache derrière un « masque » de froideur. En réalité, je suis mature et indépendante, sensible, maligne et sauvage mais je parais agressive, insensible et asociale. Je n’aime pas cette partie de ma personnalité. J’ai besoin de quelqu’un sur qui me reposer, à qui me confier. Mais je n’ai plus personne… Je dois garder cette carapace : ma sensibilité me perdrait. Je ne peux pas me montrer telle que je suis vraiment, ma vie en dépend. C’est dur, je n’en peux plus, mon âme est blessée, mon cœur brisé. Je voudrais être délivrée de tout cela. La joie de vivre m’a quittée. Je ne sais même plus pourquoi je suis là.

Une larme roule sur ma joue, puis une autre. Ma vision se brouille. Je cligne des yeux pour chasser ces perles humides, en vain. Ma gorge se serre. Je recule dans la chambre. J’enfile mes bottines et ma cape précipitamment. Les larmes continuent à couler, je sens leur goût salé sur mes lèvres. Je saisis mon arc, l’enfile dans mon dos, m’accroupis sur le bord de la fenêtre et saute. La réception est difficile, un genou et les mains au sol pour reprendre mon équilibre. Je relève la tête puis me mets à courir, vite, plus vite, toujours plus vite. Je cours, tout droit, je ne vois rien, aveuglée par les larmes qui ruissèlent sur mes joues.

M’échapper. M’échapper de tout cela.

Votre
Histoire

Tout a commencé il y a 19 ans : Mathieu Prior, aventurier solitaire, avait décidé de traverser la forêt du crépuscule et d’atteindre le temple noir pour en déceler le mystère. Mais bien entendu, tout ne se passa pas comme prévu. Blessé par on ne sait quelle créature, il arriva dans la tribu de Tarik aux portes de la mort. Le chef du village, dans son extrême bonté, accepta l’étranger et ordonna à la guérisseuse de le soigner. Il devait cependant, une fois guérit, quitter la tribu et retourner d’où il venait. Mathieu Prior fut donc confié à une charmante guérisseuse : Béatrice. Ce fut le coup de foudre immédiat. Quand l’étranger fut guérit, le chef de la tribu ordonna de le chasser du village. Les adieux à la belle guérisseuse furent terribles. Mais Mathieu revint pendant la nuit et promit de revenir ainsi tous les soirs. Cela dura six mois mais Béatrice tomba enceinte : c’est ce qui attira l’attention du chef de la tribu. En effet, elle n’était pas mariée et n’avait pas de courtisan. C’est comme cela que deux cycles plus tard, mon père fut découvert et exécuté sur la place publique et ma mère bannie de la tribu.

Je suis née sept mois plus tard. Ma mère m’a élevée à la lisière de la forêt du crépuscule, sur les berges du lac de l’aube où nous avions une petite maison. Ce furent les plus belles années de ma vie. Mais cela ne pouvait pas durer : j’avais un peu plus de six ans quand ma mère est morte. Elle était partie dans la forêt pour nous trouver de quoi manger. Je l’ai attendue, longtemps : elle n’est jamais revenue. Le soir, je suis partie à sa recherche mais tout ce que j’ai retrouvé, c’est sa cape, d’un noir de jais et des traces de sang qui s’enfonçaient dans les profondeurs de la forêt. J’ai ramassé sa cape, puis j’ai couru, vers nulle part. C’est à ce moment que ma vie a basculé, à ce moment que j’ai plongé dans les abîmes les plus sombres de ma vie.

Depuis, je vagabonde en Oryenna, vole et chasse pour survenir à mes besoins. A mes quatorze ans, j’ai commencé à troquer avec d’autres voleurs et brigands dans la caverne de la nuit. Il m’est arrivé d’avoir des ennuis, c’est un exploit que je sois encore en vie. Il y a quelques mois, j’ai vu passer la mort tout près de moi : un homme masqué m’a attaquée, je ne sais toujours pas pourquoi, et m’a laissé une longue cicatrice de la base de mon coup jusqu’au bas de mon dos. Je ne serais plus là si un de mes client et d’autres hommes ne s’étaient pas rués sur lui pour répliquer.

Je me demande pourquoi je suis encore là. Je me sens seule, si seule… J’ai besoin de quelqu’un, d’un but, d’une raison de vivre…

Présentation de
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Aucun

Complément
De la fiche

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