Grey Noire-fourrure Ephaëlyen indépendant
Messages : 113 Alignement : Chaotique Bon Double Compte : Sarah Melody Azariel
Feuille de personnage Réputation: 0 Avertissement: 0/3
| Sujet: Grey Noire-Fourrure [Validé] Jeu 27 Juin 2013 - 21:24 | |
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Préambule Du personnage Prénom & nom : Grey Noire-Fourrure Sexe : Mâle Âge du personnage : 33 ans Race : Lycanthrope Meute:: Sans meute Compétence magique ? : Non
Description Physique
Sous sa forme humaine, Grey est grand et musclé, ses épaules noueuses et ses bras puissants, ainsi que ses jambes athlétiques sont ses armes pour sa survie, tout sont corps étant constamment mis à l’épreuve par la dureté de la vie solitaire. Son visage est à l’image de cette vie, sa mâchoire carré et dure est mangé par une barbe de quelques jours aussi noire que ses cheveux souvent mi-longs et broussailleux. Ses sourcils épais dominent des yeux gris foncé n’exprimant pour l’étranger qui les croisent qu’un froid violent. Il a les pommettes prononcées, un nez légèrement épaté et des lèvres épaisses. Il a prit le tic de relever quelque peu sa lèvre supérieur, dévoilant ses crocs, lorsque quelque chose le gêne. Il ne porte généralement que des vêtements simple, une tunique, des chausses et un manteau de peau pendant le Grand Froid. S’il a pu s’en offrir un, il a parfois un havresac. Le seul objet auquel il tienne vraiment est un pendentif de bois échanger avec Phèdre A. Carmin.
Sous sa forme de loup, sa puissance physique transparaît vraiment. Sous sa fourrure d’ombres, ses muscles s’accordent en une parfaite harmonie de chasseur redoutable et ses yeux devenus fauves laisse peu transparaître sa nature humaine.
Description Mentale
Un humour cynique, voir sarcastique. Froid, solitaire. Bien qu’il prenne part à certains combats semblant perdu d’avance pour défendre une cause qui lui parait juste, il ne s’occupe généralement pas des conflits, toutefois sa notion du bien et du mal se borne à laisser chacun libre sans toucher à la liberté d'autrui. Il se montre soit très possessif soit totalement désintéressé et l'affiche naturellement, ni par bêtise, ni par provocation. Il aime la simplicité, que ce soit dans une relation ou dans sa manière de vivre, il va à l'essentielle, de manière efficace. Cela ne l'empêche pas d'aimer la liberté et l'éphémère beauté de la nature quand il peut la saisir telle que la vapeur au-dessus d'un museau dans le matin de Gelubriar ou une cascade au milieu de la forêt de l'Eternel. Dans ses relations il se montre très taciturne, mais s'il a confiance il se montrera bon vivant et convivial, mais il est généralement très méfiant et se contentera du strict minimum dans ses rapports avec autrui. Le plus souvent, Grey chasse, il aime la traque et la puissance de son corps pendant ces instants prédateurs où il court à travers bois à la poursuite d'un cerf. La violence fait partie de lui sans pour autant transparaître particulièrement, et il ne déclenchera que rarement les hostilités. Mais il ne cherchera presque jamais, une fois le combat déclenché, à simplement neutraliser son adversaire.
Votre Histoire
La mort de ses parents et de ses frères et sœurs massacrés sous ses yeux et la métamorphose violente qui s’en suivi lui ont complètement fait oublier son passé. Pour lui, sa vie a commencé quand il s’est réveiller au milieu de cadavres de loups déchiquetés. Loup solitaire, il lui est arrivé de passé un moment à observer les autres meutes, voir à chasser avec ou alors de voyager, traversant les forêts plutôt que de suivre les routes, dans les différents royaumes. A la recherche de la louve qui partagera ses jours et ses nuits, il passe le plus clair du temps sous forme de loup et cherche à former sa propre meute.
- Spoiler:
J’ai le goût du sang dans la bouche, tout mon flanc gauche me fait mal. J’essaie tant bien que mal d’ouvrir les yeux et de me redresser sur mes pattes, au prix d’un violent effort j’y parviens. Désorienté, j’observe les alentours. Toute la clairière sent la charogne, le sang, la sueur, la violence et une dizaine de cadavres de loups gisent, éventrés, démembrés, écorchés. Des morts… violentes. Je me sens étonnement calme au milieu de ce spectacle, comme un chef d’orchestre qui contemple la scène finale sous un tonnerre d’ovation, qui sait qu’il n’a fait aucune fausse note, le dénouement parfait, aussi funèbre soit-il. Le calme plat après la tempête, le calme et le silence. Mais où suis-je ? Je ne me rappelle que d’un grand fracas, de grandes gerbes écarlates détonnant dans l’air, des grognements montant de bêtes noires, de cris d’hommes et de femmes, du craquement sec des os, de violents spasmes puis un voile rouge. Et avant cela ? Rien que le noir dans mes souvenirs, pas de qui, de quand, de pourquoi, de comment. Aucun indice. Je m’avance parmi les cadavres, sans en reconnaître aucun. Mes pas me conduisent vers une rivière bordée de grès où je plonge et m’ébroue avec force. L’eau fraîche fait éclater mon corps de douleur puis l’apaise. Ma gueule est sèche, je bois tout mon saoûl mais le goût de cuivre du sang ne part pas. Je lève le regard vers la nuit, tout là-haut, la lune monte doucement. Un profond hurlement monte dans ma poitrine, oppressant, rageur, et je le libère à la face de l’astre.
