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 La renaissance de Drack [Partie : 2/2]

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MessageSujet: La renaissance de Drack [Partie : 2/2]   La renaissance de Drack [Partie : 2/2] EmptyMar 24 Avr 2012 - 1:30

Montée au pouvoir de Thorolf Gunnar !



Cela faisait plus d'une semaine que Thorolf levait sa propre armée dans la plus grande discrétion. Pas seulement des guerriers, ni des mercenaires ... Mais également des bouchers, des parias et des rejetés de la société pour leurs actes trop barbares et cruels. Des diplomates corrompus, des stratèges effrayants qui ne reculeraient devant rien. L'humanité deviendra sous peu inexistante ... Tous embrasseront bientôt la bestialité de l'animal qui sommeille en chacun d'eux. Lever une autre idéologie au sein d'une meute était délicate et très encombrante ... Et pour cela, il fallait agir dans l'ombre. A l'abri du regard du peuple. Cette nouvelle tournure ne pouvait pas être dissimulé dans un silence de mort. En effet, les premiers meurtres de quelques gardes trop loyaux à Drack ont été retrouvé nus, atrocement mutilés et pendus au-dessus d'un ponton. Les rumeurs circulaient abondamment ...

Tous soupçonnaient qu'un nouvel ordre allait bientôt se lever. Des petits groupes de braves citoyens se rassemblaient pour détenir l'auteur de cette nouvelle dictature ... Mais dans leur quête absurde, les plus courageux et téméraires ont péri dans des circonstances inconnues, loin du regard de tous. Certains gardes se fichaient complètement de ce changement, d'autres cherchaient activement à déceler le cerveau de ce crime infâme. Les morts s'enchainaient continuellement, les rumeurs passaient du murmure à la vocifération, l'oppression générale augmentait d'une vitesse incroyable. Il fallait continuer à perturber le réseau social et la confiance absolue de la populace envers la meute afin que Thorolf puisse se montrer et imposer son titre.

Après plusieurs nuits, un nouveau mode de vie était instauré. Gentiment, l'oppression était le mot d'ordre. La tyrannie invisible de Thorolf s'exerçait dans chaque recoins de la forteresse, libérant par la même occasion inquiétude et une constante vigilance. Bien vite, les liens se sont brisés. Une famille condamnait une autre d'être trop loyal et bon, la nuit suivante cette dites famille n'existait plus et rejoignait les pendus. Les pères de famille devenaient paranoïaques, leur femmes dépressives et impuissantes face à ce génocide interne qui ne cessait d'augmenter comme un énorme cancer devenaient le symbole obscure d'une nouvelle victoire pour Thorolf. Le vieux colosse avait même aperçu des fils vendre leur parents aux autorités pour conduite jugée trop "passive" et allant à l'encontre de la nature d'un réel lycanthrope. Les gardes les ont tout simplement décapité avant de jeter les cadavres en-dessous du ponton, droit dans les abysses inconnues d'une brume infinie.

Les gardes de la Cité étaient devenus la première proie du nouveau chaos. Aucun meurtriers ne s'étaient encore attaqués aux citoyens, sauf lorsque ces derniers le leur demandaient. Pour préserver un semblant d'ordre face à une demande, il fallait agir pour satisfaire et garantir le besoin du "bon" citoyen. C'était une étape cruciale. Parvenir à gagner une confiance aveugle dans une situation aussi chaotique que celle-ci. Peu à peu, des dizaines de pendus se trouvaient suspendus au-dessus de chaque ponton. D'autres hurlaient encore à la mort, ils beuglaient qu'on les achève car ces derniers étaient suspendus par les poignets, les jambes férocement déchirées. Certains cadavres démembrés laissaient leurs entrailles pendre à l'extérieur de leur corps en décomposition. Hommes, femmes, enfants étaient tous confondus dans cette masse de chaire déchiquetée et d'organes sanguinolents.

La deuxième vague de terreur devait atteindre le cœur des habitants de la Cité. Et cela ... Il fallait ébranler leur conscience avec des mots. C'était donc la labeur du vieux titan, un être guerrier, sanguinaire et cannibale qui allait définitivement porter l'étendard du nouveau visage de Drack. Il s'avança parmi la foule et se mit au centre entre les Résidences Gouvernementales, les lieux religieux et marchands. Les nombreux acolytes ainsi que les soldats fraichement corrompus amenaient la totalité des habitants à cette même et grande place. Tous étaient étriqués les uns sur les autres, ne sachant pourquoi on les conduisait ainsi comme un troupeau de bétail. Dans quel but ? Pourquoi donc les gardes et de nombreux visages nouveaux les encerclaient, enfermant tous les accès extérieurs ? Thorolf s'avança en posant ses grosses mains sur les épaules de ses nombreux alliés pour les faire reculer. Il se tenait donc en face de tout un peuple qui le regardait incrédule ... Certains ne comprirent pas encore, mais un villageois se détacha du groupe et chargea sur Thorolf le poing levé. Il fut rapidement empoigné par le colosse, sa grosse main serrant étroitement sa gorge. Le regard de l'individu qui avait osé s'interposer débordait d'une furie sans nom. Malgré la pression qu'exerçait le vieux titan sur son cou, ses mains tentaient de griffer et d'agripper la barbe du Maître de guerre. Cet individu ... Cet homme ... N'avait plus rien d'humain. Ce n'était que le fruit d'un sentiment illimité. Il était devenu maniaque, il ne distinguait plus aucune réalité et se fixait à priori sur l'adrénaline qui le gouvernait. Thorolf sourit froidement et montra aux yeux du peuple le paysan qu'il détenait :

"Voici le nouveau visage de Drack. Animal, mais pourtant impassible. Il baigne dans une réalité différente qu'il ne parvient pas encore à dompter. Maintenant, regardez-vous. Admirez seulement vos visages si incrédules et angoissés face à cette terreur, soumis à ce changement si soudain. Et pourtant vous demeurez devant moi comme si j'étais votre nouvel ennemi, un monstre, un tyran."

