Riv An'jer Ephaëlyen débutant
Messages : 97 Métier : Chasseuse Age du personnage : 30 Alignement : Neutre/Loyale Ennemis : Ce monde inconnu.
Feuille de personnage Réputation: 0 Avertissement: 0/3
| Sujet: Riv : le conte et la réalité. Ven 19 Juil 2013 - 18:27 | |
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Préambule Du personnage Prénom & nom : Riv An'Jer Sexe : Féminin Âge du personnage : 19 années Race : Lycane Meute/Tribu (pour les lycans/centaures) : Sang-Chaud Compétence magique ? (Oui/Non) : Oui
Description Physique
Vous me demandez de décrire ce petit bout de chair, là ? Okay, mais par où commencer dans ce cas… Eh bien, pour faire simple on va prendre son visage. Lorsque celui-ci n’est pas caché par ses cheveux blonds parfois nués en de fines tresses sur quelques mèches, son visage est celui d’une innocente. Il y a encore beaucoup de traits sur son visage qui pourraient faire penser que Riv est encore une enfant, et pour cause. Ses joues bien roses, on en mangerait ! Ses grands yeux, dont l’iris est un fin mélange de vert et de jaune, surplombés par de fins sourcils, se révèlent aussi rafraichissant qu’un lagon en plein été. Son petit nez, finement taillé, et sa bouche aux lèvres d’un rouge éclatant… Cette bouche qui cache pourtant des crocs mortels, cette bouche qui, lorsqu’elle est embrasse, réchauffe et rassure, mais lorsqu’elle vous embrasse, elle vous refroidit. Croyez-moi, cette enfant n’est pas comme les autres. Bien qu'elle soit Lycane de naissance, elle possède des oreilles étrangement allongées, héritées de ses ancêtres, car Riv est fille de fille de Lycans, certes, mais ses plus anciens ancêtres étaient elfes de naissance et tous les enfants qui suivirent gardèrent d'elfe leurs oreilles en pointe, mais néanmoins poilues. Malgré ce détail trompeur, elle n'en demeure pas moins une Lycanthrope. Et ce n’est pas la taille qui compte, sinon, ça se saurait. Car du haut de son mètre cinquante et de ses quarante kilos tout mouillé, ce petit bout de femme est capable de bien des prouesses. Elle est remarquablement athlétique et peut rivaliser avec les plus rapides sur les courtes distances. Cependant, elle n’est pas très endurante et redoute par-dessus tout les courses interminables. Avant de regarder son corps, il y a un détail qui saute aux yeux. Sur ce cou fin est dessinée une vilaine cicatrice qui fait en fait le tour. C’est la marque du collier qu’elle portait lorsqu’elle était enfant pour ne pas s’enfuire. Seulement, au fil du temps, la jeune fille a grandi et le collier a commencé à être serré, marquant de sa morsure glacée le cou de la Lycane. Ses petits seins sont autant de friandises à déguster, d’autant qu’ils sont encore fermes et bien dressés sur le buste de Riv, rehaussant harmonieusement, juste ce qu’il faut, son corps. Riv ne souffre d’aucun mal physique, et pour cause. Son ventre plat, ses hanches finement découpées et ses fesses qui viennent arrondir le bas de son dos généreusement. S’en suivent de longues jambes, tout est relatif, fines et robustes. Souvent vêtue de peaux depuis qu’elle est retournée dans son état naturel, Riv, n’est pas avare de coquetteries et aime à porter quelques bijoux qu’elle se confectionne elle-même. Ses nattes sont déjà des coquetteries, mais à ses doigts se trouvent quelques bagues taillées dans la pierre et l’os, parfois serties de pierreries, tout comme ses boucles d’oreilles et ses bracelets, qu’elle porte indifféremment aux chevilles et aux poignets. A noter qu'elle porte un étrange ornement à son oreille droite, forgé dans un métal obscur et pourtant très léger, portant un symbole mystérieux qu'elle même serait incapable de déchiffrer. Il semblerait que ce dernier soit un héritage de sa vie passée.
