La grande chasse - Terminé

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Le lycan n’avait que trop à faire pour sa meute. Etant le chef, il devait assurer un maximum de sécurité au sien et le fait de savoir qu’il manquait de nourriture ces temps-ci n’arrangeait pas les choses. En effet son chasseur avait trouvé la mort peu de jour avant et les réserves en viandes s’en sentaient amoindries. Quoiqu’il en était, Denaro devait agir et rapidement s’il ne voulait pas avoir des mutineries au sein de ses propres hommes. L’appel était toujours plus fort que le reste, et des lycans affamaient n’étaient pas à désirer, loin de là. Il y avait peu de temps qu’il était chef de meute et déjà les ennuis pointaient le bout de leur nez ! Mais le lycan n’allait pas se laisser abattre, il avait les épaules lourdes et c’était d’autant plus important face aux responsabilités qui l’attendaient en tant que chef de meute…

Denaro avait prévu une chasse collective. Quoi de mieux que de solliciter une bonne partie de la meute pour redonner du tonus aux troupes ? Ainsi regroupant une dizaine de loups dans la fleur de l’âge, il dit son plan d’action. Il serait le meneur. La chasse consistait à entourer la proie du moment où ils auraient trouvé une bonne piste. Le phénomène se reproduirait plusieurs fois pour maximiser le stock de la meute.

La proie était encerclé, sa mort serait rapide. Denaro se posta face à elle, tandis que les autres loups accouraient pour l’effrayer un peu plus. Alors qu’il devait bondir au cou de la victime, il fut déstabilisé par une odeur lupine. Un lycan étranger à la meute se trouvait sur ses terres. Déstabilisé, le chef de meute laissa s’échapper la proie. Il ordonna à ses semblables de poursuivre la chasse sans lui, il devait voir qui s’aventurait sur son territoire.

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Courir, jamais ne s'arrêter, être aussi rapide que les larmes qui coulaient sur les joues de la louve. C'était là les seules pensées de Maëlle. Elle ne savait pas où elle devait aller, mais rien ne pouvait l'arrêter. La jeune femme avait choisit de suivre la mer, mais rapidement son manque d'entrainement se fit sentit et Maëlle tomba. Ses jambes tremblaient, ses entrailles lui faisait de plus en plus mal et bientôt elle sentit quelques goûts de sang s'échapper de son nez et couler doucement sur ses poils. Maëlle grogna doucement, tout ceci ne pouvait être qu'un rêve, elle devait se réveiller. Elle décida alors de poser sa tête sur la terre froide et de plonger dans un long sommeil pour pouvoir enfin reprendre sa véritable vie.

Alors que la lune fut haute dans le ciel, Maëlle se réveilla sous les hurlements de quelques personnes. En ouvrant les yeux elle vu des petits hommes poilu et puants. Qui étaient-ils? La jeune femme se leva d'un bond et recula, elle aperçu l'une des ses pattes. Ce n'était pas un rêve... Les larmes recommencèrent à couler. L'un des petits hommes sortit son épée et la dirigea vers la louve, cette dernière craignant pour sa vie et se mit à courir le plus vite possible, reprenant son chemin. La lune finissait lentement son voyage dans le ciel alors que le soleil pointait le bout de son nez de l'autre coté. Maëlle avait tellement pleuré qu'elle ne c'était pas rendu compte que le paysage avait changé.

La louve s'arrêta seulement lorsqu'une chaîne de montagne lui barra le chemin. Elle se sentait de plus en plus faible, sa vision se brouilla un peu plus et alors qu'elle essayait de sauter sur le premier rocher pour escalader la montagne, Maëlle tomba encore une fois dans le néant. Elle avait trop forcé, les forces lui manquait. Elle ne rendit pas compte du temps qu'elle passa ainsi, mais lorsqu'un violent orage éclata au dessus d'elle, la jeune femme eut le courage d'ouvrir les yeux. Son instinct de survit pris le dessus, elle savait que pour survivre elle devait manger et boire. Ouvrant la gueule, la louve bu les goûts d'eau qui tombait sur elle. Avec beaucoup de peine elle se releva et chercha autour d'elle ce qu'elle pouvait manger. De l'herbe? Des feuilles? De la mousse? Un petit lapin sortit de sous un arbre et se mit à courir dans les hautes herbes. Sans vraiment anticiper son geste, Maëlle sauta de attrapa sa proie dans ses pattes. Comme une bête elle déchira sa chair et la mangea. Lorsqu'elle se rendit compte de son geste la jeune femme eut envie de vomir et elle s'éloigna lentement pour se mettre dans une grotte. Qu'était elle devenu? La Louve se mit à hurler pour montrer son chagrin.

