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| Embuscade - « Au secouuuuurs ! » | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Ven 9 Déc 2011 - 0:53 | |
| Le jeune voyageur qu'était Chwan était reparti de chez lui, quittant son père se remettant à peine de la mort de son épouse et mère du petit elfe. Son départ d'avant-hier s'était poursuivi jusqu'au lac Miriel en ce jour où les éléments météorologiques étaient plutôt cléments. Fatigué, les jambes lourdes par un trajet éprouvant et long, Chwan avait trouvé l'endroit idéal pour prendre quelques heures de repos bien mérité. Ravi, comme toujours, un petit sourire naturel sur ses lèvres, il gambada jusqu'aux abords du lac où scintillaient des rayons timides du soleil. Leur éclat aveuglait un peu l'elfe qui se mit de façon à ne pas les avoir droit dans les yeux. Il sortit son fameux livre de sa besace bien chargée et se plongea, très concentré, dans l'écriture méticuleuse et précise, avec quelques fautes d'orthographe tout de même, une description détaillée de ses dernières découvertes. Il n'y avait pas grand chose jusqu'à maintenant, à part deux ou trois insectes très étranges qu'il avait aperçu et qu'il n'avait jamais vu, même sur le territoire des elfes.
Après plusieurs pages écrites où sa concentration était à son zénith, le soleil se déclinant à l'horizon dans des tons roses et violets, inondant le lac d'une coloration onirique, plusieurs ombres menaçantes se dirigeaient vers la silhouette recroquevillée et seule du petit elfe qui ne se doutait pas une seconde du danger le menaçant. Ces ombres, avançant lentement mais sûrement, étaient celles de lycans au nombre de cinq sortis tout droit de la forêt à la frontière Evanya-Thaodia. Alors que la phrase « [...] je pense me lancer vers les montagnes en territoire nain dans les jours à venir pour [...] » s'étalait sur la page en pattes de mouche, Chwan fut saisi par sa cape vert bouteille. Une main aux ongles longs et sales l'agrippait au col tandis qu'une autre enfonçait un poignard rouillé et taché de sang séché sur sa petite gorge pâle.
« Qu'est-c'que... ARGL ! »
« Salut, petit ! Alors, tu m'écoutes gentiment sans gesticuler, ou au lieu de perdre ta richesse matérielle, tu vas perdre ta vie, tout simplement. Ne bouge pas... »
Chwan se mit aussitôt à sangloter. Ricanant, un autre lycan s'avança très proche de l'elfe, au point que son haleine fétide étouffe l'enfant qui eut du mal à respirer et toussota entre deux larmes. L'immonde mi-homme mi-bête sauvage se mit à chipoter les mains de l'elfe et en retira l'anneau aux paillettes de rubis, cadeau des nains dans le passé lors d'un voyage très riche en découvertes. Chwan gémit, triste de perdre ainsi si bêtement un tel bien, précieux autant sur le point sentimental que sur sa valeur financière. Ensuite, le même lycan enleva sans aucune délicatesse les lapis lazuli aux lobes de Chwan qui se remit à gesticuler, ne voulant pas que cela soit retiré.
« Non, pas ça s'il vous plaît ! C'est plus précieux que vous ne le pensez ! »
« Haha ! Raison de plus, gamin ! » pouffa, méprisant, un troisième lycan qui était bossu.
Alors, sans réfléchir aux conséquences, le jeune elfe se mit à hurler...
« AU SECOUUUUURS ! AIDEZ-MOI JE VOUS EN PRIIIIE ! »
On le frappa alors au visage. L'explorateur, si jeune et si fragile, s'écroula, légèrement assomé, sa vue se troubla... Il ne vit pas une sixième ombre arriver droit sur lui et ses agresseurs...
