Sarah Melody Azariel Ephaëlyen débutant
Messages : 10 Métier : Barde Alignement : Loyal mauvais En couple avec : NA Double Compte : Grey Noire-Fourrure
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| Sujet: Sarah Melody Azariel [Validée] Ven 25 Oct 2013 - 17:25 | |
| Préambule Du personnage Prénom & nom : Sarah Melody Azariel Sexe : Femme Âge du personnage : 117 ans Race : Vampire Compétence magique ? : Non. Description Physique
Sarah a été transformée à l’âge de vingt-quatre ans. Ses cheveux sont passe-velours, la couleur rouge sombre des amarantes, et embaument l’odeur de ces fleurs, ils tombent jusque ces épaules, encadrant des yeux sanguines mis en valeur par une pointe de khôl au-dessus d’un nez fin légèrement tombant sur lequel une plume aurait pu glisser, arriver devant deux lèvres pâles qui l’auraient chassée d’un souffle délicat. Si cette plume avait continué son périple sous le menton doté d’une légère fossette, elle effleurerai une gorge blanche et des épaules fines d’une peau douce mais étrangement froide quand Sarah ne s’est pas gorgée de sang. La plume tomberait ensuite sur le renflement de ses seins légers ponctués d’une fugace auréole rose. Une main fine et délicate faite pour jouer de la lyre ou de la harpe la chasserai plus bas et elle glisserait le long de jambes galbées et lisse pour atterrir sur un pied menu au pas gracieux. D’une point de vue vestimentaire, Sarah porte généralement des bottes de cuirs noirs et des chausses sombres également moulant ses jambes et dans sa ceinture est glissait le fourreau d’un glaive et celui d’une dague. Un chemisier blanc ou noir, sans manche le plus souvent, dont les lacets de cuir s’entrelacent par-devant couvre sa poitrine, dévoilant parfois son ventre et, tandis qu’elle croise les mains devant son bas-ventre, le regard est attiré par des fourreaux d’avant-bras dans lesquels dorment des couteaux de lancer aux poignées noires ornées de crânes. Une cape à capuche d’une teinture sanglante dissimule ses traits quand elle se trouve trop près de Màvreah la regrettée. Fermez vos yeux tandis que les rubis dans les siens se perdent et que ses doigts blancs parcourent sa lyre dorée comme le bronze. Sa voix chaude entonnera des chants anciens et nouveaux, des chants sur sa patrie. Elle vous envoûtera de ses accords lents mêlés à sa voix sensuelle, comme un lien s’enroulant autour de votre âme, provoquant la réminiscence de souvenir d’une autre vie. Description Mentale
Née à Màvreah, Sarah a grandi comme servante humaine et vénère les vampires comme la race pure et suprême. Quand elle a reçu le don sublime de rejoindre leur rang, ce fut la plus grande joie de sa vie. Elle méprise les humains qui considèrent ses maîtres comme des monstres, et se montre hautaine avec les autres races qu’elle juge inférieures et aberrantes. Dans ce sens, elle privilégie la liberté qui n’est acquise que par les dons vampiriques, sachant pleinement qu’elle a eu le droit d’en jouir uniquement après sa transformation. Elle se montre assoiffée de sang et jamais rassasié dès qu’elle peut satisfaire son appétit, comme un noyé réclame la terre ferme. Elle se montre intelligente et cultivée en haute société, intrigante novice mais capable mais n’use de ses charmes physique que lorsque le jeu en vaut la chandelle et uniquement avec des vampires titrés. Elle ne se montre pas pudique mais respecte les règles de conduite de la cours et obéit facilement à toutes autorités vampiriques. Son mentor lui a appris à voir la beauté autour d’elle, physique, naturelle, artificielle. Et nourrit par cela, elle peu passer de long moment, silencieuse, à contempler la lune se lever, un loup se nourrir, des femmes se dévêtir, des corps puissants, des monuments dorés sur lesquels dansent les ombres de braseros. Elle ne compose pas pour ces choses là, ces chansons parle de héros des temps anciens, d’amours trahis, de monstres légendaires. Elle peut parfois écrire une ballade racontant une quête inventé de toute pièce, mais ne sors jamais des sujets qu’elle considèrent comme étant ceux dont doivent parler les chansons. Elle se montre souvent mélancolique et n’évoque jamais Màvreah, attendant de pouvoir revenir dans sa contrée une fois qu’un vampire de haut rang lui aura accordé la fin de son purgatoire. Votre Histoire
- Spoiler:
« Tu te souviens que tu étais comme lui avant ? -Oui, maître. -Et que je t’ai donné la chance d’être immortelle. -Oui, maître. Je vous en remercie ! -Bien. Regarde-le, pour lui tu es la pureté même. -Je ne suis pas de sang pur, maître, je ne l’oublie pas. -Peut-être, mais personne ne le saura tant que tu le gardes pour toi. Première leçon ? -Le savoir c’est le pouvoir. -Et donc ? -Donc moins un individu en saura sur moi et moins il aura de pouvoir vis-à-vis de ma personne. Je dois donc faire attention à toutes les informations que je donne. -Bien. Tu peux te nourrir. »