Lorsque la pluie se calma Maëlle décida de continuer son chemin, elle avait encore peur qu'un humain la trouve et essaye de la tuer. La tête baissée, elle se remit à courir essayant toujours de longer la mer. Lorsqu'elle réussit à passer la montagne, le paysage qui s'offrit à elle la laissa sans voix. Était-elle toujours en Ephaëlya? Son péril continua alors encore quelques jours, lorsqu'elle entendait un bruit étrange, Maëlle s'en éloignait rapidement comme une ombre pouvait le faire devant la lumière. De même elle fuyait tous lieux où les arbres étaient absents.

Ce jour là, Maëlle avait perdu sa force de vivre, cela faisait au moins deux semaines qu'elle était dans cette peau affreuse de monstre. Deux semaines qu'elle ne mangeait que des souris ou des lapins, mais surtout deux semaines qu'elle avait quitté les siens et qu'elle errait comme une âme en peine. Elle décida alors de s'allonger sous un arbre immense qu'elle ne connaissait pas. Encore une fois elle se mit à pleurer, posant sa tête entre ses pattes elle n'entendit même pas une troupe de chasseur passer à coté d'elle suivant une pauvre biche. Elle n'avait plus de force, plus aucune force pour se battre contre cette malédiction, plus aucune force pour essayer de trouver se havre de paix dans lequel sa transformation serait moins dur à supporter.

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Depuis le temps, Denaro savait que tout contact avec une bête étrangère à la meute se fondait sur l'instant exact où leurs regards se croiseraient. Il marcha silencieusement dnas les bois, suivant l'odeur de l'inconnue. Un odeur de terre, de roc, mélangé à un soupçons de désespoir. L,inconnue dégageant tant de phéromones de détresse que même les lycans du Nord devaient la percevoir. Il s'approcha et la vit étendue sur le sol la tête sur les pattes. C'est à peines si un souffle s'échappait de son museau. Elle semblait morte, ou du moins, à l'agonie. Il s'approcha doucement d'elle et parvenu à la hauter de son cou, il la mordilla, cherchant à stimuler une réaction de sa part. Elle poussa un petit cri que le lycan interprêta comme de la surprise. L'inconnue ne l'avait pas sentit. Se dégageant d'elle, il reprit forme humaine, mais pas avant d'avoir poussé un long hurlement pour renseingner les siens sur la présence de la jeune louve. Sous forme humaine, il la souleva, l'emportant dans ses bras puissants. Cette louve avait besoin de soins, et le chef de Sang-Chaud avait besoin de bras.

Il la transporta jusqu'au camp de chasse à environ deux kilomètre de l'endroit où il l'avait trouvé. Perdu dans les ressecs de l'inconscience, le lycan utilisa toutes les ressources à sa disposition pour la ramener à elle. connaissant de vieux rites chamaniques associés au Sang-Chaud, il l'obligea à reprendre sa forme humaine. Le processus se révèlait toujours douloureux, mais la lycane ne ressentit rien. Il l'éttendit dans une paillasse et la couvrit d'une couverture rêche. Il alla au bord de l'eau puiser des rafraichissement puis revint à son chevet. il attendit longtemps. Ses hommes finiraient par revenir de la chasse et elle ne devrait pas tarder à se réveiller.

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Maëlle n'avait pas encore l'habitude de sentir son environnement, si bien qu'elle ne sentit pas le loup s'approcher d'elle. Elle n'eut pas le courage d'ouvrir les yeux pour le regarder et lorsque celui mordit doucement son coup, la louve cru ressentit la même douleur que le premier loup lui avait infligé, pourtant elle n'eut même pas un mouvement de patte, juste un faible cri. Si il voulait en faire son repas, Maëlle se laisserait faire, lui rendant la tâche la plus facile possible en espérant simplement que sa mort soit rapide et sans douleur. La louve se sentait retomber dans ce néant qu'elle craignait tant maintenant qu'elle l'avait un peu trop goutté. L'inconnue émit un hurlement si puissant qu'il raisonna dans la tête de la louve un long moment sans qu'elle arrive à savoir ce qu'il voulait dire. Mais à ce message, elle pensa qu'il appelait ses compagnons pour ce délecter du repas.

