Améliorer une arme déjà mortelle ? [Terminé]

Invité

[HRP : Ce rp se passe environ une semaine après le duel fraternel.]

Le général en avait assez, une fois encore, de passer ses journées à se reposer. Ses blessures ne lui faisaient plus mal, son épaule était guérie, ses côtes ressoudées partiellement.

Il sortit donc de sa chambre et passa à la caserne. Kurata était absente, Chrys ne semblait pas présent non plus, il se débrouilla donc avec Moriran.

Bonjour, sergent. Tout va bien, ici ?

Bonjour, général, tout va bien.

Le ton et le regard de Moririan étaient étrangement froids, glaciaux même. Il n'avait pas le temps de s'attarder sur le sujet, aussi passa-t-il immédiatement au but de sa visite.

Je n'ai pas retrouvé Deathbringer au château. Tu étais présent sur les lieux du duel, tu saurais où elle est ?

On l'a conservé à l'armurerie. Bonne journée.

Il partit sans rien ajouter. Le comportement de cet homme était de plus en plus étrange ... Il semblait le détester, mais pour quelle raison ?

Bah, après tout, je m'en moque.

Il récupéra sa faux, mais se rappela alors que la quatrième lame était brisée, la chaîne la reliant au manche aussi.
Il s'adressa au soldat en charge de l'armurerie

Soldat, tu ne connais pas un bon forgeron dans le coin ? Le dernier que j'ai fréquenté n'a pas suffisamment bien fait son travail, la preuve en est.

Eh bien, j'ai entendu parler d'une forgeronne, apparemment très douée. Hisadora Menethil, c'est son nom.

Vraiment ... Très bien, contacte la, demande lui de venir me voir au château, pas dans la salle d'audience, dans la salle de réunion.

A vos ordres, mon général !

Il repartit alors à la bibliothèque du château, il avait quelques recherches à faire ...

Invité

Hisadora posa sa masse, essuya son front et plongea la lame qu’elle forgeait dans l’eau froide du tonneau qui se tenait près d’elle. Le liquide frémit et des vapeurs s’échappèrent de la lame, lorsqu’ils entrèrent en contact. Un bruit de sabots se fit entendre. Ils venaient d’ailleurs dans sa direction… La jeune femme leva les yeux et vit un homme descendre de son cheval puis avancer a sa rencontre. La forgeronne retira son grand tablier de cuir et vit l’homme rougir légerment devant sa tenue vestimentaire habituelle… et provocante. Le jeune homme se reprit vite toute fois apercevant son sabre a porter de main sur une table basse ainsi que ses poignard qui pendaient négligemment a sa ceinture.

-Hisadora Menethil ?

-Oui.Qui la demande ?

-Le messager du Général Critias. J’ai été chargé de vous apporter ceci.

Le messager lui tendit une enveloppe. Hisa la déchira rapidement et parcouru le papier des yeux. Elle avait entendu parler du général…Uther le décrivait comme un homme assez distant et froid mais qui possédait un très bon fond et un grand cœur. La jeune femme haussa les épaules. Elle ne voyait aucun inconvénient a se rendre a la cité… elle devait s’y rendre de toute façon. Elle sourit au jeune garçon qui rougit de plus belle. Il était plus jeune qu’elle de quelques années, remarqua Hisa.

-On fait le chemin du retour ensemble ?

Le garçon sortant a peine de l’adolescence hoche la tête légerment impressionné par la forgeronne…Hisadora ne put s’empêcher de sourire puis s’éclipsa dans les écuries. Elle sella son magnifique étalon a la robe noire nommé « murmure ». Elle revint près du messager et monta en selle son sac et son sabre dans le dos. Le voyage dura 4h, pendant les quelles ils avaient discutés de tout et de rien… Elle arriva au château et le messager s’éclipsa non sans avoir déposé un baiser charmé sur sa main. Hisadora se fit conduire dans une salle de réunion par un soldat qui lui demanda d’attendre que le général arrive.

Invité

Après toute une journée de recherches, il avait enfin trouvé ce qu'il voulait dans un vieux livre de sa bibliothèque.

S'il avait pu vaincre Kratos, c'était uniquement à cause de son assurance folle et de son manque de rapidité. S'il devait à l'avenir se battre contre Jasper ou Edgar ... Il n'aurait aucune chance de victoire.

A moins que ... A moins qu'il ne trouve un moyen de lutter contre leur immatérialité. Moyen qui fut l'objet de sa recherche acharnée.