Sous sa forme animale, la petite poupée se transforme radicalement, abandonnant ses longs cheveux blonds pour un pelage doré et soyeux. Lorsqu’elle se déplace sous cette forme, les vagues qui se créent dans sa fourrure font penser aux flammes que crachent les entrailles Ephaëlyennes. Ses oreilles d’elfe ne changent pas, et c’est bien la seule chose, avec ses yeux verts que l’on retrouve chez la bête. Elle reste relativement petite pour ceux de son espèce, mais face à un homme, se dresser lui suffirait à lui rendre une tête en hauteur. Ses frêles canines se transforment en véritables poignards déchiquetant avec aisance la chair et broyant les os. Une longue queue, touffue et terminée par un pinceau blanc est certainement le seul élément de douceur de la créature. Et pourtant, malgré les crocs et les griffes de ses pattes agiles mais puissantes, malgré les sens surdéveloppés, la bête n’est pas une chasseuse dans l’âme. Au final, la beauté innocente de sa forme humaine laisse ici place à une grâce animale tout aussi magnifique.
Description Mentale
Ce qui est intéressant à noter chez cette jolie créature, ce sont les paradoxes qui l’habitent. D’apparence plus que jolie, on penserait la jeune femme est une amoureuse de la vie et suivie par plusieurs hommes pistant ses charmes. Au lieu de cela, Riv est une solitaire, intravertie et mystérieuse, froide quand elle ose parler, ce qui est déjà assez rare en soit. Apeurée par elle-même, elle a énormément de mal à se faire confiance et à prendre de l’assurance lorsqu’il ne s’agit pas uniquement de sa petite vie. Effectivement, la louve a longtemps vécue seule, avec comme seule compagnie un vieil arbre mourant, et pour seule discussion, la réponse de sa respiration à la brise matinale. Elle est aussi pacifiste, n'aimant guère le combat. Elle voue une haine profonde à ceux qui se lèvent pour faire couler le sang des autres et juge ce genre d'actes immorale. Sa discrète coquetterie est le dernier héritage de sa vie d’enfant. Attachée aux bonnes manières qu’on lui a inculquée encore enfant, Riv est pourtant mal à l’aise lorsqu’elle est en présence de ses semblables, leur préférant l’austérité de la nature sauvage et inhabitée. Peu habituée au contact humain, Riv reste souvent éloignée de ses pairs. La louve a cependant appris qu’elle ne pourrait s’en sortir seule et a donc préféré rejoindre une meute. Néanmoins, ses frères et sœurs ne le sont que par politesse et la jeune femme a une difficulté extrême à leur adresser la parole ou même à les approcher. Méfiante à l’extrême, elle a, de ce fait, du mal à accorder sa confiance, jugeant rapidement que ses pairs lui sont bien trop différents pour la comprendre. La Lycane a de plus une très mauvaise opinion de ceux qui prient les dieux, les jugeant insipides. Elle a cependant toute confiance en Anushka qui reste sa plus grande alliée en toute circonstance alors que Sên l’a trahie. Ces deux déesse ont énormément d’importance pour Riv. Elle aime autant Anushka qu’elle déteste Sên et voue à la divinité animale un culte qui est l’une des seules confiances qu’elle a su donner. Les autres divinités d’Ephaëlya sont pour elle des inepties et elle les ignore. Cependant, malgré cette peur qui semble la tirailler, la jeune femme peut se révéler dangereuse lorsque l’on brise cette première carapace. Rancunière et vicieuse, la louve, poussée dans ses retranchements les plus profonds, se révèle être une plaie qui n’épargne rien ni personne et qui ne s’arrête qu’une fois sa faim de vengeance rassasiée. De plus, sa témérité naturelle en fait quelqu’un de bornée et d’impulsive, se retrouvant parfois dans des situations qu’elle aurait préféré éviter. Cependant, Riv est aussi maline et audacieuse que le renard qui est devenu son animal totem. Inventive et imprévisible, elle parvient toujours à se sortir de ces situations catastrophiques. Sa témérité cache aussi une grande passion. Ainsi, lorsqu'elle s'adonne à une activité qui lui plait refuse-t-elle de se voir dérangée. Elle donnera toute son énergie pour son accomplissement. Peu emballée par le contact physique, tourmentée par ce qui pourrait se passer en cas de contact, la Lycane aime rester loin des autres, autant que possible, préférant la compagnie de la nature qu’elle a toujours connue et qu’elle aime plus que tout. Les animaux sont sa plus proche famille et lui permettent bien souvent de se confier à une oreille bienveillante. De plus, si sa confiance est accordée, elle l'est à jamais. En plus de savoir pardonner, la louve est capable de donner sa vie pour ceux qu'elle aime. C'est un animal, farouche, mais qui se révèle, une fois domestiqué, un allié de poids et une présence sereine. Appréciée pour sa tendance méfiance par sa meute, c'est une louve qui sait rester sur ses gardes quoi qu'il se passe, toujours à l’affût, toujours prête à se défendre, capable de déceler le vrai du faux avec une facilité plus que déconcertante, ce qui en fait une chasseuse redoutable mais sécuritaire pour sa meute.
