Prénom & nom : Émerence De Gainbourd
Sexe : Féminin
Âge du personnage : 115 ans
Race : Vampire
Meute/Tribu (pour les lycans/centaures) : /
Description physique (8 lignes minimum): Globalement Emerence est une jeune femme à la taille imposante. Du haut de ses 1m75 et de ses 65 kilos elle n’inspire pas forcément la confiance. Elle a de longs cheveux noirs ondulés et fins qui ne semblent pas tenir en place, lui arrivant en bas du dos.
Sa chevelure est accompagnée de deux mèches qui lui encadrent le visage, celle-ci sont plus courtes que le reste de sa chevelure. Il lui arrive parfois de les attacher mais cela reste plutôt rare, elle apprécie la sensation de liberté qu’ils lui procurent. Sa crinière fait parfaitement ressortir ses yeux d’un rouge profond, ceux-ci sont mis en valeur par deux sourcils plutôt fins, ainsi que son teint pâle semblable à la couleur de la neige. A l’opposé de cette blancheur, ses lèvres sont aussi intenses et rouges que son regard, évitant ainsi d’attirer l’attention sur son petit nez en trompette qu’elle n’apprécie pas. Emerence à un cou fin, un corps athlétique parfaitement souligné par chacune de ses différentes tenues, bien qu’elle aborde généralement une robe plutôt légère aussi blanche que sa peau. Sa poitrine est d’une taille plus que correct, qu’elle met d’ailleurs, souvent en valeur par de grands décolletés. La jeune femme joue remarquablement de chacun de ses charmes et sait parfaitement séduire que ce soit de part sa démarche légère et féline, sublimée par ses longues jambes souvent peu couvertes. Que de part cette attirance naturelle que tous les vampires possèdent. Vous remarquerez sans doute une trace de morsure, deux marques de crocs du côté droit de sa gorge sont plus ou moins visible, la jeune femme ne semble pas les cacher. Vous apercevrez sans doute également un tatouage derrière sa nuque, ressemblant étrangement à deux ailes repliées sur elles-mêmes, ainsi qu’un autre à son poignet gauche une rose fanée ou on peut y voir une initiale légèrement effacée par le temps.
Emerence est une jeune femme qui a bien évoluée depuis sa transformation, pour ne pas dire qu’elle a changée du tout au tout. Toujours sur ses gardes, prête à répondre à la moindre attaque. Elle est persuadée que tout le monde la hait et n'attend qu'une baisse de sa garde pour en finir avec elle. La jeune femme aime faire souffrir les autres, notamment les plus faibles qu'elle, et n'a aucune honte à le faire. Rien ne peut lui faire plus plaisir que quelqu'un rampant et pleurant à ses pieds, la suppliant de l’épargner. L'autre ne représente rien pour elle, aussi lui est-il très facile de le faire souffrir, ou même de le sacrifier pour de l'argent, ou pour sauver sa propre vie. Cela ne pose aucun problème a la jeune vampire de cacher ses pensées les plus malsaines à quelqu'un dans le but de lui enfoncer par la suite un poignard dans le dos, voir même ses propres crocs. Non, aucun souci. Elle élabore généralement des plans perfides pour se débarrasser des gens qu'elle hait le plus. Elle agit par pulsions, et il arrive que dans des situations où elle a tous les pouvoirs entre ses mains, ses pulsions lui réclament du sang. Manifester des émotions autres que la fureur est pour elle une preuve de faiblesse, tout comme la compassion, l'amitié et l'amour. La jeune femme prétend elle-même ne plus rien ressentir, enfin c’est ce qu’elle dit et montre. Personne ne sait si c’est réellement le cas. Malgré cela il peut arriver à Emerence d'être curieuse, mais uniquement lorsque ca la concerne de près ou de loin. Elle se prend généralement le droit de fouiner dans la vie ou les affaires des autres sans aucune gène. Pour finir, la jeune femme admet avoir une seule qualité : la loyauté, bien qu’il soit particulièrement difficile de parvenir à gagner sa confiance, les rares personnes qui y parviendront ne le regretteront certainement pas.
J’étais une jeune femme épanouie il me semble, toujours heureuse et rayonnante. Mes parents étaient des personnes plutôt aisées. Malgré leur amour, je n’appréciais pas forcement leur compagnie, ou ne la ressentais tout simplement pas.