Il avait finalement trouvé une vieille légende sur les fantômes. Il semblerait que le sel, de la plus grande pureté, mélangé à certains autres ingrédients, avait un effet décisif sur eux.

Il se montra donc à la salle de réunion, où l'attendait la forgeronne qu'il avait fait demander, avec ce mélange, tout préparé.

Il examina un peu la jeune femme, Hisadora Menethil si sa mémoire était bonne. Elle était très belle et ne portait que très peu d'habits (il comprit alors la rougeur du visage de ses soldats qui attendaient devant la porte). Mais il ne s'attarda pas longtemps sur son physique, ce qui attirait son attention c'était sa jeunesse.

Un forgeron féminin était déjà assez rare. Mais de cet âge là ... Etait-elle aussi doué que ce qu'on lui en avait raconté ? Il préférait en juger par lui même, les apparences étant souvent trompeuses.

Bonjour, jeune forgeronne.

Il insista un peu sur le "jeune" avant de s'asseoir en face d'elle.

Si je t'ai demandé de venir, c'est pour une commande assez spéciale. Mais avant toute chose, désires-tu quoique ce soit à boire ou à manger ? On m'a dit que tu habitais assez loin d'ici, le voyage a dû être pénible.

Il appela d'un geste un garde, prêt à prendre la commande. Il soupira lorsqu'il remarqua que le regard du soldat était assez ... Fixe. Décidemment, Kurata leur avait peut-être appris à se battre et à travailler, mais ils n'avaient pas perdu tous leurs défauts ...

Invité

Hisadora tira une chaise et se laissa choir dessus avec nonchalance. Elle patienta un long moment avant que le général daigne la rejoindre. Il franchit la porte et Hisa sourit malgré elle… Ce ne pouvait être le général, ce jeune homme avait un vingtaine d’années. Un homme de cet age ne pouvait être aussi gradé même si il est extraordinairement doué. Il posa ses yeux sur elle et parut également surpris…

Bonjour, jeune forgeronne.

Hisadora leva un sourcil sceptique lorsque l’homme appuya sur le « jeune ». Si c’était bien le général, il était assez amusant de l’entendre parler de son age alors qu’elle était sans doute plus vieille qu’elle.

Si je t'ai demandé de venir, c'est pour une commande assez spéciale. Mais avant toute chose, désires-tu quoique ce soit à boire ou à manger ? On m'a dit que tu habitais assez loin d'ici, le voyage a dû être pénible.

Cette fois plus de doutes possible il s’agissait du général Critias… Il fit signe a un soldat d’avancer pour prendre commande mais celui-ci ne risquait d’écouter grand chose si il continuait a la dévorer des yeux… Hisadora se retint, in extremis, de rire lorsqu’elle remarqua l’exaspération du Général. Elle plongea ses grands yeux noirs dans ceux vert du garde. Le malaise de l’homme fut presque tangible et Hisa répondit avec un sourire.

Je n’aurais rien merci.

L’homme observa son général puis sortit rapidement sans demander son reste. Hisa examina le général avec attention puis reprit son sourire habituel.

Qu’entendez-vous par commande spéciale ?

Puis après quelques instants de silence Hisadora ajouta.

Vous pouvez avoir confiance en moi malgré mon jeune age général, je connais bien mon métier…

La jeune femme se cala un peu mieux dans sa chaise en attendant la réponse de l’homme qui lui faisait face.

Invité

Au vu du regard interloqué de la jeune forgeronne, il comprit vite qu'elle n'était pas au courant de son immortalité. Cela importait peu, de toute façon, qu'elle le sache ou pas. Elle semblait aussi consciente de ses charmes et des leurs effets sur la gente masculine. Le général doutait de plus en plus de ses talents de forgeron, mais il n'en dit rien.

Tu ne veux rien, tu es sûre ? Bien, parlons boulot, dans ce cas.

Il sortit sa faux et la déposa sur la table, en face de Hisadora. Il déposa ensuite la lame et la chaîne brisée à ses côtés.

Voilà Deathbringer, mon arme. J'aimerais, dans un premier temps, que tu répares la chaîne et que tu y replaces la lame qui en a été arrachée. Dans un deuxième temps ...

Il posa ensuite le mélange qu'il avait préparé. Il fallait absolument que cela fonctionne, c'était son unique chance de pouvoir faire face à ses frères.