Votre Histoire
Notre histoire commence il y a moins de deux décennies. L’apparente paix qui régnait en Ephaëlya n’était pas sans cacher ses petits secrets, ses petites histoires, ses mystères irrésolus. C’est en effet il y a dix-neuf ans, qu’un enfant fut retrouvé à la frontière entre Evanya et Thaodia par un couple d’Elfes. Il criait semblait hurler tandis que le ciel s’assombrissait et qu’une lune s’avançait sur les champs étoilés pour occuper son trône nocturne. Les longues oreilles que portait l’enfant leurs laissèrent alors penser que ce nouveau-né était l’un des leurs, peut-être abandonné là après que ses parents ne fussent dévorés par un Lycan enragé. Même si l’on se trouvait alors sur le territoire de la meute de Nord-Bois et que ceux-ci étaient réputés pour leur pacifisme et leurs bonnes relations avec le peuple elfique, rien n’empêchait l’un des leurs de sombrer dans la folie, ou même un Lycan d’une autre meute venir rôder en ces lieux. Encore tout jeune, il n’aurait surement pas pu survivre très longtemps, l’attaque avait dû se produire durant le couchant. Il ne devait pas être là depuis longtemps mais il ne pourrait survire en ces lieux hostiles, sans mère. Altruistes, ces deux elfes, Elbros et sa femme Amën, rapportèrent donc chez eux ce jeune enfant qu’ils décidèrent d’appeler Riv. Elbros l’avait appelée ainsi en hommage à sa mère qui avait combattu durant la guerre des Titans et y était morte pour protéger tous les peuples d’Ephaëlya.
-« Elle sera aussi forte et courageuse qu’elle ! » avait-il argumenté.
Ardamir était une cité calme et paisible. Mais avec l’arrivée de cet enfant, elle a alors porté un secret sans précédent. Rapidement, Riv a montré des signes inquiétants. Lors des lunes pleines, sa peau se couvrait d’un fin duvet doré et l’enfant était agité de spasmes incontrôlables. Rapidement Elbros compris quelle était la malédiction qui avait touché leur enfant. Elle n’était pas Elfe. Elle était Lycanthope. Encore jeune, la petite fille pouvait encore être maîtrisée aisément par ses parents, même durant ses crises les plus violentes, mais qu’en serait-il lorsqu’elle aurait grandi ? Ainsi la jeune louve passa une enfance assez tranquille, ses parents continuant de l’éduquer comme si elle était leur propre fille, l’initiant au chant et à la musique, ainsi qu’aux arts plastiques et au savoir vivre elfique. Elle apprit à prier Sên et à la vénérer comme la plus grande force du monde, à craindre sa fureur et à implorer sa clémence. Rien, durant le jour, ne pouvait attester que l’enfant n’était pas dans son milieu naturel. Riv vivait une vie d’Elfe tout ce qu’il y avait de plus normale et cela lui allait très bien. Elle ne comprenait pas pourquoi ses parents l’attachaient à son lit tous les soirs, pour son bien soit disant, mais elle faisait avec. Ils savaient ce qui était bon pour elle, elle en était persuadée. Au fur et à mesure que la jeune Lycane grandissait, rien ne pouvait la différencier de ses camarades de jeu. Elle vivait la vie de n’importe quel enfant d’Ardamir. Et pourtant, lorsqu’elle rentrait chez elle, rien n’était pareil pour la petit Riv. Ses parents ne la lâchaient plus jamais du regard, surveillant qu’elle ne se transforme pas alors que la nuit n’était pas encore tombée et, dès que le soleil