Le maître de guerre repoussa le malheureux dans la foule. Ce dernier chuta lourdement contre deux anciens lycanthropes, il toussa fortement en se tenant courbé. Le maître de guerre était vu comme une créature venue droit de la noirceur de ce monde ... Et pourtant il avait également subis les affronts de sa misérable existence au point d'en devenir malade ... Même dément. Son cannibalisme devenait une nécessité, les folies meurtrières et l'éradication d'une bonne dizaine de famille se multipliaient à vue d'oeil. Et dans tout cela ... Il devrait subir le courroux des divinités. Être mort de chagrin, de remords ... Non. Car son existence avait fait germé une nouvelle réalité au fin fon de son esprit. Une existence animale, glaciale et surtout ... dominante. Mais ils avaient raison ... Il était bien un monstre. Une entité du mal. Car eux ne partageait pas la même réalité. Et qu'advenait-il aux fous et aux déments ? Une isolation absurde ou une condamnation à mort. Thorolf allait leur montrer ... Ils allaient tous leur montrer ...



L'idéologie de la Terreur
(comprendre le changement)



La voix caverneuse du vieux titan acclama l'attention de tous les habitants :

"L'histoire raconte Drack comme un symbole de rare beauté, de force triomphante et de valeurs inébranlables ... Mais que s'est-il réellement passé à l'intérieur de son esprit ? Que ressentait-il après avoir achevé une centaine d'ennemis vaincus, de fermer les yeux sur des meutes déchirées et opprimées, d'apercevoir un monde entièrement mutilé suite à la Guerre des Titans ? Pouvait-il supporter de se regarder en face ? Non, mes frères ... Nullement, mes sœurs. Moi je vous dis que c'était un lycan brisé. Un ancien guerrier qui s'empressait de sourire pour entraver tous les doutes sur sa véritable condition, pour ne pas sombrer indéniablement dans la folie et l'isolation. Il devait montrer sa bravoure pour préserver le moral de son peuple ... Mais il subissait continuellement le courroux de ses propres horreurs, tenaillé en deux par le désespoir."

Il tint ses bras en l'air et désigna chaque personne en énonçant ces mots :

"Nous sommes les entités noirs de son fort intérieur. Nous sommes la haine de Drack, la pestilence de son mépris, le vomi abjecte de sa défaite. Nous représentons l'image de son dégoût, de sa personnalité rompue en morceaux. Nous symbolisons les peurs qu'il a refoulé, les cauchemars qu'il a si durement accepté avant de beugler aussi misérablement qu'un pathétique aliéné ... Nous incarnons tous la terreur qu'il a entrevu par ses yeux. Une terreur brutale, sanguinaire dénuée de pitiés et de sanglots. Et cette terreur ... Nous allons l'afficher aux yeux du monde. Nous sommes sa terreur. Nous allons la dévoiler en son honneur ! Nous allons montrer QUI ETAIT RELLEMENT DRACK BIEN AU-DELA DES ECRITS HISTORIQUES !"

Plusieurs acclamations de ses nouveaux acolytes accentuaient la force de cette dernière parole.

"Prenons votre réalité constellée des élus et des damnés. Les élus sont les favorisés, ceux qui baignent dans l'ignorance et offrent une confiance aveugle à une vérité historique et absolue. Ils peuvent croire ce dont ils veulent pour préserver leur bonne condition et dicter à toutes les ordures de ce monde que leurs actions sont un fléau ? De quel droit peuvent-ils dicter une pareille chose alors qu'ils n'ont même pas eu le temps de faire de même ? Entendez ma réalité, car nous sommes les élus de ce monde ! Nous parvenons à survivre en recourant aux moyens les plus divers : vol, débrouillardise ou force brute. Eux, les damnés, sont ceux qui se plient aux règlements et vont ainsi droit à leur perte. Ils débutent des guerres sans les terminer et envoient ensuite leur enfants continuer le combat en suivant les conneries de leur défunt père ! Ils se considèrent comme les bons dans les faits historiques, pour eux l'ennemi est obligatoirement leur prochain ! Ne voyez-vous pas qu'ils condamnent les plus faibles à endurer les horreurs de plusieurs chefs misérables ? Et vous restez-là à me regarder, béant et impassible ... Comme si j'étais un de ces chefs immondes qui vous mettraient tous dans un champ de bataille pour un oui ou pour un non."