Je voudrais que tu reforges cette faux en y incorporant ce mélange. Crois tu que ce soit faisable ? Si oui, en combien de temps ? J'aimerais que ça se fasse assez vite.

Pour ce qui est de tes honoraires, si tu fais bien ton travail, ils seront conséquents.

Il se laissa retomber sur sa chaise, regardant avec attention cette jeune femme en train de contempler son arme. Ses mouvements étaient "crédibles" pour une professionnelle, il fallait bien l'avouer.

J'ai entendu parler de toi et on m'a dit le plus grand bien de tes talents. J'espère qu'on ne m'a pas menti, mais cela, ce sera à toi de me le prouver si tu acceptes ce travail. Qu'en dis-tu ?

Invité

Le général semblait…hésitant, ce qui eu le don d’agacer la jeune femme. Elle ne le montra pas toute fois et se contenta d’écouter.

Tu ne veux rien, tu es sûre ? Bien, parlons boulot, dans ce cas.

L’homme posa une faux sur la table. Dans les yeux d’Hisa une étincelle s’alluma, c’était une arme magnifique…Et particulièrement dangereuse…La jeune femme se pencha en avant. La chaîne était brisée ainsi qu’une des lames.

Voilà Deathbringer, mon arme. J'aimerais, dans un premier temps, que tu répares la chaîne et que tu y replaces la lame qui en a été arrachée. Dans un deuxième temps ...

Hisa leva un regard surpris…Un deuxième temps ? Le général voulait améliorer cette arme déjà…hum, mortelle. Sëleucos posa un flacon, près de l’arme, contenant un étrange mélange.

Je voudrais que tu reforges cette faux en y incorporant ce mélange. Crois tu que ce soit faisable ? Si oui, en combien de temps ? J'aimerais que ça se fasse assez vite. Pour ce qui est de tes honoraires, si tu fais bien ton travail, ils seront conséquents.

Hisadora réfléchit a cette possibilité… Elle avait déjà fait cette expérience pour un prêtre superstitieux mais c’était sur une simple dague…Hisa saisit avec délicatesse l’arme. Elle passa ses doigts sur les lames, soupesa la faux… Oui, elle pouvait faire ce que lui demandait le général. Pour le temps, la forgeronne réfléchit… Deux jours pourrait être parfait, moins elle risquerait de bafouer son travail. Elle reposa la faux devant elle.

J'ai entendu parler de toi et on m'a dit le plus grand bien de tes talents. J'espère qu'on ne m'a pas menti, mais cela, ce sera à toi de me le prouver si tu acceptes ce travail. Qu'en dis-tu ?

Hisadora sourit, elle venait de comprendre l’hésitation du général, il doutait de ses talents soit parce qu’elle était une femme, soit parce qu’elle était jeune. La jeune femme prit son temps avant de répondre.

Ce que vous me demandez est tout a fait faisable… Pour le temps je vous demande deux jours, je pourrait faire moins mais je doute que vous apprécierez un travail bafouer.

Une sourire charmeur aux lèvres, elle tendit une main chaleureuse au général.

J’accepte votre travail, général.

Invité

Il la regarda lui tendre la main et finit par lâcher un sourire en lui serrant. Il l'avait vue examiner l'arme, les gestes qu'elle faisait, la façon dont elle la regardait ... La sensation était difficile à définir, mais elle semblait vraiment savoir ce qu'elle faisait. Quant à savoir si c'était du bluff ou si elle était vraiment la forgeronne de talent qu'on lui avait décrit, il le saurait bien assez tôt.

Deux jours, donc ? Cela me paraît acceptable.

Tu as toute ma confiance, alors, ne me déçoit pas jeune fille. Pour ce qui est de ton travail ...

Il réfléchit un instant. Il avait besoin de son arme assez vite ... Son village semblait loin de la cité et il ne voulait pas perdre autant d'heures une fois de plus.

Je ne sais pas comment tu t'y prends d'habitude, si tu préfères tes forges, ton atelier, tes outils. Mais si ce n'est pas le cas, je peux mettre à ta disposition le meilleur de notre technologie et des assistants. Comprends moi, cette commande est assez urgente.

Evidemment, je veux avant tout que le travail soit bien fait. Aussi, si tu me dis que de travailler à domicile est bénéfique pour toi, je n'insisterai pas. C'est à toi de voir.

Il jeta un coup d'oeil sur sa faux puis reposa son regard rouge vif, et pourtant presque sans aucune chaleur, sur la jeune femme.