[…]
J’ai passé quelques jours avec d’autres loups, ils acceptent ma présence bien que nous sachions que je ne serais jamais des leurs. C’est étrange de les voir former une unique famille, j’ai l’impression d’avoir connu cela mais de ne pouvoir le vivre à nouveau. Le voile sur mes souvenirs ne s’est toujours pas levé, il semble d’ailleurs ne jamais pouvoir l’être. Lorsque j’observais la meute les premiers jours, certains se sont aperçus de ma présence, j’étais pour eux une ombre noire alors plus tard, comme je n’avais aucun nom à leur donner, ils m’ont surnommé Noire-Fourrure. Une jeune louve me suit aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’elle veut. En voulant revenir à l’endroit de ma « naissance », je l’ai surprise à me suivre. Comme la jeunesse n’est pas synonyme d’expérience, il ne m’a pas été difficile de la repérer, et encore moins de la piéger. Après, comme sa présence ne m’importunait pas, je ne l’ai pas chassé, elle a donc continué à me suivre sans chercher à se dissimuler. Arrivé à la rivière bordée de grès, elle a repris forme humaine pendant que je me désaltérais. Puis elle s’est assise non-loin de moi, les genoux ramenés contre la poitrine, et m’a demandé si j’avais un prénom. Je l’ai fixé de mon regard de loup et me suis remis à boire lentement. Alors, caressant la pierre, elle a décidé de me baptiser Grey. Depuis, nous avons chassé et nous sommes maintenant sur le chemin du retour. Il semble y avoir une certaine effervescence dans la meute quand nous arrivons alors nous reprenons l’un et l’autre forme humaine. Les loups se précipitent sur nous, une femme en larme se jette sur la jeune louve et l’étreint avec force. Les autres nous encerclent. Je comprends que la jeune fille m’a suivi sans prévenir personne et la meute m’en tient grief. L’alpha me dévisage et je lui rends son regard. Je n’ai fait aucun mal à leur protégée, ils s’en rendront compte. Le dominant me demande ce qu’il s’est passé. « Elle m’a suivi. » je réponds. Dans un regard nous nous comprenons, il écarte doucement la mère de sa fille et examine cette dernière. Elle n’a rien, nous nous comprenons. Plus tard, l’alpha me demande d’être plus responsable quand il s’agit des jeunes loups si je compte rester, il comprend que je ne ferais pas partie de sa meute et que je n’avais pas de compte à lui rendre vis-à-vis de l’attitude de la louve, il ne me condamne pas. J’acquiesce à ses propos. Le lendemain je laisse un pendentif de bois à la porte de la jeune louve et pars. J’ai envie d’une meute, de ma meute.
[…]
Je venais de passer trois mois comme un loup, j’avais oublié ma nature d’homme. Peut-on à se point se couper de la civilisation ? Je le crois. C’est en arrivant par hasard sur une route que j’ai pris conscience des derniers évènements. Il y a un village humain dans les environs, j’ai décidé de m’y rendre pour retrouver un certain contact social. Je n’ai aucune affaire, ni vêtement ni argent, par chance, un groupe d’hommes de foi passe sur la route en sens inverse. Ils me procurent des vêtements, quelques pièces et nombres de bénédiction. Je les remercie simplement et me remets en chemin. Le village est précédé de quelques champs où hommes et femmes travaillent à la récolte. Déjà Eksintia. Comme j’ai envie d’exercice physique, je me joins à eux. Les hommes m’accepte, ils ne savent pas que je suis un loup et dans le labeur, tout le monde est égal. Je surprends des femmes m’observant en me retournant brusquement, elles baissent aussitôt le regard en rougissant. Après le travail, les hommes m’invitent à la fête au village, j’accepte avec gaieté de cœur, l’effort m’aillant vidé l’esprit de sa noirceur et l’odeur des mets dans l’air m’aiguillonnant l’estomac. Nous nous dirigeons tous vers la place aménagée pour les célébrations des moissons. L’humeur est à la danse et à la joie. Je me laisse entraîné, une femme mûre défie les autres de m’aborder puis s’avance droit sur moi, je conduis la danse suivante. Un homme déjà bien gris me propose de voir lequel peut boire le plus, à la première chope il s’effondre sous les rires des villageois. Le soleil est maintenant couché quand une demi-douzaine d’hommes en armes arrive, la fête cesse aussitôt et le silence se fait. Un cavalier au milieu des hommes en armure sourit d’un air narquois. Les hommes proches de lui s’écartent en lui prêtant le titre de seigneur local. Il nargue la foule, et violente quelques personnes puis s’en