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| « Ne fallait pas s'attirer des ennuis... Car les ennuis en ramènent d'autres petit nécromancien » PV BALTOR | |
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| Sujet: « Ne fallait pas s'attirer des ennuis... Car les ennuis en ramènent d'autres petit nécromancien » PV BALTOR Dim 12 Fév 2012 - 13:52 | |
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La splendide créature sortait tout juste d’une taverne. Elle était vêtue d’une robe noire, aux multiples voiles. Une épaule était dénudée, mais Marilyn avait pris soin de cacher les cicatrices avec ses douces boucles blondes, les laissant retomber sur ses épaules. Une ceinture ornait la robe, qui mettait chaqu’une de ses courbes en valeur. A ses pieds se trouve de belles ballerines. Son visage n’est pas maquillé de stupides cosmétiques, elle n’avait pas besoin de cela pour être resplendissante. Comme toujours, entre ses seins, elle dissimule une petite fiole de poison. Cette fiole était remplie de somnifère liquide. Cela laissait la proie dans un état second. La proie entendait tout, ressentait tout, mais ne pouvait réagir… La belle franchissait donc le seuil de la taverne. L’ambiance qu’avait mis les quelques alcooliques du coin l’avait saoulé au plus haut point. Voilà plusieurs cycles que Shun l’avait délaissé, la laissant seule au milieu de la forêt, avec une multitude de traces de griffes dans le dos. Marilyn désespérait a le revoir, cependant elle ne l’oubliait pas et l’aimait toujours autant. Une simple amante meurtrie, comme il y’en avait des masses en Màvreah, voilà ce qu’elle était devenue.
Son comportement avait simplement changé, elle était redevenue l’abominable créature qu’elle était avant de l’avoir connu. Aucun scrupule, aucune pitié, aucun sentiment. Seul la haine, et la créature avide de sang l’habitait. Ce soir elle avait faim. Et la tristesse l’habitait. Cette tristesse Marilyn la dissimulait sous la cruauté. Et elle savait pertinemment qu’elle ne serait pas douce avec sa proie…
La créature longe la cité des nains. Une odeur de sang frais monte à ses narines. Intriguée et espérant trouver une proie apeurée, Marilyn marche calmement suivant son instinct. Des frissonnements de plaisir montent le long de son échine. L’idée d’avoir du sang tout chaud dans la bouche la met dans un état plutôt étrange. Attirée comme un animal cherchant un gibier, la créature aux airs d’angelot arrive sur le lieu. Une vaste plaine, quelques arbres et … Des cadavres partout. Cette scène la fait sourire. Aussi étrange que cela puisse paraitre, la tête qui roule au sol la fait rire d’un air cristallin, presque innocent. C’est cela qui était étrange chez Marilyn, aussi cruelle soit -elle, elle avait toujours l’air d’une gamine innocente, ou d’une créature venue d’un autre monde de par sa beauté plutôt troublante. Une personne dos à elle, semble en étant de fatigue plutôt impressionnante. Cependant cette personne résiste contrairement à celles, qui jonchent au sol, mortes… Certains corps sont ligotés avec de l’os, alors que d’autres corps sont tout simplement broyé. Marilyn hume l’air, et l’humain au centre semble bel et bien vivant. Salement blessé mais…En vie… C’est alors que la belle blonde réagit. Les corps au sol sont tous des vampires… Et l’humain qui semble vivant semble les avoir tués tour à tour… ‘ La douce ‘ vampire n’aimait pas les humains, mais n’aimaient pas ceux de sa race aussi, hormis quelques rares exceptions. L’un étant considéré comme du gibier, l’autre comme des ennemis, la créature avance calmement vers l’humain assis au centre. La vampire n’était point appeurée.Et sans prévenir, elle retire la ceinture sur sa robe. Avec la rapidité qui caractérisait les vampires, elle s’empare des poignets de l’humain et lui tisse un solide nœud dans le dos. C’était clairement impossible pour lui de s’en détacher.
Marilyn fouille les poches de l’humain et lui retire des os, et une dague. La belle saisit tous les os, et fait quelques pas, les lâchant dans un ruisseau. Le ruisseau les emporte au loin. Elle garde la dague dans sa main, et observe le manche. C'est malheureusement pour elle, de l’os. N'aimant pas la sensation rugeuse de l'os sur la paume de sa main, la dague rejoint rapidement le ruisseau a son tour.