Au moment où elle cru avaler sa dernière bouffé d'air frais, un homme la prit avec une délicatesse incroyable. Avait-il fait fuir le loup? Ou bien était-ce ce loup qui avait prit forme humaine? Cette dernière hypothèse rendit un peu d'espoir à la jeune femme. Elle se laissait bercer avec les pas de l'humain. Son seul et unique geste fut de coller sa tête et son museau sur le torse chaud de l'homme comme ci elle voulait s'accrocher à cette chaleur bienfaisante. C'est ainsi qu'elle tomba dans les bras de Morphée. Elle dormit, ne sentant pas les soins qu'on faisait sur elle. Elle ne fit ni rêve ni cauchemar pour la première fois depuis deux semaines. La louve dormait simplement, d'un sommeil profond et réparateur.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux elle était allongée sur un lit aussi doux qu'un tas de plumes. Maëlle se retenu de hurler en voyant sa main. Sa main d'humaine! Tout ceci n'était donc qu'un rêve! Elle devait être à l'infirmerie après l'attaque du loup. Un large sourire de dessina sur ses lèvres lorsqu'elle s'imagina sauter sur sa mère pour la couvrir d'un baiser. La jeune femme essaya de se relever mais une main l'empêcha de finir son geste. Elle se tourna vers l'individu et s'aperçu qu'il ne faisait pas partit de son village! La peur envahit son visage et malgré ses jambes qui réclamaient encore quelques temps de repos, Maëlle se recula de l'autre coté du lit couvrant son corps nu avec les couvertures et d'une voix mal assuré,

-Qui êtes-vous? Où suis-je? Que me voulez-vous? Pourquoi m'avez-vous amené ici? Que m'avez vous fait? M'avez-vous sauvé pour mieux me tuer?

Les questions s’enchaînèrent à une telle vitesse que même Maëlle fut surprise de ce qu'elle venait de dire. Sa tête se remit à tourner, elle c'était relevée trop vite. Posant sa main sur son crâne, elle continua à fixer l'homme qui avait l'air amusé.

- Comment avez-vous fait pour remettre mon âme dans mon corps? Est-ce vraiment mon corps ou bien seulement le corps d'une femme?

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De nombreuses heures durant, il veilla à son chevet, Prennant soin d'éponger son front brulant par moment. La transformation forcée avait généralement comme effet secondaire de causer une grande fièvre, mais Denaro connaissait la solitude lycane et il n'aurait pas abandonner cette pauvre âme. C'est ainsi qu'il finit par s'assoupir auprès de la petite créature. Son esprit, emprisonné dans vapeurs toxiques du sommeil, s'embourba de songes où la guerre fesait rage. Des hommes et des femmes passant au fil de l'épée sans se soucier de leurs victimes. Le spectacle de son rêve était affreux. Des rigoles de sang affluaient sur les riches terres du Nord. Les marches étaient emcombrées de cadavres pourrissants. L'odeur, horrible s'insinuait dans tout ce qu'elle pouvait, jusqu'à la moindre fibre végétale. L'horreur s'épanouissait comme fleur dans son esprit allant jusqu'à...

Il fut pris d'un violent sursaut lorsque la jeune femme bougea. Elle tenata de se relever, mais Denaro l'en empêcha en posant une solide main sur sa poitrine. Il savait qu'elle devrait éviter les mouvements brusques pour un temps. Il la recoucha sur le dos et elle posa des yeux affolés sur lui.

- Qui êtes-vous? Où suis-je? Que me voulez-vous? Pourquoi m'avez-vous amené ici? Que m'avez vous fait? M'avez-vous sauvé pour mieux me tuer?

Un sourire discret se forma sur le visage du lycan. Se qui devriendrait sa protégée allait de mieux en mieux. Déjà elle l'assaillait de questions.

- Comment avez-vous fait pour remettre mon âme dans mon corps? Est-ce vraiment mon corps ou bien seulement le corps d'une femme?

Il prit la peine d'attendre un instant avant de lui répondre. Il ne devait pas tout déballer d'un coup.

- Bonsoir ma bonne amie, avant toute chose j'aimerais me présenter. Je suis Denaro Romulus O'lray et pour répondre à l'une de vos nombreuses questions, vous êtes maintenant au camp de chasse provisoire des Sang-Chaud.

Lisant l'interrogation dans la patine lisse de ses yeux, il recommença son récit.

- Dans l'état où vous êtes, épargnez-vous la peine de penser; je recommencerai depuis le début. Il y a à peine quelques heures, je me trouvais avec les miens, chassant la biche pour la meute. Alors même que le moment de la mise à mort approchait, votre odeur m'est parvenue et je ne pu ignorer votre appel silencieux. Je m'élançai dans la forêt suivant votre piste. À mon arrivée, vous étiez pratiquement morte. J'ai donc pris la responsabilité de votre état et je vous ai raporté au camp pour vous soigner.

Tant de questions se bousculaient dans son regard qu'il cru bon de lui dire quelques vérités.

- Je ne vous veux aucun mal, mais sachez que je ne peux me permettre de laisser une lycane sauvage en liberté sur mon territoire, vous venez donc avec moi au palais de la meute. C'est seulement là que votre sort sera scellé. Levez-vous, il commence à se faire tard et le temps nous manque.

Il lui indiqua un grand coffre contenant plusieurs frusques de chasseurs et de chasseresses. Pendant qu'elle se vêtissait, il se préparait au voyage du retour.

