Au nord, la grande Evanya et ses innombrables forêts s'exposaient devant lui. Lorsqu'il se tournait à l'est, les terres inconnues et sauvages des lycan lui apparaissaient comme une vaste étendue à explorer. Il se tourna vers l'ouest, tout près se trouvait Oryenna et ses humains si disparates. Un peu plus loin il voyait ses terres, Mavreàh, cette nation qu'il avait toujours aimer peuplé d'un peuple qui avait toujours été cher pour lui. Il finit par se tourner vers le sud, sa destination. Il devait se rendre en Angaïla et trouver un maître forgeron pour reconstruire sa main artificielle. Il était debout à contempler les différents paysages que cette haute montagne lui offrait. Il pensait à beaucoup de choses qui s'étaient passées dans les semaines précédentes, des choses qui avaient bousculé toutes ses conceptions. Cependant, il n'était pas déçu de les avoir vécus, la rencontre inusitée avec Izilbêth et leurs nombreuses rencontres à parler et se raconter des histoires qu'ils ont vécu. Elle lui avait permis de faire une rétrospection improvisée sur sa vie, ce qui avait eu pour effet de changer ses plans d'avenir et sa vision de beaucoup de choses.
La raison pourquoi il avait affaire en Angaïla était simple, sa main métallique était démolie. Il avait combattu une hydre il y avait quelques semaines de cela et la bête s'était fait un malin plaisir à croquer la puissante main. Il était plus qu'évident qu'il devrait en faire reconstruire une autre, mais pas en adamentium, c'était trop lourd. Il avait entendu parler d'un métal aussi dur, mais, si léger que l'on peut s'en faire une armure de maille et croire que l'on est en simple vêtement de lin.
Il continuait de penser en attendant son amie qui avait accepté de l'accompagner dans ce long voyage. Lorsqu'il avait parlé à ses collègues qu'il partait avec un elfe pour la terre naine ceux-ci l'avaient dévisagé comme s'il était en train de regarder un handicapé physique. Ils avaient toujours vu le grand vampire comme quelqu'un d'intolérant aux autres races et se demandaient pourquoi, tout d'un coup il accepterait la compagnie d'un elfe pour un aussi long voyage. Il leur avait répondu que, même si le comportement général des autres races ne lui plaisait pas, il était possible de trouver des êtres dignes dans chacune de celle-ci. Tout comme il était possible de retrouver de la pourriture dans leur belle race qui deviendrait un jour la race parfaite. Oui, il pensait encore à élevé sa race au dessus des autres, mais plus au dépend du reste des êtres vivant. Izil lui avait fait comprendre qu'il était inutile d'être supérieur si c'est pour être seul. Il avait décidé de commencer par combattre la plaie des vampires, le soleil. En effet, il était maintenant clair pour lui qu'il désirait trouver le moyen pour que les vampires ne soient plus affecter par l'astre de jour. Il se passait en tête toutes les plantes et les herbes qu'il connaissait, mais n'en trouvait aucune qui, seule, pouvait donner une résistance aux rayons du soleil.
La lune se levait tranquillement sur le monde alors qu'il l'entendit, elle arrivait.