Je m'approchais de cet endroit, repoussant feuilles et herbes, le cherchant du regard et l'apercevant enfin.
Grand et beau, les cheveux en bataille et un début de barbe repoussant sur son doux visage, je ne pouvais en rester éloignée plus longtemps. Tout m'appelait vers lui. Je flottait littéralement vers lui, imaginant tous les plaisirs à venir si du moins il me désirait tout autant que mon coeur et mon corps qui ne jurait que par son être.
À l'instant où, du bout des doigts j'allais le toucher, il se retourna pour m'embrasser. Un soulagement et une joie immense remplit mon corps provoquant un mélange d'émotions très agréable.
Je me perdit dans son étreinte, sa main contre mes reins me gardant tout près de lui, l'autre derrière ma tête m'empêchait de m'éloigner de son baiser, duquel je ne me serais jamais séparé.
Mon coeur s'affolait. Une légère brise venait refroidir mes joues rouge de fièvre tandis que le soleil rougeayant l'horizon apportait sa touche de magie à se cadre enchanteur.
Plus rien ne comptait à présent. Que nous deux. La conception du temps semblait bien banale en cet instant où je voulais que rien ne s'arrête. Les mains posées contre son torse, je devinais à travers le tissus, ses muscles que j'avais si souvent vu durant ses transformations.
Je ne pouvais m'arrêter à un simple baiser, ce baiser que si longtemps j'avais espéré. Fièvreuse de désir charnel, je l'attirait lentement vers le sol. Je souhaitait plus, je voulais plus, en faite, j'avais besoin de plus. Sentir sa peau contre la mienne, être le plus près possible de lui, parcourir son corps de mes mains et embrasser chaque parcelle de sa peau.
Je ne voulais me sortir de son étreinte, être sa prisonnière était mon désir le plus chere. Lui appartenir, un seul instant ou pour l'éternité, mais être à lui et toute entière en se moment.
Mon corps frémissait sous ses baisers, mes mains se promenant, découvrait petit à petit un corps musclé et fort. Je n'y tenais plus. Nos jambes s'entrelaçaient et nos lèvres ne se séparaient plus. Un désir fou et de plus en plus grand emplissait tout mon être.