commençait à disparaître derrière l’horizon, elle devait aller se coucher en portant ce collier de fer qui la retenait prisonnière. Si jamais ses parents oubliaient de l’attacher, la petite risquait de semer la pagaille dans la maison et, pire encore, de sortir et de se retrouver aux yeux de tous. Plus elle grandissait et plus ses libertés s’évaporaient. C’est ainsi qu’elle finit par ne plus pouvoir sortir de chez elle. Restant constamment attachée à cette chaîne qui lui lacérait le cou lorsqu’elle bougeait. Qui lui glaçait la peau. Qui l’entravait et qui ne faisait naître en elle qu’une peur encore plus accrue d’elle-même. Car quand la petite louve comprit ce qu’elle était capable de faire lorsque la lune s’élevait, la crainte que cela inspirait à ses parents, elle fondit en larmes, atterrée par cette malédiction qui lui rongeait la vie. Elle ferait du mal aux autres si elle se libérait, et ce qui devait arriver, arriva un jour.
« J’ai vécu les premières années de ma vie de façon innocente malgré cette atmosphère emplie de peur et de méfiance qui planait autour de moi. Je vivais dans l’ignorance de ce que j’étais réellement, mais je pense aujourd’hui encore qu’à l’époque, c’était ce qu’il y avait de mieux. Qui sait comment Ardamir aurait pu réagir en découvrant ce secret qu’avaient gardé mes parents ? Je me souviens que, même lorsque mes parents étaient avec moi, en train de chanter une comptine elfique, il y avait une sorte d’air malsain qui trainait. Une arrière-pensée qui les dérangeait et qui les terrorisait.
Un jour, mon père m’a dit qu’il avait quelque chose d’important à me révéler. J’ai bien compris sur le moment que ce n’était pas bénin. Il m’a raconté mon histoire. Comment ils m’ont trouvé, ce que j’étais. Il m’a révélé que je n’étais pas une Elfe, qu’ils n’étaient pas mes parents. Que toute ma vie n’avait été que mensonge et terreur. J’en ai pleuré. J’en ai pleuré de me sentir ainsi trahie. Mais j’en ai aussi pleuré parce que ça me faisait peur à l’époque. Cela me faisait peur parce que je leur faisais peur en réalité. Sauf qu’un jour, rien ne s’est passé comme prévu. Comme chaque soir, mon père m’avait attaché au lit, me baisant le front. Je n’avais aucune rancœur contre lui. J’avais compris pourquoi ils m’avaient caché tout cela. J’ai voulu m’endormir paisiblement, mais le collier de métal que j’avais autour de mon cou me faisait extrêmement mal. Alors, j’ai senti mon corps se réchauffer et le contact froid du métal devenir plus pressant. Lorsque je l’ai saisi, par simple reflexe, pour essayer de l’écarter, il s’est lentement déformé, me laissant la place de glisser ma tête à l’extérieur. Puis, tout mon corps s’est lentement refroidi, reprenant sa température normale et je me suis endormie. Mais lorsque je me suis réveillée le lendemain, je n’étais plus dans mon lit, dans ma chambre. J’étais au milieu de la pièce principale, ravagée, comme s’il y avait eu une bagarre. Mes parents étaient là eux aussi, assis en face de moi, ma mère pleurant sur l’épaule de mon père. Je n’avais aucun souvenir de ce qui avait pu se passer durant cette nuit, mais quand mon regard a finalement croisé celui de mon père, j’ai rapidement compris que ce n’était pas bon. Il m’a expliqué que le collier ne m’avait pas retenu –évidemment, puisque