Je ne t'ai pas précisé que cette faux avait déjà été modifiée. J'espère que cela ne posera aucun problème ? Des runes y ont été inscrites et j'aimerais qu'elles y restent. Essaye de faire en sorte de ne pas les abîmer durant ton travail.

Je pense que j'ai tout dit. Commence le plus vite possible, je t'en prie.

Il se leva de sa chaise et lui fit face, attendant sa réponse et, accessoirement, ses dernières questions si elle en avait.

Invité

Le général lui serra finalement la main avant d’ajouter.

Deux jours, donc ? Cela me paraît acceptable.

Tu as toute ma confiance, alors, ne me déçoit pas jeune fille. Pour ce qui est de ton travail ...

Le général réfléchit un instant avant de reprendre

Je ne sais pas comment tu t'y prends d'habitude, si tu préfères tes forges, ton atelier, tes outils. Mais si ce n'est pas le cas, je peux mettre à ta disposition le meilleur de notre technologie et des assistants. Comprends moi, cette commande est assez urgente.

Evidemment, je veux avant tout que le travail soit bien fait. Aussi, si tu me dis que de travailler à domicile est bénéfique pour toi, je n'insisterai pas. C'est à toi de voir.

L’homme regarda sa faux puis posa son regard sur elle.

Je ne t'ai pas précisé que cette faux avait déjà été modifiée. J'espère que cela ne posera aucun problème ? Des runes y ont été inscrites et j'aimerais qu'elles y restent. Essaye de faire en sorte de ne pas les abîmer durant ton travail.

Je pense que j'ai tout dit. Commence le plus vite possible, je t'en prie.

Hisadora prit le temps d’analyser tout ce que le général venait de lui dire avant de répondre sur un ton chaleureux.

Les forges de la cité me conviendront parfaitement je vous assure par contre je ne veut pas d’assistants, ils me gêneraient plus qu’autre chose…Je comprend que ce soit urgent et je ferais vite… pour se qui est des runes, j’en ai l’habitudes et avec moi elles ne craignent rien. Je commencerais dès que je serais a vos forge…

Hisa reprit son souffle et sourit. Elle glissa le mélange dans sa bourse mais laissa la faux au général.

Si tout fois quelqu’un pouvait me montrer la route je lui serais reconnaissante je ne connais pas bien la cité.

Invité

Il l'analysa un long moment avant de poursuivre. C'était une de ses manies : fixer ses interlocuteurs sans détacher le regard pendant plusieurs minutes. Il semblait ainsi capable de sonder l'âme de n'importe qui. Il finit par sourire et prit sa faux en main.

Très bien, je te servirai moi-même de guide jusqu'aux forges. Je pourrais te laisser à l'un ou l'autre de mes gardes mais ... Enfin, je suppose que la façon dont ils te regardent ne t'a pas échappé, tu dois même en avoir l'habitude. Mais personnellement, cela m'énerve. On dirait qu'ils perdent tous leurs moyens dès qu'ils ont affaire à une jolie fille, c'en est pathétique.

Il passa devant et lui indiqua, d'un geste, de le suivre. Plusieurs soldats s'étaient rassemblés à la sortie de la salle. Certains avaient juste entendu parler de la forgeronne et voulaient voir de leurs propres yeux si elle était aussi douée que ce qu'il paraissait. Mais la majorité était là pour une toute autre raison, détectable très facilement à la lueur qui brillait dans leurs yeux.

Le général soupira lourdement en passant à côté de ceux-ci, mais il ne dit rien. Il la conduisit alors à l'extérieur du château et passa par quelques ruelles. Il était sans aucun doute celui qui connaissait le mieux la cité mais, après tout, il avait aidé à sa construction, il était même en partie responsable des plans de la ville.

Il tenta d'éviter la population. Il sortait très rarement de son château accompagné, donc si on le voyait avec une jeune femme, surtout habillée de cette façon, des rumeurs allaient certainement circulé. Il ne s'était jamais intéressé aux rumeurs mais cette fois il y était bien obligé, il ne voulait pas que Kurata se fasse des idées. Même si, à la réflexion, passer par des ruelles étroites et sombres n'était pas franchement mieux pour éviter de quelconques rumeurs ...

