Le bâtiment est semblable à un immense colisée, fait de pierre brute sertie de motifs aux fins ciselages et aux métaux précieux. De hautes arches forment quatre majestueuses entrées, menant sur un couloir de marbre, menant aux différents escaliers d’accès aux tribunes. Ces dernières se trouvent au moins trois mètres au-dessus de la piste de sable, de larges marchent servant de place assise sur la majeur partie de son périmètre, seuls quelques balcons arborent de vraies chaises, des tables et des serviteurs servant rafraichissement, denrées diverses et bouffonneries entre les combats. Le plus grand balcon est la propriété du Maître de l’arène et de ses invités. Faits d’or et de pierreries, les chaises et les tables, sont décorées de motifs représentant des scènes de gloire et de combat. La piste, le cœur de l’arène, là où coule le sang, est recouverte de sable avec sur son contour, une piste d’athlétisme, dessinée dans un mélange de terre, de sable et d’eau, prodiguant l’adhérence nécessaire aux participants. Quatre colonnes s’élèvent vers le ciel aux quatre coins de l’arène, délimitant la zone de combat de la zone d’athlétisme. Ces mêmes colonnes se retrouvent sur la façade du bâtiment, pointant vers le ciel à des hauteurs vertigineuses.

Des hommes vêtus de simples toges passent dans les rangs prenant les différents paris sur les nombreux combats de l’arène. Les côtes sont annoncées directement par ces commissaires lorsqu’un éventuel parieur se fait connaître.
Sur la façade intérieure de l’arène, sous le balcon du Maître, est placardée une pancarte où est écrit le serment que doit prononcer chaque combattant avant le début du combat. En face, une monstrueuse porte de plusieurs mètres de haut, permettant la libération d’éventuelles créatures plus ou moins monstrueuses elles aussi.

Lorsque ces bêtes sont libérées, le personnel de garde de l’arène veille à ce que le monstre vienne se porter sur la zone de combat et ne reste pas sur la piste. Ils veillent aussi à la sécurité des spectateurs lorsque les monstres peuvent atteindre les tribunes. Mais cela n’évite pas les accidents. Assez fréquents.