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Denaro Romulus O'Iray, voilà le nom de son "sauveur". Sa voix était calme, ce qui fit l'effet d'une crème apaisante pour Maëlle, même si elle avait toujours peur, au fur et à mesure ses yeux se vidèrent de leur crainte pour se remplir un peu plus d'une flamme de curiosité. Un camp de chasse, étaient-ils des braconniers? Sang-chaud? Plus l'homme parlait et plus les questions envahissaient l'esprit de la lycane. Il l'avait sentit? Grâce à son loup? L'avait-il apprivoisé? Malgré tout ses efforts à garder une expression neutre avec son visage, Maëlle ne peut s’empêcher d'exprimer un soupir de surprise lorsqu'il lui parla d'appel silencieux. Elle n'avait rien fait pourtant. Devait-elle comprendre qu'elle était reliée à lui comme dans les contes? C'était impossible, ces contes n'avaient été écrits que pour endormir les enfants.

Maëlle eut l'impression d'être tombé dans un autre monde. Une lycane? Sauvage? Son Territoire? Meute? Mais de quoi cet étrange inconnu parlait-il?! La jeune femme serra le poing, son incompréhension commençait à l'agacer. Et puis comment un morceau de terre pouvait appartenir à quelqu'un? Dans son village chaque Homme respecter cette terre, et personne ne pouvait s'en dire propriétaire. Le Lycan dut s'apercevoir que Maëlle n'était pas satisfaite de ces réponses, si bien qu'il se hâta de partir en lui montrant un petit coffre. Qu'aillait elle trouver dedans? Maëlle se leva doucement et nu, elle s'avança vers le coffre. Pour sa plus grande joie, il était remplit de vêtements en tout genre. Elle prit les premières choses qui lui tombait sous la main soit un pantalon de cuire noir et un maillot complètement blanc.

Alors qu'elle s'habillait un énorme loup entra dans sa tente de fortune. Il montra ses crocs puissants en s'approchant doucement de Maëlle. Cette dernière étouffa un cri et recula jusqu'à tomber sur le lit. Le loup la fixa les yeux remplit d'agressivité. Un sifflement se fit entendre et avec un grognement sourd le loup se retourna et partit en courant. Maëlle se replia sur elle même se balançant doucement comme une petite fille, entre ses dents elle murmura,

-C'est un véritable cauchemar, je vais perdre la vie sans avoir honoré mon nom.

Elle resta ainsi quelques secondes avant que Denaro revienne prêt à partir. Il lui fit un mouvement de la tête. Reprenant son courage à deux mains, la jeune femme se leva la tête haute et s'approcha de lui. Mais même avec ses bonnes intentions lorsqu'elle sortit de la tente, les regards sur elle lui fit à nouveau perdre sa confiance. La plus part des lycans la regardaient comme une étrangère, comme un danger. Heureusement personne ne s'approcha, Denaro était il leur chef? Ils quittèrent le camp provisoire et arrivèrent dans la forêt. Il marchait assez rapidement, Maëlle le suivait doucement mais lorsqu'il se retourna pour vérifier qu'elle le suivait bien, la louve ne résista pas et reprit son interrogatoire.

- Où sommes-nous? Qu'est ce qu'un palais de meute? C'est quoi une meute?

Il ne répondit pas toute suite, Maëlle voulait savoir, elle avait besoin de savoir la vérité! Elle se mit à courir et s'arrêta devant lui le bloquant ainsi dans sa marche,

-Vous êtes des braconniers?

Elle garda le silence quelques secondes et baissa la tête, fixant ainsi ses mains. D'une voix presque éteinte dans le chant de la forêt elle finit par poser la question la plus importante pour elle,

-C'est quoi un Lycan?

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Lui et ses chasseurs progressant rapidement, il espérait atteindre la meute le plus tôt possible. Derrière lui, il sentait l'inconnue s'agiter. Il sentit aussi le regard de la fidèle Rebecca sous le couvert forestier. Ses oreilles bourdonnaient et il l'entendit murmurrer, mais son attention se porta sur le sentier. Des traces étranges se succédaient et n'auguraient rien de bon. Jettant un regard rapide vers l'une des chasseur, celuici s'éclipsa dans la forêt, aussi discrêt qu'un aigle. Soudain il émergea précipitement de ses pensées lorsque la jeune femme vint se planter devant lui.

- Vous êtes des braconniers?

- C'est quoi un Lycan?

Un soupir bruyant vint pour sortir de la gorge du chef, mais au loin un hurlement de panique. bientôt un loup ensanglanté se présenta devant le groupe et s'effondra au sol, se vidant de son sang. Malgré sa capacité de regénération, les profondes entailles dans son flanc avaient eux raisont de lui. Plus loin, les arbres s'écrasaient au sol comme autant de brindilles entre les mains d'un enfant, laissant une terrible cicatrice brunâtre sur le flanc de la coline. Il vit la jeune lycane se retourner, le visage apeuré.