J’avais toujours cette horrible impression de ne jamais être à la hauteur. Le jour de mon 19ème anniversaire, mes géniteurs, (c’est comme ça que je me plaisais à les appeler) avaient organisé une soirée dansante contre mon avis et avaient invités tous les bon partis des différentes espèces, exceptés les nains. Malgré mon indignation, ils n’avaient pas changés d’avis. J’appréciais les nains enfin de ce que j’en avais entendu parler, de bon vivants un peu fixés sur l’alcool certes mais des personnes qui aimaient la vie et c’est ce qui m’attirais je dois l’admettre. Ce soir-là, je n’étais pas restée pendant la soirée. J’étais parvenu à sortir de notre résidence en douce, et allongée sur un banc je contemplais les étoiles, avec la constellation du Griffon.
A ce moment-là, je ne l’avais pas remarqué et je ne l’avais jamais vu avant. Pourtant il était là, à quelques mètres de moi à m’observer, depuis quelques minutes déjà. Alors que je m’étais redressé pour le saluer, il avait disparu. Cette rencontre aussi courte soit elle, resta à jamais gravée dans ma mémoire. Mes parents avaient été furieux de ma fuite lors de cette soirée mais avaient fini par me pardonner. Et puis les années se sont écoulées, j’avais finis par céder à mère, épousant à 22 ans un bon parti, fils d’un de leurs amis. Peu de temps après, mon père disparut et ma mère se laissa mourir de chagrin. Je crois que c’est à ce moment que ma joie de vivre avait commencé à disparaitre petit à petit, je ne me souviens plus exactement.
C’est un soir alors que j’apportais des fleurs sur la tombe de ma génitrice que je l’ai revu, cette silhouette, cette sensation de douceur mais de terreur qu’il dégageait. Je l’aurais reconnu entre milles et alors que je me dirigeais pour lui parler, une seconde fois il disparut. Cette deuxième rencontre m’avait laissée un sentiment de désir profond, désir qu’à l’époque je n’arrivais pas à identifier. Mon mari était un homme charmant, doux, affectueux, mais rien de ce qu’il pouvait faire ou me dire ne m’apportait du plaisir. Je pense aujourd’hui ne jamais l’avoir aimé, contrairement à lui.
Et puis la vie m’ennuyait profondément. Notre difficulté à avoir des enfants n’arrangeait rien. C’est à mes 25 ans que ma vie a basculé, cette nuit-là je ne l’oublierais certainement jamais. Un mauvais rêve m’avait fait sortir de mon sommeil, afin de ne pas réveiller mon époux j’étais sortie dans notre jardin, enfilant simplement de quoi me couvrir. Et notre première vraie rencontre eu lieu, un homme se dressa devant moi, un homme d’une beauté sans pareille, ses yeux d’un rouge pénétrant s’imprégnait de mon reflet. Je ne me souviens plus de ce qui s’est passé par la suite, juste de mon réveil deux jours plus tard. Il faisait nuit et l’endroit où je me trouvais m’était inconnu. Je sentis une nouvelle fois son regard se poser sur moi. Hippolyte, c’est ainsi qu’il s’est présenté, aussi simplement qu’un bonjour. Je connaissais enfin son prénom. Et je savais que ma vie commençait enfin.
J’ignore comment je parvins à dompter ma soif, parce qu’il s’agissait réellement d’un domptage, comme un animal en cage je luttais contre chaque pulsion de faim qui me dévorait de l’intérieur, je crois que je lui dois certainement mon apprentissage. Puisque les longues années qui suivirent ne firent que ça, de l’apprentissage. De la façon de se déplacer plus lentement à la chasse, à l’histoire de ma nouvelle race dont j’ignorais tout. Je dois admettre que l’ennui n’avait pas sa place dans cette vie nouvelle qui s’offrait à moi. Et que je ne vis pas les années passées à ses côtés, mes plus belles années certainement. Je suppose que les gens qui trouveront un jour ce récit ce demanderons pourquoi m’est venu l’envie d’écrire enfin mon histoire, mon passé ? La raison est simple ma passion disparue, sa disparition… Et ce trou atroce qui s’est inséré dans ma poitrine. Même si j’ai toujours ignoré la nature de ma relation avec Hippolyte, amicale, amoureuse, passionnelle. Je dois admettre que son absence est la pire chose qui me soit arrivée. Et à présent, je dois poursuivre mon éternité sans lui. Et c’est ainsi que j’ai changé, que je suis redevenu la solitaire de mon enfance, évitant tout contact afin de me protéger. Une sauvage sans foi ni loi est né en moi. Ce fut ma troisième naissance qui se créa dans mon esprit.
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Que penses-tu du forum pour le moment? Graphisme très jolie.
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Sujet: Emerence de Gainbourd (Validée) 