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| | | Eramos d'Irifuse Ephaëlyen accompli
Messages : 818 Métier : Vagabond Age du personnage : 63 Alignement : Vigilant Ennemis : « Chacun est l'ennemi de soi-même. » Anarchisis Double Compte : Rangdor d'Irifuse
Feuille de personnage Réputation: 1750 Avertissement: 0/3
| Sujet: Re: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Ven 9 Déc 2011 - 1:44 | |
| Eramos avait voyagé depuis la cité d'aurore afin d'aller quérir l'aide des elfes en leur contrée. En effet, les rangs de la guilde de l'équilibre, dont il avait la responsabilité, était bien pauvre en effectif et le commandant de l'Ordre avait prit contact avec une connaissance bien importante, la première prêtresse Narya Galdariel d'Ardamir. Depuis deux jours, il avait rencontré la prêtresse qui avait promis de parler en son nom devant le haut conseil elfique afin de leur faire part de sa requête. Sa mission étant terminée, il décida d'aller directement en Thaodia, un étrange préssentiment l'ayant envahi. Il aurait dû retourner directement en oryenna en habitude mais quelque chose le faisait avancer indéniablement vers l'est, la terre des Loups.
La journée avait très bien débutée, son voyage s'étant éccourtée d'une demie journée à cause du beau temps. Il voyait maintenant le lac Miriel à l'horizon mais décida, quoi que tentant de s'arrêter, de bifurquer vers la forêt des Damnés afin de se rendre le plus rapidement possible en Thaodia mais quand il allait fouler la terre aux arbres danses, c'est là qu'il entendu un bruit aïgu percer son tympan très légèrement. Il s'immobilisa, le bruit des feuilles sous ses pieds le gênant. Et après plusieurs secondes capta le message de détresse. C'était une petite voix enfantine. Impossible de savoir le sexe de la voix mais il s'en moquait. tout ce quittait c'était d'aller voir si l'enfant était en réel danger. Il se mit à courir à travers la lisière de la forêt, évitant chaque arbre avec une agilité lui étant propre. Ayant vécu plusieurs années dans la forêt du crépuscule en oryenna, Eramos savait autant qu'un arpenteur d'horizon comment traverser une forêt avec aisance et dicernement.
Soudain, il vu la scène épouvantable. Cinq homme au comportement bestial était près d'un petit corps étendu sur le sol. Chargeant son arbalète à double sortie, Eramos pu vir qu'il sagissait de lycans de par la façon qu'ils communiquait entre eux. En effet, parfois, même en forme humaine, les lycans se comportaient entre eux comme dans une meute. Le plus grand gaillard avait même grogné quand l'un d'eux avait voulu touché le jeune enfant avant lui. Le commandant le perdit pas de temps. Il prit deux pointes de carreaux en argent dans son sac, dévissa celle en fer sur son arbalète et remplacèrent celle-ci par les pointes d'argent. Maintenant fin prêt, il visa le groupe, prêt à tuer.
Le chef du groupe- celui qui avait aggripé le jeune elfe- poussa son camarade en grognant à pleine dent. Il lui cria dessus sans aucune retenue.
-Je l'ai vu le premier ! Si tu y touches avant moi, tu seras six pieds sous terres avant de pouvoir crier Sheiz !
L'autre sembla comprendre le message intimidant et se détourna du corps frêle avec réticence. C'est alors qu'il vu la scène qui allait boulverser sa vie à jamais. Deux de ses amis étaient étendus par terre, un carreau d'arbalète en pleine tête, une fumée s'échappant de leur plaie.
-De l'argent... Mulok ! On est attaqué ! Dégainez vos...
Trop tard. Deux autres carreaux d'argent venait de lui transpercer le coeur. Sentent le sang lui remonter des poumons, il s'éfalla de tout son long, mort. Il n'en restait plus que deux autours du jeune elfe à pouvoir combattre mais Mulok n'avait pas dit son dernier mot. Il cria à son compagnon en le poussant vers la lisère de la forêt:
- Va tuer ce fils de chienne ! Je m'occupe de dépouiller le jeune, dépêche !