Ils arrivèrent enfin au quartier artisan où se trouvaient les forges personnelles du général. Plusieurs forgerons y travaillaient de jour comme de nuit, ils confectionnaient des armes de tous types pour la caserne. En effet, durant les entraînements, il n'était pas rare que les soldats qui n'étaient pas habitué au maniement de certaines armes les brisent. Il fallait donc toujours avoir un stock en réserve. Ils travaillaient aussi sur un nouveau projet du général, des imitations de son épée, en argent pur ou en argent noir. Mais les sources de ces métaux étaient extrêmement rare et il ne pouvait confier le projet qu'à ses meilleurs éléments.

En fait, en emmenant la jeune forgeronne en ces lieux, il avait une autre idée derrière la tête. Il voulait lui montrer les "installations" au cas où elle était vraiment exceptionnelle pour, pourquoi pas, lui proposer de travailler en ces lieux, en tant qu'artisan officiel si elle le désirait. Mais cela viendrait plus tard, il fallait d'abord qu'il juge ses qualités.

Voilà, jeune fille. Tu as accès à absolument toutes les installations, tous les outils. Si tu as besoin d'aide ou si tu as des questions à poser, ils t'aideront comme ils peuvent. Envoie moi le garde qui se trouve à l'entrée, là-bas, quand tu auras fini. Si tu veux dormir, il y a toujours une chambre libre à l'étage, les repas te seront bien évidemment fournis.
J'attendrai de tes nouvelles. Fais du bon travail et je saurai te récompenser, sois en sûre. A bientôt.

Il lui sera la main, en la fixant une fois de plus, puis se dirigea vers la porte.

Invité

Voilà, jeune fille. Tu as accès à absolument toutes les installations, tous les outils. Si tu as besoin d'aide ou si tu as des questions à poser, ils t'aideront comme ils peuvent. Envoie moi le garde qui se trouve à l'entrée, là-bas, quand tu auras fini. Si tu veux dormir, il y a toujours une chambre libre à l'étage, les repas te seront bien évidemment fournis.
J'attendrai de tes nouvelles. Fais du bon travail et je saurai te récompenser, sois en sûre. A bientôt.

Il lui serra la main et sortit.

***

Un peu plus tard, Hisa déballa les quelques affaires qu’elle avait amenées avec elle. Elle souriait. Quelle ironie ! Réparer une arme qui la tuera peut-être un jour, travailler pour l’homme qu’elle ne cesse de narguer en lui renvoyant ses soldats avec l’amour propre en miettes. Toute fois, si elle lui faisait « plaisir », peut-être ne la soupçonnerait-il pas avant longtemps, s’il la soupçonnait un jour. Sur ce dernier point, Hisa ne doutait pas vraiment.

Le général était un homme intelligent et perspicace. Pour l’instant, la guilde commençant a peine a se développée, elle ne lui avait pas fait grand mal, juste agacer sans doute. Pourtant, déjà, une rumeur se formait doucement. On prétendait qu’un homme d’une trentaine d’années rassemblait des voleurs et des bandits pour voler les nobles et nuire a la garde.

-Tssss… Sottise !

Lâcha Hisa sans se rendre compte qu’elle mélangeait parole et pensées. Sottise effectivement, comme si un homme, aussi intelligent soit-il pouvait mieux diriger une compagnie de rebelles qu’ une femme. Mais l’insurgée ne pouvait pas ce plaindre, au moins, était-elle a l’abris de la popularité. Et pourquoi 30 ans ? Cela restait un mystère pour la forgeronne, elle, en avait a peine 20. Hisadora sortit de la chambre qu’on lui avait prêtée. La nuit était tombée et Hisa sourit.

Elle marcha longtemps dans les rues, croisa deux ou trois rebelles, puis rentra se coucher. Elle se leva aux aurores, s’habilla « légèrement » comme a son habitude et se dirigea vers la forge. Là, elle enfila un tablier de cuir épais et raviva les braises et le feu. Elle saisit délicatement la faux et le flacon de verre, et les examina dans le moindre détails. C’était une arme vraiment hors du commun ! Hisa la caressa du bout des doigts puis claqua ses mains l’une contre l’autre pour se donner du courage et se mit au travail.

***

Hisa essuie la sueur qui perle sur son front. Elle a travaillée toute la journée sur la faux sans prendre la moindre pause et la fatigue commence a se faire sentir. Mais elle n’ a pas finit…

***

Hisa frappa une dernière fois sur le métal et le plongea dans l’eau. Elle souriait. Elle avait terminer pour aujourd’hui. La jeune femme prit une douche glacée puis brûlante et s’allongea sur son lit. Elle était extenuée mais trop exciter pour dormir. Elle se reposa une ou deux heures puis se leva en soupirant.