- Vous qui vouliez savoir ce qu'était un lycan, vous serez servie. Maintenant, courez vous cacher je ne vous veux pas dans mes pattes!

Il l'écarta brusquement de son chemin et empoigna sa grande Zweihänder à deux mains, bandant tous les muscles de son corps pour la maintenir à hauteur d'homme. Il savait qu'un rude combat se préparait et que peu d'hommes reviendraient entier dans la meute. Il savait la créature prête à tuer et surtout il la savait grosse, mais rien ne le préparait à la vision d'horreur qui surgit du couvert de la forêt. Un être de trois mètres de haut au corps couvert d'épaisses plaques de métal cabossées et sculptés. L'étrange créature s'élança sur eux en abatant un épais battant garnis de croc de roc. Se ressaisissant, le lycan ordonna la dispersion de ses chasseurs. Un vague éclair de lucidité traversa son esprit alors que le nom de la créature lui revint en mémoire et il le cria à ses hommes.

- Ambrales, c'est un ambrales. Tia avende alantin!

Le cri de ralliement des Sang-Chaud remis ducourage dans le coeur des hommes et certain se transformèrent en loup pour aller abbatre l'immense lézard. S'élançant à son tour, Denaro profita de l'ombre que projettait le monstre pour abattre Zarmentil sur l'une des épaisse plaque qui lui servait d'armure. L'impact arracha un grognement au loup qui sentit presque ses épaules se déboìter sous l'impact. Il recula vivement, évitant de peine un coup de croc dans le flanc, mais le loup à ses côtés n'eût pas cette chance et se retrouva empallé sur l'arme du reptile. Le sang vermeille éclaboussa le sol déjà humide de la forêt et l'humusse gorgea d'ichor. Le lycan grogna et hurla une fois de plus, Tia avende alantin! , avant de se retrouver en première ligne face à la créature.

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Je me suis mis dans un joyeux boxon.. Je savais que j'aurais du rester avec Mordrakan. C'est pas possible de se retrouver dans un tel endroit. D'ailleurs, je sais même pas où je suis. Ça, c'est bête, mais le pire, c'est vraiment de se retrouver là où il faut pas quand il faut pas. Je m'explique, un camp de loups-garous, ça va encore, tu passe à coté et tu file. Mais là, le camp est attaqué par un espèce de Tricératops bipède en armure.. C'est très bête, surtout qu'il me prend l'envie d'étriper la bestiole.. Je regardais la sanglante scène, cachée dans les arbres, l'odeur du sang couvrait celle des morts que je portais. J'avais tué récemment.. Et ma clé géante, ma clé des Ombres, sa lame est encore couverte de ce sang que j'ai fait couler.. C'est si bon, si agréable de faire souffrir. Mais là, autant rendre service. Bon voilà le plan :

Étape un : Je tue le gros machin.
Étape deux : Si ça va, je m'en vais.
Étape deux bis : Si Ça va pas, je tue tout le monde.

C'est parfait ! Je dégaina ma clé géante, la laissant retomber sur le sol. Ma capuche en place sur ma tête, j’avançai d'un pas lent vers la chose, passant entre les arbres encore debout. Devant la statue des Loups-garous, j'allais me battre. Un honneur ? Peut-être. Mais c'est pas important, l'heure est au combat !!
J'examina d'abord la créature. Elle devait faire dans les deux mètres, avec ma petite taille, je n'allais pas m'amuser à lui sauter dessus et la jouer bourrin. Non, pour une fois, on ira de manière plus réfléchit. De toute façon, je vois bien ce que ça apporte de foncer dedans. Un bon paquet le loups sont déjà mort des armes de la chose immonde. J'entendis un cri, comme un appel de guerre que je ne savais comprendre. Tia avende alantin .. J'ignorais ce que cela signifiais, mais peu importe. Je pense surtout que j'ai atterrit dans un lieu où réside une meute.. Je suis très mal.. Surtout si cette meute est au courant de qui je suis.. Passons, le plus important reste la chose. Laissant trainer la lame au sol, je fixais la chose faire son carnage. Mon cœur battait fort, l’œil sur le manche de mon arme s'ouvrit, fixant intensément la cible de nos convoitises. J'étais derrière elle, trop occupée avec les loups devant, les chances d'être repérés était minces.
D'un coup, la course, mon arme se leva un peu, ne laissant plus de trace sur le sol. Je pris appui sur mes jambes, et me voilà jetée vers la bête. Je finis sur son dos, ce qui me fit remarquer au yeux de la cible qui s'agita pour se débarrasser du parasite que je suis. Ni une ni deux, j'enfonça la lame de ma clé dans une zone dorsale bien peu protégée. Et je tiens fermement le manche, le rugissement de douleur de la bête me fit mal aux tympans, mais je restais à le tenir de toute mes forces. Elle s'agita, frappant à gauche et à droite, je l'avais surement déboussolée, mais certainement pas tuée. Mon seul coup ne suffira pas, mais j'espère que quelqu'un profitera de l'occasion pour attaquer la proie...