Le monde actuel ne connaissait aucunement les horreurs de la guerre ... Tout n'était que gloire, beuglements victorieux et un mélange d'espoir et de retrouvailles car "les ennemis sont vaincus". Il n'y a jamais d'ennemis. Il n'y a que des opprimés. Des guerriers incompris qui demeurent dans leur noire solitude avant de franchir les limites de la démence. Personne ne voulait d'eux, personne ne se souciaient réellement de ce qu'il s'était passé. Et encore, les mots peuvent être faibles comparés à ce que les yeux ont la capacité d'observer sur un champ de bataille.

"Pour cela, je recherche les parasites de ce monde. Les entités qui vont constituer la Bête Noire de Thaodia. Le cancer d'Ephaëlya. Des bouchers gagnés par la perversité du sang aux aliénés psychotiques, des plus atroces guerriers aux voleurs ingrats, des diplômâtes avides de pouvoir aux plus pauvres individus refoulés et ainsi former une seule et même entité. Aux yeux de tous, nous deviendrons un exterminateur. Une Armageddon."

Il fallait à tout prix se différencier de n'importe quelle meute ... Croc-Noirs possédaient une stratégie militaire diablement efficace. La nouvelle meute de Drack n'était pas aussi organisé, ils étaient même moins nombreux ... Mais Thorolf désirait plus que tous se faire remarquer et embellir la réputation de la meute par leur sauvagerie sanglante et inhumain.

"Le seul amour que nous possédons, la seule confiance que nous acceptons est notre solide fraternité. Nous accueillons des personnalités de d'autres races qui embrassent également cette idéologie morbide, qui soient capable de supprimer leur humanité pour laisser leur féroce bestialité embraser la terre et les cieux. Mais nous nous rappelons tous que la meute est constitué principalement de fauves, des lycanthropes sauvages et rejetés par la société qui acceptent leur condition en tant qu'animal primitif et puissant. Ici, la limite de la sauvagerie est inexistante."

Rapidement, son bras pointa du doigt le même homme qu'il a empoigné auparavant. Un des garde l'amena devant lui, ce dernier se débattait en hurlant des "NON !" incessants. Thorolf le poussa à terre devant le regard effrayé du peuple. Il leva sa hache bien au-dessus de sa tête.

"Nous ne tuons pas."

Un premier coup s'abattit sur la jambe du malheureux. Le membre fut grossièrement tranché. Un cri de douleur presque inhumain sortit de sa bouche. Dès ce moment opportun, Thorolf cria les verbes suivants avec ardeur :

"Nous massacrons !"

Un deuxième coup lui ôta définitivement un avant-bras sous de longues éjaculations sanguines.

"Nous éradiquons ! "

L'homme infortuné hurla à pleins poumons, définissant sa souffrance devenue insoutenable. La sueur l'empestait et les bégaiements stridents et plaintifs qu'il entonnait s'accordaient harmonieusement avec le supplice. Ce n'était plus qu'une cacophonie d'os brisés sous le poids de la lame, des cris qui se perdaient dans l'agonie en accueillant la fatalité et de la puissante voix du vieux lycanthrope qui ponctua le tout en jetant sa hache à terre en beuglant comme un terrible aliéné :

"Nous exterminons !!!"

Les citoyens du premier rang reculaient précipitamment devant cet acte barbare et la fougue de leur ancien maître de guerre. Ils avaient peurs ... Ils étaient tous terrifiés. Leur esprit venait de mourir, la fuite n'était même plus devenue une solution. Il fallait maintenant se taire et penser à vivre encore un peu plus longtemps avant que Thorolf leur ôte leur vie. Mais ce n'était pas dans les attentions premières de celui-ci. Il n'allait plus tuer impunément. Seulement ceux qui sont sains d'esprit. Il s'empara du cadavre et l'empala brusquement contre une lance relevée à la verticale. Il l'exhiba devant tout le monde, son coude prenant appui sur le nouveau défunt.

"Nous attaquons pour blesser. Ensuite nous achevons quand nous le pouvons. Je veux que le monde sache que lorsqu'un Drack lève son épée pour frapper, chaque coup doit être entendu. Que le cadavre délaissé soit suffisamment mutilé et dépecé pour rappeler à nos ennemis qui nous sommes mais surtout ... Que nous ne sommes semblables à personne. Nous devons être reconnus par notre sauvagerie, pas pour nos principes et nos convictions. Nous sommes des êtres intelligents, mais surtout primitifs. Nous incarnons la terreur, la pourriture exacerbant de ce monde. Une noirceur infinie où les multiples dépeçages, éviscérations, démembrements doivent être considérés comme une normalité, un art ... Une perversité auquel nous aimerions tous nous masturber aisément."

Il prit le temps de marquer des pauses pour laisser ses propres mots percuter leur esprit. Ils étaient essentiels de comprendre son point de vue. Car son idéologie était censurée, voire bannie de ce monde. Tout le monde la connaissait, mais personne n'osait admettre son existence car elle possède une monstruosité effrayante. Et pourtant, tous ces malheureux rejetés ... Il y avait bien plus de ressources à en tirer pour les voir en tant que plusieurs combattants redoutables.

"Je compte beaucoup de membres aujourd'hui ... Beaucoup vont partir suite à un changement aussi radical, mais des membres potentiels attendent ma venue au pouvoir pour se laisser séduire par la cause que j'ai exposé. Si je vous envoie cette missive, c'est parce que je vous laisse prendre une décision cruciale. Un choix définitif.