Hisa descendit dans la forge et aiguisa la lame du Général Critias. Alors qu’elle faisait les yeux doux a la faux, un jeune soldat passa devant son atelier et ricana. La jeune femme tourna vers lui un regard surpris.

-Je peux vous aider ? Fit elle en souriant.

-Dis-moi ma jolie, tu t’es trompé de vocation… lui répondit-il.

Hisa prit un air faussement surpris et naïf.

-Ah bon ? et quelle « vocation » m’irait mieux a votre avis ?

Le soldat s’approcha, s’assit a demi sur l’établis où elle travaillait.

-Quelque chose de plus…ludique, tu me suis ?

déclara t-il en caressant la jambe de la forgeronne. Hisa lui sourit tendrement, posant sa main sur celle de l’homme. Puis avec rapidité, elle saisit le petit doigt du soldat et lui tordit sauvagement jusqu’au petit « Crac » sinistre. La demoiselle éclata d’un rire mauvais avant de lui casser le nez d’un coup de coude.

-Maintenant dégage mon mignon, tu salis mon plan de travail avec ton sang !

La jeune femme sortit une dague et l’homme sortit apeuré. Hisa grogna, quel répugnant personnage. Elle avait rendez-vous dans quelques heures, ici, avec Sëleucos. La jeune forgeronne observa son travail, satisfaite, et sourit. Elle avait déjà oublier l’incident qui c’était passé une heure plus tôt.

Des beuglements se firent entendre, et Hisa sortit dans la rue pour voir qui pouvait être si bruyant et reconnu le soldat avec qui elle avait « discuter » peu de temps avant, accompagner cette fois de 4 de ses amis dont un était soldat aussi.

-C’est elle la furie qui t’as frappé parce que tu lui a demander l’ heure ? fit l’un d’eux

-Ouais ! répondit le soldat

Hisadora soupira et sa tresse passa par dessus son épaule lorsqu’elle dégaina son sabre.

***

La foule c’était rassembler autour des combattant, le soleil et le jour les avaient apportés comme la mort attire la charogne. Toute fois Hisadora ne comptait pas tuer ces hommes, elle se contentait de les maintenir a distance ou de leur infliger des égratignures.

Eux en revanche donnerait cher pour avoir sa peau. Hisa était très bonne combattante mais a cinq contre un, elle commençait a accumuler les erreurs surtout qu’elle n’avait pas dormis et qu’elle ne pouvait pas les tuer. La jeune femme avait été blessée a la cuisse et a l’épaule, et c’est en serrant les dents qu’elle priait mentalement le général de se dépêcher et de ramener ses fesses ici.

Invité

La jeune forgeronne à qui Critias avait confié sa faux lui avait envoyé un message la veille. Elle avait terminé, enfin, et semblait assez fière du résultat. Le rendez était fixé à la forge, elle l'attendrait dans l'après-midi.

Il se dirigea, tout sourire, vers le lieu, ayant hâte de retrouver sa faux, de savoir si le mélange avait fonctionné ... C'était important. Capital, même, pour la suite des opérations. S'il voulait avoir une chance, il fallait que cela ait réussi.

Au plus il se rapprochait de la forge, au plus il croisait de citoyens, courant vers la même direction que lui. Il ne comprenait pas bien, encore, mais il était certain que cela n'allait pas lui plaire ... Il arriva à destination et remarqua une foule formidable d'humains, agglutinés en cercle. Il arriva difficilement à se frayer un chemin parmi le peuple, voulant découvrir l'origine de l'attroupement.

Cinq hommes. Ses soldats, en plus. Une femme, la forgeronne en question. Cinq hommes armés contre une femme ? ... La colère l'aveugla un instant. Comment osaient-ils déshonoré son armée de la sorte ? Comment osaient-ils s'adonner en public à un acte aussi répugnant ?

Il bondit, attrapant un de ses soldats par la nuque pour lui planter la tête dans le sol. Il remarqua les autres, tournant leurs regards vers lui, prêt à frapper, avant de le reconnaître, les yeux écarquillés.

Gé...gé...général ?

Général, oui. Ca veut dire que vous vous rappelez que vous êtes militaires ? Non parce que jusqu'il y a quelques instants je pensais que vous n'en aviez aucun souvenir. RANGEZ VOS ARMES BANDE DE DEBILES.

Surpris, apeurés même, ils s'exécutèrent, toujours tremblants.