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Maëlle n'eut aucune réponse du "chef". Avait-elle posé trop de question? Non juste des questions essentielles. Un hurlement de douleur comme jamais la lycane avait entendu dans sa courte vie, parcouru la forêt recherchant de nouvelles oreilles à briser. Comme un seul homme toute la meute se tourna vers l'origine du bruit. Maëlle, elle eut plus de mal à se remettre de ce cri qui avait créé plusieurs vague de panique dans son coeur. Lorsqu'elle se décida enfin de se tourner, le portrait d'un loup poussant son dernier soupir et baignant dans son propre sang s'offrit à elle. Elle était paniquée et affolée, devant la bête qui s'approchait doucement d'eux. La jeune femme se tourna vers Denaro et le fixa dans les yeux.

- Vous qui vouliez savoir ce qu'était un lycan, vous serez servie. Maintenant, courez vous cacher je ne vous veux pas dans mes pattes!

La jeune femme émit un léger grognement qui l’étonna-t-elle même. Elle n'était pas un poids! Mais la lycane n'était pas complément bête et surtout avait un instinct de survie développé. Maëlle recula alors rapidement et se mit derrière le plus gros rocher qu'elle vit. La lycane se recroquevilla et essaya d'oublier les hurlements, les grognements et surtout l'odeur du sang. Sa respiration se calma petit à petit, mais ses tremblements étaient belle et bien présent. Elle finit par fermer les yeux. Maëlle sentit alors un liquide couler sur son visage. En ouvrant les yeux, elle se rendit compte que la carcasse d'un loup était allongée sur la pierre au dessus d'elle. La lycane poussa un hurlement et essaya d'enlever le sang de son visage.

D'un bond elle se leva et fit face au carnage. Plusieurs loups avaient perdu la vie et plusieurs étaient gravement blessés. Maëlle ne pouvait plus se cacher! Mais que faire? Elle ne savait pas comment mettre son âme dans le corps d'un loup sauvage, elle ne savait même pas se battre avec ses poings d'humain! Un autre loup se fit projeter comme une vulgaire peluche sur l'arbre à coté de la jeune femme. Elle aperçu une épée sur le sol non loin d'elle. Maëlle alla la prendre et remarqua alors que le monstre était occupé avec une autre personne. Sans attendre une seconde de plus la jeune femme se mit à courir et essaya d'enfoncer son épée dans la carapace de cette bête. La première fois elle manqua son coup et manque de se faire embrocher, mais heureusement pour elle, son instinct fut plus rapide que le mouvement de ce machin étrange. Grâce au deuxième coup, Maëlle réussit à enfoncer sa lame dans la jambe du monstre. Elle ne peut s’empêcher de sourire et d'oublier de surveiller le prédateur.

L'Ambrales en profita pour envoyer la jeune femme s'écraser sur un arbre grâce à sa queue incroyablement forte. Le souffle couper, Maëlle eut beaucoup a ouvrit les yeux et a reprendre son souffle. Une douleur cuisante parcouru son bras. Elle baissa les yeux et aperçu son bras en sang. Qu'avait elle fait?! Elle n'aurait jamais dû s'approcher du monstre, elle aurait dû écouter Denaro. Mais au fond elle, elle avait eut besoin d'aider ses loups, elle ne pouvait tout simplement pas les regarder se faire tuer. Maëlle posa sa tête sur l'arbre et fixa d'un regard lointain les combattants. Elle avait bien trop mal pour se lever, mais elle fut soulager de se rendre compte que cette blessure n'était pas aussi grave qu'on pouvait l'imaginer en voyant le sang couler sur son bras.

Elle n’espérait qu'une seule chose à présent, que les coups portaient sur la créature lui donne l'idée de s'enfuir ou que les chasseurs arrivent à la tuer le plus rapidement possible.

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Temblant sous l'effort que lui demandait chaque mouvement, Denaro balança une fois de plus sa lourde lame sur le genou de la bête. Cette fois, la lame ne rencontra aucun obstacle, ormis les os de la créature. Profondément enfoncée dnas une faiblesse de la cuirasse du monstre, le chef du s'accrocher à son arme lorsque l'Ambrales tenta de s'éloigner. Du coin de l'oeil, il vit la jeune louve étendue ainsi qu'une autre louve qui n'était pas de son sang. Soudain, une brume vermeille s'abattit sur son visage. L'odeur nauséabonde du sang remplie l'air, lorsque le lézard tenta de se dégager. Avec une artère de sectionné, Denaro savait sa victoire proche et même sous sa forme humaine, il poussa son fameux hurlement de mise à mort, redressant tous ses hommes tombés au combat. Bientôt, plus d'une douzaine de loups agrippent la créature et cell-ci sent la vie s'échappant de ses multiples blessures.

