Fête Ephaëlyenne [terminé]

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Vous sentez les gens autour de vous s’animer comme des enfants le jour de leur anniversaire et vous ignorez pourquoi, mais une ambiance festive s’installe tranquillement dans les rues. Finalement, vous trouvez une enveloppe à votre nom au pied de votre porte, celle-ci étant cachetée avec le sot de Màvreah. À l’intérieur se trouve une lettre vous invitant à un bal masqué au magnifique château d’Ambroisie pour une fête Ephaëlyenne. Apparemment, la barrière des races n’a plus d’importance à cet instant, il est temps de s’accoutrer de robes et belles parures. Il est temps pour vous de vous faire remarquer par mis de nombreuses personnes.Vous devez rayonner, vous devez attirer l’œil, car ces festivités se font rares et cela va vous permettre de faire des rencontres des plus intéressantes. Vous savez qu’un roi et une reine du bal seront nommés et malgré que vous ne soyez pas du genre à vouloir attirer trop l'attention, vous prenez quand même goût à plaire, vous voulez vous amuser.

Fête Ephaëlyenne [terminé] Femme210

Lorsque vous arrivez au château, un peu avant minuit comme l’invitation le demandait, celui-ci semble immense devant vos yeux, vous remarquez d’abord la salle de bal impressionnante. En effet, de nombreux lustres illuminent l’endroit offrant une ambiance paisible, quelques peintures ornent les murs, représentant des membres importants de la hiérarchie vampirique. Un long tapis rouge part de l’entrée jusqu’à la descente d’escalier qui s’ouvre de deux côtés de la pièce. Aussi, un gigantesque buffet est mis à la disposition des invités ainsi que des breuvages pour tous les goûts. Bien que vous participez rarement à ce genre d'évènement, vous vous sentez bien accueillit et la soirée s'annonce bien. L'Impératrice Sophie-Anne Ancestry se tient fièrement tout au haut de l'escalier, attendant le moment propice pour prendre la parole.

Fête Ephaëlyenne [terminé] 0011

Invité

La rumeur s'était faite en Evanya d'un bal immense, d'une fête extraordinaire organisée par l'impératrice vampire Sophie-Anne Ancestry elle même, et où toutes les races étaient conviées. Sirius se trouvait alors sur les chemins patrouillés d'Evanya, alors que la rumeur allait bon train, prospérant dans les tavernes et les auberges. Les elfes étaient partagés, certains étaient extraordinairement excités à l'idée de ce grand rassemblement inter raciale, d'autre, un ton amer dans la voix, étaient d'une prudence extrême, soupçonnant un piège. C'était un avis que partageait le lycan.
Et pourtant...

D'une façon étrange, quand il vit l'invitation, il trouva que l'opportunité était unique, véritablement unique. Il avait entreprit ce voyage afin de découvrir les autres peuples, les autres cultures, les autres pays. Il n'avait vu qu'une parcelle de ce que les elfes avaient à offrir, et pourtant il était déjà submergé par l'avalanche d'inconnu, la cascade de nouveautés. Et là, une opportunité se faisait pour lui, non seulement d'aller vers d'autres peuples, mais d'y aller incognito. Il pourrai non seulement observer les autres, mais vivre avec eux, respirer le même air, manger la même nourriture, ressentir les même choses. Cette nuit qui était proposée allait mettre ensemble a pied d'égalité ceux qui autrement ne se seraient jamais rencontré.
Et cela, même au risque d'un piège en plein milieu de la capital vampire, il ne pouvait laissé passer.

De nombreuses calèches allaient et venaient, emportant des elfes et des voyageurs de passage, le seul prix a payer était le port d'un masque. Les boutiques étaient presque dévalisées, les masques elfes rivalisaient de beauté, d'élégance et de finesse, mais Sirius ne voulait pas un masque elfique. Bien qu'il cacherait son visage, il voulait s'exprimer au travers de ce travestissement, montrer le visage de son âme plutôt que celui que le destin lui avait imposé. Entrant dans les boutiques, il se demanda qui il était, ce qu'il voulait. Étrange comme le choix d'un costume visant à cacher son identité l'amenait à être lucide sur sa propre nature.
Mais tout ce qu'il voyait était trop civilisé, trop raffiné pour lui. Il sentait en lui une chaleur brute, une passion qui se refusait à l'excentricité. Alors qu'il essayait masques sur masques, ils semblaient le transformer en un autre homme, en un être qu'il n'était pas. Et cela ne lui convenait pas. Aux vendeurs non plus, non pas qu'ils souffraient de perdre un client, mais qu'ils étaient bien en peine de ne trouver à Sirius un masque à la couleur de son âme.
Ce fut donc par hasard, par ce même hasard dont nait toutes les grandes choses, qu'il se trouva dans un magasin tenu par un elfe à la peau si ridée qu'on aurait dit un arbre à l'écorce noueuse. L'homme ne dit mot à son arrivé. Il laissait les clients venir, admirer ses masques, les choisir et partir seul, mais pour Sirius, il fit une exception. Il disparu un instant dans sa remise et revint avec un paquet. Il avait dans ses yeux une telle certitude d'avoir raison, une telle conviction dans le geste que Sirius n'osa mettre en doute le fait que ce qui se trouvait dans cette boite lui correspondait parfaitement. Il laissa tomber quelques écailles de Kärack sur le comptoir et sortit. Dans la rue, il ouvrit la boite et son cœur s'arrêta.

Spoiler:

Il était fait de peau de bois, de cuir et de plume, assemblé dans un mélange harmonieux et pourtant si simple. Il se dégageait de ce déguisement un calme sauvage, indomptable, comme une forêt silencieuse dont nul ne saurait troubler la sérénité. D'une main tremblante, il posa délicatement le masque sur son visage. Celui ci lui couvrit le nez, les pommettes, les yeux et le front avec une douceur sans pareille, épousant ses formes comme s'il avait été fait pour lui. Se regardant dans un flaque d'eau, Sirius ne vit que lui même. Malgré le masque, il ne se trouvait pas changé, il aurait put jurer qu'enfin, il trouvait sa véritable forme.
En d'autres endroits de la ville, il trouva des vêtements assorties. Ces derniers étaient, aux dires des vendeurs, des parures cérémonielles dont la coupe et la forme remontaient à des millénaires, alors que les elfes étaient à peine plus avancé que les lycans de nos jours. Depuis, leurs techniques et leurs aspirations avaient évolués, mais jamais ils n'avaient perdu leur lien avec les forces primaires qui régnaient sur ce monde. Bien rare étaient ceux qui trouvaient cependant une légitime opportunité de porter tels habits en ces temps d'art fins et subtils, mais ils seyaient si parfaitement au lycan qu'ils acceptèrent de s'en séparer pour la duré de la fête Ephaëlyenne.

Quand il monta à bord d'une calèche, il se retrouva en compagnie d'autres elfes, parés et haut en couleurs. Ils étaient magnifiques, serties de bijoux plus hypnotisants les uns que les autres, au point que la simplicité des vêtements de Sirius lui fit presque honte. Mais il ne ressentie pas la jalousie. Il était impatient. Impatient d'arrivé à ce bal, à cette fête multi raciale. Impatient de rencontrer toutes les races et fêter cette rencontre de toutes ses forces.

La nuit était déjà tombée depuis plusieurs heures quand ils arrivèrent au château. De leur entrée au pays des vampires, ils n'en virent rien, car les rideaux de la calèche étaient clos sur instruction de l'Impératrice elle même. Ils sortirent, et Sirius se retrouva devant une immense foule. Elle était si diverse, si variée, si … inconnus. Tous et toutes portaient des masques, de toute taille, de toute origine. Les odeurs qui emplissaient l'air étaient douces, âcres, sucrée, amer, le tout dans un mélange tel qu'il n'avait jamais sentit et qu'il sut n'avoir peut être plus jamais l'opportunité de sentir à nouveau.
De la ville en elle même, il ne vit que les portes de la cour du château. A la fois pour protéger son peuple que pour protéger ses invités, l'Impératrice Sophie-Anne avait fait en sorte que leur excursion en son domaine soit exclusivement limitée à ses calèches, sa cour et... sa salle de bal.
Quand les portes s'ouvrirent, tous retinrent leur souffle. La salle était immense, voûtée, ses murs semblaient flamboyer d'or et de dorures. Accroché à eux, des portraits de vampires, au regard froid mais doté d'une dignité, d'une noblesse telle qu'on eu dit qu'ils bénissaient de leur présence les lieux. Du plafond inatteignable pendait des lustres éclatant d'or, d'argent et de verre. Les chandelles qui y brûlaient illuminaient la salle de leur splendeur, les perles de verres des lustres reflétant et propageant leur éclat, faisant de leurs vacillantes lueurs le fanal étincelant qui baignait tous et toutes d'une lumière flamboyante.
Le centre de la salle était complètement vide, place laissé ainsi afin que les danseurs puissent exhiber leurs talents. Non loin du mur, une immense table, garnies de mets dont l'origine était pour la plus part absolument inconnu pour Sirius, mais où il surprit des préparations lycan, des viandes de Thaodia, des épices des collines défrichées. Combien de temps, combien de tractations avaient dut être faites pour pouvoir ramener les délices de son pays natal de l'autre coté du monde?
A l'opposé, des musiciens, ou plutôt ce qui ressemblaient à des musiciens. Sirius reconnus quelques instruments mais la sophistication de la plupart le laissait perplexe quand à leur utilité. Certains avaient la forme de trompes de métal, parcourus de boutons, tandis que d'autres étaient comme des sculpture en bois où l'on aurait tendu des cordes. Et derrière eux, magistrale, immense, une énorme machinerie de tubes métallique collés au mur dominaient les musiciens. En sa base, un édifice en bois, comme un autel, parcouru par quatre lignes blanches horizontales superposées. L'utilisation même de certains de ces instruments dépassaient sa compréhension, mais il était émerveillé par tant de splendeur.
En lui, la bête était là, mais elle était calme, satisfaite, comme si le costume qu'il portait faisait office de forme animal. Il était en confiance, il était serein, fort mais calme. Sirius se laissa aller à l'enthousiasme et il pénétra dans la salle avec les autres invités. Certains, surtout des nains, se précipitèrent aussitôt sur le buffet, mais lui, ne sachant trop où se mettre, se contenta de se rapprocher d'un mur et de s'y adosser. Il était cette fois enveloppé par la majesté du lieu, et il s'en sentait presque oppressé. Heureusement, la taille gigantesque de la pièce allégeait ce poids.