Mon maître exposa d’une main le coup du jeune garçon. Il ne devait pas avoir plus de douze ans et des cheveux noirs. C’était un servant humain, comme moi à son âge, et mon maître l’avait pris pour me nourrir. Il me regardait comme un diamant dans du charbon et je me mis à genoux devant lui, même là je le dépassais encore de quelques pouces. Je pris son visage entre mes mains, sa peau était chaude et le sang pulsait dans l’artère de son cou. Lentement je lui tournais la tête, mon maître lui tint les épaules j’approchais mes lèvres de son cou. Il y eut un couinement léger rapidement étouffé et commencèrent les bruit de sussions. Un chant résonnait dans ma tête, le sang était brûlant de vie, il roulait sur ma langue avec milles parfums exotiques, coulait dans ma gorge comme une liqueur sucrée. La chaleur quittait peu à peu la peau du garçon mais je n’en avais cure, je continuais de m’abreuver sans répit, j’en voulais encore et toujours plus. Je me perdais dans la saveur du liquide, de légères convulsions secouaient mon être. Je me perdais. Je sentis des mains tenter de m’écarter. J’avais perdu la notion du temps et je luttai quelques instant pour rester accrochée à ma proie puis les souvenirs revinrent et je m’écartai lentement. Le garçon était cadavérique, plus aucune vie ne subsistait en lui, il s’était éteint sous mon baiser. Mon maître me regardait dans les yeux mais ni ses traits ni son regard ne trahissaient la moindre pensée. Il claqua des doigts et un couple d’humain apparu de derrière le rideau masquant l’entrée de la pièce. Mon maître lâcha l’enfant qui tomba comme un mannequin désarticulé et fis signe à la femme de s’approcher, elle obéit avec une légère révérence, elle avait de longs cheveux noirs et une peau allée au parfum sucré et attirant.
« Azariel, lança-t-il d’une voix sourde sans quitter la femme des yeux ! Va travailler à ta lyre. »
Je filai sans mot dire. Mon maître allez se nourrir et je n’étais pas assez pure pour y assister.
Je me montrais une élève docile et appliquée. Si je ne faisais pas correctement un exercice, il m’empêchait de me nourrir jusqu’à ce que j’y parvienne. Il m’apprit le chant, la lyre, la mandoline, la flûte, le syrinx, la flûte de pan. Il m’apprit les chansons traditionnelles du peuple vampire, il m’apprit aussi à composer et à écrire des paroles. Tout cela prit la plus grande partie du début de ma vie en réincarnée, entrecoupée de leçons d’écoute, d’observation, de manipulation. Ces leçons étaient plus des règles à apprendre une à une plutôt que de réelles leçons, celles-ci vinrent plus tard. D’abord dans le cadre de jeux de rôle où mon maître jouer un personnage et je devais le recevoir et tirer le plus d’informations de lui, parfois, il faisait venir un serviteur humain qui servait d’intermédiaire et je devais apprendre de lui tout ce qu’il savait sur mon maître qu’il avait rencontré avant et déduire les caractéristiques du personnage joué. C’est séance étaient mes préférées car je pouvais me nourrir de l’humain après l’exercice. Plus tard encore, je devint l’élève d’une maîtresse vampire, Dame Vashana qui m’enseigna la séduction et les plaisirs charnels, je devais parfois arracher du désir à un homme torturé, ou à une femme. Dame Vashana compris rapidement ma soif de sang et, bien que je me montrais assidue aux exercices, la récompense me poussait à me surpasser. Mon maître suivait avec attention ma progression et après chaque séance me demandais ce que j’avais appris sur l’art de séduire et sur Dame Vashana. Cette période dura environs dix ans. Ensuite, mes nuits se consacrèrent à deux apprentissages. Le premier consistait en l’art de la lame. Je m’essoufflais contre un bretteur de plusieurs siècles, tentant de franchir sa garde, je privilégiai bientôt le combat à deux armes et les couteaux de lancer, les rares moments de camaraderie avec mon professeur consistaient en paris à propos de celui qui arriverai à toucher telle ou telle cible. L’autre moitié de mon temps, je la passai avec mon maître. Nous marchions autour du domaine et je l’accompagnais à la lyre tandis qu’il chantait de sa voix de ténor. Nous observions la nature, parlions de la beauté des choses, chantions à deux. Tout cela avait pour but de parfaire ma formation dans l’art d’observer et de paraître. Mais j’aimais ses moments à regarder les étoiles et à écrire des chansons vantant quelques héros imaginaires.