Il quitta le spectacle des yeux sachant comment se dessinait la suite. La bête serait mise en morceaux et se qu'elle possédait serait répartis entre les combattants. Il s'approcha de sa jeune recrue, croisant au passage le regard de la louve étrangère; aucune hostilité n'émannait d'elle, mais mieux valait rester sur ses gardes. Il s'accroupie et posa un ragard vers la blessée.

"Hé bien, pour une jeune rescapée, je vous trouve plutôt impétueuse. N'aviez-vous pas peur de ce monstre?"

Son visage blême se leva vers lui et esquissa un pâle sourire.

"Voilà qui est bine jeune fille. Peut-être que nous ferons de vous un lycan respectable, si les cochons ne vous dévorent pas avant."

Il la laissa, tremblante, à l'endroit où il était. Même si il la voulait vivante, il n'était pas sa nourrice. Il tourna la tête jusqu'à ce que ses yeux tombe sur l'intrue. Il s'avança vers elle à pas rapide, laissant un étrange silence dans son sillage.

"Sang-Chaud vous est reconnaissant de l'aide que vous lui avez apporté aujourd'hui. Veuillez décliner votre nom et vos intentions. Lorsque ce sera fait, vous pourrez aller chercher votre part de butin bien méritée."

Il croisa les bras, attendant une réponse rapide. Il restait un long chemin à parcourrir et le chef ne tenait pas à être surpris par une soudaine bordée de neige.

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Enfin crevé.. Eh beh, la bête là était robuste. Mais bon, elle est morte, dépecée et tout ce qu'on veut. D'ailleurs, je pense allez récupérer un de ces joujoux.. Sait-on jamais. Je récupéra mon arme avant toute chose, retirant sa lame du corps du mort. Je la nettoya en léchant le sang. Oui je sais, c'est pas de bonnes manières mais tant pis. Je fixa ensuite celui qui semblait être le chef de la bande. Enfin devrais-je dire.. De la meute. Leurs odeurs à tous se ressemblait beaucoup, sauf une qui était mélangé.. Peut-être venait-elle juste de rejoindre la meute. En tout cas, elle était blessée, c'est sûre, vu comment elle a agi comme une débutante. Je sens que son éducation va être corsé. Le leader avait une façon de parler qui m’intriguait, lui qui avait l'air sage.. Passons..

Il finit par se retourner vers moi après avoir parlé à la blessée. Ce qu'il me dit resta un bon moment dans ma tête :

"Sang-Chaud vous est reconnaissant de l'aide que vous lui avez apporté aujourd'hui. Veuillez décliner votre nom et vos intentions. Lorsque ce sera fait, vous pourrez aller chercher votre part de butin bien méritée."

Donc, tirons mes conclusions de ces mots. Il est donc bien chef de meute. Sang-Chaud pour être précis.. Hmm, il me semble que cette meute n'est pas vraiment mauvaise dans tout les sens du terme. Déclinez mon nom et mes intentions. La question était raisonnée, et je comptais bien y répondre honnêtement :

- Je suis Hydra Quetza, louve solitaire et chasseur de primes. Mes intentions ? Je n'en avais pas en venant ici, mais vous voir en difficulté avec la bête et l'envie que j'avais de faire couler le sang m'ont contraint à aller me battre à vos cotés. Je ne compte pas vous déranger davantage, surtout que cette bataille à fait des morts et des blessés.. Pour ma part de butin, je n'en veut pas, vous avoir aidé à vaincre cette bête me suffit.

J'étais sincère, au fond, je n'avais pas de besoin de tellement plus.. Mais après.. il me vint une idée, une question dans ma tête. Au fond, mon travail actuel ne me rapportais pas tellement, peut-être que cette meute pouvait m'offrir un meilleur boulot que celui de maintenant. Meilleur et mieux payé.. Je repris alors parole sans laisser le temps à mon interlocuteur de réagir :

- Au fait.. Votre meute aurait-elle une place pour moi ? Je suis lassé de mon travail actuel, et quit à changer de métier, autant se rendre utile.