Tous savaient exactement ce que Thorolf allait dire ... Cet instant définitif, un changement si soudain. Cela allait venir ici et maintenant !



"Acceptez de rejoindre cette cause ou quittez la meute."





- Acceptez de rejoindre la meute. Décrivez vos ressentiments et accepter de croiser le regard de Thorolf en vous posant à ses côtés.


- Refuser de rejoindre la meute. Décrivez donc comment vous vous échappez parmi l'émeute car Thorolf donnera l'ordre d'assassiner les infidèles et les pendre au-dessus des pontons, de les faire prisonnier et les vendre en tant qu'esclaves ou encore de les placer dans son garde-manger personnel ...





Alignement de meute : Chaotique
Ancienneté de meute : Création récente


Bref résumé de la meute :
Anciennement la plus civilisée de toute, la meute de Drack a été reconverti pour devenir la plus chaotique. Leur culture se base principalement sur leurs actes barbares (pillages, génocides, ...) et non sur des connaissances littéraires ou marchandes. Les seuls commerces florissants sont les nombreux abattoirs qui délivrent de la viande de toutes races et des forges. La meute de Drack domine le centre de Thaodia.
Cette communauté de lycanthropes vit dans les marécage sur des maisons sur pilotis, en quête de tranquillité et de marquer une ligne de séparation entre eux et le monde de Thaodia. Drack fut le fondateur de la Meute, il y a de ça très longtemps maintenant, à sa mort son nom fut donné à la communauté. Il mourut pour préserver son « havre de paix marécageux » en chassant la menace, mais perdit la bataille suite à ses blessures. Thorolf Gunnar décida par la suite d'honorer ses plus grandes terreurs qui a causé sa chute et de les faire revivre au monde entier. Elles ne sont nullement inscrites dans les écrits historiques définissant sa grande gloire d'autan. Son histoire, aux yeux de Thorolf Gunnar, est un mensonge qui épargne les ressentiments les plus abjectes qu'il a rencontré au long de ses combats ainsi qu'à l'infâme amertume qui le définit comme un homme brisé suite à la Guerre des Titans.
Considéré comme l’un des plus grands lycanthropes de Thaodia, Drack était très respecté.


Dernière édition par Thorolf Gunnar le Mar 24 Avr 2012 - 11:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La renaissance de Drack [Partie : 2/2]   La renaissance de Drack [Partie : 2/2] EmptyMar 24 Avr 2012 - 4:17

Le discours du nouveau souverain, du maître de guerre de Drack avait conquis une grande partie de la foule. Une foule inconsciente et surtout apeurée de l'exemple qu'avait prit Thorolf. Aucun d'entre eux ne voulait finir comme ce pauvre homme qui avait eu tout le temps de voir la terrible hache du Lycan s'abattre sur son corps déjà mort plusieurs fois avant de le laisser mourir, mutilé, agonisant, n'aillant plus la force de crier son désespoir, sa colère et sa douleur, laissant ses os et ses muscles pleurer pour lui. Cet homme n'avait été que le parfait exemple de ce qui attendrait Cerrarë s'il ne parvenait pas à fuir.
Dominant la foule, haranguant la population massée devant lui, Thorolf enfilait son nouvel habit. Celui de chef. De chef sanguinaire et chaotique. Chef de Drack. Il lui ferait subir mille souffrances comparable s'il ne parvenait pas à fuir.
Car sans nul doute, Cerrarë ne pouvait rester dans cette meute qui prenait le chemin de la barbarie et de la violence sadomasochiste.
Oui c'était bien le mot, car le vieux Lycan semblait avoir prit tout son plaisir à faire souffrir ce pauvre homme, riant et criant de plus belle sur la foule. Il ne suivrait pas Thorolf dans la folie, et ne suivrait donc pas la meute de Drack sur le triste chemin qu'elle empruntait, sous la direction du maître de guerre.
Tout tenter... Il aurait pu tout tenter pour faire taire le vieux Lycan. Il aurait pu, au moins essayer de tirer une flèche, il en aurait eu le temps. Acte inutile en soi, puisque jamais il n'aurait pu atteindre Thorolf que ce soit d'une flèche ou de sa lame, les sbires du Lycan auraient probablement fait écran de leurs corps. Alors, Thorolf aurait eu tout le loisir de venir chercher le chasseur, englué dans la foule. Mais aurait il pu réveiller la foule ? Il semblait au chasseur que même un pareil acte n'aurait eu aucun effet sur la foule totalement soumise et hébétée. Il fallait abandonner Drack, maintenant. Fuir, avant qu'il ne soit trop tard.
A l’intérieur, dans son corps, Cerrarë sentait Anfauglir bouillir, brûlant les chaînes qui fondaient sous la fureur du terrible animal. Une chaleur presque insoutenable envahit le Lycan, qui ferma les yeux afin de contrer cette douleur.