« Maître Damos ! Vous nous avez amené enfin votre protégée. -L’attente d’un joyau rend son éclat plus brillant. -Est-elle si douée ? Comment t’appelles-tu ? »
Le comte Dorian me fixa de ses yeux pourpres, il semblait traverser mon âme d’un simple regard. Mon maître m’avait détaillé précisément ce qu’il attendait de moi et un instant je crus que le seigneur se tenant devant nous pouvait lire chaque détail dans mon esprit. Mon maître s’écarta pour me laisser me présenter. J’affichais un masque pour moitié de politesse et pour moitié d’admiration, je fis une légère révérence, soulevant doucement le tissu de ma robe carmin.
« Je me nomme Melody Azariel, mon seigneur. -Et bien c’est une douce gâterie que nous avons là. Fais un tour sur toi-même. »
Je m’exécutais. Je croisais le regard de mon maître silencieux, il affichait un visage neutre mais quelques traits étais tirés. Il jouait de la jalousie dissimulée. Lentement, je finis mon tour, ma robe était très échancrée dans le dos et je ne doutais pas d’avoir provoqué quelques idées dans l’esprit du comte. Mon maître avait choisi mon vêtement avec soin, et mon maquillage soulignait mes yeux et ma bouche comme ceux d’une nymphette.
« Et bien j’espère voir vos atouts dans la soirée. Je vous laisse à Maître Damos, d’autres invités viennent d’arriver. »
C’était une invitation particulière à peine dissimulée. Il s’éloigna et mon maître m’entretint à voix basse. C’était la partie la plus simple. C’était la première fois que mon maître m’amenait à une soirée de si haut rang, ainsi ce qui parvenait de moi aux oreilles des plus hauts seigneurs ne restait que rumeurs. Ce soir nous venions en tant qu’invités, pas en tant que bardes. Je saluais poliment les autres vampires auxquels me présentait mon maître et ils me rendaient ma politesse. Je n’étais qu’une petite chose pour eux, je n’avais pas d’importance. Le comte Dorian nous invita à nous asseoir avec lui, mon maître choisit la place immédiatement à sa gauche mais le comte insista pour que je me place à son côté. Tout cela était voulu. Je m’étonnais de trouver en face de moi Dame Vashana, vêtu de gaze noire et les lèvres rouge sang. Le comte leva un toast et lança la conversation avec Dame Vashana, elle lui répondait en riant, comme une intime.
« Qu’en pensez-vous, chère Emy ? Melody est réellement un petit diamant. -Sans aucun doute mon cher. -Il parait que vous l’avez déjà côtoyée. -Dorian… Cher Dorian. Je l’ai formé. -Vraiment ? Est-elle aussi douée que vous ? »
Plus la conversation avancée et plus mon maître s’empourprait de colère. Je savais que dans son cas il s’agissait d’une comédie mais il ne m’avait rien dit de Dame Vashana aussi me contentai-je de sourire tendrement et de confirmer tout ce que la dame vampire apprenait de moi à son ami tandis que la jambe de ce dernier appuyait contre la mienne. Après quelques temps, il me fit un baise-main et lança à l’assistance :
« Mes amis, chers seigneurs de la nuit, que diriez vous d’écouter l’une des œuvres de maître Damos ? »
Les convives saluèrent cette idée avec enthousiaste et mon maître se leva. Alors, le comte l’arrêta.
« Désolé mon cher Damos, vous avez du mal comprendre, je parlais de Melody. C’est là votre chef d’œuvre je gage. »
C’était de la provocation mais mon maître se contenta de grogner et vanta juste assez mes compétences. La nuit serait longue, mais rien ne semblait se passer à l’encontre du plan. Je me levais, encouragée par le comte et Dame Vashana qui me souriait comme un chat à une souris. Un serviteur m’apporta une lyre en ivoire. Le comte connaissait déjà une mesure de mes préférences. Je calai l’instrument contre moi et commençai à égrainer les notes. C’était un chant écrit pas mon maître, je prenais le risque de chanter une de ses compositions car je savais que, malgré son rôle d’acteur, la provocation du comte le touché en son âme d’artiste. C’était un poème plutôt rapide, mais je l’entonnais avec lenteur, mes doigts faisaient naître un paysage de neige dans la salle et ma voix portait bientôt les protagonistes :
Seigneur, quand froide est la prairie, Quand dans les hameaux abattus, Les longs angélus se sont tus... Sur la nature défleurie Faites s'abattre des grands cieux Les chers corbeaux délicieux.