je l’avais moi-même retiré- et que j’étais sorti de ma chambre sous ma forme animale, dans une rage indescriptible et que le chaos qui m’entourait était mon œuvre. J’ai pleuré, à nouveau. Peut-être même plus que lorsque mon père m’a appris que je n’étais pas sa fille. Je me suis rendue compte à quel point je pouvais être dangereuse pour ceux que j’aimais. Le lendemain, mon père est allé faire forger mes nouvelles chaînes. Evidemment, je n’ai pas pris la nouvelle d’un très bon œil, mais je devrais m’y faire. Je ne voulais pas qu’il leur arrive quelque chose à cause de moi, je ne voulais pas les blesser, ou pire. En plus des chaînes qui entravaient désormais mes membres, mes parents m’interdirent alors la moindre sortie. Je devais alors avoir une quinzaine d’années, et rester chez moi avec mes parents pour le reste de mes jours était pour moi une option inconcevable. Je crois que c’est pour cela qu’il y a eu cet incident… »
Alors que Riv était en train de dormir, bien attachée par ses chaînes, se passa un phénomène extraordinaire. Alors que la jeune fille cauchemardait, elle ne pouvait se rendre compte de la chaleur qui émanait de son corps, elle s’est alors mise à chauffer littéralement. Cette chaleur fut tellement intense que la louve elle-même pris feu, se défaisant alors de ses chaînes qui fondirent sur le lit. La jeune louve se réveilla alors, s’évadant de son cauchemar pour en revivre un autre, en pleine réalité. Tout autour d’elle était en train de brûler à vive allure. Elle entendait les cris désespérés de ses parents qui appelaient à l’aide alors qu’il était déjà bien trop tard pour sauver quoi que ce soit. C’est donc ainsi que la maison brûla, emportant avec ses cendres ses parents. Aussi incompréhensible que cela puisse paraître, autant à ses yeux que pour la population elfique, Riv avait réussi à s’en sortir avec quelques méchantes brûlures qui se résorbèrent miraculeusement à en croire les médecins. Personne ne comprit comment la maison avait brûlée. La louve, elle l’avait compris et la garda en secret, mais ne comprenait pas elle-même comment son corps avait pu s’embraser.
Suite à cet incident, Riv décida de quitter Ardamir et de retrouver la vie qu’elle aurait toujours dû vivre, retournant au près des siens pour s’échapper de cette terreur réciproque qu’elle avait avec Ardamir et le souvenir de ses feu parents.
« J’ai alors décidé de vivre ma vie en Thaodia. Je voulais retrouver ma famille. Je n’avais aucun bagage mais j’ai voyagé vers l’est, en direction de la contrée de Lycans. Maintenant que je savais qui j’étais, que je savais contrôler ma forme animale, j’ai pu survire durant mon périple. J’ai mis une dizaine de jours pour rallier mon but, traversant la plaine infinie puis contournant le Lac Miriel pour débarquer au beau milieu de la forêt de Damnés. Malheureusement pour moi, c’était une forêt très épaisse si bien que l’orientation y était très compliquée pour une étrangère comme moi. Perdant tout espoir, je repensais alors aux derniers mots que j’avais pu entendre de mes parents, invoquant Sên pour qu’elle leur vienne en aide. J’ai essayé de l’appeler moi aussi, récitant les prières que je connaissais, implorant sa clémence, mais jamais je ne reçus de réponse. Il fallait croire qu’elle nous avait abandonné.