Sans trop attendre, le dernier Lycan se mit à courir vers la forêt, épée dégainée. Dans un cri de rage, il chargea, décuplant exponetiellement sa vitesse de course. Par contre, il ralenti de plus en plus jusqu'à arrêter sa course éffreinée devant la forêt. Se tournant vers mulok, celui-ci pu voir une dague dépasser de la gorge de son compagnon qui, malgré de grand effort, sombra dans l'inconscience.
Alors Eramos entra en scène. Épée dégainées, il tenait son épée longue noire de sa main gauche et sa dague d'argent de la droite. Il ne courrait pas, se contentant de marcher à un rythme qui semblait innaltérable. Il n'avait plus qu'un objectif en tête, tuer le dernier lycan. Mulok jurait comme un palfrenier quand il se retourna vers son seul adversaire. Il dégaina sa propre arme, une hache qui semblait terriblement rouillée et prit son boulier rond qui semblait avoir essuyé plus d'un combat.
-Reste où tu es si tu veux vivre, humain. Qui es-tu pour oser tuer ces hommes ? Ils faisaient partie des Croc-Noir !
-Je suis celui qui t'arracheras ta langue bien pendue.
Sans attendre, Eramos lança son assaut, envoyant un coup directement sur le bouclier afin de mieux fainter. Tournant sur lui-même, il frappa sans attendre de sa dague que Mulok bloqua in-extremis. Continuant sa tournade mortelle, Eramos enchaîna coup après coup, ne laissant aucune le lycan répliquer. Il ne pouvait répliquer et commençait même à se fatiguer. Enfin, quand l'humain arrêta son enchaînement, Mulok tenta une botte mais fut prit de court par le vieux combattant. ayant anticiper son coup, Eramos repoussa le coup de bouclier avec son avant-bras et lui arracha sa hache d'un coup de revers de son épée longue. Enfin, il l'acheva d'un coup de dague en plein corps. Répétant son coup, il lui trancha la gorge, mettant fin à son calvaire.
Lâchant ses armes, Eramos tomba à genoux, essouflé. Sa vue était trouble quand il regarda le jeune enfant qui commençait à se relever.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Mer 14 Déc 2011 - 16:04 | |
| Chwan était resté complètement sonné lorsque, sous ses yeux dont la vue était horriblement trouble - il était quasiment sûr de loucher pendant plusieurs minutes - il crut reconnaître une scène de combat. Il ne savait pas qui s'était rué à son secours et répondut ainsi à son appel désespéré mais il l'en remerciait déjà, alors que toujours allongé par terre il se frottait les yeux et secouait sa tête pour rétablir sa vision. Des bruits de coups entre métals et bois lui indiquaient qu'un combat sans merci se déroulait à deux mètres seulement de lui. Il rampa pour mettre encore plus de distance entre lui et le lieu précis où se déroulait un duel à mort mais trop tard ; l'un des combattants - son sauveur ou son agresseur ? - venait de porter un coup fatal, ce qui déclencha un râle que l'elfe reconnut avec joie comme celui d'une bête mal léchée. Toutefois, sa joie fut de courte durée quand une giclée de sang aspergea son petit minois...
- Bouark !!
Il se mit à crachoter, dégoûté à vie de ce liquide poisseux qui salissait sa belle gueule d'ange. Le jeune elfe se releva, se secoua et pesta un long moment sur ce petit détail, ayant déjà presque oublié qu'il avait failli mourir et qu'un individu était à genoux, près de lui, le souffle court, le regard dans le vague quoique tourné vers lui. Sa propre vue s'étant un peu amélioré, il regarda alors le visage de celui dont il devait la vie. Il cessa de s'essuyer les joues et le bout du nez et jeta sur l'inconnu deux yeux ronds comme des billes et bleus comme une rivière agitée, bouche bée. Puis, un petit sourire timide se déroula sur ses lèvres.
- Comment vous remercier, Monsieur... Sans vous, je ne sais pas ce que je serais devenu...