Pour le moment, elle se doutait que quelque chose de louche se passait. Marilyn le prenait pour un fou qui récoltait une vertèbre sur chaqu’une de ses victimes, mais qui arrivait à faire fondre l’os, d’une façon ou d’une autre, au point d’en ligoter des cadavres. Peut-être pour qu’ils coulent au fond d’un lac, elle n’en savait toujours rien. Elle passe devant sa proie, et lui relève le visage qui dodelinait de droite à gauche sous une faiblesse apparente.Elle observe les traits de l’humain, et comprend en un seul regard qu’il n’est point comme les autres. Elle sait qu’il est bel et bien éveillé. Elle s’autorise donc à lui faire peur et se penche doucement vers l’oreille du nécromancien, murmurant d’une voix suave :
« Bonsoir mon doux. La nuit vient tout juste de tombée, tu as en face de toi une vampire assoiffée. Une vampire assoiffée, désireuse de s’amuser un peu, au moins le temps d’une soirée, car son éternité est longue…Et lassante. » Les doux cheveux de la belle blonde viennent effleurer le visage de Baltor, lui procurant une douce sensation de réconfort, aussi étrange que cela puisse paraitre, elle continue : « Je sais que tu es quelqu’un d’étrange et d’unique… Et j’ai envie d’en savoir plus sur toi. Tu pourrais me servir d’étalon tu es vachement mignon et beaucoup de vampire rêveraient d’avoir un male de la sortes à leur côtés… » Le mage étant assis au sol, jambes tendues devant lui ; Marilyn n’hésite pas à s’assoir dessus, prenant cela pour une invitation. Elle lui retire le haut de sa robe, et observe les blessures sur le torse du nécromancien. La belle passe un doigt sur la plaie qui barre l’épaule de Baltor, et porte son doigt, a sa propre bouche, léchant les quelques perles de précieux nectar. Elle sourit plutôt satisfaite et conclus disant : « Bien tu me servira d’esclave. C’est tellement mieux, et puis ton sang est tellement délicieux. » |
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| Sujet: Re: « Ne fallait pas s'attirer des ennuis... Car les ennuis en ramènent d'autres petit nécromancien » PV BALTOR Mar 14 Fév 2012 - 0:32 | |
| La nuit était en cours depuis quelques heures déjà. Cela faisait quelques jours que Baltor avait quitté Lescla pour s’enfoncer sans but réel dans la forêt Ancestrale. Il avait eu envie de découvrir quelques vestiges nains et d’en apprendre plus sur ce peuple rempli d’histoires. De plus, une autre raison qui l’avait poussée à rester dans cette région c’était la tolérance de ces petites créatures. Contrairement à bien d’autres, ils ne lui donnaient pas la chasse et le laissaient en paix. Le jeune homme avait compris que tant qu’il ne ferait rien de sacrilège, ils pouvaient cohabiter en bonne intelligence. Baltor avait réussi à établir une sorte de lien mental avec son reptile. Il n’aurait su expliquer comment, mais sans avoir le besoin de parler celui-ci semblait comprendre ce que voulais son maître et vice-versa.
La soirée suivait lentement son cours lorsque le nécromancien perçu un groupe de vampires à environ un kilomètre de lui. Ils semblaient être une bande d’environ 6 ou 7 individus, il n’aurait su dire le chiffre exact. Ne connaissant pas la région, il ne savait pas s’il y avait un village à proximité ou pas et si les vampires étaient en train de chasser ou juste de passage. Il avait bien essayé de les éviter, mais la bande s’était rapidement dirigée vers lui. Pensaient-ils trouver une proie humaine isolée ou bien défendaient-ils leur territoire contre un éventuel nouveau arrivant vampire ? A cause de son aura de mort qui planait en permanence au dessus de sa tête, il était très difficile pour un immortel de savoir si Baltor était un humain ou un des leurs. Pour connaître ce détail il fallait s’approcher près de lui et prêter attention à son cœur qui battait lentement.