C'est alors qu'il vit la légendaire Impératrice Sophie-Anne Ancestry. L'impératrice aux milles contes, elle qui avait connu la guerre des Titans, qui les avaient combattu et qui avait participé à la victoire finale. Elle, qui avait faillit déclencher une nouvelle guerre au nom d'un amour interdit. Elle dont la pâleur et la froideur masquaient les lambeaux d'une âme jadis étincelante. Rongée par sa propre puissance et son immortalité, elle se tenait là, sur un balcon dominant la foule. Il ne pouvait voir à cette distance ce qu'exprimait ses yeux, mais soudain, Sirius se rendit compte de toute l'importance de ce bal.
Ça n'était pas seulement un moyen de réunir le monde entier en un seul endroit. C'était un rituel d'apaisement des Déesses, une preuve d'unité, une imploration de clémence. Sirius ignorait si tel était véritablement la raison d'un tel rassemblement, ni même si cette prière était sincère. Mais ce qu'il savait, c'était que pour une nuit, seulement pour cette nuit...

Ephaëlya était en fête.

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Les journées se succédaient dans une monotonie sans faille. Jusqu’au jour où Earwen et sa famille reçurent une lettre. Elle venait de l’impératrice Sophie-Anne Ancestry. Il se déroulait à la citée d’Ambroisie, en plein territoire vampire. Et toutes les races, tout le peule du monde y était convié. Earwen voyait en cette invitation l’opportunité de s’amuser. Et aussi de voir le monde extérieur à Lïm. La seul condition pour y entrer étai de porter une masque avec une belle tenue. Forcement s’était un bal donné par une impératrice. Ce n’était pas n’importe qui. Mais avant de pouvoir y allez et de se trouver une tenue, l’elfe devait convaincre ses parents. La tache fut difficile. Mais au bout d’un très long moment et d’une conversation plus que animée. La jeune fille eu l’autorisation de ses parents. Sa mère lui donna même la tenue de bal de son enfance et un masque assortit. Earwen était aux anges. Comme la cité d’Ambroisie était très loin, ses parents l’accompagnèrent. Et ils utilisèrent leur bateau de pèche pour y aller. Et ils arrivèrent après un long voyage à la citée d’Ambroisie. La ville était en fête. C’était magnifique. Il y avait plein de gens diffèrent. Des petits, des grands, des minces des gros. Il y en avait qui n’avait pas les oreilles pointue. Mais tous se dirigeaient vers des calèches qui conduisaient les invités. Earwen en emprunta un avec ses parents pour se rendre sur le lieu de la fête. Earwen se sentit toute petite en voyant le grand château ; Tout tait majestueux. Et surtout, elle n’avait jamais rien vu d’aussi grand et somptueux. Sa mère lui rappela de bien se tenir. Ce n’était pas n’importe qu’elle fête de village. Il y avait beaucoup de gens important. Et il ne fallait pas déranger. La calèche entra dans l’enceinte du château. Plus, ils se rapprochaient, plus la famille paraissait minuscules. Finalement, Earwen fue conduite à la salle de Ball. C’était immense. Et il y avait une foule incroyable. Heureusement que ses parents avaient accepté qu’elle vienne aussi. Elle n’aurait peu être jamais vu quelque chose d’aussi magnifique après. Puis sa mère lui montra une très belle dame au loin. Elle était visible par tous les invités. Sa mère lui expliqua que cette personne était leur hôtesse, l’impératrice Sophie-Anne Ancestry. Et elle lui expliqua qu’elle devait lui montrer le plus grand des respect. Cette dame avait vu et vécu des choses bien plus fabuleuse et dangereuse qu’Earwen n’avait encore jamais vécu. Et que peu être elle ne vivra jamais .
En attendant, la fête, la joie et la bonne humeur régnaient en maitre dans cette salle magique.

Spoiler:

Invité

Ariani avait été plus qu'enchantée lorsqu'elle avait reçu une invitation au grand bal d'Ambroisie. Elle avait passé un temps fou à se préparer, mettant chaque détail bien au point de façon à être éblouissante. Elle avait choisi de se vêtir de blanc et d'or, et s'était fait confectionner une robe de soie et de tulle blancs, qui retombait élégamment jusqu'au sol. La jupe était ornée de dentelle et de rubans dorés, et le corsage était lacé sur l'avant d'une fine cordelette de même couleur. Dans son dos, un astucieux arrangement de plumes faisaient croire à de minuscules ailes d'ange. Enfin, elle portait un masque de porcelaine orné de fils d'or et de petites pierres nacrées. Son collier, ses boucles d'oreilles et le bracelet qu'elle portait au poignet droit étaient faits de semblable matières. Minuit n'avait pas encore sonné, il était temps de se présenter au bal !

Les rues de la cité étaient ornées de guirlandes et de lumignons pour l'occasion, devenant gaies et colorées en cette nuit de fête. Les lieux si familiers prenaient des allures de terres inconnues, et Ariani s'amusait d'une telle transformation. En arrivant près du palais impérial, la vampire fut surprise du nombre d'invités, se souvenant seulement à cet instant que Toutes les races étaients conviées à participer. Elle croisa les doigts en espérant ne pas faire de mauvaise rencontre, et poursuivit son chemin jusqu'à l'entrée. Une fois passés les premiers instants d'émerveillement, elle put admirer à loisir la salle de bal et les invités, qui rivalisaient de beaux atours et de masques somptueux. Pour un peu, son coeur aurait recommencé à battre dans sa poitrine : son bonheur de participer à un tel événement, sa joie d'être remarquée pour sa tenue lui redonnaient un peu de sa vie perdue, autrefois, à la cour humaine. Un doux sourire flottait sur son visage, semblant ne pas pouvoir s'en effacer de la soirée. Elle était faite pour cela.

Enfin, ses yeux se posèrent sur l'impératrice elle-même, là haut sur l'escalier, et elle se prit à songer quelle fierté ça pouvait être, pour elle, de faire partie du peuple d'une telle dame. Elle était tout simplement superbe, et son rang social semblait s'exprimer de lui-même dans sa tenue et sa grâce. La jeune vampire se souvenait que sa mère lu avait dit parfois que les vrais nobles naissent avec cela dans le sang, et qu'à simplement les regarder, on sait qu'ils ne sont pas comme les autres. Cela s'appliquait si entièrement à l'impératrice qu'Ariani en fut fascinée. Elle l'admira pendant plusieurs minutes, avant de s'intéresser au buffet. Curieuse, elle s'en approcha et put découvrir avec grand plaisir que les goûts de tous les invité pouvaient s'y trouver rassasiés. Elle se demanda vaguement d'où pouvait provenir tous ces verres destinés à sa race et légèrement en retrait par rapport au reste du festin, mais laissa rapidement tomber la question. La seule chose qui l'intéressait réellement, c'était la discussion et la danse. Ce soir, elle était là pour faire la fête !

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Quelle ne fût pas la surpris d'Arcanus quand il apprit qu'avait lieu un bal dans la demeure de l'impératrice des vampires, et surtout quand il apprit qu'il était invité. Sa première réaction fût de refuser. Les vampires ne sont qu'une sale race, voilà ce qu'il pensait. Mais il vit alors que des gens de toutes les races étaient invitées. Ce serait une occasion de connaître du monde, j'essaierais juste d'éviter comme il se doit les vampires.

