Prénom & nom : Adhara d’Athël
Sexe : Femme
Âge du personnage : 120 (~18 ans)
Race : Demi-elfe (elfe/humaine)
Meute/Tribu (pour les lycans/centaures) : X
Compétence magique ? (Oui/Non) : Oui
« Adhara ! Oh Adhara, on va quand même pas monter là-haut ? »
La gamine tourna vivement la tête vers l’ainé, un large sourire illuminant son visage angélique. Comme ça, il ne voulait pas la suivre jusqu’au sommet… Très bien ! Elle n’aurait aucun mal à le faire changer d’avis. Aussi arbora-t-elle une moue des plus malicieuses avant de lui répondre ceci :
« Voyons Ryld, ne me dis pas que tu as la trouille ! Moi, je n’ai pas peur. »
Oh ça oui, même âgée de 5 ans, elle ne connaissait pas la peur... Ou tout du moins, elle aimait s'y confronter pour, enfin, réussir à la vaincre. D'ailleurs, cette manie tant redoutée par les adultes lui avait valu bon nombres de punitions et, bien évidemment, lui avait attirée bon nombre d'ennuis. Vous vous en douterez, c'était le cadet de ses soucis. Elle avait bien l'intention de profiter de la vie et ce, envers et contre tous ! L'esprit rebelle, elle n'écoutait que d'une oreille distraite les réprimandes des plus âgés et, dès qu'ils avaient le dos tournés, elle n'hésitait pas à replonger tête baissée dans l'aventure ! Cette fois-ci, elle avait décidé d'admirer le coucher du soleil. Rien de bien alarmant me direz-vous, seulement son point d'observation se trouvait-être la plus haute branche d'un vieux chêne. Ryld, celui qu'elle considérait comme son meilleur ami et qui n'était autre que son frère, était bien souvent forcé de la suivre dans la plupart de ses périples. Après tout, qui pouvait résister à ce sourire d'ange ? Ou bien à cette langue aussi franche que manipulatrice ? La délicieuse enfant, aussi vive qu'intrépide, se révélait aussi être une exceptionnelle combattante...Pour le plus grand malheur de ces parents. Quiconque cherchait à lui faire une crasse en subissait inévitablement les conséquences, qu'il soit plus âgé ou non. Est-il nécessaire de préciser qu'elle était une gamine au sang ? Non, évidemment. Ce portrait mériterait néanmoins d'être complété par quelques détails qui, si vous sachez être assez attentifs, pourraient se révéler à vous... Enfin, un peu de chance ne vous fera pas de mal ! Rongée par le secret, dévorée par sa méfiance constante, la jeune elfe aujourd'hui majeure, souffre plus qu'elle ne le laisse paraître. Certains traits de caractère ont survécu à l'Atrocité, comme sa soif d'indépendance, son courage, son audace et sa ténacité. En revanche, de nouveaux se sont insinués en elle comme l'ambition, l'instinct -si l'on peut dire, la spontanéité et malheureusement, la solitude. Son coeur, si tendre et bienveillant, n'arrive plus à s'ouvrir au monde. Il est blessé et la cicatrice laissée par le passé ne semble pas vouloir se résorber... Arrivera-t-elle un jour à sourire, non pas d'un sourire purement fabriqué mais d'un sourire sincère, comme ceux d'autres fois ? Arrivera-t-elle à faire de nouveaux confiances aux autres, à leur être fidèle comme elle l'avait toujours été autrefois ? Pourra-t-elle, comme durant son enfance, prendre la défense des plus faibles, quitte à mettre sa vie en danger ? Nul doute qu'elle le puisse ! Toute cette tendresse ne l'a pas quitté un seul instant cependant, parviendra-t-elle à la laisser s'échapper de sa carapace ? Une chose est sûre : Elle ne suit que sa propre loi, sans se soucier un seul instant des autres, et rêve d'aventure. Elle était et est la seule et unique maîtresse de sa vie, de son destin. Oh ! Surtout, ne vous avisez jamais de la traiter de menteuse... Enfin ce n'est qu'un conseil comme un autre !