Une insouciance incroyable après une agression de ce type se dégageait de l'elfe. On aurait facilement pu dire que, sans le sang qui séchait déjà sur son visage souriant, il n'avait jamais été agressé. Il iradiait de bonheur, n'avait plus du tout peur, ne semblait même pas traumatisé, loin de là. Il était juste là, content d'être vivant et infiniment reconnaissant. Il pivota alors sur ses talons et sautilla jusqu'à l'un des cadavres, celui qui semblait prendre les commandes du petit groupe de lycans tous morts à présent, ce qui n'eut pas l'air d'étonner beaucoup l'elfe. Il s'accroupit près du corps sans vie et fouilla une par une les poches, soupira, puis chipota avec dégoût la main au poing recroquevillé, écarta les doigts de la paume crasseuse et reprit ainsi son anneau, cadeau si précieux des nains. Il se tripota les oreilles et jura, un juron enfantin bien entendu.
Tout en insultant avec des injures qu'on pourrait qualifier de raffinées, il se mit à fouiner un autre cadavre, puis un troisième bien plus loin. Une exclamation ravie retentit alors et il revint en gambadant, tout en rattachant l'une de ses boucles d'oreilles en lapis lazuli, symbole de son appartenance à la famille noble et humble des Áze, une simple petite boule aussi bleue que ses prunelles. Ayant retrouvé son magnifique sourire de gosse hyper-heureux, Chwan s'avança près de l'homme lorsqu'un éclair roux se rua sur lui et il manqua de tomber à la renverse. Ce qui pouvait apparaître comme un nouveau danger ne provoqua qu'une seule chose : une hilarité chez le jeune Áze qui attrapa avec une vivacité étonnante la petite bête qui tournoyait jusqu'alors autour de lui et sur lui, sautant, grimpant partout. Enfin immobile entre les mains de l'elfe, on put ainsi reconnaître un écureuil qui s'agitait, l'air très heureux, pour câliner et lécher son jeune maître.
- Mellon ! Je me faisais du souci, tu sais ? Je croyais que ces affreux lycans t'avaient mangé !
Il serra tendrement l'animal contre lui puis, la bestiole s'étant positionné sur son épaule, l'elfe se retourna vers l'homme et lui tendit une petite main pâle et menue. Sa voix était pleine d'assurance, de gratitude, de sympathie.
- Je m'appelle Chwan Àze et voici Mellon, mon meilleur ami, nous venons d'Evanya. Et vous ?
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| | | Eramos d'Irifuse Ephaëlyen accompli
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| Sujet: Re: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Lun 19 Déc 2011 - 22:02 | |
| Eramos se sentait étourdi et incroyablement essoufflé. Son corps était entraîné et incroyablement souple pour son âge mais la vieillesse primait quand même sur sa constitution, bien plus faible qu'il y a une vingtaine d'année où alors il aurait pu courir des heures sans s'arrêter. Maintenant, il avait décupler son endurance afin de ne laisser aucune chance au dernier lycan, qu'il avait combattu au corps à corps. Les feintes qu'il avait effectué n'étaient nullement spectaaculaire mais pratiques et vifs comme l'éclair. Eramos -et il le savait- n'était pas un bretteur extraordinaire, seulement un bon épéeiste. Son vrai domaine était l'arbalète mais il n'aurait pas pu prendre la chance qu'un de ses adversaire, pendant qu'il rechargeait son arme, prenne le jeune elfe en otage. Là, il aurait eu un gros problème. Encore un fois, Eramos comprit qu'il avait eu de la chance et rien de plus et cette chance lui avait sauvé la vie, sans plus.