Le loup blanc apparut face à Cerrarë. L'herbe grasse s'était mise à fumer, et à y regarder de plus près, le pelage blanc du loup se tintait de noir en plusieurs endroits, consumant la belle robe immaculée, comme un feu de brousse. Le ciel bleu virait rapidement au rouge, offrant un dégradé qui passait par l'indigo et le violet. Anfauglir rugit férocement, hérissant son poil qui s'assombrissait à vue d'oeil. Il émit ensuite un long hurlement, et articula ses babines, formant une phrase, puis une deuxième avant de s'évanouir, d'être consumé par le feu qui détruisait la forêt qui les entourait, seuls ses deux yeux jaunes, semblables à de petites citrines, flottèrent encore quelques instants dans le feu, attisant sa puissance en même temps que ce dernier en faisait scintiller les reflets.

-Laisse moi sortir Cerrarë, laisse moi tous les déchiqueter, je le ferais j'en suis capable. Laisse moi juste te le prouver.

La voix du loup était parfaitement calme en lui, sure, d'une sérénité presque rassurante, contrastant avec l'apparence qu'il lui avait offerte, et pourtant, il savait que libérer la bête serait inutile, et mortel. Anfauglir n'avait pas pu sortir depuis près de deux siècles et même s'il possédait la sauvagerie et la violence des pires loups de ce monde, il ne serait surement pas capable de faire grand chose face à des Lycans capables de maîtriser leur bête comme on maîtrise un petit foyer un soir sans vent.
Il fallait trouver une échappatoire autre.

Il fallait fuir cet homme, fuir le meute de Drack, ainsi qu'il l'avait toujours voulu. Mais jamais il ne s'était imaginé la quitter dans ces conditions et sous pareil contexte, jamais il n'avait pensé devoir quitter la meute pour sa vie. Il avait toujours pensé qu'il disparaîtrait simplement, comme un esprit qui s'évanoui parmi les ombres. Mais aujourd'hui, il devrait la quitter comme un vagabond tenterait de s'échapper d'une prison.
La façon dont allait être remodelée la meute ne pouvait être acceptée par le Lycan, jamais il ne pourrait cautionner les meurtres sauvages, les pendaisons qui avaient fleuris un peu partout maintenant, et surtout, jamais il ne pourrait cautionner pareil chef, tuant... Torturant à mort son peuple, dans le seul but de lui faire suffisamment peur afin que personne ne se rebelle et que tous préfèrent l'avoir comme chef que comme ennemi.
Sur que Thorolf avait superbement calculé son coup. Il était improbable qu'il échoue. Il avait réussit, il s'était imposé par la force, comme il savait le faire. Mais il s'était aussi imposé par la parole, ces paroles crues, franches et violentes. Ces paroles qui avaient été entendues par la majeure partie de l'assemblée. Ces paroles qui avaient glacé le sang de tous les présents, en les menaçant du même coup de leur infidélité et de leur non-soumission à sa toute puissance.
Serait il le seul à oser fuir Drack, et plus que Drack, fuir Thorolf ? Pour l'instant, aucun autre n'avait tenté l'aventure. S'il fallait qu'il ouvre la voie pour que la foule ose se rebeller, il le ferait. De toutes façons, il fallait bien fuir et si ce n'était pas aujourd'hui, ce devrait être demain, mais il fallait partir le plus vite possible, partir tant qu'il en était temps.
Cerrarë savait que quitter la meute en vie ne serait pas chose aisée, et pourtant, Anfauglir brûlait intérieurement. Il brûlait de sortir et de laisser exploser toute sa colère primitive et sauvage.

-"Nous devons fuir, Anfauglir, tu le sais. Nous ne pouvons rester là, tout comme nous ne pouvons pas atteindre le chef de guerre. Nous ne ferions que perdre la vie à tenter pareille folie."

Un rapide coup d'oeil aux alentours lui révéla la présence massive de gardes à la solde de Thorolf tout autour. Partir ne serait réellement pas chose aisée. S'il parvenait à fuir, il remercierait Sên tous les jours pour sa bienveillance. Il implora son nom avant de relever un capuchon noir, cousu à sa cape, qui vint se poser sur sa tête, venant dissimuler son regard, ne laissant apparent que sa bouche et son nez.
Il recula lentement, se rapprochant des extrémités de la foule, sentant les gardes tourner leurs regards vers lui. Leurs yeux perçants avaient remarqué les mouvements du traqueur. Une fois arrivé sur les derniers rangs il s'immobilisa, surveillant toujours les gardes qui échangeaient des regards afin de surveiller le futur fuyard. A présent, Cerrarë était le dernier rang. Personne n'était derrière lui, mais, même si le chemin paraissait tranquille, la route était en réalité semée d’embûches. L'une des rues qui s’élançait vers l'est semblait désertes, désertée de tous ses soldats. A première vue, il serait facile de s'y lancer et de tenter de semer les Lycans qui auraient choisit de le poursuivre pour l’empaler ou le pendre.

Le chasseur se recula encore un peu, se démarquant très légèrement de la foule compacte. Se reculant toujours, lentement, le plus lentement possible, toujours plus lentement, gagnant centimètres par centimètres. Il savait que se mettre à courir trop tôt aurait rameuté trop de garde, et il n'aurait surement pas pu les semer, n'ayant pas pris suffisamment d'avance. Ainsi, il tâcherait de profiter de l'effet de surprise que lui procurerait sa course soudaine.