Bien évidemment, comme dans toutes les fêtes, on ne pouvait pas rentrer en vêtements habituels. Il était temps de sortir la garde robe spéciale !
Pour n'importe qui peut-être, mais pas pour Arcanus. Depuis quand doit-on s'habiller pour se rendre chez des morts ? Enfin, il fit quand même un effort et se confectionna un masque avec les lointains souvenirs de son enfance. Pour ce qui est des vêtements, il porterait une tunique simple, de la même couleur que d'habitude. Il était hors de question d'attirer l'attention, surtout que d'autre probablement, la monopoliserons. Il décida de garder son épée à ses côtés, si les armes étaient interdites, on pourrait toujours lui confisquer à l'entrée. Après tous ces préparatifs, il partit enfin en direction d'Ambroisie.

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Des festivités interculturelles chez l'Impératrice? La bonne blague! La chose était aux yeux de Lucrès aussi ridicule qu'extravagante et ne pouvait pour tout esprit saint qu'être un des rouages d'une machinerie faite de haine. Mais, comme ça, juste pour la curiosité... Allait-il y avoir vraiment de ces gens des quatre coins du monde prêts à entreprendre un tel voyage, de prendre un tel risque pour si peu de bénéfice? C'était, pour l'esprit de cet excentrique vampire, une question à dix milles pièces d'or! C'est donc après quelques minutes de réflexion suite à la lecture de son invitation que Lucrès se précipita le sourire aux lèvres dans sa garde-robe toujours pleine de masques et autres déguisement.

- Non pas ça... Pas ça non plus.... Mh, surtout pas cela!...

Et ainsi de suite les déguisement défilèrent sous ses doigts aussi délicats qu'impitoyables. Après tout il s'agissait de l'impératrice et il fallait bien porter quelque chose digne d'un tel rang, d'une telle réception... Une telle réception, à cette pensée Lucrès eut un petit rire nerveux car il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer quelle horrible surprise allait bien pouvoir animé la soirée, pas une seule seconde il ne s'attendait réellement à passé une réelle soirée de festivité.

- Ah, voilà!

Spoiler:

Il faisait riche sans pour autant tape à l'oeil, juste ce qu'il suffisait pour ne pas trop se faire remarquer tout en signifiant sa noblesse. Avec cela il décida de s'habiller tout de blanc avec ce qu'il fallait de dorures. Un pantalon bouffant et un long manteau de satin aux allures presque militaires devraient suffire en plus d'une chemise soyeuse. Il ne restait plus maintenant qu'à espérer que le grand soir allait être à la hauteur de ses espérances.

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Un peu avant minuit comme l'avait fait remarquer l'Impératrice, et Lucrès était à bord d'une de ces calèches qui allait l'emmener jusqu'à la source de toutes les curiosités en ce jour. Il était assez déplaisant pour lui de partager sa calèche avec d'autres, notamment quand tous les autres passagers étaient de peuples vulgaires, mais fort heureusement le voyage ne fut pas très long et c'est avec l'impression de pouvoir reprendre son souffle qu'il sortit du transport pour se diriger vers la majestueuse salle de balle.

Bien qu'il fut de la noblesse vampirique et cela depuis maintenant bien des décennies, Lucrès n'avait pas toujours l'occasion de venir festoyer dans cette salle qui était sans aucun doutes à ses yeux la plus resplendissante d'entre toutes. Un peu étonné par la splendeur des lieux et surtout par le monde y circulant déjà, le "jeune" vampire se sentait, il faut l'avouer, un peu perdu. Toutes sortes de gens avaient réellement osés se joindre à cet évènement. Des nains, des hommes, des lycans, et cerise sur le gâteau : des elfes! Sans doutes en plus des gens de grande importance... Il voyait se dérouler devant ses yeux ce qu'il n'osait imaginer que dans ses rêves les plus fous. Mais l'heure n'était pas à l'étonnement vulgaire, il se fraya un chemin assez facilement dans la foule à la recherche de quelques compères vampires qu'il connaitrait ne serait-ce que de vue, mais c'est seulement sur le buffet qu'il parvint à tomber. Un buffet infester de quelques nains, sur lequel il saisit une flûte de sang bien éloignée de la vermine qu'il se pressa d'avaler comme si l'air ambiant pouvait à lui seul le polluer. Scrutant ensuite une fois la salle du regard il s'aperçu que l'attention général était toute concentrée sur un même balcon d'où l'impératrice dominait la salle avec toute son élégance et son assurance. Le silence se fit, qu'allait-elle donc déclarer?

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Marilyn sens les gens s’agiter alors qu’elle est allongée sur son lit. Elle se relève doucement, le satin de son lit, la poussant hors des draps. Elle saisit une des bouteilles de sang qui trône sur sa table de chevet, et descend calmement les escaliers. La femme boit une gorgée de sang, et voit une enveloppe. Calmement, elle se baisse et la ramasse. Elle voit le sceau de Màvreah et manque de s’étouffer avec le sang. C’est bon, dans son crâne, la mort l’attend… La relation avec Shun, l’agitation dans la rue, tout est surement mis à nu, et les gens préviennent leurs voisins pour assister à sa mise à mort. Elle ouvre doucement l’enveloppe et lis la lettre. La femme lâcha un énorme soupir de soulagement. C’était l’heure de la fête et non de sa mise à mort. Amusée par cette petite frayeur, elle descend d’un coup la bouteille et l’envoi d’un revers de la main contre le mur. Elle remonte à l’étage, et après s’être fait une toilette, regarde les robes présentes dans son armoire. Marilyn décide de choisir la plus belle d’entre elle : Une robe sanguinaire longue. Cette robe d'un rouge sang, contrastait a la perfection avec la paleur de la peau de la vampire.
Un long dos nu descendait jusqu’à ses fesses, mettant chaqu’unes de ses courbes en valeur. Son bustier mettait ses seins en valeur, par un beau décolleté plongeant. La robe était longue, et s’élargissait contrairement au bustier qui lui, était serré pour remonter sa poitrine qu’elle aimait montrer. Se mettant assise face a sa coiffeuse, la belle prit un peigne et démêla ses belles boucles.

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Elle se mit à se coiffer, gardant le peigne d’un côté de sa bouche, et de l’autre, les pinces. Le travail portait ses fruits, et au bout d’une vigtaines de minutes, elle fut gracieusement coiffée. Elle posa le reste du matériel sur sa coiffeuse.

La femme une fois coiffée et habillée, ouvrit un tiroir. Sa défunte amie lui avait légué un masque parfait. D’une beauté époustouflante, le masque encadrait les yeux de la belle avec délicatesse, et finesse. Des motifs ornaient le masque, rendant le regard emmeraude de Marilyn encore plus pesant. Des plumes d’oies et des plumes de corbeaux ornaient le coin supérieur du masque, ainsi qu’une belle rose blanche ornait le coin de masque. Elle plaça délicatement le masque sur son visage et admira son reflet. Il manquait une petite chose… Saisissant un rouge ocre dans sa boite a maquillage, elle passa plusieurs fois le beau rouge sur ses lèvres, les rendant pulpeuses et attirantes. Elle saisit un collier qu’elle passa autour de son cou, celui-ci se perdant entre sa poitrine. Il ne restait plus qu’a choisir une belle paire de chaussures. Une fois encore, le choix était plus que large. Après une brève hésitation, elle saisit des ballerines noires et les enfila. Marilyn admira son reflet. Il manquait qu'une derrnière chose : Une paire de gants. Elle saisit la plus belle, d'un rouge sanglant tout comme sa robe, puis prit l’enveloppe et sorite calmement dehors. Elle monta dans une calèche, et tomba sur de belles personnes, tous gracieux, et sur d’eux. La femme sortie prudemment de la calèche, et marcha sur le long tapis qui surplombait la demeure. La maison était effectivement belle.

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Pitoyable. Tel était le mot décrivant cette scène. Un couple mièvre s'embrassaient à qui veux-tu, devant tous, sans cacher leur passion dévorante. Lorsqu'elle éloignait ses lèvres ne serait-ce que d'un minable millimètre, lui se précipitait et suivait le mouvement. N'importe qui aurait trouvé cette scène émouvante, romantique, parfaite quoi ! La passion à l'état pur, l'amour même incarné par ces deux êtres... Pitoyable. Le mot résonnait dans l'esprit troublé de Loreily. Elle retint hoquet de dégoût, et fit claquer sa langue, agacée par le spectacle doucereux qu'elle observait avec une morbide fascination. Les deux humains interrompirent finalement leur étreinte, et virent la métis qui les fixaient. Lui planta son regard rubis dans les saphirs de la jeune elfe, et l'azur contraignit l'écarlate à battre en retraite, tellement la froideur était insupportable. Avec un petit rire désabusé, Loreily les regarda partir précipitamment, tout en songeant qu'ils auraient fait un bon petit encas...