Le jeune garçon souriait bêtement devant lui, des yeux aussi rond que pouvait l'être un ballon. Son expression joyeuse fit du bien au vieil homme craignant qu'il n'ait été blessé ou pire. Celui-ci le remercia poliment, comme il était d'habitude de faire chez le vieux peuple. Comme réponse, Eramos lui sourit, ne gaspillant pas son air afin de reprendre son souffle plus rapidement. Il se laissa donc quelques minutes, le temps que son jeune ami récupère ses biens, volés par les lycans. C'était des Croc-noir, alors Sheiz serait au courrant vite. Le connaissant, il savait qu'il ne vaudrait mieux pas traîner ici avant que la cavalerie ne débarque. Enfin, le vieil homme se leva et décida d'attendre que l'elfe vienne à lui.
Ainsi, il faillit dégainer à nouveau lorsqu'il vu une boule de poil rousse se rua vers lui. Comprenant que ce n'était qu'un écrureil, il s'avança pour le faire déguerpir mais quand le jeune garçon se mit à rire, Eramos en fut bouchebé, jamais il n'avait vu quiconque domestiquer un écureuil. Il se demanda, pendant que l'elfe lui faisait ses présentation, à quoi pouvait bien servir ce genre de famillier.
- Je m'appelle Chwan Àze et voici Mellon, mon meilleur ami, nous venons d'Evanya. Et vous ?
Le guerrier agrippa la petite main tendue vers lui et la secoua gentiment sans être mou, pour rassurer Chwan.
- On m'appelle Eramos, mon petit. Je suis heureux d'être intervenu à temps. Mais dis-moi... Que fais-tu aussi loin de chez toi ?
Le commandant était curieux. Cet enfant avait surement une famille qui l'attendait, impatiente de le revoir en un seul morceau. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Sam 7 Jan 2012 - 3:26 | |
| Le petit elfe riait, jouant avec son écureuil, prêtant une oreille à moitié attentive à son sauveur. Mais celui-ci lui posa une question et Chwan entreprit de répondre, poli. L'enfant gronda gentiment son animal de compagnie qui ne cessait de gigoter, sa queue rousse chatouillant le nez de son maître à chaque fois qu'il passait d'une épaule à l'autre, le faisant éternuer une fois ou deux sur le visage de l'humain. Le rongeur se positionna sur une des épaules maigrichonnes et se figea comme une statuette, fixant de ses deux petits yeux en forme de billes noirs le curieux bonhomme qui se tenait en face de son compagnon de route, frémissant le bout du museau de temps à autre.
« Je ne suis pas si loin, m'sieur ! Non, non ! Puis, c'est normal, c'est parce que papa m'a offert un livre pour mes découvertes, je note tout là-dedans ! »
Chwan déplia les bras au bout desquels se trouvait son fameux livre, dont la plupart des pages étaient encore vierges de ses connaissances. Tout feu tout flamme, il tendait son ouvrage avec fierté, désirant que l'humain le prenne et le parcoure à sa guise.
« J'écris tout ce que je vois qui me semble intéressant. Sur la nature, les gens, mes rencontres... Une sorte de gros livre de voyage. Sauf que moi, ben, je fais aussi des recherches, je fais pas juste du tourisme ! »
Il rit, d'un petit rire cristallin, enfatin. Son visage respirait la bonne humeur, la naïveté de son âge. Ses yeux se plissaient pendant qu'il riait brièvement, mais même si la luminosité bleutée de ses yeux s'étaient éteinte, son visage restait éclairé de joie. Il était content d'avoir rencontré quelqu'un, surtout un humain.
« Vous allez être dans mon livre, m'sieur, vous pouvez être sûr ! » |
| | | Eramos d'Irifuse Ephaëlyen accompli
Messages : 818 Métier : Vagabond Age du personnage : 63 Alignement : Vigilant Ennemis : « Chacun est l'ennemi de soi-même. » Anarchisis Double Compte : Rangdor d'Irifuse
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| Sujet: Re: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Dim 12 Fév 2012 - 4:35 | |
| Le petit bonhomme lui arracha un sourire malgré lui. Il semblait encore en saine santé mentale malgré la violence à laquelle il avait assisté ou n'était-ce qu'un signe de choc ? Analysant l'elfe, il comprit que non. Ces créatures n'étaient pas aussi sensibles que les Hommes au Mal et c'était l'une de leur plus grande force. Il ressemblait au typique jeune voyageur avec son grand livre et ses paquetages renfloués de choses et d'autres. S'agenouillant devant lui il dit:
- J'en serais honoré jeune seigneur Chwan.