Laissons de côté l'insouciante enfant perchée en haut des cimes pour s'intéresser à la splendide créature, plus simplement nommée Adhara. Fille bâtarde d'une humaine et d'un elfe de sang-pur, elle a, comme la majorité des sang-mêlé, héritée des caractéristiques propres aux deux races avec, il faut bien l'avouer, une ressemblance fascinante avec le peuple d'Oryenna. Comment cela, vous en doutez ? Je dois m'empresser de vous la décrire alors ! Elle dispose d'une taille et d'un poids relativement admirable pour une demi-elfe, soit 1,75m pour 52kg. Certains sans gènes se plaisent à discuter de ces formes, jugeant majoritairement qu'elle « à c'qu'il faut, où il faut ! », ce qui ne manque pas d'attirer toutes sortes de regards sur sa délicieuse silhouette. Comme vous l'aurez certainement compris, elle est loin de ressembler à certaines de ces demoiselles filiformes et sans saveur ! D'ailleurs, si cela peut lui être utile d'une quelconque façon, elle n'hésitera pas à mettre ses atouts en valeur... Du moins tant que cela ne déroge pas à son égo ! Reprenons. Sa silhouette, en plus d'être voluptueuse à souhait, est tout ce qu'il y a de plus féline. Grâce, souplesse et agilité s'entrelace pour un résultat des plus satisfaisants. Qui pourrait se douter que sous cet aspect des plus angéliques se cache une féroce combattante ? Il n'y a pas à dire, il n'y a pas meilleure actrice ! Nous nous égarons. Cette charismatique jeune femme a le teint délicieusement velouté, le plus souvent doré par les rayons du soleil. Son visage, quant à lui, laisse songeur. A-t-elle réellement l'âge qu'elle prétend ? Elle fait si jeune... Erreur ! De plus, elle n'hésitera pas à taper du poing sur la table pour vous le rappelez. Ses lèvres délicatement rougies par son tic incessant... Son nez aquilin... Ses pommettes délicates... Ses yeux aux couleurs des mers du Sud, à la fois perçant et captivant... Tout ceci vous fait véritablement penser à une enfant ?! Elle est charmante-Non, elle est bien plus. Regardez-là, noyez-vous dans son regard et vous saurez. Elle est ensorcelante au possible. Comment cela, je ne vous ai pas encore montré en quoi elle ressemble davantage à une humaine ? Mince alors ! Prenez ses oreilles par exemple. Comment les trouvez-vous ? Arrondies, bien sûr. Et ses traits ? Délicieux. Ceci est le cadeau d'un sommeil réparateur ! Et cette flamme qui embrase son regard ?! Pensez-vous qu'elle pourrait un jour souffrir d'une quelconque dépression ? Nous sommes d'accord ! Passons à « l'emballage », si je puis me permettre. Le plus souvent, pour ne pas dire à chaque fois, elle s'habille de matières légères lui permettant de se déplacer le plus aisément du monde. Elle porte le plus souvent des vêtements sombres se rapportant majoritairement à un pantalon et un débardeur portés près du corps, des bottines souples et une besace en cuir. Rien de bien complexe en somme. L'armement en revanche est une toute autre histoire. En voici la liste : Dans un étui porté autour de sa cuisse gauche se trouve un poignard alors qu'un assortiment de couteaux de lancer trône sur sa cuisse droite. Elle ne se sert pas souvent d'épée, préférant le plus souvent utilisé l'arc qu'elle porte dans le dos. Délicieuse et armée jusqu’aux dents, que demandez de plus ?... Vous semblez dubitatif… Oh ! Vous avez certainement remarqué certains changements chez elle, comme la couleur de son iris par exemple. Ne vous en fait pas, vous n’êtes pas fou ! Par contre, je vous conseille vivement d’être attentif aux moindres changements. Qui sait ce qui peut surgir derrière cette métamorphose ?
Adhara a vécue dans l'endroit le plus curieux si ce n'est le plus dangereux qui soit : L'île Athël. Son histoire n'est autre que son plus grand secret, aussi tendez l'oreille aux moindres indices. Il semblerait que certains détails s'échappent de ses lèvres malgré elle. L'histoire que je vais vous raconter débute quelques semaines après sa naissance, dans une clairière dont le nom m'est inconnu. Deux créatures se font face : une femme et un homme...Et dans les bras de ce dernier, une toute petite chose qui se tortillait sous son regard : Adhara. L'homme, un elfe d'un village du bord de mer, avait fauté. De son infidélité naquit cette petite fille au regard intense, une hybride qui fit chavirer le coeur de son père. Poussée par l'humaine dont le nom reste encore de nos jours un grand mystère, ce dernier accepta de prendre l'enfant à sa charge, de l'aimer et de lui assurer la plus belle des vies. Si seulement il avait su... Quelques temps plus tard, la gamine fut accueillie par la dispute la plus intense que ce modeste village eut connu.
« Cette enfant n'est pas la mienne ! Tu m'as trahie, Helevorn ! J'aimais je n'accepterais cette chose, tu m'entends ?! Jamais ! » Hurla l'épouse à se casser la voix, des larmes de rages détruisant son séduisant visage.