Un messager entra dans la taverne, et distribua aux quelques personnes présentes une enveloppe marquée du sceau impérial de Màvreah. Loreily parcourut la lettre avec un étonnement partiel ; ainsi donc, l'Impératrice Sophie-Anne Ancestry organisait un bal, où tous et chacun étaient conviés. Bal masqué, qui plus est, donc l'anonymat était favorisé. Parfait ! Une distraction de plus dans la vie de tous les jours, une exception dans la routine, juste au bon moment ! Ne restait plus que la robe et le masque à trouver. Un faible sourire planait toujours sur les lèvres rosées de la jeune femme : ce n'était sûrement pas le moment de s'exhiber comme elle le faisait habituellement. Non, elle devait trouver LA tenue qui saurait la distraire de ses sombres pensées... Ce n'était pas en restant ici que tout allait s'arranger...

Donc, laissant quelques piécettes sur la table, la jeune métis se dirigea vers la chambre qu'elle avait louée pour la semaine. Située dans un quartier paisible d'Evanya, non loin des boutiques des elfes, la jeune femme put aller voir les robes qui restaient en stock. Par miracle, il restait un modèle de robe, qui seyait à merveille la peau lunaire de Loreily. Une ravissante robe grenat, se laçant dans le dos comme un corset avec des rubans noirs satinés, soulignait avec grâce sa silhouette élancée. Des escarpins noirs allongeaient ses jambes d'au moins cinq bons centimètres, alors qu'une multitude de perles couleur ébènes venaient entourer son cou gracile. Elle appliqua des petits brillants rubis le long de sa mâchoire pour venir souligner le masque qu'elle avait déjà de tatoué dans le visage. Finalement, elle tomba sur un masque simple, doré, parfaitement assorti à sa robe. Ainsi vêtue, elle prit la calèche qui allait rejoindre le plus rapidement le palais impérial.
Spoiler:
Arrivée sur place, la métis fut surprise par le nombre d'invités, et surtout, elle fut éblouie par la majestueuse salle de bal. Des lustres de verre vomissaient leur rangées de cristaux, et un immense banquet s'étendait, remplissant la salle d'un parfum appétissant. Se forçant pour sourire, Loreily alla se chercher une coupe de sang auquel elle mélangea un peu de vin, puis entreprit de socialiser un peu, pour la forme... Une fois n'est pas coutume, comme qui dirait...

Invité

L’animosité d’Ambroisie faisait frémir tous ses membres et même si elle détestait la noblesse, même si elle détestait toutes ces coutumes, elle n’avait d’autre choix que de se laisser tenter par ce bal masqué. En effet, quand est-ce qu’elle avait l’occasion de festoyer? Quand est-ce qu’elle pouvait passer pour qui elle voulait? À travers ces parures enchanteresses, à travers ces gants, ces bijoux et un masque, les gens pouvaient renaître, ils pouvaient prendre un nouveau départ. Elisabeth sentait l’excitation en elle, mais elle la retenait comme toujours sous son éternel visage impassible. Elle se rendit au manoir Leaken, là où elle n’avait pas mis les pieds depuis au moins un siècle, ayant laissé derrière son passé. Elle poussa les lourdes portes de la demeure, constatant que personne n’avait mis les pieds au manoir depuis longtemps. Sans regarder en arrière, elle s’avança d’un pas rapide vers la porte de sa demeure avec comme unique but de retrouver les plus belles robes de sa mère adoptive… Elle n’allait tout de même pas en acheter une!

Elisabeth trouva finalement une tenue qui lui plaisait, c’est-à-dire une longue robe au corsage rouge, tressée par de minces cordages dorés. Celle-ci est plutôt volatile dans le bas, la première couche étant un voilage noir et la deuxième dans une tonte de rouge plus foncée. La robe n’a pas de manche, mais plutôt de petites bretelles dorées comme le cordage du corset. Elle porte des souliers du même doré ornés de chacun une petite pierre bleue. Pour couronner le tout, Elisabeth porte un masque fait de plumes rouges d’un oiseau et dont le milieu est agrémenté de la même pierre que sur ses souliers.

Fête Ephaëlyenne [terminé] Masquet

Une fois que sa coiffure est terminée, elle quitta le manoir sans tarder pour se rendre à la fête avec enthousiaste. Elisabeth ne se sentait pas à l’aise dans cet accoutrement, mais c’était le seul qui passerait inaperçu dans cette foulée de gens tout aussi bien parés. Minuit sonna et elle embarquait dans une calèche pour se rendre au château d’Ambroisie. En quelques temps, elle se retrouva sur le porche du somptueux palais de l’Impératrice Sophie-Anne, ses yeux violets brillants au milieu de son masque. Il y avait déjà beaucoup de gens qui dansaient, qui festoyaient et qui riaient à vive gorge et Elisabeth ne pu s’empêcher de sourire en observant ce spectacle. Elle s’avança sur le tapis rouge avec la grâce d’une princesse et monta les marches qui menaient à la splendide salle de bal. Ses yeux s’illuminèrent de nouveau lorsqu’elle pu contempler le décor en entier, elle avait l’impression de rêver. Toute cette histoire de guerre, de quête du pouvoir… tout était maintenant derrière elle, laissant place à un monde de rêverie. Eli se décida enfin de se mêler à la foule, son regard étant attirer par tant de beauté.

Invité

La Cité d'Ambroisie : Voila donc que la tristement célèbre impératrice invitait tous les peuples à se rassembler l'instant d'un soir pour festoyer et mettre leurs querelles de côtés. La cité d'Ambroisie est la principale ville de Màvreah. Forteresse royale au coeur de Mavreah, elle est le fief de tous les vampires....un vrai nid d'ennuis pour les étrangers. Sébastian n'avait jamais mis les pieds dans cet endroit et s'était forgé son opinion au travers d'échos peu glorieux. Brillant par sa splendeur et d'une architecture atypique, cette cité royale était le symbole de la démesure vampirique. Mais voila, en digne représentant de la meute de Hurle-vent il avait accepté l'invitation à ce bal masqué.....mais non sans rester méfiant. Ce bal cachait il un plan machiavélique, un piège mis en place par l'impératrice Sophie-Anne Ancestry ? Ou bien il n'avait d'autre but que de s'amuser et parfaire sa culture des autres peuples d'Ephaelya? Le lycan opta pour le premier choix et c'est donc équipé qu'il se rendit en Terres vampires. Il traversa des jours durant tous les territoires un à un, sans trop s'attarder. Sirius y serai probablement déjà une fois arrivé. Pour cette occasion sébastian resta égal à lui même. Pas question de changer sa nature et de se donner une apparence fausse et dénuée et de sincérité. Il s'habilla donc comme il le faisait chaque jour de son existence...à savoir un pantalon large, ses bottes et torse nu. Seul effort de sa part, un masque acheté au détour d'un village elfique. Tout au long de son voyage il avait pu constater que cet évènement prenait une ampleur presque terrifiante. Chaque village, chaque peuple semblait attendre cette soirée avec impatience et partout où il avait mis les pieds il avait vu ses habitant déguisé, rire et parler de ce fameux bal masqué. Comme si d'un revers de la main on pouvait balayer les inimitiés entre chaque peuple.....feindre que tout allait bien, faire de cet instant une paix éphémère......voila de quoi rester doublement sur ses gardes.

Fête Ephaëlyenne [terminé] Images?q=tbn:ANd9GcQjwfeQ2JjuS71pnozD-_DLZ1WraYRWo0fTcuafzEmYw7vBs--t

Voila le moment tant attendu....ou regretté selon comment on acceptait cette soirée. Depuis déjà un horizon très lointain, il avait pu apercevoir la cité d'Ambroisie, brillant de milles couleurs, éclairées de lampions, de torches et autres bougies. Au travers de chaque vitraux les faisceaux de lumières viraient par endroits au bleu, puis au jaune et au orange...même parfois au vert. Une chose était indéniable, cette citée était splendide et imposante. Une fois arrivé au château et malgré la chaleur qui se dégageait des lieux sébastian pu ressentir néanmoins un léger froid, typique des vampires. Tout semblait surfait et ostentatoire. Il entra donc d'un pas hésitant. Les lourdes portes à doubles battants étaient ouvertes et des serviteurs ainsi que des gardes étaient posés à l'entrée. Il s'approcha de l'un d'eux.

"Toi là....le servant...viens ici. Prends ce sac et fais y attention comme à la prunelle de tes yeux....sinon se sont les tiennes que je dévorerait. Tu m'as compris?"

Une fois les choses mises au point, il regarda autour de lui. Nombres d'invités affluaient déjà dans tous les sens. Certains dansaient, d'autres se collationnaient tandis qu'une autre partie riaient et échangeaient, discutant pour certains de leur voyage et d'autres échangeant sur la culture propre à chaque peuple. Convivial, voila le terme qui était adapté. Comme si une fois les pieds mis dans ce château, les lieux avaient un effet amnésique sur les gens, les rendant tous doux comme des agneaux. Les costumes étaient magnifiques et sébastian se demanda alors si pour la plupart ils venaient de l'artisanat elfique et humaine. Il pénétra davantage dans le château pour traverser le hall d'entrée. Le sol reflétait chaque êtres, le marbre ainsi que les colonnes qui soutenaient le plafond haut de plusieurs mètre dénotaient de la richesse des lieux. Il pénétra maintenant dans la salle principal....par instinct il observa la scène......

