Lëanya, grande réserve naturelle des terres d'Ephaëlya.
Le jeune Assassin souhaitait quérir un cheval, pour faciliter ses déplacements en solitaire. Les contrées du pays sont gigantesque et les étendue sauvage à traverser décourage parfois plus d'un voyageur, croyant braver la nature sans l'aide d'une monture.
Il s'était rendu dans une taverne, et avais naturellement posé la question à celui qui sentait la forêt, l'animal.
" Mon brave ! Sais-tu ou je pourrais trouver les meilleurs chevaux de la région ? "
" Bien sûr ! Va voir le vendeur de Lëanya, lui connait bien les chevaux, les vrais ! "
Ni une, ni deux, le jeune homme s'équipa et partit pour la réserve naturelle. L'Homme avec qui il avait discuté lui avait aussi dit que le vendeur pouvait obtenir des montures gigantesque ou incroyable ! Mais Alcyon ne voulait pas d'un dragon gigantesque, ou d'un phoenix brillant. Il était assassin, il voulait une monture discrète. Efficace, mais discrète.
Et un cheval aurait fait une parfaite affaire. Il fût encore plus heureux en arrivant, d'apprendre que les chevaux ici, et certaines autre créature, était gratuite. Il suffisait juste de les capturer, et d'imposer sa domination sur la bête, afin de créer le liens qui les réunirais.
Alcyon trouva le vendeur après des heures de marches dans la réserve, il s'approcha, et se présenta, passant directement au sujet de sa venue.
" Bonjour ! Alcyon ! Je suis venu quérir vos conseil ! J'aimerais voyez vous, me déplacer rapidement et en toute discrétion... J'avais donc pensé à un cheval ! "
Le vendeur lui sourit aimablement et désigna le cheval qu'il était en train de caresser.
" Voyez vous cette bête ? C'est une jument ! Un fort caractère, mais beaucoup d'endurance, elle pourra vous emmener la ou vous le souhaitez, sans faire trop de bruit ! "
L'Assassin observa la belle jument. Il est vrai qu'une telle monture avait de l'allure, et semblait robuste. Il s’avança pour la caresser à son tour mais l'équidé recula.
" Elle n'est habitué qu'a moi pour le moment ! Si tu la veux, il va falloir la ... "
Le vieux vendeur s'était tut, scrutant un point par dessus l'épaule de l'assassin, qui se retourna pour regarder dans la direction du regard du vendeur, mais il ne vit rien. La forêt, les arbres éparse et l'herbe bien verte, presque trop grasse pour la saison. Il haussa les épaule puis se concentra sur le vendeur, pour remarquer alors, qu'il n'était plus la. La jument non plus, elle s'était éloigné et disparaissait au loin.
Ce qui se produisit ensuite, fût digne d'une danse naine sur un air joué par les Elfes. Un Ombrum, créature encore inconnu du jeune homme, venait d'accrocher la veste d'Acyon avec ses bois. Il avait du, dans sa course, passer trop près de lui.
A une telle vitesse, n'importe quelle veste aurait volé en lambeau, laissant son possesseur perplexe, se demandant par quel dieu cela était possible.
Mais la veste de l'Assassin avait la particularité d'être renforcé. Renforcé au point de lui servir d'armure lors d'un combat à arme lourde. Une mobilité réduite mais une défense accrue. Si bien que lorsque le bois de l'Ombrum passèrent juste derrière la nuque d'Alcyon pour se loger sous son manteau, celui-ci ne se déchira pas comme prévu.
Le jeune homme fût tiré en arrière d'un coup vif et sec, ses pieds décollant du sol comme par magie, le col de son manteau l'étranglant rapidement. Dans un réflexe purement humain, l'Assassin tenta de se retenir à un arbre, ce qui l'étrangla encore plus.
Mais ce geste déséquilibra l'Ombrum, qui déjà avait ralentit sa folle course, sentant bien que sa tête penchait trop d'un coté ... Avec la vitesse, l'animal ne pût contrôler sa trajectoire et frappa de tout son poids l'arbre qui se trouvait devant lui. Alcyon lui, reçu le même sort que la pauvre bête, et s'écrasa contre l'arbre à son tour, retombant mollement sur le poitrail du cerf, tout deux sonné et évanoui.
Lorsque l'humain ouvrit enfin les yeux, il retrouva dans son champ de vision le vendeur d'il y à quelques instant. Voyant son sourire, la première envie d'Aclyon fût de le tuer. Mais il n'en fit rien, car il réalisa que la bête qui venait de le percuter n'était pas vraiment un cerf ... Ses bois reluisait parfois, il semblait fort, très fort, et surtout ... Il devait courir à une vitesse incroyable si l'Assassin, au yeux pourtant aiguisé, ne l'avais pas vu arriver.
La bête respirait doucement mais sûrement, elle allait se réveiller d'une minutes à l'autre.
" Hé bien monsieur ... Je ... Je crois que je vais prendre celui-ci ! "
Le vendeur lâcha un petit rire. Une situation aussi cocasse, il n'en voyait pas tout les jours.
" Je l’appellerais Lame-Nuit ! Une divinité meurtrière dont l'art est la discrétion... "