Eramos ne pipa mot pendant de longues secondes pendant lesquels il réfléchit à la possibilité de l'emmener avec lui en terres d'Ouest. Il ne doutait pas du tout du courage de Chwan, ni même de son endurance à marcher mais faire subir une telle quête à un si jeune enfant le révulsait quelque peu. Bien qu'il soit surement plus âgé que lui, il n'avait certes pas son expérience. Il craignait qu'il accepte sans savoir dans quoi il s'embarquait. Alors, il pria, demandant la réponse aux dieux bien qu'il se le demanda plutôt à lui-même à travers une quelconque entité. Enfin, un sourire illumina son visage brun et barbu garni d'une cicatrice unique.
- J'ai quelque chose à te proposer, jeune maître elfe. Si tu acceptes, je t’emmènerai en Oryenna, là où je vis, dans un endroit plus que spécial. Je possède l'une des plus grande bibliothèque de tout Ephaëlya. Là-bas, moi et mes amis ammassons toutes les connaissances imaginables pour les classer afin de les protéger. Cet Ordre, auquel j'appartiens, se nomme Morrorym comme l'un des plus grand érudit, mort aujourd'hui. En plus des connaissances, il y a des érudits qui en connaissent beaucoup sur ce monde qui nous entoure et je crois que cela serait bénéfique à ton apprentissage de les rencontrer.
Il désigna du menton son grand manuscrit et rajouta:
- Ton immense livre sera, dans le temps de le dire aussi plein qu'un saoulons de taverne. Alors, qu'en dis-tu ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Embuscade - « Au secouuuuurs ! » Dim 12 Fév 2012 - 5:13 | |
| Lorsque l'adulte dit qu'il serait honoré de se retrouver dans son livre, le jeune elfe poussa un rire des plus joyeux. Il fit un petit tour sur lui-même, les pieds dansant, et ouvrit son livre, s'apprêtant déjà à sortir sa plume d'oie et à y déposer quelques mots au sujet de l'humain. Eramos, voilà. Il avait à peine inscrit le nom en belles lettres qui, à l'envers, ressemblaient à des arabesques, que les paroles suivantes du soldat l'interpella. Une proposition ?
Plus l'homme parlait, plus un sourire béat illuminait le minois de l'enfant blond. Quand Eramos eut fini ses explications, Chwan se mit réellement à danser. Il tournoya, riant très fort, les bras tendus. L'écureuil couina et finit par sauter de son épaule au sol, l'air très mécontent de l'attitude de son maître et ami. Tout à coup, le blondinet tomba également dans l'herbe, fesses en premier. Mais au lieu de se plaindre, il continuait de s'esclaffer, hilare. On aurait pu croire que la plus belle chose du monde venait de lui arriver. C'était le cas, en fait.
« Ce serait avec un immense plaisir, monsieur ! » dit-il, plein de gratitude, les yeux humides d'émotion. Décidément, plus sensible, tu meurs. « Je vous suis sans hésiter ! J'ai tellement hâte de voir cette bibliothèque, de rencontrer ces gens que vous me décrivez, de... d'enrichir mes connaissances personnelles ! Et, peut-être, de vous aider ! »
Au comble du bonheur, il se releva. Aussitôt, Mellon se replaça sur l'épaule en grimpant avec agilité sur les beaux vêtements de l'elfe. Celui-ci s'épousseta, ramassa ses affaires éparpillées dont son gros livre, et se planta fièrement devant Eramos.
« Dans quelle direction allons-nous ? » |
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