Invité

Nous avions mis nos habits de bal pour cette occasion, la fête d'Ephaëlya qui se déroulait dans la cité d'Ambroisie. J'avais vêtu une de mes plus belles robes de bal, une robe en soie noire, elle était longue et brodée de plusieurs roses en fils d'argent sur le buste. J'affectionnais beaucoup les robes bustiers et celle là n'échappait pas à cette préférence. Je mettais aussi mes plus hauts talons, ils ne seraient pas vu sous ma robe seulement je devais paraître plus grande, je ne voulais pas paraître minuscule et insignifiante aux bras de mon beau vampire. Le bal était une occasion encore plus spéciale pour nous, nous allions révélés notre couple aux yeux de tous. Je ne me souciais pas des réactions et j'avais même hâte. Hâte que tous sache que nous avions uni nos vies. Peu de vampire me connaissait en Màvréah et encore moins de personne chez les autres races de ce continent. Personne ne me reconnaitrait surtout pas avec ce masque mais j'attirerai les curiosités aux bras du duc de cette contrée.

Nous étions arrivés au seuil des portes du château d'Ambroisie, nous marchions sur un immense tapis rouge déroulé pour l'occasion. C'est maintenant, sur le point d'entrer dans la salle de balle que j'angoissais un petit peu. Les critiques allaient fuser, j'en étais certaine et je les craignais un peu. Mais je ne m'en fis pas longtemps et regardais les yeux bleus de mon bien aimé qui portait fièrement son masque. Le mien semblait n'être qu'un morceau de dentelle posait sur mes yeux. Je lui souris amoureusement, mes lèvres étant elles mêmes habillées de rouge. Nous entrâmes dans la salle de bal pleine de monde de toute race. La salle était richement décorée et très éclairée par de nombreux lustres placés pour l'évènement. Je regardais droit devant moi et marchais aux bras de Teranix, je ne fis attention à personne. Je ne savais pas si nous étions observés ou non. La première chose que nous fîmes fut d'aller vers l'Impératrice présente pour l'occasion, nous fîmes notre révérence et nous retournâmes aux milieux des autres invités. Arrivés de l'autre côté de la salle, nous nous arrêtâmes. Je regardais Teranix m'obligeant à lever la tête, je lui souris et m'approcha lentement de lui pour passer mes bras autour de lui. Je laissais doucement mes mains glisser dans son dos et me serra contre lui. Nous n'avions rien dit depuis notre arrivée mais nos regards en disaient beaucoup plus. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, j'étais heureuse, heureuse d'être avec lui mais aussi d'être présente à cette soirée, cela me plaisait énormément. Je pris alors la parole de ma voix douce et cristalline.

Je me demandais ce que Teranix pensait de cette sortie. Le fait ne nous afficher ainsi, je savais qu'il craignait les conséquences de cet acte, il avait peur pour moi et je ne pouvais pas lui en vouloir. Seulement il ne montrerait rien, il ne fallait pas montrer à quel point il tenait à moi. Seulement beaucoup y songeront tout de même, je pense que Teranix ne s'était pas affiché aux bras d'une femme depuis longtemps. Moi j'étais ravie de cette révélation qui rendait les choses encore plus officielles entre nous. Mais à présent je n'avais qu'une hâte, d'aller danser avec mon bien aimé.

Invité

Un bal masqué… Évidemment que cette idée l’enchantait! Elle qui rêvait de pouvoir à nouveau côtoyer les siens sans avoir à leur dévoiler sa nouvelle identité, sans avoir à se cacher et à regretter, sans ce goût d’amertume et sans cette nostalgie. C’était bien l’occasion rêver! Avec une boule de stress dans l’estomac, elle tenta de se trouver une tenue à la hauteur de ce château et des festivités prévues. Màvreah avait toujours été pour elle l’une des contrées inconnues, des contrées qu’elle n’espérait même pas un jour pouvoir visiter, même qu’elle n’aurait pas osé si ce n’était de cette soirée. Pas seulement par peur de ce qu’elle pouvait y découvrir, mais à cause de tout ce qu’on racontait sur la race qui y habitait. À vrai dire, elle n’en avait jamais réellement croisé, des vampires, et elle ne tenait pas particulièrement à ce que cela arrive. Pourtant, elle désirait bien aller à cette soirée coûte que coûte. Alors qu’Enyëlle marchait dans les rues sombres, mais plutôt joyeuses, elle découvrit une boutique où la noblesse de cette cité devait s’habiller. Elle y trouva un masque qui ferait ressortir ses prunelles d’émeraude. Celui-ci était d’abord argenté, mais parsemé de décorations vertes ainsi que d’un ruban de la même couleur pour l’attacher. Il était simple, mais faisait en sorte d’illuminer son visage elfique.

Spoiler:

Sa robe quant à elle était d’une couleur blanche qui contrastait avec sa peau un peu plus foncée, mais si lisse et si parfaite. Le devant de la robe avait quelques motifs argentés et serrait sa poitrine tandis que le bas était plus souple, mais brillait sous la lumière à cause de quelques touches brillantes sur celle-ci. Dans sa robe, elle semblait flottait, Enyëlle semblait si à l’aise et ses mouvements étaient fluides. Elle se contenta d’attacher sa chevelure rouge flamboyante avec une pince en argent, un bijoux qui venait de sa famille. Au premier coup d’œil, on remarquait d’abord ses grands yeux curieux, mais surtout ses lèvres qui ressortaient naturellement du lot. Elle quitta la boutique à pied car le château se trouvait qu’à quelques pas de là. Dès qu’elle arriva, elle sentit l’ambiance l’emporter en moins de quelques secondes. Enyëlle prit une grande respiration avant de passer les grandes portent qui venait de s’ouvrir, dévoilant un décor qu’elle n’aurait plus imaginé. Tout était parfait… elle se souvenait des comptes que lui racontait sa mère et ça c’était encore plus merveilleux.

Elle s’arrêta à côté d’un homme qui attira son attention, elle avait reconnu une odeur familière, sans doute une capacité acquise à cause de sa transformation. Sans pouvoir détailler son visage en entier, car il portait un masque, Enyëlle fronça les sourcils en regardant celui qui semblait bien être… Sébastian? Il était torse nu, ce qui ne la surprenait aucunement, ce qui la fit même sourire. L’elfe s’arrêta à ses côtés, il contemplait la scène comme elle le faisait.

« Sébastian? » Fini-t-elle par murmurer. Si ce n’était pas lui, tant pi, de toute façon elle portait ce masque, personne ne saurait la reconnaître, du moins, personne qui ne la connaissait.

Invité

Artseus n’était pas une personne qui appréciait les mondanités. A la pensée de se retrouver au milieu de tous ces aristocrates il avait la sensation qu’il allait étouffer sous le masque de la politesse. Ce sont ses parents adoptifs elfes qui lui envoyèrent l’invitation. Etant eux même des membres bien la bourgeoisie elfique, l’hybride se devait d’être présent mais aussi de rester à la hauteur de la réputation de ses parents. Le demi elfe se vêtit d’une tenue raffinée. Les elfes étaient les maîtres en cet art. Son ensemble était d’un blanc éclatant, il était possible d’y déceler des reflets bleu clair proche de l’argenté. Cet habit de soirée était constitué d’une veste et d’un pantalon sur mesure. Il portait en dessous une chemise d’un noir profond, presque aussi profond que ses cheveux d’ébène. Ceux-ci arrivaient glissait sur son épaule par leur longueur. Ils étaient soyeux et brillant, l’homme avait tout de même prit soin de lui malgré sa réticence. Avec sa chemise il avait une cravate d’un blanc pur pour se conjuguer au blanc de la veste.

Puis il devait ajouta la touche finale à son costume. Le bal était masqué. L’hybride n’avait pas de masque de soirée aussi décoré que ceux des autres convives. Son masque était différent. Il avait servi à son père ainsi qu’au grand père de la famille elfique. Il sortit un écrin poussiéreux du haut d’une commode. Il entrouvrit légèrement la boîte. Ainsi apparut le masque.

Spoiler:

Il émanait de l’objet une force étrange, ce visage énigmatique était fait de nacre et d’un métal poli. Une œuvre elfe représentant parfaitement l’art de cette race. Le mystère de ce masque donnait presque l’impression que ce visage avait appartenu à quelqu’un. L’homme resta quelque seconde à l’admirer, puis il retira les caches yeux et le plaça sur son visage. Il plaqua ses cheveux en arrière. A présent ceux tombait derrière les oreilles légèrement pointues du demi elfe. Puis en prenant une grande inspiration il rejoignit ses parents dans la calèche.

Durant le chemin la famille ne s’échangea pas un mot. La mère d’Artseus était sous le charme de son fils, il semblait si beau dans son costume ; il faisait homme. Elle ne put s’empêcher de verser une larme que le fils s’empressa d’essuyer par compréhension. Puis posant sa main sur le genou de sa mère elle put sentir que son fils souriait à travers son masque. Puis ils arrivèrent sur les lieux de la fête. Un magnifique château était apparu sous les yeux de l’hybride. L’architecture était agréable, sans surpasser celle des elfes. Mais cette demeure n’en restait pas impressionnante de par sa taille et son élégance. Puis il se détacha de ses parents et pénétra dans le château.