Mais, général, elle ...

Elle quoi ? Elle a tué quelqu'un ? Ca m'étonnerait un peu. Et personnellement c'est la seule raison que je trouverais "valable" pour un tel comportement. Cette jeune femme est une amie à qui j'ai confié un travail extrêmement important. Elle n'a pas pu avoir le temps de s'attaquer à vous. Par contre, vu sa tenue, je ne serais pas surpris que l'un d'entre vous ait eu envie de s'amuser un peu ? C'est inacceptable. INACCEPTABLE. Vous allez descendre au trou pendant trois semaines et encore, parce que je suis souple. Dégagez, maintenant.

Mais général ...

J'ai l'air de vous demander votre avis ? DEGAGEZ ET JE VIENS VOUS VOIR DANS UNE HEURE, ON EN REPARLERA.

Il laissa partir celui à qui il venait de casser le nez, son sang souillant encore le sol, alors que les cinq soldats se dépêchaient de repartir d'où ils venaient. Il s'inclina légèremment devant Hisadora.

Excuse moi ... La galanterie est loin d'être leur principale qualité ... Ils t'ont blessée ? Je suis terriblement navré ... Je ...

Il avait honte, à présent, ne sachant plus vraiment quoi dire. Petit à petit, la foule se dissipait. Lui n'attendait plus qu'une chose, que la forgeronne réagisse. Qu'elle le gifle, qu'elle le remercie, peu importait, mais dans son état actuel, il ne savait vraiment pas quoi faire.

Invité

Hisadora ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, Un homme avait surgit de la foule comme u diable et volontairement fracassé la tête d’un soldat contre le sol. Un homme de la cité c’était-il enfin décidé a intervenir ? Quand l’homme était arriver, elle avait d’abord cru que c’était Wölfin, puis elle c’était ravisé, il ne traînait pas dans les villes humaine.

-Gé…gé…général ?

Hisa soupira de soulagement et laissa son sabre descendre jusqu'à ce que sa pointe touche le sol.

Général, oui. Ca veut dire que vous vous rappelez que vous êtes militaires ? Non parce que jusqu'il y a quelques instants je pensais que vous n'en aviez aucun souvenir. RANGEZ VOS ARMES BANDE DE DEBILES.

Des bruits de métal tombant au sol apprit a Hisa que les soldats c’étaient exécutés.

Mais, général, elle ...

Elle quoi ? Elle a tué quelqu'un ? Ca m'étonnerait un peu. Et personnellement c'est la seule raison que je trouverais "valable" pour un tel comportement. Cette jeune femme est une amie à qui j'ai confié un travail extrêmement important. Elle n'a pas pu avoir le temps de s'attaquer à vous. Par contre, vu sa tenue, je ne serais pas surpris que l'un d'entre vous ait eu envie de s'amuser un peu ? C'est inacceptable. INACCEPTABLE. Vous allez descendre au trou pendant trois semaines et encore, parce que je suis souple. Dégagez, maintenant.

La jeune femme leva les yeux au ciel lorsque Critias fit un commentaire sur sa tenue mais ne dit rien.

Mais général ...

J'ai l'air de vous demander votre avis ? DEGAGEZ ET JE VIENS VOUS VOIR DANS UNE HEURE, ON EN REPARLERA.

Les hommes déguerpirent et le général avança vers elle. Il s’inclina, sa honte étant presque palpable.

Excuse moi ... La galanterie est loin d'être leur principale qualité ... Ils t'ont blessée ? Je suis terriblement navré ... Je ...

Hisadora lui sourit légèrement avant de répondre.

-Ne vous en faites pas général j’ai connu pire ! Ne soyez pas trop dur avec ces imbéciles, ils ne pensaient pas a mal…

Grimaça lorsque son épaule et sa cuisse la traitèrent de menteuse puis elle se reprit.

-J’ai fait ce que vous m’aviez demander, si vous voulez bien me suivre…

La jeune femme se retourna et marcha d’un pas hésitant vers la forge. Lorsqu’ils arrivèrent, Hisa déballa la faux d’un morceaux de tissu et la tendit, a plat dans ses mains au général.

-J’espère que vous êtes satisfait, sinon bah… je recommencerais.

Personnellement Hisa était contente du résultat mais l’arme ne lui appartenait pas, au général de décider.

