Mary ne s'était encore jamais aventurée jusqu'ici, dans le territoire de ces êtres riches de traditions: les elfes. Elle n'en avait encore rencontré que dans les livres de la cité, mais on disait d'eux qu'ils étaient un peuple très noble et attachés à notre mère Nature. La nuit l'avait porté jusqu'à ce bois où planait une atmosphère tellement apaisante. Tout ce dont elle avait besoin. Les animaux de la nuit étaient déjà en chasse lorsque Mary avait posé ses premiers pas sur cette terre sainte. Il y régnait donc une joyeuse ambiance de calme mêlée de l'excitation sanguinaire des animaux cherchant à se sustenter par tous les moyens que la Nature leur avait offert. La jeune vampire aussi avait faim. Une soif dévorante si l'on voulait être plus précis. Une soif que seul le sang pourrait étancher, et pour ce faire, il fallait tuer. Inlassablement. Ça ne finirait donc jamais. La violence engendre la violence qui amène à la violence. Et ainsi de suite. C'était ça, le cycle de sa vie. Mary laissa la créature nocturne se saisir d'elle-même et partie en chasse. Ses sens en éveil, son agilité autant que son habileté faisaient d'elle un prédateur redoutable. Elle chercha parmi les arbres un petit animal qui pourrait satisfaire ses besoins primaires et tomba rapidement sur une tribus de Galopins, ces petits êtres aux cheveux roses dotés d'une intelligence assez discutable. Tous dormaient serrés les uns aux autres sauf un. Peut-être était-il malade, peut-être voulait-il simplement passer une nuit seul à méditer. Mais il ne méditerait plus, on pouvait le lire dans les pupilles dilatées du vampire assoiffé. Quelques minutes suffirent à anéantir une vie, un être doué de sentiment et probablement de raison, un être aimant, avec une famille, quelques minutes avaient suffit pour en préserver une autre, la sienne.

Une fois rassasiée, le soleil avait finalement eu raison d'elle et l'avait obligé à se réfugier dans la pénombre d'une tas de roches, tout près d'une magnifique petite clairière. Malheureusement, aujourd'hui comme bien d'autres jours auparavant, Mary n'avait pas sommeil. Des rêves hantés par ses démons ne lui permettaient plus un sommeil apaisant. En fait, dormir devenait plus épuisant que passer une nuit entière à chasser. Dès lors que ses paupières se fermaient, son âme était mise à nue par les songes de son passé. Des songes destructeurs qui la hantait encore réveillée.

Alors qu'elle ressassait sa vieille histoire pour mieux la comprendre (ou pour mieux se torturer), son ouïe perçue une voix encore lointaine. Deux hommes se battaient. Elle ressentait une grande peur chez l'un d'eux. Non, ce n'était pas des hommes, elle ne connaissait pas cette odeur, mais ce n'était certainement pas celle d'un homme. Le parfum était plus doux, en harmonie parfaite avec la nature qui l'entourait. Maintenant qu'elle y prêtait attention, les voix se faisaient plus distinctes.


Quoi? Quand je disais que je n'avais pas le temps, cela ne signifiait pas que j'allais te laisser la vie sauve...non...je voulais juste te dire que je n'allais pas te tuer devant tes enfants...Sur ce, que ton âme trouve dans le monde des morts, la paix.

Après cette dernière phrase, un coups sec. S'en suivi une odeur de sang caressant les narines de Mary. Puis lui était apparue l'inconnu, cette odeur particulière était donc celle d'un elfe... Intéressant. La jeune vampire n'avait jamais vu créature pareille. Elle était si bien dessinée, sa silhouette semblait avoir était taillée par des doigts de fées dans une roche de cristal. Sa démarche tranquille et certaine donnait cette impression que rien ne pourrait jamais le bousculer ou le faire vasciller. Ses longues et fines oreilles... Mary n'en avait jamais vu, ses yeux parcourait tout son corps et aurait voulu le scruter dans les moindres détails, seulement voilà: Elle avait trop peur de se faire repérer. S'il la voyait, il en serait fini d'elle. Mary n'osa plus bouger ne serait-ce qu'un ongle tant sa crainte était grande. L'elfe ramassa quelques racines et fruits, se coucha et s'enveloppa dans sa cape de voyage. Il regardait le brassard qui ornait son bras d'un air songeur, ses yeux vairons emplies d'inquiétudes. Il semblait bien tourmenté lui aussi. *La race importe peu on dirait, la souffrance se lit dans les yeux de chacun...* songeuse, Mary attendit que le soleil se soit couché pour enfin sortir de sa tanière. Elle ne tenait plus, sa curiosité était trop grande!