Artseus suivit la foule. Dans son grand désarroi il se sentait étriqué parmi tant de monde. Lui qui était particulièrement grand avait une tête au dessus de la foule. Malgré son malaise il arrivait à garder une certaine prestance. Les gens s’écartait de lui, admiratif devant une pareille personne. Puis celui pénétra dans la salle de bal. Tout avait été prévu pour l’occasion. Un buffet avait été mis en place, il était démesuré. Pour autant de convive, il y avait presque trois fois plus de nourritures. Une estrade avait été placée au fond de la salle pour les annonces ainsi que les musiciens ; et de nombreux danseurs étaient déjà sur la piste de danse. La salle en elle-même était majestueuse. Artseus n’ajouta aucune réflexion à la vue de cette pièce, il était fasciné. Puis reprenant ses esprits il observa la salle. Il remarqua une personne qui elle aussi semblait admirative devant un tel spectacle. Il s’approcha d’elle discrètement. Son habit était d’un raffinement peu commun, peut être est cela qui attira l’homme, ou était ce cette couleur rouge à la limite du pourpre. Son masque se mariait parfaitement à l’ensemble de la tenue. Puis l’homme put entrevoir son regard. D’un violet envoutant, son regard étincelant cachait une part d’ombre. Ses yeux étaient troublants. Il aborda la jeune femme. D’une voix calme et limpide il n’avait nullement l’intention de la surprendre. Son ton était courtois, et intonation restait mystérieuse. La voix de l’homme était légèrement déformée par la paroi du masque.

« Cette décoration est majestueuse ne trouvez vous pas ? Les décorations révèlent chacun des traits de cette architecture, il est possible de croire que ces décorations ont été faites sur mesure pour l’occasion. »

La courtoisie n’indiquait nullement les intentions de l’homme. Artseus était simplement curieux de connaître cette femme mystérieuse. Il ajouta :

« Je me prénomme Artseus, aurai je l’honneur de connaître le votre ? »

Artseus tendit sa main afin de faire un baisemain à la demoiselle en gage de courtoisie. Il suivait simplement l’étiquette de la noblesse en Ephaëlya. Le demi elfe resta silencieux en attendant la réponse de la jeune femme.

Invité

Swann était grognon, comme souvent le matin. Elle n’avait pas de quoi se réjouir, pas encore. Elle allait sortir, mais quelque chose de mou sous sa chaussure la retint. Une lettre. Certainement une erreur, on ne reçoit jamais de courrier dans cette maison là. Pourtant l’adresse était bien la sienne. Curieuse, elle ouvrit l’enveloppe.

Un bal ? Ces trois lettres eurent l’effet d’un enchantement sur la petite Owell. Mais était-ce bien possible qu’une vaurienne dans son genre soit conviée à un bal chez l’impératrice ? La jeune fille vérifia une énième fois le nom sur l’enveloppe : Swann Owell. C’était elle, pas de doute. Swann fut emportée par la même joie qui prit Cendrillon lorsque la citrouille se métamorphosa en carrosse. Certes, il fallait encore trouver un masque et une jolie robe, ce qui n’est pas donné quand on n’a presque rien. Tant pis, on casserait la tirelire pour s’acheter une tenue convenable. L’adolescente à la tête toujours froide, habituellement si raisonnable, se laissait emportée. C’était un peu comme un rêve. Pendant une nuit, elle quitterait sa vie pauvre et monotone et toucherait du doigt le Beau Monde. Ce bal offrait aussi l’occasion inespérée de prendre l’air, d’aller voir à quoi ressemble le monde au-delà de la cité humaine.

Swann était méconnaissable. Elle n’était pas sûre de connaître la demoiselle élégante qui lui faisait signe dans le miroir. Sa tenue restait très simple : une robe bustier gris-argent, dépourvue d’ornements, quelques bracelets et une bague sans grande valeur, un collier de perles et le masque de mise, argent lui aussi. Cette simplicité ne l’empêchait pas d’être jolie, juste jolie.
Quittant son reflet des yeux, elle sortit précipitamment. Il aurait été dommage de manquer la calèche qui devait la conduire au château.

Elle arriva donc avant minuit. Swann, minuscule, disparaissait dans la masse des convives. Intimidée par tant de splendeur et de richesse, elle se faisait encore plus petite qu’elle ne l’était déjà. Les masques, les robes, les costumes étaient tous plus beaux les uns que les autres. La petite voleuse se sentait ridicule parmi ces belles personnes. Suivant les autres invités, elle pénétra dans la salle de bal, déjà pleine. Mal à l’aise dans cet univers qui lui était étranger, Swann osait à peine bouger. Elle se réfugia près du buffet où sa gourmandise s’éveilla. Elle attrapa un biscuit à la dérobée et le cacha sous un pan de sa robe. Puis elle s’éloigna de quelques pas pour le déguster discrètement, comme si elle l’avait volé. L’habitude.
Ne connaissant personne et n’osant s’adresser à qui que ce soit, Swann se contentait d’admirer le luxe des lieux et la beauté des masques qui parlaient, riaient et buvaient avec entrain.

Invité

Tous ces gens qui dansaient, parlaient fort et s’animaient dans la foulée, tout ça devenait assez étourdissant pour Elisabeth, qui avait l’habitude de rester solitaire. Dans ce genre d’évènement, elle préférait se faire discrète et rester à l’écart, même si ses prunelles violettes ne pouvaient s’empêcher de détailler chaque personne qui passait devant elle avec à chaque fois un peu plus de surprise. Les gens avaient vraiment pris la soirée au pied de la lettre, tous joliment accoutrés et tous respectaient apparemment les bonnes manières. Ce qui plaisait à Elisabeth aussi, c’était qu’il n’y avait pas que des vampires ici et ça se voyait. Quelques fois elle voyait des oreilles pointues ressortir d’une coiffure originale, autre fois l’attitude plus méfiante des lycans qui évidemment ne devaient pas être des plus à l’aise dans ce château appartenant au peuple vampirique. Sur une note tout aussi méfiante, Elisabeth se retourna tranquillement vers l’homme qui venait de lui adresser la parole. La première chose qu’elle remarqua chez lui fut son masque inhabituel qui recouvrait son visage en entier, laissant entrevoir ses yeux. Les détails de ce dernier, l’allure de son costume blanc eurent pour effet de surprendre la vampire. Élégance, voilà le mot qui le décrivait bien.

« Cette décoration est majestueuse ne trouvez vous pas ? Les décorations révèlent chacun des traits de cette architecture, il est possible de croire que ces décorations ont été faites sur mesure pour l’occasion. »

« Effectivement, je n’en attendais pas moins pour cette soirée. Ça fait rêver… malheureusement ce n’est pas la réalité. »

Ce moment qu’elle pouvait toucher du bout des doigts ne serait qu’éphémère, même qu’après cette soirée, tous ces danseurs disparaîtraient pour retourner à leur tâche quotidienne. Saurait-on qui se cachait derrière les masques? Sans doute pas… et peut-être que c’était mieux ainsi, cela éviterait sans doute des déceptions. Elisabeth plongea ses yeux dans ceux de l’homme qui venait de lui adresser la parole, elle osa même un petit sourire. Il enchaîna, toujours par courtoisie.

« Je me prénomme Artseus, aurai je l’honneur de connaître le votre ? »

« Elisabeth » Souffla-t-elle en balayant la pièce du regard. « Mais… un nom semble si inutile quand nous ne pouvons voir le visage de celui qui le porte. » Ajouta-t-elle sur un ton amusé.

La curiosité l’emportait tout de même… elle voulait savoir de qui il s’agissait, mais elle savait se montrer patiente. À quoi bon arriver à la case finale si elle ne prend pas le temps de jouer le jeu.

Invité

Cela faisait à présent une petite heure qu'il était arrivé. Errant ci et là dans la grande salle de bal il finit par revenir dans le hall d'entrée où encore bon nombre d'invités continuaient d'affluer. Venant de tous les horizons possibles certains avaient mis une semaine pour arriver voir plus pour d'autres. Les plus chanceux s'étaient déplacés en carrosses ou charrettes et même à cheval. Les autres avaient du usé de leurs pieds pour parvenir devant l'antre de l'impératrice Sophie-Anne Ancestry. Depuis son arrivée, une chose intriguait sébastian, il ne savait pas pourquoi il était là alors qu'il aurait volontiers refusé. Passer une soirée avec des vampires et organisés par la plus détestables d'entre eux était l'une de ses dernière pensées. Pourtant il était bel et bien là, envahi d'un fort sentiment étrange mêlé à un pressentiment profond. Comme si son corps, son âme le prévenait d'un évènement à venir. Mais quoi? Il cogita ainsi de longues minutes, ne trouvant pas sa place dans cette fête. Lui était sauvage, solitaire et peu sociable et se retrouver contraint de jouer la comédie. Jouer la comédie dans un bal masqué, voila une situation qui s'y prêtait bien. Il interpella un serveur....ne sachant pas trop de quelle nature il était, ni humain ni totalement dépourvu d'âme. Il aurait pu penser que c'était une goule. Après tout rien d'étonnant en ces lieux. Ces vampires et leurs modes de vie le rebutaient, il les haïssait pour ça mais aussi pour le reste. Aucun terme ne serait suffisamment éloquent et parlant pour définir ce qu'il ressentait à leur égard. Mais une fois de plus il était là. Puis comme si une échéance approchait son sentiment croit davantage. Ultime présage de ce qui allait se passer....mais toujours dans l'ignorance.