Invité

Le général s'inclina légèrement et sourit à la jeune humaine, lui emboîtant le pas. Il la suivit jusqu'à la forge de ses artisans personnels, saluant au passage quelques connaissances qui travaillent sur de nouveaux types d'armes ou d'armures. Souvent, ils utilisaient des matériaux encore inédits ou en alliaient plusieurs types. Depuis quelques temps, ils avaient acquis une technique naine qui permettait de solidifier le sang des monstres. Certains d'entre eux étaient terriblement résistants, plus que de l'acier, dû à la haute concentration en carbone.

Il arriva donc devant le plan de travail qu'il avait cédé à Hisadora. Lorsqu'elle lui tendit sa faux, il l'agita quelques instants dans les airs, utilisa la lame projetable et vérifia la solidité de la chaîne. Tout paraissait parfait. Quant au mélange ... Il faudrait le tester pour s'assurer de la réussit de l'opération. D'ici là, il n'avait aucune certitude.

Merci, Hisadora, cela me semble parfait. Tu as bien incorporé le mélange aux lames ? Je te tiendrai au courant de la réussite ou de l'échec de mon expérience. En attendant ...

Tu as fait un très bon travail en peu de temps. Je sais apprécier les artisans de qualité. J'aimerais donc que tu te joins à mon équipe. Tu pourrais même la diriger, vu tes talents. Il y a peu de gens capables de travailler sur cette faux sans l'abîmer.

Si tu acceptes, tu seras nourrie et loger. Tu auras les instruments que tu veux, les ingrédients de la meilleure qualité possible. Tu seras gracieusement payée, aussi, ce qui n'est certainement pas négligeable à ton jeune âge. Mais la décision te revient, bien évidemment.

Qu'en dis-tu ? Veux-tu tenter l'expérience ? Si cela ne te plaît pas, tu pourras toujours démissionner pour retourner à ton ancienne vie, plus tard.

Il voulut la laisser réfléchir mais, durant un instant, un éclair de malice apparut dans ses yeux et il murmura, à peine audiblement

En plus, c'est une bonne occasion d'en apprendre plus sur moi et mes faits et gestes ...

Il afficha un sourire presque naïf, comme si de rien était, comme s'il n'avait rien dit, en plongeant son regard dans le sien, attendant sa réponse.

Invité

Merci, Hisadora, cela me semble parfait. Tu as bien incorporé le mélange aux lames ? Je te tiendrai au courant de la réussite ou de l'échec de mon expérience. En attendant ...

Tu as fait un très bon travail en peu de temps. Je sais apprécier les artisans de qualité. J'aimerais donc que tu te joins à mon équipe. Tu pourrais même la diriger, vu tes talents. Il y a peu de gens capables de travailler sur cette faux sans l'abîmer.

Si tu acceptes, tu seras nourrie et loger. Tu auras les instruments que tu veux, les ingrédients de la meilleure qualité possible. Tu seras gracieusement payée, aussi, ce qui n'est certainement pas négligeable à ton jeune âge. Mais la décision te revient, bien évidemment.

Qu'en dis-tu ? Veux-tu tenter l'expérience ? Si cela ne te plaît pas, tu pourras toujours démissionner pour retourner à ton ancienne vie, plus tard.

Hisa réfléchissait, c’était une bonne occasion pour disposer de tout ce dont elle avait besoin et l’argent que pouvait lui offrir le général était le bien venu mais en même temps… Elle n’allait pas travailler pour cet homme… Elle se creusait la tête lorsque le général souffla :

En plus, c'est une bonne occasion d'en apprendre plus sur moi et mes faits et gestes ...

Le cœur de la jeune femme rata un battement. Elle baissa la tête fixant le sol pour ne pas laisser paraître son mal-être puis éclata de rire. Elle posa son regard d’ébène dans celui de Critias tout sourire.

-Vous êtes un homme fort intéressant Général mais peut être pas a ce point…

Elle repoussa ses cheveux dans son dos et secoua légèrement la tête, avant de reposer ses yeux sur son interlocuteur.

-J’accepte votre proposition général... Il serait intéressant que nous nous rencontrions en dehors du travail monsieur, j’ aurais volontiers mesurer l’étendue de votre savoir.

Elle lui offrit un sourire charmeur. S’il savait, il avait compris… sinon, tant mieux.

» La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue, quoique nécessaire. - Terminé
» Quand le rève devient réalité...
» Le lien du passé...
» Il n'y a pas de liberté. [Terminé]
» L'inconnu. [Terminé]

Améliorer une arme déjà mortelle ? [Terminé]

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