Mais un problème de taille vint soudain contrarier les plans du chasseur. Un garde un peu trop pressé n'avait pas fait que le suivre de l'oeil. La démonstration de force de Thorolf n'avait pas duré suffisamment longtemps pour lui permettre d'avoir une avance confortable. La main du garde se posa sur son épaule, et ce dernier lui demanda de regagner la foule en poussant légèrement Cerrarë.
Ce dernier résista, faisant un rapide volte-face, arborant un sourire malsain et coupant net la tête du garde. Ça y est. Il avait lancé le signal, à présent, les gardes allaient lui sauter dessus.

-"A toi de jouer, Anfauglir... Cours, cours... Montre leur la signification du mot 'Célérité'..." Soupira t'il dans un murmure, avant de fermer les yeux et perdre conscience, perdre tout contrôle, laissant les rênes au démon.

Instantanément, l'homme encapuchonné prit forme animale. Le grand loup blanc s’élança alors rapidement, prenant la ruelle qui partait vers l'est. Il fallait disparaître dans la forêt, partir hors de la vue de qui que ce soit.
L'effet de surprise permit au loup de prendre quelques précieuses secondes d'avance sur ses poursuivants.
La bête fendit l'air, envoyant la cape de fourrure noire voler au vent et atterrir lourdement derrière lui. Il quittait la meute, il abandonnait tout. Et la cape n'était que le signe le plus flagrant de cet abandon. Tout un pan de sa vie serait laissé ici, comme cette cape qu'il n'avait jamais quitté. Mais au final, peu lui importait ce qu'il pouvait perdre aujourd'hui, pourvu qu'il puisse conserver sa précieuse vie. Anfauglir était de son avis, et le loup avait entendu l'appel de Cerrarë. Il fendait toujours plus rapidement l'air, ne jetant aucun regard en arrière, les yeux rivés sur le futur, sur ce chemin qui s'ouvrait, sur cette fuite, sur la vie qu'il ne devait pas perdre.
Le loup blanc traversa rapidement le pont, au moment où surgirent les difficultés. Deux gardes tenant la surveillance du pont se présentèrent face à lui. Au dessus, les corps, pour certains sans vie, pour d'autre encore vivant, hurlant, où fatigué de le faire, mutilés, laissant leur sang couler et venir souiller le ponton, bougeant encore parfois, ou se laissant simplement balancer par le faible vent qui soufflait, venaient rappeler au fuyard quelle serait l'issue de son échec.
Ainsi donc, l'issue était simple. Ne pas échouer. Fuir. Fuir, encore et toujours. Fuir vers la forêt toute proche.
Les deux gardes brandirent leurs armes, barrant la route au loup qui traversait le ponton, la porte de sortie vers la liberté qu'il aurait pu caresser.
Il ne devait pas ralentir, ne devant perdre aucune seconde sur ses poursuivants, mais il ne devait surtout pas être blessé, risquant d'être ralentit par la blessure infligée. Des milliers de solutions passèrent par la tête du loup. Laquelle serait la bonne ? Celle qui permettrait à Cerrarë de passer le pont.
Les lances venant barrer le ponton furent projetées en avant, prêtes à empaler le loup qui courait inexorablement vers ses bourreaux, vers sa mort. A l'horizontale, les lances venaient capter les rayons d'un soleil éblouissant, venait faire se refléter quelques éclats mortels annonçant la terrible issue, qui pourrait bien s’avérer mortelle.
Alors que les lances vinrent se refléter au fond des yeux du loup, ce dernier prit une impulsion formidable et dans toute sa puissance, dans toute sa sauvagerie et son désir de liberté, bondit au dessus des deux gardes médusés qui n'eurent le temps de relever leurs armes.

Le loup abandonna un dernier regard vers la cité de Drack, apercevant les deux gardes qui se retournaient et commençaient à le poursuivre, suivit d'autres gardes qui avaient commencé la poursuite dans le coeur de la cité, et qui avaient maintenant prit l'apparence de loups aux couleurs diverses et variées.
Une dizaine de loups étaient donc à sa poursuite. Mais il était trop tard pour eux. Anfauglir avait maintenant trop d'avance pour pouvoir être rattrapé avant d'entrer dans la forêt.

Cerrarë espérait alors que sa diversion aurait permit à quelques autres rebelles de prendre la fuite...

La forêt était maintenant toute proche, et lorsque le loup posa sa première patte sur les herbes humides qui venaient la peupler, il crut marcher sur un fin manteau neigeux, tellement l'herbe semblait douce, molle et friable en même temps.
Mais il était maintenant sauvé. Jamais il ne pourrait être rattrapé dans les dédales de la forêt. Après avoir pris la direction du sud pendant quelques kilomètres, il s’arrêta, reprenant son souffle...
Aucun bruit ne filtrait. Les oiseaux s'étaient tût, semblant respecter un quelconque silence commémorant la mort de la meute de Drack.
Les bruits de la cité, les cris de Thorolf, les pleurs et les hurlements d'agonie des pendus, tous s'étaient évanoui durant la course, et à présent, un silence morbide régnait.
A travers les arbres morts, le soleil filtrait, faisant apparaître quelques halos lumineux sur la terre morte de Thaodia. Une lumière fausse. Une lumière déchirée par les arbres mourant, et pourtant, première lueur d'espoir qu’aperçu le Lycan.
Cerrarë les avait semés. Il était à présent libre. Libre, et orphelin à nouveau.