Armée étrange aux cris sévères, Les vents froids attaquent vos nids ! Vous, le long des fleuves jaunis, Sur les routes aux vieux calvaires, Sur les fossés et sur les trous, Dispersez-vous, ralliez-vous !
Par milliers, sur les champs de Màvreah, Où dorment les morts d'avant-hier, Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver, Pour que chaque passant revoie ! Sois donc le crieur du devoir, 0 notre funèbre oiseau noir !
Mais, saints du ciel, en haut du chêne, Mât perdu dans le soir de sel, Laissez les fauves de Radyël, Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne, Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir, La défaite sans avenir.
Le silence s’était fait dans la salle jusque la note finale où une centaine de mains saluèrent ma performance. Je revins, après une révérence, m’asseoir à ma place et le comte plaça ostensiblement sa main sur ma jambe, au-dessus de mon genou. Je le laissais faire en rougissant doucement, mon maître m’avait bien formé.
« Magnifique, vraiment ! Dommage que Damos ne t’ait appris que son répertoire. »
Ce ne fut pas la dernière pique de la nuit.
« Vous pensiez vraiment pouvoir m’éliminer grâce à votre petit diamant ? Damos ! L’âge vous a pesé ou votre sang s’est-il figé dans vos veines à ce point ? »
Mon maître se tenait debout, droit, avec honneur au milieu de la salle. Tout autour, les autres vampires nous fixaient, produisant un vague bourdonnement de reproches à notre égard. Mon maître encaisser les insultes et les offenses impassiblement et répondais d’un ton neutre quand il jugeait devoir répondre. Le comte Dorian se tenait debout quant à lui devant un trône d’or et d’argent, invectivant mon maître. A ses pieds gisait Dame Vashana, épuisée par la morsure du comte mais vivante, et sans doute continuerai-t-elle de l’être. Quant à moi j’étais parvenu à me remettre à genoux aux côtés de mon mentor. Ma peau exposée à nu était constellait de traînées sanglantes suite à la flagellation que le comte m’avait infligée en publique. Je ne pipais mots et mes larmes ne coulaient plus maintenant. Le comte finis par déclarer la sentence et invita mon maître à quelques dernières paroles. Mon maître se pencha sur moi et à mon oreille murmura ces mots :
« Merci. »
Le dernier mot de mon maître, pour la chanson que j’avais interprétée. Puis il déclina l’offre du comte qui lui trancha la tête d’un mouvement fluide et si rapide que sa lame ne portait aucune tâche de sang.
« Maintenant, petit diamant, cours, cours loin. Et ne revient pas en Màvreah. »
Je me levais avec peine sur mes jambes flageolante et me tournais vers la sortie. Je marchais d’abord mais le comte me hurla de courir avec la voix d’un dément et je fuis sans plus attendre. J’atteignis le domaine de mon maître où je récupérai en vitesse quelques affaires et un cheval avant de me diriger vers la frontière. Ainsi débuta mon exil.
Complément De la fiche Code : Validé par Adrän.Comment es-tu arrivé ici ? : Dc de Grey Que penses-tu du forum pour le moment ? Toujours la même chose ^^ Voulez-vous un parrain? : un seul en vrai me suffit Votre âge?: 200 ans, à un ou deux 0 près Temps de présence possible sur le forum?: 2 fois par semaine
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Maitre d'Ephaëlya PNJ
Messages : 326
| Sujet: Re: Sarah Melody Azariel [Validée] Sam 26 Oct 2013 - 14:39 | |
| Bonjour et rebienvenu sur nos terres Ephaëlyennes !
Ta fiche garde encore quelque fautes, mais en soit, rien de bien grave, elle est plutôt agréable à lire. Attention cependant à ne pas aller trop loin dans tes rps que je nommerais de domination. Nous sommes sur un forum tout public.
Je te valide, jeune vampire ! N'oublie pas de générer ta fiche de personnage dans ton profil ! Et si tu es en quête de partenaires rp, n'hésite pas à aller jeter un œil du coté des demandes de RP !
Si tu as la moindre question, le staff reste à ta disposition ! Puisse le sort vous être favorable.. |
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