Comprenant qu’il n’arriverait pas à les semer, l’humain ordonna à son reptile de se cacher loin de tout cela. Le serpent aurait voulu rester pour l’aider, il le sentait, mais là c’était vraiment trop risqué. Ancathanos descendit de sa manche non sans siffler, comme s’il était en colère et s’enfuit dans la forêt tout en restant proche de son maître. La capuche rabattue, le jeune homme les attendait de pied ferme. Il jeta discrètement quelques os dans les parages pour piéger le terrain. Finalement ce qui devait arriver se produisit. La bande de vampires lui tomba dessus et aucune parole ne fut échangée. L’humain les avait pris de court, il avait frappé le premier tel un serpent : rapide et mortel. Le combat n’avait pas duré plus de trente secondes, mais il avait tout donné. Il s’était pris des coups impressionnants malgré sa rapidité, après tout il n’était qu’un homme face à 7 vampires. Son corps était meurtri, mais il en était sorti vainqueur. Il avait ensuite utilisé tout ce qu’il lui restait de magie pour soigner ses blessures les plus graves. Son corps restait mutilé, mais il était en vie. Le sommeil commençait à le gagner, il ne pouvait plus rien faire d’autre que de s’endormir là. Son instinct le poussait à se relever et à lutter pour fuir cet endroit qui empestait le sang et la mort. Affaibli comme il l’était, ça allait attirer les charognards. C’était du pur suicide de rester ici et il le savait. Son corps refusait de bouger, il avait besoin de quelques minutes de repos.
Il ne sentit pas la vampire arriver tellement il était épuisé. Il comprit juste qu’on lui attachait les mains et que c’était une vampire lorsqu’elle lui toucha les poignets. Le contact était glacé et recelait de l’énergie nécrotique. Elle lui fit les poches et lui enleva une partie de sa robe grâce à des boutons situés devant, mais qui étaient cachés par un pan de tissu. Ainsi il pouvait l'enlever en ayant la patience d'enlever les boutons ou bien en la retirant par le haut, vu qu'elle pouvait s'enfiler aussi en la passant par le bas. Elle l’avait assit, le mettant dans une position assez grotesque. Il avait du mal à ne pas s’endormir et n’arrivait pas encore à réaliser la gravité de sa situation.
« Bonsoir mon doux. La nuit vient tout juste de tombée, tu as en face de toi une vampire assoiffée. Une vampire assoiffée, désireuse de s’amuser un peu, au moins le temps d’une soirée, car son éternité est longue…Et lassante. »
Des cheveux doux lui caressèrent le visage, était-ce la fin ? Apparemment pas pour tout de suite, elle avait parlé de s’amuser avec lui. Que voulait-elle dire par là ? Il connaissait assez bien l’esprit tordu des vampires, tout ce qu’il savait c’est que cela allait être cruel et qu’il n’apprécierait pas. Si seulement il avait encore ses os dans les poches et un peu d’énergie, il l’aurait facilement tué, ça ne faisait aucun doute.
« Je sais que tu es quelqu’un d’étrange et d’unique… Et j’ai envie d’en savoir plus sur toi. Tu pourrais me servir d’étalon tu es vachement mignon et beaucoup de vampire rêveraient d’avoir un male de la sortes à leur côtés… »
Le jeune homme commençait à comprendre. Il était torse nu et attaché par les mains, elle comptait probablement assouvir quelques désirs pervers. Dans une autre situation ça n’aurait pas été pour lui déplaire, mais au vu de son état, ça n’allait pas être une partie de plaisir loin de là. La vampire s’assit sur ses jambes dans une attitude plus que provocante. Elle lui toucha le torse d’un doigt glacé où du sang coulait doucement malgré sa guérison très palliative et sommaire. Il avait eu juste assez d’énergie pour soigner ce qui aurait pu le tuer.
« Bien tu me servira d’esclave. C’est tellement mieux, et puis ton sang est tellement délicieux. »
Cette phrase le réconforta en partie. L’idée d’être un esclave n’était pas vraiment plaisante, mais au moins il resterait en vie. Tant qu’il y avait de la vie il y avait de l’espoir selon le proverbe. Avec un peu de chance elle cesserait de jouer tôt ou tard avec lui et ce jour là il reprendrait lentement des forces et la tuerait. En attendant, il comptait bien se faire passer pour un simple humain un peu loufoque.