« Elenwë, je t'en prie... Regardes-là ! Cette enfant a besoin de toi. Elle a besoin de nous... Tu sais que nous ne pouvons plus avoir d'enfant. Ryld est le dernier et...Mais regardes-là te dis-je ! Non, pas avec ces yeux là ! Regardes-là avec des yeux de mère... Elle n'est pas coupable de ma faute. Elle a besoin de notre aide Elenwë...Je t'en supplie ! »Est-ce parce que le coeur d'une mère ne peut abandonner un enfant à un aussi sinistre sort ou bien parce qu'en ce jour, et pour l'unique et dernière fois, l'elfe d'apparence si intransigeant cédait aux larmes. Quoi qu'il en soit, Elenwë permit à l'enfant de rester sous son toit et l'éleva du mieux qu'elle le put... Ou du moins, elle essayait de le faire. Au fond d'elle, elle ne pouvait considérer cette enfant comme la sienne. Elle n'était autre que le fruit d'une trahison... Ainsi donc, des limites furent érigées entre les membres de sa famille et la nouvelle venue. Elle a, par exemple, interdit à Helevorn de lui donner son nom. Elle n'était rien d'autre d'Adhara. Rien de plus, rien de moins... Elle essaya également d’empêcher les deux enfants de fraterniser et ce, sans succès. Ils s’adoraient plus que tout au monde et étaient pour, ainsi dire, inséparables. C’est d’ailleurs avec lui qu’Adhara découvrit son don…Don qui bouleversa aussitôt sa vie. Tous les jours suivants cette merveilleuse découverte, ils s’en aillaient dans leur cachette favorite pour repousser les limites de ce don. Au début, soit vers ses cinq ou six ans, elle ne parvenait qu’à modifier la couleur de son iris puis, au fur et à mesure, elle se perfectionna, toujours plus motivée par son frère. Malheureusement, Elenwë, agacée par leurs sorties quotidiennes, les retrouva…Et par la même occasion, elle découvrit leur petit secret. A partir de ce jour, Adhara n’eut plus le droit de sortir de leur maison. Elle était « anormale », d’après sa « mère »… Celle-ci transforma d’ailleurs cette disparition subite en mort prématurée, la faisant disparaitre du souvenir des autres habitants.Adhara grandit, gagnant chaque jour en beauté et en puissance. Chaque jour, elle s'exerçait afin de maitriser au mieux son don mais malheureusement, ce n'était plus la même chose sans Ryld. Ils ne se voyaient plus autant qu'avant et, même s'il était toujours la personne qu'elle aimait le plus au monde, ce sentiment ne semblait plus être autant partagé. Sa mère avait certainement eu une certaine influence sur lui... Puis, lorsqu'elle atteignit sa soixantième année ou plus vaguement son adolescence, une terrible nouvelle vint ébranler les murs de la si paisible chaumière. On voulait la tête de Ryld ! Elle n'en croyait pas ses oreilles. Un garçon si gentil, si tendre...Il est vrai qu'il avait changé depuis quelque temps mais...Non, il ne pouvait pas avoir commis un crime si atroce pour que cela lui vaille la peine de mort ! Brisant l'interdit, elle sortit à toute vitesse de la maison et apparue sous les yeux de la foule... Ou tout du moins, elle s'afficha sous les traits de son frère. Elle voulait lui sauver la vie et personne ne l'en empêcherait ! Elle se laissa alors enchainer, le coeur étrangement calme. Elle ne pouvait plus fuir à présent... La foule l'entraîna sur la place vieillotte du village ou une dizaine de bancs avaient été installés plus-tôt dans la soirée. Elle allait avoir un procès en règle...Quelle chance ! Le procès dura trois bonnes et longues heures. Sa volonté lui avait permis de maintenir le faciès emprunté mais à présent...La fatigue la prenait et elle avait de plus en plus peur. Oh, ce n'était pas pour sa vie mais pour celle de son frère ! Qu’arriverait-il si jamais le masque cédait devant eux ? Les paupières closes, elle tentait de le maintenir de toutes ses forces jusqu’au verdict final : Elle, ou plutôt il, aurait la vie sauve. Cependant, il devrait vivre sur l’île d’Athël et, si les divinités acceptaient d’assurer sa survie, aurait l’autorisation de revenir le jour de sa majorité. Ainsi donc c’était ça… Elle n’en revenait pas. Athël, l’île mystérieuse… Elle avait entendu tant d’histoires au sujet de cette île. Au moins, elle allait pouvoir découvrir le vrai du faux… Quelle triste consolation. Débarquée sur l’île la demi-heure suivante, elle ne put que s’enfoncer dans la jungle, le cœur serré par le chagrin mais au