Quelle chaleur épuisante, Logan avançait lentement, économisant ses forces au milieu des coulées de lave et des jets de vapeur. Son front suait à grosses goûtes et il s'acharnait à éclaircir celui-ci du revers de la main pour que l'humidité de s'étale pas sur ses yeux. Au sommé d'une roche, il s'attarda à regarder le paysage qui s'offrait à lui.

* Quelle misère. *

Le voilà qu'il remarquait s'être perdu en plein milieu d'une chaine de montagnes et par un heureux hasard, c'était celle de Dum. Les lueurs du soleil offrait un ciel orange miel, un ton qui tendait un peu à le dégouter. Il ne saurait dire quel heure de la journée il pouvait bien être. Le terrain était un véritable champ de mines, le sol noir, était recouvert de diverse coulées de lave dont la chaleur empêchait une quelconque respiration correcte. Des dégagements de gaz ou de vapeurs qui creusait le sol de la montage pour venir s'exprimer vers la surface pouvaient facilement mettre un terme à la vie du Lycan. Le plus gênant était la visibilité, on ne voyait plus au delà de trois mètres, les nuages de vapeurs recouvraient toute la zone laissant un heureux hasard sur ce à quoi on pouvait tomber.
Il commençait à se remémorer le temps depuis lequel il s'était aventurer dans ce coin isolé, avant de sauter de sa roche pour reprendre sa route. Il y'eut un cracha de gaz juste sur sa droite, manquant de lui brûler le visage. Il eut le temps de s'écarter, évitant de finir en une viande bien rôti, s'aidant de sa main pour recouvrir sa bouche afin d'éviter toute inhalation dangereuse.
Après quelques pas encore, retirant la capuche de dessus sa tête pour laisser son visage respirer, il songea sur le fait de pouvoir s'en sortir et sur le temps que sa pourrait prendre. Escaladant une nouvelle roche permettant une vue panoramique sur les divers flancs de la montagne, il chercha un quelconque lieu ou il pourrait fuir cet enfer. Après un regard sur prêt de trois-cent soixante degrés et le regret de remarquer qu'il n'y avait pas d'option agréant son souhait, il eut un large soupir et s'essuya à nouveau le front.
Il ne lui restait donc que la persévérance pour ne pas mourir idiot au milieu des caprices de ce pic de Dum. Il descendit la roche d'un nouveau bond qui vint rapidement lui faire comprendre la fatigue dont ses articulations pouvaient lui témoigner,d'une douleur s'oubliant dans un serrage de dent limitant les hurlements qu'il pouvait communiquer.

Il commençait à douter, à chaque pas, il avait le sentiment d'assumer trois fois son poids. Il se demandait comment cela était possible qu'il n'était pas encore tombé ou qu'il n'avait pas fait un vol plané suite aux contacts des geysers. Devait il croire en une bonne étoile, en la chance, ou devait il se dire que se n'était qu'un passage très douloureux amenant à la mort. Quel agacement, Le lycan commençait à être de sale humeur et ses pulsions animales avait don de modifier les traits de sa morphologie laissant apparaitre des griffes le long de ses doigts et des canines en guise de dents.

Plus rien désormais ne compter pour le nain que de batailler dans les terres ancestrales pour faire connaître la connaissance aux yeux de tous. Pour cela après la bataille de la capitale naine, Narburz retourna dans les montagnes, sur les chemins abandonnés. Afin de garder l'entrée intact du sanctuaire de l'ordre.
La journée était radieuse, magnifique, le soleil éclairait l'intégralité du territoire rougeâtre. De l'endroit ou le nain venait de s'installer, il avait devant les yeux un panorama magnifique. Grâce à l'éclairage intense et superbe du soleil, il baignait le paysage alentours dans une palette de couleur impressionnante. Munit de sa pipe, contemplant le paysage. Le nain déposa son regard sur le paysage. Une étrange aura dans le regard.

Il passa toute la matinée à scruter le monde, s'imaginant chevauchant des sangliers géants de guerre. Parcourir une fois encore les pays Lycans, Vampire, comme à la grande époque. Mais aujourd'hui il avait un but bien précis pour agir ainsi. ses jambes perdaient de leur vigueur depuis son entrée dans l'ordre, seulement ses bras subissait les coups de fracassant du nain. Maniant tout les jours sa longue hache naine, offerte par Denaro. Il aimait la prendre, se servir de l'objet. Souple, bien manufacturé, la coupe de l'arme était droite et finement faite. A deux tranchants, en son centre du manche, un crâne d'orée orné la hache.

Narburz allait rentrer quand il aperçut un voyageur sur le chemin en contrebas. L'homme semblait perdu, le visage blafard, les yeux vitreux. Les habits sale, le nain se leva et descendit la route, menant en contrebas au plus vite. Le nain dévala le chemin, pour arriver droit devant l'étranger. Son regard et l'odeur qu'il dégageait ne laissa pas le nain dans l'incohérence. Connaissant fort bien cette puanteur, l'allure droite et fier de l'homme. Un loup. Narburz rangea son arme et salut l'étranger.

-Bienvenue sur les chemins abandonnés. Que vos l'honneur d'un homme sur de si belles terres,bien dangereuses.