Baltor voyait qu’elle attendait une réponse et il essaya de dire une phrase, mais il était trop affaibli. Aucun son ne sortait de ses lèvres. Sa tête commençait à tourner légèrement et son corps partit en arrière en percutant le sol. Il était vraiment dans un sale état. La seule chose qu’il réussit à dire avec difficulté avait pour but de mettre la vampire en rogne. Il avait encore sa fierté et sa dignité, il comptait pas se laisser faire, malgré son rôle d’humain sans pouvoir qu’il comptait incarner.
« Tu peux aller… te faire voir… espèce de garce. »
Il avait dit ça avec un certain sourire sur le visage. Il se doutait bien que ça allait l’énerver ou bien la rendre encore plus sadique à son égard. Le but de la manœuvre était qu’elle s’intéresse assez à lui pour ne pas vouloir le tuer de suite. Il avait besoin que de temps, rien de plus. Il sentait sa tension chuter, ça pouvait devenir dangereux, mais il n’y pouvait rien. La vampire devait probablement s’en rendre compte également.
Le reptile regardait au loin son maître et n’avait qu’une envie : venir près de lui et mordre cette créature qui le maintenait prisonnier. Il pouvait ressentir cela grâce au lien magique que Lescla avait réussi à faire établir entre l’animal et lui. Il dirigeait toutes ses pensées pour le calmer. Sentant le sommeil proche de l’emporter, il se décida à dire ses dernières paroles.
« Ancathanos…je reviendrais. »
Après avoir dit ça, ses yeux se fermèrent en fixant les étoiles.
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| Sujet: Re: « Ne fallait pas s'attirer des ennuis... Car les ennuis en ramènent d'autres petit nécromancien » PV BALTOR Mar 14 Fév 2012 - 19:01 | |
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- Il entrouvrit légèrement ses lèvres mais aucun son n’en sortit. L’étrange créature réessaya… En vain. Ce fût a une énième tentative qu’il réussit et qu’il murmure dans un souffle :
« Tu peux aller… te faire voir… espèce de garce. » Un sourire se dessine sur ses lèvres et le même sourire se dessine sur celles de Marilyn. La belle vampire était tout simplement amusée. Etait-ce un provocateur comme Marilyn ? Surement. Qui sait, dans le fond ils avaient peut-être des ancêtres un peu provoquant, en commun… « Ancathanos…je reviendrais. »
Ses yeux se ferment, et son buste chute vers le sol. Marilyn eut la délicatesse de le rattraper, et attira le buste nu de l’homme vers elle. Ancathanos ? Qui était donc cette chose ? Il en parlait comme si c’était une personne… Marilyn avait donc un nouveau moyen de pression ! Elle tenait l’homme dans ses bras, comme une mère protégeait son enfant des froideurs de la nuit. Cela paraissait étrange, mais en réalité, la belle pensait à autre chose et une nouvelle fois son esprit s’embruma, pour penser aux souvenirs du passé…Flashback : Le front déposé contre la vitre j’observais la pâleur de la lune. Cette lune n’avait point changée en trois cent vingt années, moi… En revanche... Je fermais les yeux un instant essayant de me rappeler … Me rappeler de quoi enfaite ? Je n’en savais trop rien. Je soupire, laissant le froid de la vitre parsemer mon front. J’avais besoin de savoir où j’en étais à présent. Elle m’avait transformée… Nous nous étions amusées de longues années…A tuer… A meurtrir les quelques humains suicidaires… Dans la joie et la bonne humeur. J’aurais dû suivre ses conseils… Ne jamais s’attacher à un homme… Ou a quoiqu’onques… Cela provoquait, comme elle m’avait prévenue, que des misères et que des pleurs… Aujourd’hui il me restait plus que mes yeux pour pleurer d’ailleurs… Mais je devais me montrer forte et toute la tristesse qui m’envahissait, je la gardais bien enfouie au fond de moi. Ils avaient tué cette amie… Ils m’ont retiré ce lycan… Ils m’ont laissée seule… Et meurtrie. Je m’écarte un instant de la vitre et vient me placer devant le miroir de ma chambre. Je m’étais attaché à ce chien, je n’aurais jamais du… Mon regard qui autre fois exprimait la joie, l’envie de gagner de nouveaux cœurs, ne reflétait plus rien si ce n’est qu’une pointe de