Le lycan se mit à jouer avec son masque et à toucher ses contours. Son masque était argenté et fabriqué dans un alliance mélangeant un métal très léger dont seuls les nains avaient le secret et d'autres matières dont il ignorait l'origine. Il trouvait ça admirable d'être capable de manipuler ainsi la matière à sa convenance pour lui donner forme et vie. Il s'était perdu dans ses pensées et réalisa quelques fractions de secondes plus tard qu'il tenait encore le malheureux serveur par le col. Ce dernier tout tremblotant n'osait plus bouger et ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il se contenta de fixer le lycan...effrayé..

"Quoi???!!! Tu as un problème avec moi pour me regarder ainsi?.....allez dégage......non attends!!! Laisses moi ces deux coupes...!!"

Sébastian renifla avec tout le peu de manières qu'il détenait les coupe de champagne. Il ne connaissait pas du tout ce breuvage. Lui se contentait de bière et autres cervoises. Il pencha son visage dans la coupe, attiré par l'odeur et les bulles qui crépitaient et remontaient du fond de la coupe jusqu'à la surface. Il fut surpris par une série de bulle pétillantes qui explosèrent à son visage et dans ses yeux. Fermant ce dernier immédiatement il lâcha les coupes qui vont exploser à même le sol étalant le champagne tout autour de lui. Il fut de suite irrité par cette surprise peu à son goût et alla flanquer une rouste au pauvre serveur, serrant ses poings quand une voix vint l'interrompre...l'apaiser....il connaissait cette voix, ce timbre si doux et mélodieux.

« Sébastian? »

Il se retourna, toujours dissimulé derrière son masque. La personne qui se tenait devant lui avait des allure d'ange et de fée. Sa magnifique chevelure trahissait sans aucun doute l'identité de la jeune femme. Il s'avança vers elle ....

"Voila donc ce qui m'a poussé à accepter cette invitation....avec vous cette piètre soirée prend tout son sens.....comment allez vous?"

Ne sachant trop comment se tenir et quelle attitude adopter, il suivit son instinct le plus pur et le plus naturel....à son grand dam et surement celui d'Enyëlle. Une serveuse qui passait tout prêt...la saisissant par le bras il l'attira à lui. Elle tenait un plateau en verre, surement du cristal, avec d'autres coupes de champagne et de vin posés dessus. Il lui en arracha une de chaque et se tourna vers l'elfe.

"Allez vous en vous, vous pouvez nous laissez seuls....!!" Vociféra t il à sa pauvre victime....

Il tendit les deux coupes à la louve, attendant qu’elle face son choix, sachant pertinement qu'il manquait cruellement de savoir être dans de telles soirées mondaines.

Invité

La soirée s’annonçait déjà prometteuse. L’immense porte laissait passer le monde comme si, d’un seul coup, toute la planète avait décidé de se donner rendez-vous au même endroit : le château royale de la cité d’Ambroisie. La nuit avait déjà revêtu son manteau d’encre pour se glisser le long de la voûte céleste. Une grande fête s’annonçait déjà, par les rires et les grands éclats de voix que l’on pouvait entendre s’échapper du bâtiment riche et élégant, peut-être même autant que certaines robes des dames qui passaient là…

Sans un bruit, dans une démarche élégante et sulfureuse, la flamboyante Lilith prenait place entre ces courtoises, brûlant son passage par son allure brûlante. La sylvestre avait reçu la veille une invitation, glissée rapidement dans sa boîte au lettre en un geste imprécis. Alors qu’elle était assise sur une chaise en bois grossièrement taillée, Lilith observa l’objet de son regard de feu, où les ondes valsent et les murmures se lisent, se parant cette fois-ci d’une allure dédaigneuse face à cet objet inconnu aux traits grossiers. Une lettre ? Etait-il vraiment possible qu’elle puisse en recevoir ? Elle qui avait passé toute sa vie oubliée de tous, sauf de sa famille, et où la réputation de ses mauvaises actions avaient plus de poids que de ces bonnes œuvres, si toutefois elle en avait réellement fait. Pendant plusieurs secondes, elle se contenta de rester là à regarder la petite envellope sagement posée sur son sol sans bouger, le corps étrangement contorsionné, droit sur sa chaise, ses jambes nues tendue jusqu’au sol comme si elles voulaient recouvrir l’intégralité du plancher. Ses longues mèches rousses coulaient, quand à elle, le long du bois, certaines s’enroulant sur le squelette du meuble dans un jeu enfantin. Finalement, alors que le silence pesant laissait place à une curiosité brûlante dans le fond de son être, une violente impulsion la saisit, et elle se leva brusquement pour saisir l’objet.

Alors, c’était cela ? Un bal serait bientôt organisé… C’était une chance qu’elle y soit conviée. Une chance vraiment inattendue… S’imaginant quelques instants les robes, les hommes, et l’endroit, elle glissa sur ses lèvres le bout de sa langue. Tout cela semblait si prometteur… Dans son enfance, la jeune elfe avait déjà eut l’occasion de participer à ce genre d’événement. Le mot clé était le faste, celui que l’on cache était la luxure, et celui que l’on affichait était le luxe. Tout était bon pour se faire voir, rencontrer et surprendre. Les rencontres hasardeuses, le petit détail qui change tout, et finalement les histoires qui tournent mal, tel était la vrai définition de ce genre d’endroit. C’est un bac à péchés, une peinture des plus grands vices de la société, ou tout le monde, tôt ou tard, montrait son vrai visage. Ces noirceurs, ces réunions des plus obscurs l’attiraient, attisaient sa curiosité par la simple attirance du mal, de ce qui ne se fait pas. Enfin, elle pourrait observer, toucher l’imprudence et l’osé du bout des doigts, peut-être même du bout des lèvres. Elle se voyait déjà, passant avec grâce autours de ces êtres si intéressants, tentant de percer leur secret, les pousser à bout, cherchant à révéler leurs côtés sombres, attirant le regard des hommes, comme une flamme avec des papillons. Avant même qu’elle ne referme l’enveloppe, sa décision était prise.

Avant toute chose, elle ne pourrait se présenter à un tel événement comme elle s’habillait tout les jours, de fines robes de soies, ou au contraire, dans une armure d’argent. Il lui fallait cette fois-ci jouer la provocation et le faste, oser s’afficher comme une vraie dame, derrière un masque. Le choix fut rapide, il ne lui manquait plus que la robe… Il lui fallut quelques temps pour la trouver. L’opération était délicate, car la sylvestre n’avait presque aucune connaissance en la matière, se contentant de remettre les même vêtements encore et encore sans prendre le temps de juger des étoffes et des tissus, ni de l’apparence. Mais pour ce bal, la rousse avait vraiment envie d’avoir l’air d’une femme, belle, et attirante, peut-être même autant que les vampires… Il lui fallut se rendre chez ses parents pour qu’une dizaine de tailleur lui en prépare une à temps pour le bal, et c’est donc à l’exact moment où le monde commençait à se presser qu’elle était là, sauvage, s’avançant au milieu de la foule dans une longue robe rouge et sulfureuse. Les tissus fins telle la soie s’enchevêtrait dans de belles arabesques, offrant à sa jupe des airs de nuage de feu, conférant à son pas la grâce des phénix. Et, recouvrant son buste, un haut, sous la forme d’un corset, présentait ses atouts d’une bien jolie façon, dévoilant sa gorge avec style et provocation, et, derrière son dos, le lacet, à peine serré sur le haut, offrait une descente scandaleuse jusqu’au creux de ses reins, cachés derrière un ruban rouge servant à unir le buste et la jupe.

Spoiler:

Le regard pourpre caché par un masque noir de dentelle, ses longs cheveux roux à peines attachées par une ou deux tresses, elle s’avançait silencieusement, seule dans toute cette foule, espérant bien y rencontrer quelqu’un avec qui discuter durant la soirée, peut-être même plusieurs personnes. Discrètement, elle regarda ses mains, cachées par des mitaines de dentelles rouges, montant jusqu’à la moitié de ses avant-bras. Lilith n’avait aucun soucis à se faire, elle s’adaptait très bien à la soirée, et avait l’air parfaite, fastueuse, provocante, sulfureuse… Tout ce qu’il faut pour s’adapter dans ce genre de soirée, sans choquer, ou être reprise. Le territoire vampire s’offrait à elle quand elle entra dans la salle de bal, volant sur son passage quelques regards. La musique flottait dans l’air, comme l’ambiance étouffée des éclats de rire, et de voix, certains serveurs pris pour cible d’invités vivaces. L’elfe s’y trouvait parfaitement à l’aise, dans son élément, prête à scruter de ses yeux de feux ces individus, pour s’approcher au plus près de la sournoiserie ambiante, la chaleur des vices et l’hypocrisie des soirées mondaines.