[HRP : désolé, c'est court pour ce que je peut faire.. ]

Invité

Maëlle ferma les yeux quelques secondes. Elle sentait son sang chaud couler sa peau glacé. Pourtant un sourire se dessina sur son visage. La louve était bien ainsi. Elle eut l'impression qu'une flamme envahissait sa blessure, si bien qu'avec une grimace, la jeune femme ouvrit les yeux et fixa la blessure. Quelle blessure? Il ne restait que des traces de sang sécher. Mais rien d'autre! Maëlle posa ses mains sur l'ancienne blessure sans comprendre! Pourtant elle n'avait pas fermé les yeux si longtemps, elle n'avait pas bougé et personne n'était venu voir sa blessure. Encore une future question pour Denaro. La jeune femme leva les yeux mettant se nouveau point d'interrogation de coté pour regarder la meute. Comme un seul et unique Homme, chaque loup se leva en entendant l'ordre muet du chef. Maëlle trouvait celle magnifique, extraordinaire. Elle se demandait quel lien pouvait bien relier tout ces hommes-loups? Elle rechercha alors le mot que Denaro avait employé quelques temps plutôt, un lycan? Est ce ça? Mais si ils étaient des lycans, alors pouvait elle également prendre une forme de louve?

Elle leva les yeux lorsque Denaro avança vers lui. Maëlle l'écouta attentivement, avait elle eut peur du monstre? Oui énormément mais ça elle préféra le garder pour elle. La louve avait déjà assez montré son ignorance et ses faiblesses, elle n'avait certainement pas besoin de l'étaler un peu plus. Lorsqu'il se retourna Maëlle baissa la tête et en souriant déclara :

-Je n'ai pas l'intention de mourir toute suite, elle ria légèrement et fixa le montre pousser ses derniers cris d'agonie; j’ai juste besoin d'un mentor. De quelqu'un qui voudra bien m'éduquer pour survivre dans cette nouvelle peau, pour évoluer dans cette nouvelle vie ...

Maëlle avait murmuré cette dernière phrase, Denaro l'avait il entendu? Elle n'en savait rien et ne voulait pas le savoir toute suite. D'une certaine manier, la jeune louve c'était étonnée elle même par ses paroles, d'un autre coté Maëlle avait enfin ouvert complètement les yeux; si elle voulait survivre et reprendre une vie respectable elle devait évoluer, elle ne devait pas rester la jeune paysanne qu'elle avait été toute sa vie.

La lycanne se leva doucement regarda les blessées et les quelques morts. Elle remarqua alors un loup assez proche d'elle gravement blessé. La jeune femme s'approcha doucement de lui et s'assit devant lui posant sa main sur son pelage. Il grogna légèrement puis laissa Maëlle regarder attentivement cette blessure. La créature avait enfoncé l'un de ses crocs dans le ventre du lycan. Ce dernier surveillait attentivement Maëlle, elle lui offrit un petit sourire avant de déchirer un morceau de son maillot et appuya sur la blessure avec, provocant un nouveau grognement chez le blessé. La jeune femme resta ainsi jusqu'à se que le sang s'arrête complètement de couler. Le loup avait perdu beaucoup de sang, mais ses jours n'étaient plus compté.

Maëlle se releva et alla se caler contre un arbre non loin de Denaro. Elle le regarda attentivement, l'attendant.

Invité

Il hocha la tête et constatat le résulstat de la chasse, quelques morts, les blessés survivraient et de la viande d'Ambrales pour la saison froide.

"Aller que tous me suive, nous rentrons à la meute, chargez-vous d'autant de viande que possible."

Il regarda la louve qui s'était adressée à lui.

"Les Sang-Chaud ont des règles et doivent prêter le serment. Si vous êtes prête à vous y soumettre, il me fera plaisir de vous intégrer à la meute; nous manquons cruellement de soldats, des bras de plus n'auraient rien de superflus. Aller Hydra, partager la charge des autres."

Il se tourna vers la louve qui s'occupait d'un blessé.

"Il s'en remettra Maëlle, prennez un paquetage vous aussi. Il n'est jamais trop tard pour s'intégrer."

Un jappement mi humain, mi animal sortit de sa gorge et les loups lui répondirent en claquant des dents. Prennant sa part de charge, Denaro mis le paquet sur son dos et s'enfonça dnas la forêt avec ses deux nouvelles soeurs. Suivant ce qui semblait être un semblant de piste, ils traversèrent les bois en peu de temps, et bientôt les palissades se dressèrent devant eux. Les portes, sur le point de se fermer, restèrent ouverte le temps que la procession fasse son entrée.

"Maëlle, Hydra approchez. Tenez, il leur lança 5 pièces d'or chacune, ce sera amplement suffisant pour vous payer la meilleure chambre que vous trouverez. Si votre détermination est toujours aussi forte, présentez vous à la grande salle du palais dans trois jours. Vous y prêterez vos serments qui vous lieront à la meute. Au plaisir de vous avoir connu mesdemoiselles."

Il balança son sac à l'un des loups et se dirigea directement vers le palais, suivis de sa garde préthorienne.

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La grande chasse - Terminé

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