Désespérée, je me suis laissé dépérir là où je me trouvais, m’allongeant jusqu’à ce que la mort vienne me prendre jusqu’à ce que, tiraillée par la faim, je suive au gré de mon instinct un petit faon apparemment isolé. Epuisée, à bout de force, je n’arrivai pas à le rattraper, mais mon instinct me disait de continuer. Mon ventre parlait à la place de toute la logique qui aurait pu interférer. Au bout de ma course, je sortis miraculeusement de la forêt, laissant le jeune faon arrêter sa course à quelques mètres de moi tandis que je tombais à genoux sur le sol. Anushka m’avait entendue, elle, et elle m’avait sauvée. Je priais alors de toutes mes forces pour la remercier et c’est alors que le faon s’adressa à moi. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il me parlait et je le comprenais aussi bien que s’il avait parlé en elfique. Il m’apprit que tous les Lycans sont sous la protection d’Anushka et que j’étais et je resterai sa fille jusqu’à ma mort. Bizarrement, ces mots simples me touchèrent bien plus encore que je ne l’aurai pensé. Je venais de retrouver ma mère ! Je suivis ensuite les indications qu’elle me donna, poursuivant ma route au hasard, m’arrêtant parfois plusieurs jours dans un même endroit, écoutant ce que me demandait ma mère. Je me nourrissais de la nourriture qu’elle m’accordait et un jour, elle me demandait de repartir alors je m’exécutais. C’est ainsi que je passais près de trois années, seule dans Thaodia. En harmonie totale avec Anushka. Elle m’apprit quel était mon don et comment il fonctionnait. Elle me révéla que, la nuit où tout avait brûlé avait en réalité été orchestré par ses soins parce qu’elle souffrait de me voir ainsi enchainée et entravée alors qu’elle nous veut libres. Je pu, grâce à ce don incroyable, survivre avec facilité quelle que soit la saison. Ces dernières passaient, les unes après les autres, jusqu’à ce que je perdre la notion du temps. Puis, vint un jour où elle m’emmena vers la meute de Sang-Chaud. »
Cela fait quelques jours qu’elle a terminé son pèlerinage. Sa route l’ayant amenée à Sang-Chaud, elle pris part comme elle le pouvait à la vie de la meute, mettant ses services dans la seule occupation qu’elle pouvait remplir, celle de chasseuse. Toujours à l’écoute de sa seule mère, Riv n’est pas encore partie pour sa première mission de chasse qui ne devrait cependant pas tarder à partir. C’était pour elle une nouvelle vie qui commençait.
Présentation de Votre don
Riv a le don de pouvoir modifier la température de sa chaleur corporelle. Ainsi, elle peut la baisser ou bien l'augmenter afin d'influer sur ses capacités et son entourage. En effet, abaisser sa température lui permet de brûler moins de calories et ainsi de modifier son apparence alors que l'augmenter influe sur le débit sanguin et peut même s'extérioriser, dégageant alors une douce onde de chaleur.
Le premier palier de ce don consiste à maîtriser sa chaleur et ainsi de l'adapter. La variation peut se faire sur une échelle de cinq degrés par demi heure, sans pour autant pouvoir s'éloigner d'un même montant de sa température corporelle normale.
Le second palier, encore inconnu de la Lycane lui permettrait de faire varier sa température corporelle très rapidement et sur une échelle bien plus importante, pouvant rapidement feindre la mort ou bien dégageant une chaleur salvatrice. Sa température interne se répercutant sans entrave sur son environnement, la chaleur autour de la jeune femme ainsi que celui de son organisme peut varier de cinq à soixante degrés.
Enfin, le dernier palier peut lui permettre, par le biais de sa chaleur d'affecter ceux qui l'entourent. Elle peut ainsi refroidir le climat sur un périmètre d'une dizaine de mètres autour d'elle ainsi que le réchauffer sur une même distance. Cela, couplé avec une envergure de température affolante, passant de cent degrés dans le négatif à plus de deux cents degrés dans le positif lui permet de déclarer des incendie ou de congeler au contact.
Cependant, ce pouvoir n'en est pas moins dangereux pour son utilisatrice. En effet, augmenter la chaleur peut provoquer de graves brûlures alors que l'abaisser peut créer des zones de peau détruite par la morsure du froid. Ces cicatrices, atténuée par l'incroyable capacité de guérison des Lycans n'en sont pas les seuls contrecoups. En effet, une fatigue intense accompagne chaque baisse de température. Ainsi, même lorsque la louve augmente sa température corporelle, lorsque cette dernière redescendra, elle en sera terriblement fatiguée. Enfin, influer sur ce facteur demande une concentration et une volonté considérable, si bien qu'un état de stresse, de peur ou de chagrin peut rendre le processus très aléatoire.
Complément De la fiche Code : Validé par Adrän Comment es-tu arrivé ici ? Izi Que penses-tu du forum pour le moment ?Sympas, on verra comment cela évolue. Voulez-vous un parrain? Mlle Izi. Votre âge? 20 Temps de présence possible sur le forum? Tous les jours.
Dernière édition par Riv An'jer le Sam 20 Juil 2013 - 1:01, édité 4 fois |
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