Cereza était assise contre un arbre à nettoyer sa lame. le sang qu'elle essuyait appartenait à sa victime d'auparavant. Ce jeune humain qui c'était aventuré sur les terres de Màvreah sans se souciait du danger... Son inconscience lui a fait perdre la vie. La jeune vampire passa un doigt sur la lame et se rappela a quel point l'acier vampirique était froid comme le corps d'un immortel. La jeune femme se lécha le doigt en savourant les dernières perles de sang qui était encore sur la lame .

pensée de Cereza:

Après avoir bien nettoyé son arme Cereza contempla son reflet et fini par remettre l'arme dans son fourreau puis posa le sabre à côté d'elle. La jeune vampire s'ennuyer et avait besoin de se divertir, elle se leva et donna un grand coup de pied dans un caillou qui celui-ci vint s'écraser contre la branche ou dormait sa jeune chauve souris. Lumbra fût tirée de son sommeil et n'apprécia guère. Elle vola jusqu'à sa maitresse et se posa dans sa main, Cereza regarda la jeune chauve souris qui boudait et lui dit :

-Désoler Lumbra c'est que je m'ennuie toute seule j'avoue que je n'apprécie guère la compagnie des personnes mais, la solitude me gagne de plus en plus j'aimerais au moins partager mes voyages avec une personne

La chauve souris contempla Cereza et soudain se mit a volé dans tous les sens faisant remarqué à sa maitresse que le corps sans vie de l'humain gisait au sol tel un pantin désarticulé. La jeune vampire transporta le corps et le balança derrière un buisson touffu et sombre puis reparti s'asseoir. La jeune vampire pensa qu'il était temps de partir, elle se leva, remit son sabre à sa hanche, rabaissa sa capuche sombre sur son visage laissant paraitre seulement ses cheveux rouges. La jeune femme marcha au côté de sa chauve souris jusqu'à disparaitre dans l'ombre de la forêt.

Après quelques heures de marche Cereza arriva dans une partie de la forêt, où il faisait sombre ou l'herbe était un peu plus touffu. La jeune vampire continua son chemin et fût stoppée nette par un chant, la jeune femme regarda dans chaque recoin et ne vit rien personne dans les parages. La jeune vampire pensa que sa conscience lui jouer des tours vu qu'elle se trouvée dans la forêt des Murmures mais, le chant mélodieux recommença Cereza se précipita en direction du chant et vît une jeune humaine blonde qui était adossée à un arbre en chantant ce son mélodieux.

Cereza s'approcha furtivement prés de la jeune inconnue et cria pour la surprendre:

-Je te tient !

Alors qu’elle se reposait tranquillement, allongée dans les feuillages en chantant, Maëwel laissa son esprit divaguer. Pendant quelques instants, elle ferma les yeux et crut rêver. Elle se replongea dans cette vision si douce qui calmait ses peurs et ses angoisses lors des moments les plus difficiles de sa vie. Aujourd’hui ça n’était qu’un simple rêve, un souvenir d’un bonheur passé…

***

« Non ma chérie, tu dois d’abord mélanger les deux flacons avant d’y ajouter les plantes et non l’inverse. C’est très important pour la réalisation de l’élixir. »

Le vieillard se tenait debout face à la table où Maëwel faisait ses exercices quotidiens. Comme à son habitude, il avait les sourcils froncés par la concentration et les bras croisés. Il observait attentivement les moindres faits et gestes de la fillette et était toujours prêt à intervenir quand cela était nécessaire. Depuis que la petite fille avait accidentellement fabriqué un explosif et fait sauté leur première maison, il était devenu beaucoup plus attentif. Après tout, elle n’avait que dix ans.
Maëwel rectifia son erreur en grimaçant, la tête baissée. Cela faisait déjà deux fois qu’elle répétait la même faute pour cette potion.