moins, elle était enfin libre. Dès ce jour-ci, elle usa aussi bien de son don que de ces talents pour la chasse et le combat pour survire. A chaque jour suffisant sa peine, elle ne put qu'apprendre et se perfectionner. Jour après jour, nuit après nuit, elle survivait alors que les « membres de sa famille », pas assez stupides pour ne pas comprendre le stratagème, la pensaient perdue à tout jamais. Cette même famille avait fui la nuit même du procès, ne laissant aucun indice sur l'endroit probable de leur nouveau domicile. Encore à présent, personne ne sait où ils ont bien pu se réfugier. Quoi qu'il en soit, vint enfin le jour tant espéré par Adhria : le jour de ses cent ans. On allait enfin venir la chercher ! Aussi s'installa-t-elle sur la plage sous le masque de son frère, impatiente de quitter cet enfer. Personne ne vint... Certaines rumeurs disent qu'elle est revenue à la nage, d'autres qu'elle s'est fabriquée un radeau. La seule chose de sûre c'est qu'elle s'est enfuie de cette île, de ce village maudit et qu'à présent, un nouveau défi s'offre à elle : Vivre, tout simplement. Dès lors, nous la connaissons sous le nom d'Adhara d'Athël.
Métamorphose
La jeune femme peut, si l’envie lui prend, modifier son apparence à souhait du moment que celle-ci reste « humaine ». Elle peut, par exemple, choisir de ne modifier qu’une minorité de traits comme la couleur de son iris ou bien la couleur de ses cheveux ou alors modifier l’intégralité de son aspect. Est-il nécessaire de préciser que ce don lui offre également la possibilité de prendre l’apparence d’une autre personne ? Tout ceci se déroule en trois étapes, ou plutôt en trois paliers. Les voici :
Palier n°1 :Le don n'est tout bonnement pas maîtrisé ! Il se "déclenche" sans qu'Adhara ne le désire et ce, uniquement l'espace de quelques secondes et sans qu'elle ne puisse faire quoi que se soit pour l'annuler. En revanche, et même avec toute sa volonté, Adhara est incapable de plier son don à son bon vouloir. Elle reste totalement passive, esclave de ses émotions qui se trouvent être les éléments déclencheurs de ses métamorphoses involontaires (et minime).
Palier n°2 : Le don n’est pas assez maitrisé pour être maintenu plus d’une vingtaine de minutes, voire moins s’il s’agit d’une métamorphose complète. De plus, certains traits peuvent parfois refaire surfaces sans qu’elle ne s’en rende compte. A cela s’ajoute le fait qu’au moindre bouleversement, au moindre sentiment un peu trop puissant, elle perde toute concentration et ainsi annule l’illusion. La fatigue reste ici très relative.
Palier n°3 :Le don est moyennement maitrisé ce qui lui permet de maintenir l’illusion entre trois et quatre heures, voire moins s’il s’agit d’une métamorphose complète. L’apparition subite des traits originels devient plus rares, moins voyante. Bien souvent, une « intuition » indique à la jeune femme lorsqu’elle perd le contrôle ce qui lui permet de mettre un terme à ce « petit soucis technique » qui ne dure bien souvent qu’une ou deux secondes. Pour ce qui est de la concentration, celle-ci est plus fiable. En revanche, certains sentiments extrêmes peuvent briser cette volonté comme la rage ou encore la souffrance. En effet, bien qu’elle soit sous l’aspect d’un ou d’une autre, toutes blessures seront ressenties et inscrites sur son corps originel. Le temps de récupération est d’une matinée, voire plus s’il s’agit d’une métamorphose complète.
Palier n°4 :Le don est grandement maitrisé ce qui lui permet de maintenir l’illusion entre cinq et six heures, voire un peu plus si le besoin s’en fait clairement ressentir. L’apparition des traits d’origine est quasi-inexistante. Les changements se font le plus naturellement possible et avec une facilité déconcertante lorsqu’il s’agit des métamorphoses « imaginés », autrement dit celles n’étant pas copiés sur le physique d’un ou d’une autre. Cette facilité est d’autant plus déconcertante qu’il lui arrive parfois de changer certains de ses traits lors de sommeils perturbés. Fort heureusement, ceci reste très rare. Pour ce qui est du temps de récupération, celui-ci dépend bien évidement de la durée de la métamorphose. Généralement, lorsque celle-ci est tenue jusqu’au bout, il lui faut une journée entière de récupération.
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