Comme promis, il remercia Sên, en lui adressant une courte prière. Peut être... Surement la déesse l'avait entendu et l'avais protégé durant sa fuite. Il resta quelques instants, abasourdi par les évènements qui venaient de se produire, repensant à ce quoi il avait échappé. Mais il était bien là maintenant, en vie, grâce à Sên.

-"Qu'allons nous devenir maintenant ?"

Cerrarë avait fermé les yeux durant sa prière et il avait rejoint le royaume d'Anfauglir. Le loup avait reprit sa couleur blanche, il n'y avait aucune traces de l'incendie et quand au ciel, il avait reprit sa couleur azurée. Il adressa sa question au chasseur dans un long hurlement.

-"Nous avons enfin gagné le présent le plus précieux de Sên, Cerrarë. La liberté, l'état sauvage ! Que demander de plus ? Nous avons été chassés de notre meute. Cette meute que tu adorais t'as bannie. Tu te feras tuer si tu y retournes, sans compter que les autres meutes vont se méfier. Elles ne t'accepterons pas en leurs seins. Pas d'un claquement de doigts..." Poursuit-il, le lâchant pas du regard le chasseur qui lui faisait face.

-"Je ne sais pas... Je n'ai aucune réponse pour l'instant Anfauglir. Pour le moment, je veux juste... Rester seul..." Lui répondit Cerrarë, tournant les talons, sentant le loup accepter sa décision et disparaître dans un long hurlement, et rouvrant les yeux sur la forêt morte qui entourait le loup qu'il était resté.

Anfauglir avait raison, qu'allait il faire maintenant ? Maintenant qu'il pouvait aspirer à la liberté la plus pure, sans entraves aucunes. Allait il préférer rejoindre une nouvelle meute ? Pouvait il rejoindre une nouvelle meute ? Allait il chérir cette liberté qui s'offrait à lui, cette liberté qu'il avait maintes fois rêvé ?
Ceci est une autre histoire...
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MessageSujet: Re: La renaissance de Drack [Partie : 2/2]   La renaissance de Drack [Partie : 2/2] EmptyMar 24 Avr 2012 - 13:02

Comment avait-il tous pu tomber si bas ? Accroupi sur le toit d’une des nombreuses habitations entourant la place publique, Kyron regardait en silence le macabre spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Il l’avait pourtant vu venir de si loin, se changement radical, se démon venant de l’intérieur même de la meute et qui avait englouti d’un coup l’entièreté des valeurs sous lesquels il avait été élevé. Ca avait débuté il y quelque temps déjà, du jour au lendemain Gilh, l’homme qui l’avait prit sous son ailes a son arriver dans la meute avait disparu, il avait quitté pour affaire a l’étranger, un mensonge que le jeune Lycan avait bien de la misère à avaler. La meute se retrouvait donc sans chef et sombra doucement dans le chaos. Thorolf le chef de guerre reprit rapidement les reines, Gilh l’avait mit en charge de la meute a se qu’on disait, encore une fois Kyron n’y croyait pas. Déjà a se moment le jeune Lycan était arrivé a l’époque de la remise en question et sans mentor ou direction les temps s’annonçaient difficiles. Peu à peu une paranoïa s’installa chez les habitants de la meute, rumeurs, corruptions, meurtres et disparitions été a la page et plus le temps passait pire c’était la situation empiré par l’imagination et la peur de la collectivité, Kyron lui avait prit du recule l’avenir de son escouade née sous l’ancien règne rien n’était certain, déjà deux membres de cette escouade avaient désertés, ils avaient eu raison de le faire encore et encore le jeune Lycan regrettait de ne pas les avoirs suivi. Le centre ville était carrément devenu un autre monde, un atmosphère de terreur y régnait partout dans les rues il voyait de la détresse et de la honte les gens marchaient la tête baisser ne voulant pas croiser le regard de se qui su jugeait maintenant maitre des rues, meurtrier et assassin sans honneur attiré par la seul odeur du sang et de la chair qui décorait maintenant les coins des quartiers qui avaient été un jour si paisibles. Kyron avait de la misère a se rendre a son poste a tout les jours, refusant de s’impliquer dans les actes de boucheries et de massacres il c’était éloigner peu a peu des autres soldats qui sombraient dans cette folie. Les plus affectés étaient clairement les jeunes adultes attiré par l’appel du sang il était toujours les premiers à se lancer dans les campagnes de terreur et les exterminations, l’humanité arracher de leurs modes de vie avant même qu’elle en fasse partie.