« Oui maître. »

Face à elle, une multitude de fioles de toutes les couleurs, ainsi que des bourses remplies de diverses plantes et ingrédients étaient étalés sur le plan de travail. Des alambiques fragiles et autres ustensiles de chimies (parfois aussi gros que sa tête) trônaient devant elle. Elle opérait dans le silence, avec une précision impressionnante pour son âge. Chose normale finalement, puisqu’elle tentait de réussir le même élixir depuis des jours et commençait sérieusement à fatiguer. Mais étant en phase d’apprentissage, elle n’avait pas le choix. Elle savait que son instructeur ne passerait pas à autre chose, tant que la réalisation de cette potion ne serait pas acquise pour la demoiselle. Alors qu’elle arrivait à l’étape finale, elle souffla un coup pour s’encourager. Car c’est en général à ce moment précis qu’elle échouait. Maëwel saisit la petite fiole d’eau de violette et en versa deux gouttes dans l’alambic. Puis elle retint son souffle. Tout à coup, une fumée violacée s’échappa du mélange, signe de réussite. Toute excitée, elle lança un sourire fier à son tuteur.

« Bien. Très bien ! »

Le visage crispé du vieil homme s’était modifié et il affichait à présent un sourire affectueux. Il ouvrit ses bras et la fillette se précipita vers lui. Un moment rare d’amour entre Nedric et sa fille adoptive. Une étreinte qui lui fit tellement de bien au fond de son cœur…

Tout à coup, la fillette entendit quelqu’un hurler à l’extérieur de la maisonnée.

"- Je te tiens !"

***

La vision s’obscurcit alors, jusqu’à disparaître totalement.
Maëwel prit du temps à reprendre ses esprits. Ses yeux toujours clos, elle réalisa que ce qu’elle venait d’entendre ne venait pas de ses souvenirs, mais bel et bien de la réalité. Instinctivement, elle ouvrit les yeux, se redressa, saisit son arc, une flèche et la pointa devant elle. Et ceci à une vitesse étonnante pour une humaine. Son cœur battait la chamade, alors qu’elle ne savait même pas encore ce qu’elle visait. Après s’être relevée aussi rapidement, Maëwel fut prit de vertige et faillit tomber. La drogue qui se propageait dans ses neurones n’arrangeait pas les choses. Mais rapidement, elle se ressaisit, planta ses pieds dans le sol et tendit son arc vers la silhouette qui venait de l’interpeller. Avec le temps, elle avait prit l’habitude de chasser encore sous l’effet des plantes, et faisait à présent preuve d’une dextérité plus qu’acceptable pour quelqu’un de drogué.

En se calmant, elle constata que c’était une jeune femme qui se tenait devant elle. Maintenant qu’elle lui faisait face, elle put recentrer sa flèche vers son visage qui semblait amusé. Découvrant son interlocutrice, Maëwel la détailla de la tête aux pieds, sans faiblir son arc. C’était une jeune femme très séduisante à la chevelure de feu et des yeux verts qui perceraient la nuit la plus sombre. Elle portait des habits élégants et paraissait plutôt appartenir à une classe sociale élevée. Rien de bien exceptionnel à première vue. Mais en se demandant pourquoi cette greluche avait troublé son repos, Maëwel remarqua la peau translucide de celle-ci, son teint cadavérique et son air hautain. Cette jeune femme était loin d’être humaine.

Quelque peu effrayée, la jeune blonde ne laissa rien paraître et la fusilla du regard. Voilà qu’elle se retrouvait face à une mangeuse d’homme, un vampire. Maëwel se demanda alors si elle avait de quoi incendier la créature maudite de manière spontanée, en cas d’attaque. Etre alchimiste présentait de nombreux avantages pour une simple humaine. Et oui, elle avait peut être cela...

Cereza fut surprise de se retrouver face à un arc et surtout face à une humaine qui la foudroyer du regard.

Se sentant piégée, la jeune vampire garda tous ses sens en alerte, essayant de voir par un simple sons s'il y aurait d'autres humains, puis recula et jeta son sabre a terre signe qu'elle ne voulait pas faire de combats mais juste faire connaissance

Pensée de Cereza:

La jeune vampire retira sa capuche révélant ces cheveux rouge et resta de marbre et incendia du regard l'humaine .

- Comment ose tu humaine !

La blonde, elle, ne plaisantait pas du tout et braquer toujours son arc sur Cereza. La jeune vampire fixa l'inconnue blonde puis la détailla de haut en bas, cette femme portait une tenu de cuir et une ceinture ou apparaissent une multitude de fioles.
Voyant que la jeune blonde ne baissa pas la flèche  , la jeune vampire entama un dialogue avec l'humaine .

