Eïnyla écoutait Eramos parler, lui donner des informations en regardant le soleil, soleil qu'elle pourrait ne plus revoir si elle se faisait attraper comme disait si bien Eramos, elle fuirait seule. Lorsqu'il lui décrivit un homme portant un manteau rouge. Elle devrait attraper sa bourse. Eïnyla, de nature joyeuse se renfrogna légèrement. Ce serait tâche difficile, prenant en comptes qu'elle n'avait jamais volé ou même essayer de voler quelqu'un.

L'elfe se leva lorsqu'il eut fini puis ajusta son capuchon de sa cape noire sur ses boucles rousses. Elle inclina la tête en signe de respect pour son commandant puis s'éloigna sans dire un mot. Elle suivit, à une bonne distance le noble qui se promenait entre les marchands et la foule de la cité, attendant le bon moment pour « attaquer ».

Elle avait beau être une ombre, Eïnyla avait beaucoup plus de faciliter à trouver des informations qu’à suivre quelqu’un. Son regard se tourna vers les gardes présents, ils ne la regardaient pas. Bon point pour l’instant. Elle détailla leurs armes, au cas où elle devrait se défendre. Tant qu’ils n’étaient pas des vampires et qu’ils n’avaient pas de fusils sur eux, Eïnyla saurait s’échapper.

Elle suivait toujours l’homme qui s’était arrêté au kiosque d’un marchand. Elle réfléchissait rapidement, si elle faisait diversion, elle pourrait s’approcher et s’emparer de la bourse… C’est ce qu’elle fit. Elle se recula dans l’ombre et sorti son arc et une flèche, qu’elle fit s’enflammer. Elle visa la base d’un kiosque puis tira, aussitôt, le feu se répandit sur le kiosque et les gardes eurent l’attention détournée. C’est à ce moment qu’Eïnyla rangea son arc dans son dos et s’approcha au pas de course de l’homme qui était distrait par le feu causé, elle utilisa son poignard pour couper la corde où était attachée la bourse puis s’enfuit tout aussi rapidement.

Elle se sépara de sa cape qui avait caché sa robe ainsi que ses cheveux et ses yeux puis mit la bourse dans son sac de voyage qu’elle avait toujours sur elle. Elle retourna vers la population qui était alarmée à essayer d’éteindre le feu qui fut éteint quelques minutes après qu’Eïnyla se soit montré, on aurait dit une voyageuse normale qui n’avait eu aucun rapport avec ce qui s’était passé et lorsque le noble sortit de sa torpeur et tâta l’endroit où se trouvait sa bourse. Elle retourna vers le banc où était Eramos.

-Pardon, il me fallait une distraction pour effectuer ce que tu m’as demander et c’est tout ce que j’ai trouvé.

Elle avait aussi vu les gardes lorsque ceux-ci commencèrent à se diriger vers Eramos et elle. Son cœur battait d’adrénaline lorsque son commandant et elle se mirent à courir. Ils coururent longtemps puis arrivèrent dans un cul de sac. Le cœur d’Eïnyla ne fit qu’un bond. Elle tourna la tête pour poser une question à Eramos mais il la coupa.

- Tu vois cette corniche plus haut ? Je veux que par tes capacités tu l'atteignes et que tu me rejoignes de l'autre côté. Je m'occupe de les distraire.

Elle ne se le fit pas dire deux fois mais elle en sautant pour atteindre la corniche et se hisser sur le toit de la bâtisse elle regarda Eramos, se demandant ce qu’il allait faire. Lorsqu’elle vit les gardes tomber grâces aux billes blanches, elle retint un rire.

Elle marcha sur le toit, se maintenant avec grâce dû à son agilité accrue puis attendant de voir Eramos déboucher dans l’autre ruelle, elle sauta pour retomber sur ses deux pieds debout face à son commandant.

-Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

Elle regarda derrière son commandant pour prévoir l’arrivée des gardes qui ne devrait pas tarder avant de reposer toute son attention sur Eramos.

- On court.

La réponse d'Eramos lui avait arraché un petit rire mais elle n'avait nullement protester et elle avec courut avec facilité. Lorsqu'ils étaient revenus, son commandant semblait essouflé et pas elle ce qui la fit sourire. Il était fier d'elle et c'était tout ce qu'elle souhaitait.

Elle inclina la tête en direction d'Eramos lorsqu'il lui donna une première mission: Trouver des informations sur les délits en cours. Elle ne se le ferait pas dire deux fois, lorsqu'il se dirigea vers la guilde, elle se dirigea vers les quartiers pauvres mais avant, elle retourna au lieu ou elle avait laisser sa cape. Heureuse de la retrouver là, elle l'épousseta un peu et la remit.