Mary remit ses longs cheveux blonds en place d'un geste bref, passa une main dans sa mèche pour qu'elle ne couvre pas ses yeux et respira un coups pour se donner du courage. D'un pas léger elle se dirigea vers l'elfe endormie. Il ne bougea pas même un cil lorsqu'elle s'agenouilla près de lui. Il faut dire que Mary était passée maître dans l'art de la discrétion, c'était simplement une question de survie et non par choix. Le soleil n'était pas encore totalement tombé mais il était assez faible pour ne pas lui brûler la peau. Grâce aux derniers rayons de soleil elle pu percevoir l'étrange coloration de sa peau. *C'est une créature bien étrange!* Elle pencha la tête sur le côté sans prendre garde à ses longs cheveux qui venaient effleurer le bras nu de l'elfe. Une moue perplexe se dessina sur son visage enfantin, ses yeux remplies d'une curiosité sans précédents.*Qu'ai-je donc fais ces 117 dernières années pour ne pas avoir eu le temps de m'arrêter sur ces joyaux de la Nature?!* Cette fois, elle pouvait le scruter dans les moindres détails, il dormait à poings fermés, du moins semblait-il. Elle se pencha sur lui et regarda avec attention le brassard qui entourait son bras. Il n'avait rien de particulier à première vue. Impulsivement, elle eu envie de toucher la peau de cet être, elle se demandait quelle consistance elle avait. Question stupide mais qui méritait d'être expérimentée.

Et si il se réveillait? Non, elle n'avait pas envie de réfléchir aux conséquences. Elle se sentait seule de toute façon, alors s'il se réveillait ça ne lui ferait qu'un peu d'animation. D'un doigt incertain, elle vint l'appuyer contre le muscle de son bras gauche et le retira rapidement. Ses lèvres formèrent un O de surprise et elle se mit à rire doucement. Elle était stupide! Sa peau était la même que la sienne. La couleur seule changeait. Son rire se perdit dans la nuit qui s'éveillait alors que d'infimes mouvements commençaient à parcourir le corps de l'inconnu...

Les animaux avaient fuient autour d'eux. Pourtant, ils n'avaient rien à craindre, Mary était repus et l'elfe ne semblait pas être un grand danger pour les animaux avec tous ces fruits qui l'entourait. Le résultat était le même: ils étaient seuls. Le calme de la nuit les avaient tout deux enveloppés de son voile inquiétant et plus rien ne semblait respirer aux alentours. Seul le doux rire de Mary avait osé perturber ce silence de mort. Elle regarda le corps de l'elfe dont les muscles s'agitaient vigoureusement. Il semblait dans une lutte avec lui-même. Peut-être lui aussi faisait-il des cauchemars? Serait-il alors douée d'une même conscience qu'elle? Difficile à affirmer sans même lui avoir parlé. Après un combat acharné entre sa conscience et son corps, l'inconnu ouvrit les yeux et battit quelques instants des paupières pour s'accoutumer à la pénombre grandissante. La jeune vampire était encore à moitié courbée au dessus de lui et l'observait avec des yeux ronds. L'elfe la dévisagea quelques minutes avant de prendre sa dague d'un geste vif et de s'éloigner de quelques mètres de la créature inconnu qu'elle était pour lui, tout comme il restait un mystère pour elle. Dans sa hâte, il avait fait preuve d'une grande habileté et d'une épatante rapidité. Il émanait de lui une aura particulière, celle d'un chasseur.

heum...Serais-tu ce que l'on appelle un vent pire?