tristesse. Je me mets dos au miroir et penche mon visage au-dessus de mon épaule gauche observant mon dos nu… Et atrocement amoché. Sên soit louée, les blessures guérissait tout doucement, et mon cœur aussi. J’allais suivre les conseils de ma véritable amie… Ma défunte amie… Et je vais redevenir la Marilyn dont elle était si fière, dont elle vantait les mérites a qui voulait bien l’entendre. D’un pas décidé je m’habillais, et me rendit dans une taverne, chose que je n’avais pas fait depuis des mois entiers. Les hommes me sifflaient, me hélaient, cela n’avait point changé. Mais cette ambiance me plaisait plus… C’était lourd de devoir esquiver toutes ses mains grasses, tous ses baisers baveux et puant l’alcool… Je sortis donc de la taverne…Elle berçait inconsciemment l’humain dans ses bras comme si inconsciemment elle voulait le rassurer… Comme pour lui dire qu’en face de lui il n’y avait qu’une vampire en détresse… Leurs bras entraient en contact mais la vampire ne s’en rendait même plus compte. Cet homme, dont elle ne connaissait rien pouvait lui aspirer son énergie, ou la tuer en un claquement de doigt et elle ne se doutait une nouvelle fois de rien. Reprenant doucement conscience de ce qu’elle faisait, la douce Marilyn glisse son pouce jusqu’au cou du nécromancien. Elle compte les pulsations et conclus que le système cardiaque de l’humain reprend parfaitement ses aises, chose plaisante mais dangereuse à la fois pour Marilyn. Ne sachant toujours pas de quoi est capable cet étrange humain, elle maintient les liens dans le dos de nécromancien, et vint déposer sa bouche avec délicatesse sur le cou de sa victime. Dans un premier temps elle se contente d’effleurer la nuque de Baltor et de surveiller les battements du cœur de sa victime. Etrangement au moindre contact celui-ci s’affole signe qu’il est bel et bien conscient du danger dans lequel il s’était endormit. Et sans prévenir plante ses crocs dans le cou du nécromancien. Le goût, l’odeur du sang de Baltor, perturbent la belle Marilyn. Son instinct lui souffle de le relâcher, chose qu’elle fait aussitôt. La belle lui laisse assez d’énergie pour murmurer quelques mots. Bizarrement elle a envie d’en prendre soin, de le chérir et d’avoir ce délicieux sang a porté de crocs chaque jour... Elle le relâche doucement pour voir s’il tient à peu près assis, et non couché. La belle observe le torse de l’homme et constate que les quelques plaies qu’elle avait touché avant de se perdre dans ses souvenirs, étaient déjà refermées.Etant curieuse de nature et avide de connaissance, Marilyn demande d’une voix douce et innocente :« Comment te nommes-tu mon mignon ? J’aimerais savoir aussi pourquoi tu guéris aussi vite…Tu sais ta nouvelle tutrice aimerait tout connaitre de toi, des goûts vestimentaires… Des goûts alimentaires… Il faut bien prendre soin de ses esclaves de nos jours, surtout de nos perles rares comme toi mon mignon. M’enfin si tu ne veux pas me donner ton prénom… Je t’appellerais par un diminutif qui te qualifie plutôt bien vu ton état… Faiblard, ou esclave. » La belle se relève calmement et observe avec attention les détails sur le visage du nécromancien. Elle remarque une beauté présente, mais plutôt intrigante. Celle-ci n’allait pas vraiment avec le personnage dont elle s’était fait une image. Pour Marilyn ce n’était qu’un sorcier. Et selon les légendes…Les sorciers étaient tout, sauf mignon.La belle créature décide d’utiliser son moyen de pression, un maigre sourire innocent aux bords des lèvres :« Eh… Aussi ! Tu sais mon mignon, Ancathanos je sais où il se trouve et si tu me dit pas qui tu es mon mignon, j’irais le tuer de mes propres mains. Car tu vois… » elle glisse une main jusqu’à son décolleté et en sort la fiole « C’est un puissant paralysant. Il suffit que je le jette sur l’individu et boum celui-ci ne peut plus bouger. Tu parlais durant ton sommeil et je sais que t’y tient fort à ce petit Ancathanos. »La créature aux airs d’ange jouait gros. Si Ancathanos était une dague que l’humain chérissait, elle n’aurait plus aucune crédibilité auprès du nécromancien. Mais qui serait fou après tout pour s’adresser à une dague avant de tomber dans les mains d’la mort ? |