Alors que la salle accueillait peu à peu de plus en plus de monde, un regard enflammé brûlait les convives d’une provocante envie, l’elfe était prête à agir, à glisser dans la masse pour atteindre celui ou celle qu’elle prendrait pour cible. Silencieuse, tapie, le phénix aux ailes de feu voulait briller, s’enflammer en attendant que, passivement, se réveille la noirceur cachée au fond des êtres…

Invité

Lorsqu’il se retourna vers elle pour s’approcher, le monde tout autour, le décor aussi majestueux soit-il, disparu. Cela faisait un long moment qu’elle ne l’avait pas vu, cette mer, cette maison, tout cela semblait si lointain.

"Voila donc ce qui m'a poussé à accepter cette invitation....avec vous cette piètre soirée prend tout son sens.....comment allez vous?"

Enyëlle lui adressa son plus beau sourire qui accompagnait ses yeux qui brillaient dans son masque. Avant qu’elle ne puisse lui répondre, il prit une coupe de vin et une coupe de champagne à une serveuse qui pasait, pour finalement lui dire d’un ton désagréable de s’en aller. L’elfe s’empressa de murmurer un simple « Merci » à l’intention de la serveuse avant qu’elle parte. Elle prit la coupe de vin que Sébastian lui offrait, n’appréciant pas particulièrement le champagne.

« Je vais bien, maintenant que vous êtes là… Quelque chose ne va pas? Vous semblez un peu irrité… »

Elle porta la coupe à ses lèvres, goûtant au vin fruité, il était d’un arome qu’elle adorait. Son attention se porta de nouveau vers le lycan qui semblait si mystérieux avec ce masque.. la magie était préservée, il n’y avait aucun doute. Enyëlle tendit la main à Sébastian pour qu’ils puissent aller faire un tour.

« Nous pourrions faire le tour… à moins que vous préférez sortir? »

Elle ressentait une certaine réticence de sa part envers cette soirée, mais elle lui changerait les idées. Après tout, ce n’était pas la soirée, l’ambiance et cette fête qui comptait réellement à ses yeux, mais son bonheur. L’elfe s’approcha doucement et passa sa main derrière sa nuque pour le rapprocher. Ses lèvres frôlèrent les siennes, elle sentait sa chaleur. Puis, elle lui adressa un sourire avant de se reculer un peu… peut-être que cette proximité le gênerait. Enyëlle n’avait pas l’intention de le mettre mal à l’aise et surtout.

« Vous m’avez manqué Sébastian… » Dit-elle d’une voix douce et faible.

L’elfe prit une seconde gorgée de son vin en détaillant l’homme qui se tenait devant elle. Des souvenirs remontaient à son esprit, parfois paisibles et autrefois effrayants.

Hrp:

Invité

« Quand tout le monde s’essaye à attirer l’attention,
Eléana Phawälys cherche la discrétion. »

La tête baissée, Eléana Phawälys pensait. Le son des sabots frappant le sol résonnait dans son esprit. Et si elle s’était trompée. Et si ce bal masqué n’était qu’un piège, une ruse afin de capturer les plus naïfs de ce monde. Mais sa curiosité était bien plus forte que sa prudence. La réception de cette invitation avait éveillé chez la demoiselle une excitation dont elle-même ne savait la décrire. Dès lors, l’elfe n’avait eu qu’une seule et unique préoccupation : comment autant de personnes, de toutes races, réunies toutes ensembles, se comportent-elles ? Telle était sa question. Et pour y trouver sa réponse elle n’avait d’autre choix que de participer elle aussi à cette soirée.

Les yeux fermés, Eléana Phawälys songeait. Le bruit des roues heurtant parfois des pierres laissées sur la chaussée la faisait sursauter. Peut-être était-ce un signe, un présage qui lui indiquait ce que la brune allait ressentir tout au long de cette nuit. De la crainte. Seulement, la jeune femme n’avait pas peur. Certes, elle éprouvait de la méfiance mais celle-ci était dissimulée par son masque. Si ce dernier cachait une partie de son visage, il voilait aussi ses sentiments. Après tout, n’était-ce donc pas le but de ce bal, masquer non pas la nature de ce que l’on était, mais la personnalité de chacun. Un nain aura beau se déguiser, son costume ne le fera pas pour autant grandir. Et dans une ultime secousse, les chevaux ralentirent leur couse jusqu’à s’arrêter définitivement.

Les lèvres pincées, Eléana Phawälys descendit de la calèche. La demoiselle attrapa de sa main gantée le rebord du fiacre qui l’avait amené jusqu’au château royal pendant que son pied droit se posait lentement sur le pavé. Debout dans l’allée, l’elfe se redressa, la tête haute, elle ouvrit doucement ses paupières. Dans l’obscurité de la nuit, la brune scruta de ses deux prunelles chocolatées l’environnement dans lequel elle se trouvait. La résidence se tenait fièrement face à elle, les lumières qui l’illuminaient semblaient si nombreuses que la jeune femme, du haut de ses un mètre soixante-dix, se sentait minuscule. A cette pensée, elle ne put s’empêcher de sourire. Le bonheur d’être insignifiante devant l’immensité. La joie de passer inaperçue parmi une foule. Et c’est avec plaisir que la nymphe s’élança.

Au rythme de sa danse, Eléana Phawälys avançait gracieusement vers l’entrée. Ses jambes, à demies nues, se déployèrent l’une après l’autre. Au bout de celles-ci, des sandales noires, dont les lacets de ces dernières embrassaient tendrement ses mollets, ornaient ses pieds. Une douce brise fouettant ses cuisses lui rappela la légèreté de sa tenue. Instinctivement, la demoiselle accéléra le pas. Elle frissonnait tant pour la fraicheur de la nuit que pour l’excitation qui la parcourait. Et comme une enfant, l’elfe fit un tour sur elle-même, faisant virevolter sa robe. Celle-ci était d’une noirceur époustouflante ou peut-être était-ce à cause d’un effet d’optique du à la pâleur de sa peau. Un fin tissu sur lequel étaient brodées des perles partait de part et d’autre de sa poitrine et s’unissait au niveau de sa nuque en un nœud méticuleusement réalisé. Pour l’évènement, la brune s’était attachée les cheveux en un chignon haut et raffiné sur lequel elle y avait ajouté une fleur noire et où quelques mèches rebelles parvenaient à s’échapper, dévoilant ainsi la finesse de ses traits. Respectueuse du thème, la jeune femme avait revêtu un masque argenté aux contours ébènes. Peut-être que les plumes qui s’évadaient du côté droit rappelaient uniquement les boucles d’oreille de la demoiselle. Ou peut-être que celles-ci signifiaient tout simplement qu’à n’importe quel moment, n’importe quel instant, la nymphe prendrait son envol. Car un oiseau ne peut pas être privé longtemps de sa liberté. Et que dès lors qu’elle aura obtenu sa réponse, l’elfe repartira sans se faire remarquer.

Arrivée dans la salle de bal, Eléana Phawälys découvrit avec satisfaction que cette dernière était bondée. Chacun avait joué le jeu et beaucoup de personnes étaient présentes. Un régal. D’une démarche féline, la demoiselle s’approcha du buffet, prit d’un geste nonchalant un verre qui y traînait et le porta à son nez. D’une rapide inspiration, elle le renifla. Songeuse, l’elfe fixait ses courts gants, eux aussi noirs. L’idée de se sauver immédiatement vint une seconde effleurer son esprit. Mais celle-ci repartit aussi vite qu’elle était venue lorsque la jeune femme releva son regard et aperçu, surplombant la foule, Sophie-Anne Ancestry. Ne s’y attardant pas davantage, la nymphe examina la masse. Les nombreux lustres qui illuminaient la pièce lui offraient chaque détail des individus. Et si les tournesols de ses yeux brillaient en ce début de soirée c’est peut-être parce que sa curiosité s’attisait. Mais peut-être était-ce aussi du au fait que contrairement à ce qu’elle déclarait, la brune était ravie d’être là.

Attention aux superstitieux, il semblerait que, comme un chat noir, lorsque l’on croise les pupilles d’Eléana Phawälys, cela porterait malheur.

Et comme dans les contes que l’on raconte aux enfants, le Prince invita sa Belle à danser.

« Prend garde Princesse,
Quand vient les douze coups de minuit, à défaut d’une pantoufle de verre,
N’oublie pas un de tes gants. »

E. Phawälys

» Fête au domaine Underwood pour l'éléction de Haley en tant qu'Impératrice.
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Fête Ephaëlyenne [terminé]

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