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| Sujet: Un carillon sonne [PV Astha] [Abandonné] Jeu 19 Jan 2012 - 20:43 | |
| Le soleil commencé à se coucher, Prishka se leva tranquillement, en s'étirant. Depuis qu'on l'avait réveillée de son long sommeil qui l'a scellée, elle s'endormait comme les créatures de la nuit, et se levait autant que eux. Rien que cette idée lui donnée des frissons. Elle vivait depuis bien trop longtemps pour pouvoir savourer chacun de ses réveils, tellement qu'elle ne chassait plus, et faisant donc appel à un prêtre des plus douteux, qui la fournissait en sans, contre un bon paquet d'argent. Elle ne faisait appel à lui que très rarement, car elle ne voulait pas trop fréquenter cet humain qui lui plaisait de plus en plus, car, c'est bien connu, Prishka aimait ce qui était glauque. Plus c'était douteux et vicieux, et plus elle se sentait attirée par la personne, qu'elle pouvait trouver sexuellement désirable...
Elle se leva pour s'habiller de ses plus belles parures, car, ce soir là n'était pas une soirée comme les autres. Seigneur Astharoth de Bellcross était ré-apparu en Màvreah, et cela ne pouvait que plaire à la Belle qui le trouvait extrêmement attirant. Elle se coiffa d'une magnifique barrette ornée de pierre précieuse et en son milieu, une magnifique rose pourpre qui relevait légèrement sa longue chevelure blonde, qui s'accordait à merveille avec sa robe courte d'un rouge profond, décorée de perles et dentelles noires. Elle se maquilla comme elle en avait l'habitude, mit sa plus belle paire de bas accordée à ses chaussures, et sortie en trombe de sa demeure, pour re gagner son cheval.
<< Perséphone, au galop!> >
Elle donna quelques petits coups de talons, et sa jument d'un blanc éclatant s'élança en Màvreah. Le voyage fut peu long, et elle arriva bien vite devant la Demeure de la grande Impératrice. Elle descendit de sa jument, lui tapotant le museau, avant d'avancer pour rejoindre le grand escalier royal.
CRAC!
Elle se retourna brusquement.
<< Qui ose venir empiéter les terres de notre impératrice?! Montrez vous, ou mourrez! >>
Elle n'attendit que quelques secondes, avant de sauter sur la personne. Qu'elle ne fut pas sa surprise, quand elle ... L'homme qu'elle admirait plus que quiconque. Elle se leva brusquement, avant de l'aider à se lever.
<< Seigneur.... Je suis vraiment navrée...>> |
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| Sujet: Re: Un carillon sonne [PV Astha] [Abandonné] Ven 20 Jan 2012 - 19:32 | |
| Je rentrais à peine d'Oryenna où je venais de vivre une aventure assez "marquante" dirai-je... Toujours est-il que je venais à peine de poser les pieds dans notre bonne vieille contrée, dans notre chère cité. J'étais enfin arrivé. Toute cette longue période d'errance était finie. Je ne sais plus très bien ce qui c'était passé pendant tout ce temps, mais je savais une chose, une seule. Je devais m'entretenir avec l'Impératrice, Sophie-Anne Ancestry en personne.
La nuit me semblait douce. L'air de notre magnifique contrée m'avait manqué et emplissait mes narines d'un doux parfum qui me mettait en extase. J'étais chez moi. Quoi de plus enivrant? Je profitait de ce spectacle que m'offrait les étoiles et du festin d'odeur qui s'offrait à mon nez tout en marchant. Il n'y avait plus que quelques mettre qui me séparaient de ma destination. Plus que quelques pas désormais, j'y étais.
CROAAAAAA !
Les deux corbeaux perchés sur mes épaules s'agitèrent. J'étais débraillé. Je ne pouvais décemment pas me présenter ainsi devant ma maîtresse. Je rajustais mon armure, rangeais parfaitement mes dagues, remettait mes cheveux en place et ma lance au dos. Après plusieurs minutes, j'étais fin prêt. Au moment où je montais les escaliers, je notais la présence d'un cheval inconnu. J'hesitais un instant avant de me lancer finalement. Je montais les escaliers lentement lorsque je me rendis compte qu'une personne se trouvait un peu plus haut devant moi. Que devais-je faire? Me cacher? Plein de questions se bousculaient en moi mais je n'eut pas le temps d'en choisir une.
CRAC !
<< Qui ose venir empiéter les terres de notre impératrice?! Montrez vous, ou mourrez! >>
Je venais de marcher sur une branche morte aussi lourdement qu'un humain. J'avais honte. Aussi rapide qu'un éclair, la silhouette avait bondit sur moi sans réelle sommation. Sous la puissance du choc, je m'écrasais au sol et dégringuolais les escaliers jusqu'à leur base. Je ne sais pour quelle raison, j'avais serrer cette personne dans mes bras, la protégeant du mieux que je pouvais afin d'éviter qu'elle ne se blesse. Je finis ma course allongé sur le dos. L'inconnue sur moi. Elle se leva et j'en profitais pour me nettoyer et me passer la main sur la nuque. Je ramassais mes armes éparpillées que je rangeais aussitôt et examinait ma lance, ma précieuse lance. Elle était intact. Pourtant, je sentais la folie me submerger. Allais-je une fois de plus laisser la place à cet "Astharoth" là? Celui-là même qui m'appelait encore par mon prénom elfique Atsarûth. Cette bête qui vivait en moi se faisait pressente.
*Atsarûth ! Laisse moi la buter cette petite empaffée !Tu as vu ce qu'elle a osé faire? S'attaquer à notre si noble présence ! Laisse moi lui apprendre les bonnes manières ! *
<< Seigneur.... Je suis vraiment navrée...>>
Ces mots suffirent à me calmer partiellement. J'essayais alors de me contenir tant bien que mal. Visiblement, elle me connaissait, mais je ne savais pas du tout qui elle était, ni ce qu'elle savait exactement de moi. Aussi pris-je la parole d'un ton qui se voulait dégagé.
-Ce n'est pas un problème jeune demoiselle. Seulement, la prochaine fois, tâchez de vous maîtriser un peu. Vous êtes plutôt vive... Vous seriez une excellente guerrière... Peut être penserai-je à vous si jamais le besoin d'avoir une garde rapprochée se faisait savoir.
Son regard avait quelque chose qui attirait ma sympathie. Qui était-elle? Que me voulait-elle?
-Astharoth de Bellcross pour vous servir, à qui ai-je l'honneur?
Voici les derniers mots que je prononçais tout en lui baisant la main. A n'en pas douter, une jeune vampire. Sa peau me le criait tout comme son odeur. Je me redressais et attendais sa réponse tout en lui souriant courtoisement. Au fond de moi, je bouillais. La bête fulminait mais je gardais le dessus.
*A ta guise Atsa ! Mais si ca dégénère, Sache que je prendrai le dessus et je m'amuserai encore et encore avec elle... Elle a une belle plastique...
-Ferme-la tu veux !? Maudite bête !*
Croaa ! Croaa!
Mes corbeaux se posèrent de nouveau sur moi. |
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