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| Sujet: Re: « Ne fallait pas s'attirer des ennuis... Car les ennuis en ramènent d'autres petit nécromancien » PV BALTOR Ven 17 Fév 2012 - 13:37 | |
| Alors que l’humain était plongé dans un sommeil profond et réparateur, la douleur le réveilla. Il n’était pas totalement bien remis, il avait besoin de plus de repos qu’un autre du fait qu’il devait régénérer sa fatigue et son immense énergie. La vampire avait du sang plein la bouche, son sang. Elle venait d’y goûter une nouvelle fois, ne résistant probablement pas à la puissance qui imprégnait le précieux liquide de l’homme. Heureusement pour lui son sang se régénérait très vite en puisant naturellement dans ses propres réserves magiques. Il espérait seulement qu’elle ne s’en rendrait pas compte, sinon ce don allait vite devenir une malédiction.
« Comment te nommes-tu mon mignon ? J’aimerais savoir aussi pourquoi tu guéris aussi vite…Tu sais ta nouvelle tutrice aimerait tout connaitre de toi, des goûts vestimentaires… Des goûts alimentaires… Il faut bien prendre soin de ses esclaves de nos jours, surtout de nos perles rares comme toi mon mignon. M’enfin si tu ne veux pas me donner ton prénom… Je t’appellerais par un diminutif qui te qualifie plutôt bien vu ton état… Faiblard, ou esclave. »
Maintenant c’était clair, elle voulait le garder en vie au moins pour un temps. Le jeune homme ne la regardait pas, il avait les poignets liés dans le dos et pire encore, aucun os dans ses poches. Avait-elle compris qu’il était un nécromancien et qu’il pouvait manipuler les os ou bien était-ce un coup de chance d’une vulgaire vampire un peu fouineuse ? Il aurait voulu se jeter sur elle et la détruire lentement, mais il était affaibli à cause de la prise de sang et de son réveil trop brutal. Il fallait seulement espérer qu’elle lui laisse un peu plus de répit parce que sinon ça risquait de devenir problématique. Son corps était adossé contre un mur et il avait des liens dans le dos au niveau des mains. Il regarda ses jambes : elles n’étaient pas attachées, c’était une bonne chose. Il pouvait donc techniquement tenter de s’enfuir, mais vu son état ça paraissait peu probable et puis c’était sans compter sur l’odorat de la vampire qui le sentirait s’éloigner. La vampire se releva alors qu’elle avait parlé d’une voix douce.
« Eh… Aussi ! Tu sais mon mignon, Ancathanos je sais où il se trouve et si tu me dit pas qui tu es mon mignon, j’irais le tuer de mes propres mains. Car tu vois… »
Dès qu’elle prononça le nom de son serpent, il releva la tête, mais il n’était pas paniqué, il était perplexe. Il ne ressentait pas la présence de son reptile, celui-ci avait dû suivre ses conseils et restait caché dans la forêt. Le moment venu, ces deux là sauraient se retrouver, guidés là encore par l’instinct et le lien magique qu’avait su tisser Lescla de façon inconsciente. La vampire farfouilla dans son décolleté et en sortit une fiole assez mince et en longueur pour tenir dans l’endroit où elle se trouvait.
« C’est un puissant paralysant. Il suffit que je le jette sur l’individu et boum celui-ci ne peut plus bouger. Tu parlais durant ton sommeil et je sais que t’y tient fort à ce petit Ancathanos. »
Baltor ne disait toujours rien, mais à la fin de son petit discours censé l’apeurer, il se permit un sourire moqueur. Pire encore, il commençait à émettre des petits rires tout en fixant l’immortelle avec un manque évident de sérieux. Il se contrôla et fut surpris qu’elle ne lui sauta pas à la gorge pour le corriger de cette impertinence. Malgré son attitude détendue, il avait noté dans un coin de son esprit l’arme secrète qu’elle dissimulait entre ses seins. C’était pas très malin de sa part de dévoiler ainsi son jeu, le pensant inoffensif et fini. Il patienterait, lentement elle baisserait sa garde et ce jour là c’est lui qui la ferais souffrir pour tout ce qu’elle lui aurait fait.