C'était vraiment trop mignon! Toute sa grandeur s'était évanouie dès lors qu'il avait prononcé ce mot: « vent pire ». Il avait balbutié cette question avec des yeux aussi inquisiteurs que ceux de Mary à son égard. Elle lui sourit amicalement et s'apprêtait à lui répondre lorsqu'il repris d'un ton qui se voulait plus sûr et déterminé que jamais. Le ton d'un guerrier sans peur, en quelques sortes. Mais rien ne pourrait changer la première impression qu'elle avait eu de lui. Il y avait autant de peurs dans son coeur que dans celui de n'importe qui. N'importe qui comme Mary.

Attention, ma dague est en argent. Il vaudrait mieux pour toi que tu ne t'approches pas trop, l'homme derrière toi n'a pas tellement apprécié de voir ma lame de si près.

La jeune vampire regarda alternativement la dague puis l'elfe, elle ouvrit la bouche, la referma, la rouvrit mais aucun son n'en sorti. Elle donnait l'impression d'un poisson à l'air libre cherchant à taton son oxygène. Ça n'avait rien de bien noble, mais ça avait le mérite de détendre quelques peu l'atmosphère tendue qui s'était installée. En fait, elle n'avait pas vraiment le coeur à adopter un ton moqueur ou même, à se battre. Elle avait d'autres projets, et ils en faisaient partis. Tous les deux, et si possible vivants. Il fallait absolument qu'elle en apprenne plus sur eux, les elfes. Après tout, à quoi lui servait une éternité entière si c'était pour la passer à contempler son joli nombril? Alors, elle s'approcha de l'elfe d'un pas calme et qui se voulait rassurant. Elle posa sa main froide sur la sienne. La chaleur qu'il dégageait était telle qu'elle se sentie presque vivante à son contact. Avec une rapidité hors norme, elle fit tomber la dague au sol et la repoussa d'un coup de pied puissant. Celle-ci se cogna contre un rocher qui stoppa sa course. Le danger mit hors de portée, elle plongea ses yeux dont les iris étincelaient d'un vert d'émeraude dans les siens. L'oeil gauche de l'elfe avait la même couleur que les siens, tandis que l'oeil droit était d'un bleu océan dans lequel il était aisé de se noyer. Elle ne voulait pas l'attaquer, et si elle l'aurait voulu elle l'aurait déjà fait. Elle espérait que ses yeux chargés d'innocences puissent lui transmettre ce message de paix. Enfin, le calme retombé, elle déclara:

- Les vents pires si vous voulez mon avis semblent encore plus dangereux que les vampires de par leur nom! Elle se mit à rire de nouveau et continua d'un air un peu plus sombre, marmonnant pour elle même, mieux vaut avoir la tête légère d'ignorances que lourde de préjugés. Malheureusement les ignorants la remplisse trop souvent de préjugés.... Enfin! Je ne parle pas pour vous bien sûr, bien sûr...! Je suis bien un vampire, mais je ne compte pas vous vider de votre sang si précieux, si telles sont les inquiétudes qui durcissent les traits fins de votre doux visage. Mon nom est Mary Spring, baronne de la terre de Màvreah. Puis-je connaître le votre?

Elle s'assit en tailleur dans l'herbe que la nuit commençait à arroser de sa douce fraîcheur et invita l'elfe à venir la rejoindre en tapotant le sol de sa main, un sourire rehaussant ses pommettes roses pâles. Il n'avait pas l'air commode à première vu, mais Mary était persuadée que cette apparence solide n'était qu'un buisson cachant une triste vérité.