Salut à toi jeune humaine, je marchais dans la forêt et ton chant mélodieux m'a attiré. J'ai cherchée pendant un moment ou ce trouvait cette mélodie et je suis ensuite tombée sur toi, tu étais la, adossée contre un arbre les yeux fermée du coup je ne me suis pas gênée pour te faire peur, mais je ne pensais pas que tu réagirais avec une telle rapidité.

Cereza fut gênée d'avoir abordée de cette façon l'humaine

La jeune vampire vu dans le regard de l'inconnue qu'elle était droguée dû à ces pupilles dilater. Cereza s'avança jusqu'à l'humaine en marchant calmement et d'un simple coup de revers de main baissa l'arc attrapa la flèche et la cassa en deux.

- Je ne te veux aucun mal, je veux juste faire connaissance avec toi jeune humaine, si tu crains que je suce ton sang détrompe toi . Je ne suce pas le sang d'un premier venu qui me tombe sous les crocs, j'attends d'avoirs vraiment faim.

Cereza attendit de voir la réaction de l'humaine, on pouvait ressentir la tension entre les deux femmes.

Maëwel ne faiblissait pas son arc. Observant la créature de haut en bas, elle constata que celle-ci était surprise de sa réaction, ou du moins de sa rapidité. Peut-être n’imaginait-elle pas qu’un humain soit capable d’une telle agilité. En tout cas, la jeune blonde avait réussi à la surprendre, chose dont elle fut secrètement fière. Son interlocutrice recula d’un pas et jeta son arme au sol. Maëwel n’avait d’ailleurs pas remarqué qu’elle en portait une. La forme de l’épée lui état inconnue, elle n’en avait jamais vu du même type. C’était certainement une arme propre à la contré de Nàvreah.
Le vampire retira délicatement sa capuche, libérant ses cheveux rouges et lança un regard de braise à Maëwel, avant de s’adresser à elle.

- Comment ose-tu humaine !

La sauvageonne sentit une pointe d’humour dans la voix de la jeune femme, comme si elle plaisantait. Mais cela renforca la vigilance de Maëwel qui se crispa à son arc, à tel point que les cartilages de ses doigts commençaient à apparaitre sous sa peau. Elle ignorait de quoi était capable un vampire, mais ce qui était sûr, c’est que celle-ci commençait à l’effrayer.
Puis la rouquine changea totalement d’attitude, comme si une autre personne venait se présenter à elle. Une personne qui se voulait plus avenante.

- Salut à toi jeune humaine, je marchais dans la forêt et ton chant mélodieux m'a attiré. J'ai cherchée pendant un moment ou ce trouvait cette mélodie et je suis ensuite tombée sur toi, tu étais la, adossée contre un arbre les yeux fermée du coup je ne me suis pas gênée pour te faire peur, mais je ne pensais pas que tu réagirais avec une telle rapidité.

Décidément, cette jeune femme lui paraissait de plus en plus bizarre. Pourquoi se justifiait-elle ? Qu’est ce que cela pouvait apporter ? Maëwel n’avait pas l’habitude de converser avec d’autres personnes, mais son interlocutrice semblait être un sacré numéro. Dans tous les cas, la jeune blonde ne faiblirait pas, ou du moins ne le montrerait pas. Ce discours était peut-être une ruse pour l’amener à baisser sa garde, afin qu’elle puisse la croquer plus facilement.
Quand elle vit l’inconnue s’approcher d’elle, Maëwel étouffa un cri. Si elle avait put sortir un son, elle ne savait pas si ça aurait été un cri de rage ou de peur. En un geste vif et avant même qu’elle puisse réagir, le vampire saisie sa flèche et la brisa en deux. Elle jeta ensuite ce qui l’en restait à terre.
La jeune blonde resta de marbre, ne sachant quoi faire.

- Je ne te veux aucun mal, je veux juste faire connaissance avec toi jeune humaine, si tu crains que je suce ton sang détrompe toi. Je ne suce pas le sang d'un premier venu qui me tombe sous les crocs, j'attends d'avoirs vraiment faim.

Ignorant la remarque de l’inconnue, Maëwel se baissa pour ramasser délicatement les restes de sa flèche. Elle serra les morceaux du projectile dans sa main et fronça les sourcils, puis détourna son regard vers son interlocutrice, les yeux haineux. La jeune rousse commençait sérieusement à l’agacer. D’une voix assurée, elle lui lança un reproche.