« Jamais vous ne le trouverez, vous ne pouvez pas le sentir sombre idiote et inutile créature que vous êtes. »
Il avait dit ça avec un ton froid et méchant, comme s’il contenait sa rage. En revanche il ne mentait pas, Ancathanos aurait pu lui passer à 5 mètres d’elle en pleine forêt qu’elle ne l’aurait pas vu. Les reptiles avaient le sang froid et les vampires détectaient la chaleur des corps à sang chaud comme les humains. Si le serpent ne faisait pas bruisser des feuilles ou des brindilles, elle n’avait aucune chance de le trouver. Le reptile était malin, il s’était probablement caché dans un endroit impossible à trouver et hors de portée de main ou d’œil. Et avant tout ça, il aurait fallu qu’elle comprenne que c’était un serpent et qu’elle connaisse son allure physique comme sa couleur. C’était chercher une aiguille dans une meule de foin, elle perdrait des heures de façon inutile et lui reprendrait lentement ses forces. Cette idée lui traversa l’esprit et paraissait bonne, mais il ne voulait prendre le risque de dénoncer son cher reptile pour juste avoir une chance de se sauver. Il ne supporterait pas de voir Ancathanos malmené par l’immortelle ou pire encore.
Baltor détourna les yeux d’elle semblant se désintéresser et l’ignorer profondément. Il ne fallait pas qu’elle s’attende à le voir paniquer, la peur était un sentiment inconnu pour lui. La mort ne l’effrayait pas, bien qu’il essaierait de s’y soustraire s’il le pouvait. Il prit un ton calme pour répondre à sa première question qu’il n’avait point oublié.
« Vous voulez savoir mon prénom et pourquoi j’ai réussis à guérir ? Appelez-moi comme bon vous semble, mon prénom mortel n’a aucune importance. Quant à la guérison et bien disons que je suis un lycan. »
Après avoir dit ça, il la regarda en dévoilant légèrement ses dents. Il se foutait littéralement d’elle. Cette réponse aurait pu paraître étrange, mais le jeune homme ne se considérait pas comme un simple humain. Tout ce qui avait été sa vie de petit garçon traumatisé par la mort de ses parents avait été enterré dès l’instant où il avait reçu les pouvoirs et les visions d’un grand maître nécromancien ayant vécu dans un autre temps. Il se considérait différent et bien supérieur à tout ce qui vivait. Il était très arrogant certes, mais il avait les moyens de l’être. Peu de choses pouvaient le vaincre en combat loyal s’il était en pleine possession de ses capacités.
Baltor semblait observer la pièce dans laquelle il était. C’était assez sombre et ça se comprenait : les vampires n’aimaient pas vraiment la lumière du soleil. Il ne la voyait presque pas, il la ressentait plutôt. Faisant des efforts, il essayait de s’adosser un peu mieux au mur et avait une profonde envie de se reposer. Son petit doigt lui disait qu’elle ne le laisserait pas se régénérer ainsi, elle semblait d’humeur joueuse. Il la fixa d’un regard d’acier avec une expression de puissance cachée. Il allait la faire douter et semer le doute dans son esprit.
« Vous ne savez pas qui vous avez capturé vampire. Si vous tenez à la vie ou à ce qu’il en reste, je vous conseille de me relâcher. La mort plane sur votre tête et c’est moi qui la commande. »
Il venait de lui donner une sorte d’indice sur sa véritable nature sans en avoir l’air. Les légendes au sujet des nécromanciens étaient toutes très vagues. On leur prêtait des pouvoirs et des capacités imaginaires pour ceux qui avaient eu la chance de lire les rares écrits fait sur eux. Il avait l’air d’un prédateur enfermé dans une cage dont le cadenas semblait rouillé. Il voulait donner l’impression qu’à tout moment il pourrait la détruire, même si c’était du bluff.
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