Même sa voix semblait couler de source. Fluide et calme, elle en était presque apaisante. Il alla ramasser sa dague qu'il rangea à portée de main. Pas inconscient le bougre! Mary ne se sentant en rien menacer par l'approche de l'elfe de nouveau armé leva la tête. Ses longs cheveux blonds vinrent caresser l'herbe fraîche au dessous. Elle contemplait la lune dans toute sa grandeur. Elle était noire ce soir. Les anciens de son village lorsqu'elle était encore une enfant humaine disaient que la lune noire représentait le mûrissement. Que ce soit celui d'une idée, ou d'une personne, elle était propice au changement. Peut-être ce soir aurait-il une incidence sur sa vie future? Mary n'en savait rien, et ne voulait en savoir d'avantage. Elle aimait vivre au présent, le futur lui filait trop souvent entre les doigts. Avenir fuyant, insaisissable, il se plaît à contre-carrer nos projets trop vite organisés. S'il nous n'arrivons pas à nous en saisir c'est tout simplement parce qu'il ne nous appartient pas, alors à quoi bon? Il est honorable d'avoir de l'ambition, mais quant à construire son avenir sur les poutres du voisin, Mary ne s'y risquerait personnellement pas. C'était comme faire confiance à l'inconnu, celui qui n'a de cesse de nous jouer des tours, celui qui trouve un plaisir malsain à contrôler nos vies de ses doigts de marionnettiste. L'inconnu qui jubile devant notre infortune. Non, Mary n'aimait pas donner satisfaction à l'avenir. C'est pour cela qu'elle le concevait au jour le jour, elle le bâtissait non pas de ses projets mais de ses expériences passées.

Une petite créature sortant d'un fourré vint la tirer de ses méditations. Elle courrait partout et semblait prise de panique. C'était un Galopin, comme celui qui avait fait son repas la veille au soir. La petite créature était venu se blottir dans les bras de l'elfe en implorant son aide, les yeux brillants d'une souffrance sans nom, comme si cet humble elfe était son dernier recours, comme si il résidait en lui ses derniers espoirs. Cet excès d'émotions le fit fondre en larme, ce qui eu pour effet inattendu de faire un petit pincement au coeur de Mary.

Bah Alf, il était pas mangé en fait. Mais il avait deux trous dans le cou et pis il bougeait plus!

L'elfe l'avait dévisagé d'un air accusateur et Mary lui avait répondu en haussant les épaules de son air des plus désolés. Et c'est ce qu'elle était: désolée. Elle ressentie une pointe de culpabilité, elle venait de disperser une famille entière qui paraissait, une journée à peine auparavant, si soudée. Ce n'était bien sûr pas ce qu'elle avait voulu mais le mal étant fait, un haussement d'épaule de plus ne rendrait pas la vie à son frère Alf et ne lui ferait pas non plus reparaître sa famille disparue. Mary conclu donc que son expression désolée suffirait. Alors qu'elle cherchait quoi répondre pour enchaîner, un ronflement se fit entendre à ses côtés. La petite bête s'était endormie paisiblement sur les genoux d'Astriol. Elle remuait faiblement, laissant libre cours à ses rêves où elle était probablement dans le rôle de la petit boule de poils sans cervelle d'un rose aveuglant de niaiserie courant dans les forets d'Evanya à la recherche d'une famille de petites boules de poils sans cervelles d'un rose aveuglant de niaiserie courant eux aussi dans les forets d'Evanya. Quelle folie! Mary appréciait ces petites bêtes, elles étaient vraiment très mignonnes.. Mais elles étaient tout de même meilleures une fois leur sang emplissant son corps. Quel monstre elle faisait parfois!

 - Écoute, tu es là depuis quelques heures, sans dire un mot. Tu me veux quoi à la fin?