 

Kyron en était venu à ne plus approcher de la ville, sa cabine situé a l’écart il préférait rester seul plutôt que de laisser son esprit se corrompre par le sang qui y coulait en permanence. De sa fenêtre il pouvait voir à chaque jour les rassemblements donner par les exécutions publiques et les pendaisons qui étaient devenus des événements quotidiens. Coupable, innocent, homme, femme, enfant, il n’y avait aucune exception la simple accusation devenu jugement absolu et une sentence a mort s’en suivait, la justice n’existait plus. Il était devenu impossible de dormir les cris des gens démembrés et pendus le gardant réveiller, sa vie avait carrément chaviré la dame qui venait lui porter de la nourriture de temps en temps ne venait plus, se qui restait d’elle pendait a l’entré de la ville, elle avait insulté un officier ou quelque chose du genre. Le jeune Lycan essayait de s’abstenir de tout commentaire de tout réaction face a c’est acte de barbarie ne voulant pas attiré l’attention, le peu de gens qu’il connaissait l’avait oublié il était maintenant devenu un ombre parmi tant d’autre. Il se demandait se qu’il pouvait faire, si quelque chose pourrait ramener Drack de la folie, mais la corruption de a meute semblait avoir atteint le point de non-retour. Il devait partir, mais avant il devait régler ses comptes avec le nouveau régime de tyrannie. Son occasion vint bien assez vite, une assembler allait avoir lieu pour la renaissance de la meute et Kyron comptais bien y être. Le jour venu, le jeune Lycan vint se joindre à se qui restait de la population assemblé pour le discours du nouveau chef. Fidèle à son habitude le jeune Lycan monta sur un toit et s’accroupi, il aimait toujours mieux les hauteurs, le visage couvert par son foulard et la tête recouverte de son grand capuchon noir on pouvait a peine déceler le regard haineux qu’il jetait sur la scène qui se déroulait devant lui, Thorolf était l’homme responsable pour la destruction de se qui avait un jour été sa meute, des valeurs aux personnes qui les transmettaient tous avaient péri sous la main du tyran qui donnait maintenant un spectacle grotesque en revendiquant sa suprématie sur l’amas de chair moisi qui avait jadis été Drack. Même après c’être battu pour la meute, avoir tué mainte fois Kyron ne pouvait se laisser tomber si bas, on lui avait inculqué un code d’honneur guidé par des valeurs, il n’était pas un meurtrier, il était un soldat et se qui se déroulait devant ses yeux allait a l’encontre de se pourquoi il vivait et avait vécu.

 

Le discours était terminer, il était temps d’agir avant que la foule se mette à chasser tout ceux qui n’avait pas du sang sur les mains. Le jeune Lycan sauta par-dessus le toit se laissant glisser contre le mur jusqu’au sol puis se mit en direction de sa cible. Les quais était surveiller, une surprise attendait tout ceux qui pensait déserter la meute, mais Kyron était venu préparer. Il dégaina une dague et la cacha dans sa manche marchant lentement vers le bâtiment de la garde. Le bâtiment était un des plus gros du village, une grande quantité d’armes et de plans étaient entreposer sur place et le Lycan comptait bien en privé l’accès. Sautant de quai en quai il dirigeait habilement a travers le village, il connaissait le chemin par cœur, chaque planche, chaque pierre de cette endroit lui rappelait quelque chose, un temps ou tout était plus facile. Le bâtiment était gardé, mais il était belle et bien déterminer à finir sa tache ceux qui se tenait devant lui n’était plus les frères qu’il avait un jour connu mais des monstres sans pitié n’y morale. Deux hommes était appuyer contre chaque côté de la porte, ils discutaient. Kyron senti une rage montée en lui le genre de haine qu’il n’avait ressentit depuis plusieurs années il s’avança vers les gardes une dague dans chaque main, ils furent surpris mais se mirent en garde assez rapidement pointant chacun une lance en sa direction, il connaissait leurs techniques le Lycan avait passé tant d’heure à la perfectionner et aussi a la contré. Il continua à avancer jusqu'à arriver à la pointe de la lance ignorant les avertissements des gardes qui étaient maintenant nerveux. Kyron attendit que le premier garde frappe un coup droit, il contourna la lance laissant la point frôler son épaule et pivotant a mesure qu’elle avançait il la saisi et la tira vers lui, au même moment il appuya le coté de son pieds contre celui du deuxième garde le poussant avec son flanc il l’envoyant valser jusque dans l’eau, puis d’un coup bien placer il trancha la jugulaire de l’autre garde a l’aide de sa dague un jet de sang chaud vint lui éclabousser le visage. Kyron poussa une grimace de dégout essuyant le sang le mieux possible avec sa main puis rapporta son attention sur le garde qui venait tout juste de faire surface dans le marais, sans lui laisser le temps de s’agripper il posa son pied sur sa tête l’immergeant jusqu'à se qu’il n’y ai plus aucun signe de vie de sa part. Le Lycan défonça la porte et entra en étant sur de ne pas avoir alerté personne d’autre. Il entra a l’intérieur et se dirigea directement vers les urnes qui étaient empilées dans un coin, elle contenait de l’huile pour alimenté les torches qui éclairait le village, c’était parfait. Après en avoir répandu un peu partout a l’intérieur il saisi une torche et se plaça juste devant la porte, c’était un aller sans retour, il ne reviendrait jamais ici tout était fini. Il laissa tomber la torche se qui, en un moment, mit feu au bâtiment en entier. Il quitta promptement la scène ne laissant derrière lui qu’une épée marquer par l’emblème de la meute sur le quai en face du bâtiment ravager par les flammes. Kyron quitta le territoire de la meute sans grande difficulté considérant la distraction qu’il avait causé. Le jeune Lycan prit une grande inspiration puis s’enfonça dans la forêt jetant un dernier regard sur son passé. Thorolf allait payer, il s’en fit la promesse.                                       

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