Il avait sentit l'esprit de la bête juste avant que celle-ci ne passe à l'attaque. Comme une explosion de lumière peu aveugler un homme ayant les yeux fermés, la haine et agressivité que la créature venait de déployer l'avaient illuminé dans le monde de l'ether avec une telle force que Sirius ne put l'ignorer. A peine eu t il le temps de prévenir sa compagne que le monstre les chargea.
Tel un énorme sanglier ravageant tout sur son passage, le lézard géant déboula, une énorme massue à la main. Arnaché comme un guerrier sur un champs de bataille, il fit siffler l'air de son arme et chargea Lunéa qui fit un bond de coté, l'esquivant de justesse. Bien moins agile, mais n'étant pas la cible première de l'attaquant, Sirius parvins lui aussi à se garder d'un coup mortel en sautant dans les fourrés.
La première action de Sirius fut de tendre son esprit vers la créature qu'il devinait être un ambrale, créature ô combien rare, et pourtant terriblement mortelle. Essayant d'entrer en contact avec l'esprit de l'animal, il espérait pouvoir le calmer ou au moins comprendre ses actes. Mais il se heurta à un mur. Tout comme les créatures doté d'un esprit complexe, l'ambrale était imperméable aux tentatives du chaman. Mais d'une façon ou d'une autre, le monstre sentit sa présence.
Leur regards se croisèrent et Sirius y vit une sauvagerie effroyable à l'état brut. Tenant son arme comme le ferait un guerrier, il fonça sur le lycan et tenta de le projeter au loin d'un puissant coup horizontal que Sirius évita en se ratatinant au sol. Le coup fut si puissant qu'il arracha les fourrés dans lesquels le lycan s'était réfugier jusqu'aux racines, le faisant chuter sur le flanc. D'un mouvement de poignet, l'ambrale fit tournoyer sa masse et porta un coup verticale qui eu pulvérisé Sirius si celui ci n'avait pas déjà roulé sur le coté.
De front, il n'avait aucune chance, mais la furie des lycans bouillait maintenant en lui. Babines retroussées, muscles tendus à l'extrême, pattes profondément ancré dans le sol et prêtes à donner l'impulsion que feraient bondir Sirius, il toisait son adversaire avec férocité. Mais il n'attaqua pas, n'étant pas aveugle pour croire avoir une chance contre lui en chargeant bêtement.
Il n'était cependant pas seul...