La question avait interloqué Mary. Ce qu'elle voulait? Elle n'en savait rien pour être franche. Mais elle doutait que cette réponse le satisfasse. Elle chercha donc ce qu'elle voulait vraiment. Elle avait vu cet elfe musclé et gracieux. Ça lui semblait une bonne raison, non? Elle envisagea de lui servir cette phrase en réponse mais y renonça en voyant le regard de braise que lui portait l'elfe dont il était sujet. Bon elle pouvait aussi rajouter qu'il avait un bel arc, pour faire bonne mesure, mais elle ne savait pas si il apprécierait cette dérision dans une situation qui exigeait une réponse qui allait décider de l'avenir. Elle soupira longuement avant de finalement relever la tête:

Je veux apprendre. Apprendre qui tu es, comment tu vis, quels sont vos coutumes... Je veux simplement apprendre.

Puis, ses yeux redescendirent pour se perdre dans la fourrure fushia de l'animal endormie.

Mais avant d'apprendre de nouvelles choses, il lui fallait apprendre de ses erreurs. Comment avancer sans cela?

Elle avait prononcer cette dernière phrase dans un souffle presque imperceptible, comme pour elle-même. Elle se souvenait avoir laisser la pauvre créature, Alf donc, vidé, à l'abandon sur le lieu-même de son dîner. Sa famille maintenant partie, il était donc condamné à n'avoir jamais aucune sépulture, comme si sa mort ne représentait rien pour personne. Mais aujourd'hui Mary le savait, il représentait plus qu'aucune chose pour le petit être somnolant sur les genoux de l'elfe. Il représentait un membre de sa famille, sa perte de celle-ci, et par conséquent, la perte de sa propre identité. Pour une créature de ce genre, sa seule identité se limitait à son cercle familial puisqu'ils se reconnaissaient entre eux, mais qui le reconnaîtrait maintenant qu'il n'en avait plus? Comment se reconnaîtrait-il lui-même s'il n'a plus rien à quoi s'identifier? C'est pourquoi, ce soir de lune noir, cette nuit de changement, Mary décida de revenir en arrière, pour la première fois de sa vie depuis sa mort. Elle se leva et chercha quelques instants le lieux où elle avait laissé Alf, le petit être rose sans cervelle pour mort. Elle retrouva rapidement ses repères dans la nuit. Quelques mètres plus loin gisait le corps abandonné d'Alf, la petite boule de poils d'un rose devenu pâle. Elle s'agenouilla et le prit dans ses mains. Son corps était dur et froid ce qui donnait un côté répugnant et assez glauque à la tâche, toutefois il fallait assumer ses actes. Elle le ramena près de l'elfe et du congénère d'Alf qui avait été réveillé par l'agitation de Mary. Tout deux la regardaient avec curiosité.

Elle posa le corps dur comme de la pierre à ses pieds, en plein milieu de la clairière et entreprit de creuser un trou à l'aide de ses ongles et de ses puissantes mains. Il ne le fallait pas bien grand, vu la taille du sujet, mais bientôt toute un tas de terre fraîche recouvraient ses mains quelques temps auparavant encore si douces et propres. Une fois l'ouvrage terminé elle y déposa consciencieusement le corps de la petite bête. Avant de le recouvrir de terre, Mary se tourna vers son frère qui la regardait incrédule.

Un mot d'Adieu?

L'animal balbutia quelques instants puis se jeta au bord du trou pour fondre finalement en larme. Ces larmes représentaient tous les mots qui ne pouvaient être dis tant ils perdraient de leur poids émotionnel s'ils venaient à être prononcés en de pareilles circonstances. Alors elle le laissa pleurer encore quelques minutes et recouvra ce petit corps inerte de terre. On reviendra tous à la terre, c'est écrit dans tous les livres. La petite boule de poils rose couru dans tous les sens et ramassa quelques fleurs de-ci de-là et vint finir la sépulture de son défunt frère. Triste dans le coeur, mais à la fois heureux et satisfait, le Galopin retourna sous les jupons [hrp: TAFIOLE. Oh pardon il est 2h du matin j'suis crevée.] de l'elfe. Mary leva son regard attendrit vers Astriol qui la regardait toujours. Ce qu'elle lui voulait? Elle n'était pas plus avancée que la première fois qu'il avait posé la question, elle voulait simplement vivre ce qu'il y avait à vivre cette nuit.