- Tu dis ne pas vouloir me faire du mal… Alors pourquoi briser ma flèche en deux ? Sais-tu combien de temps cela me prends pour les faire ?

Puis Maëwel balança les morceaux de bois dans la nature et se concentra sur le vampire.

-… Et pourquoi vouloir faire connaissance avec moi, humaine qui suis si faible face à toi ? Que se passera-t-il quand tu auras faim et que je serrai la seule proie à des kilomètres à la ronde ?

Puis la jeune blonde rangea son arc et se détourna. Elle continua cependant à parler, de manière très calme.

- Vous autres buveurs de sang n’êtes que des créatures meurtrières. Je ne sais pas ce que tu as en tête, mais je n’ai pas envie de faire ta connaissance...

Après quoi elle fit mine de retourner vers sa charrette, toujours très calme. Elle ne savait pas comment allait réagir l’inconnue, mais elle n’avait aucune envie de discuter avec elle. Si jamais elle l’attaquait, cela ne ferait que prouver ce que Maëwel venait de dire.

Spoiler:

Pendant qu’elle s’appretait à repartir, Maëwel constata que le fait d’avoir accepté de marcher aux côtés de l’étrangère faisait très plaisir à celle-ci qui s’avançait déjà la charrette. Elle inspecta doucement son contenu et caressa le bois brut de la petite carriole, avant de porter son attention sur la jument de l’herboriste. La jeune blonde trouvait l’attitude du vampire bien moins effrayante quand dans les livres de Nedric. Ce qui la perturbait le plus, c’était cette peau cristalline qui paraissait encore plus blanche sous les rayons du soleil. Une peau qui ne s’altérait pas le moins du monde au contact de la lumière. Pourtant Maëwel aurait juré avoir lu quelque part qu’un vampire ne pouvait pas sortir en plein jour, sous peine de s’enflammer dans l’instant puis mourir. Mais il semblerait que c’était un mensonge de plus. Voilà pourquoi elle était si contente d’avoir débuté son voyage. L’alchimiste avait la sensation que ça n’était pas la dernière fois qu’elle serait surprise. Et elle trouvait cela excitant. En attentant, sa nouvelle connaissance semblait souffrir de solitude. Les vampires étaient apparemment des créatures plutôt solitaires et individualistes, mais peut-être qu’à la longue, rester seule ennuyait profondément la jeune femme. Et Maëwel pouvait parfaitement le comprendre.

La jeune blonde regarda l’étrange animal de compagnie de l’inconnue se poser sur la tête de son cheval. Une chauve souris. C’était très inhabituel de voir cette espèce domestiquée et Maëwel la trouvait adorable. Surtout que sur le pelage blanc de Luna, La petite créature foncée paraissait encore plus mignonne.

-Très jolie charrette, fabrication maison je suppose?

L’herboriste se tourna vers son interlocutrice, qui était en train d’observer sa charrette avec un œil intéressé. Affichant un léger sourire, Maëwel toucha symboliquement le bois de sa cariole.

- Oui. C’est mon maître qui m’a appris cet art. Même si travailler le bois n’a jamais été mon fort.

Durant son enfance, Nedric lui avait enseigné bien des choses. Et malgré toutes ces années passées à ses côtés, la jeune femme était persuadée qu’il n’avait pas terminé. Mais aujourd’hui elle ne pouvait qu’appliquer ce qu’elle avait appris et étancher sa soif de connaissance d’une autre manière.

Le petit animal volant quitta la jument pour aller s’installer dans la charrette. Amusée, Maëwel réalisa qu’il était temps de partir.

- Dans quelle direction  vas-tu jeune humaine ?

La jeune blonde scruta les alentours et étudia toutes les possibilités. Bien entendu, elle n’avait tracé aucun chemin précis sur sa carte, et ne comptait que sur son intuition pour la guider. Son regard se posa sur un petit chemin qui s’enfonçait dans la forêt, vers l’est. Il était bordé de petits champignons et cela attirait assez la jeune femme pour prendre une décision. Comme si elle était certaine de sa destination, elle lança d’une voix assurée.

- Vers l’est.

Aussitôt dit, elle prit les reines de sa jument et le petit convoi repris la route. Au bout de quelques minutes, la jeune femme se tourna vers le vampire.

- Au fait, je m’appelle Maëwel.

[PS: Vraiment désolée pour le retard =(]