prend à une jeune fille qu’il veut emmener, elle se défend mais il est plus fort, plus elle se débat plus les soldats rient. Je me lève alors et me dirige vers le noble. Il se retourne quand un de ses hommes me lance un quolibet que j’ignore. Le noble me provoque, fait des sous-entendus sur ma relation avec la jeune fille, me défie de l’en empêcher. Il se penche un instant vers moi pour une autre insulte, je le saisis à la gorge. Ses hommes restent un instant figés de surprise tandis qu’il étouffe puis dégaine leurs lames. Je projette le petit seigneur contre deux soldats et fauche les jambes de deux autres. Un autre tente de me frapper, j’attrape son avant-bras pour stopper son geste lui brise les os avant de le pousser contre un des camarades. Je m’empare de l’épée qu’il a laissé tomber et traverse la gorge d’un qui essayait de se relever. Je brise le cou d’un autre, évite de justesse un coup d’épée, les soldats sont ralentis par leurs armures, j’ai l’avantage. Bientôt ils gisent tous. Les villageois sont tétanisés. Je me dirige vers la jeune fille, ses yeux sont dilatés par la terreur. Je lui demande doucement si elle va bien, elle reprend ses esprits et me fait signe que oui. Un homme me tape sur l’épaule en me remerciant. Un autre me crie que j’ai attiré le malheur sur eux en tuant ce noble, bientôt les villageois se range de son côté. Je leurs dits que je vais me débarrasser des corps, j’emprunte une charrette et les empile dedans. Dans la forêt, je jette les dépouilles avant de prendre ma forme de loup pour les abîmer. Puis je ramène la charrette à son propriétaire. Le jour se lève à peine quand je laisse le village derrière moi et prend la route des montagnes.
[…]
Trois ans ont passé depuis mon réveille. J’ai franchi la veille la frontière de Thaodia. L’odeur entêtante du musc et du sang couvre la terre de cette région. Trois années de solitude dans la nature de ce monde, entre-coupées de quelques moments au sein de tel ou tel peuple lors de rare rencontre. La terre porte-t-elle toujours cette odeur de cuivre, porte-t-elle toujours les marques des larmes violentes ? L’eau a usé le grès. L’endroit a tant changé et reste pourtant le même. Cet arbre a poussé, le lit de la rivière c’est agrandi ici, ce rocher est tombé. Et ici ce tenait la jeune louve. Je bois doucement l’eau fraîche. Je sais qu’elle est derrière moi, elle a gagné en expérience, quand je me suis approché elle a senti mon odeur. Je cesse un instant de boire pour lui faire signe que je l’ai vu. Elle s’approche lentement et entre dans l’eau à côté de moi pour boire doucement. Sa fourrure prend des reflets de de sang avec le jeu de la lumière sur l’eau. Ses yeux marron semblent briller tels des flammes. Nous sortons de l’eau et reprenons forme humaine, je l’étreins et l’embrasse, elle me rend mon étreinte et mon baiser. Le grondement dans nos poitrines se tait, les corps s’apaise comme l’eau de la rivière. La lune est haute dans la nuit.
Au premier rayon de l’aube, elle était partie. Ne laissant, à mon réveille, qu’un petit pendentif de bois.
Complément De la fiche Code : Validé par Emeuh Comment es-tu arrivé ici ? : Par hasard. Que penses-tu du forum pour le moment ? : Il est très bien fait, il est facile de se plongeait dans l'univers. Voulez-vous un parrain? : Non, merci. Votre âge? : Vingt ans. Temps de présence possible sur le forum? : Au moins une fois par semaine, peut-être plus, à cause de mes études j'ai peu de temps libre.
Dernière édition par Grey Noire-fourrure le Ven 28 Juin 2013 - 15:26, édité 1 fois |
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Izilbêth R. Faelivri Ephaëlyen accompli
Messages : 938 Métier : Herboriste/Guérisseuse Age du personnage : 132 Alignement : Neutre En couple avec : Seule Double Compte : Morwën S. Valyriën
Feuille de personnage Réputation: 0 Avertissement: 0/3
| Sujet: Re: Grey Noire-Fourrure [Validé] Ven 28 Juin 2013 - 15:44 | |
| Bonjour et bienvenue parmi nous !
Je viens m'occuper de la modération de ta fiche.
Alors, en soit, c'est une jolie fiche, agréable à lire. Tu as beaucoup de vocabulaire et ça donne un attrait particulier à ta fiche. Il y a quelques fautes disséminées dans ta fiche, mais rien de bien gênant en soit. Je ne vois donc aucune raison de ne pas te donner mon OUI. Il ne te reste plus qu'à attendre le verdict du maître d'Ephaëlya.
Bon jeu à toi et bonne route parmi nous |
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