Une grotte, un mur, des armes, contexte agréable et accueillant ? Non plutôt macabre comme vue d'ensemble mais c'était le quotidien de Rekk , une pierre froide et humide et un magnifique arsenal dans un coin, des armes certes classiques mais toute ayant faites leurs preuves, aujourd'hui jour de fête, du moins dans sa tête vu qu'il décida de se faire plaisir en chassant un petit peu, on ne sait jamais un pillard de passage , un animal sauvage mais comment le tuer cette fois ci ? Une épée? trop classique ; Une hache ? Trop barbare ; Un arc peu être ? Non çà enlèverai tout le plaisir de la traque ; tant de choses étaient passée en revue , même un vieux gourdin en pierre dont la raison du refus était l'argument 'Trollesque'.

Au bout d'une bonne demi heure de méditation sur les armes il partit boire un verre se disant qu'avoir les idées au frais l'aiderait. Et c'est là qu'il la vît, juste à l'entrée de la grotte, elle était légèrement plus grande que lui, du haut de sa taille les reflets que le soleil lui donnait étaient magnifique, une blonde si gracieuse, fine, élancée, elle était si douce pour les mains. Il s’approcha d'elle et la saisis tendrement de crainte de la blesser. C'est comme ça que sont choix porta sur une Hallebarde à la lame recouverte d'une feuille d'or ramassée quelques jours plus tôt sur un cadavre de soldat.

Sortit de sa pseudo histoire d'amour, il continua de préparer ses affaires, son légendaire sac de changement ou il planque ses vêtements lorsqu'il se déplace en forme de loup. Un bon moyen de ne pas finir nu quand on doit reprendre forme humaine dans des endroits improvisés. Ensuite le stricte nécessaire , un peu d'eau , un morceau de viande séchée, quelques bandages, du fil , une aiguille et le voilà paré. Un équipement pas trop lourd et bon marché pouvant normalement lui permettre de vagabonder une journée sans risque.

Maintenant il lui fallait un lieu pour trouver des proies, il avait entendu en rodant autour des meutes avoisinantes que le refuge de griffe noire était sujet à d'étrange disparition. Il regarda le ciel, le temps d'y aller, il sera déjà tard... il devra certainement passer la nuit là bas et revenir le lendemain, c'est pourquoi modification d'inventaire de dernière minute , et une couverture prit le peu de place qu'il restait dans le sac. Le voilà donc partit , le soleil au Zénith derrière lui et comme prévu le temps d'arriver au refuge, le ciel se faisait sombre, en partie à cause de l'endroit qui était rarement éclairé même par un après midi ensoleillé.

Dans l'obscurité ambiante, l'air n'était pas si déplaisant, il avait croisé des traces quelqu'un était passé il y a très peu de temps, cette personne était certainement encore dans les environs. Il posa son sac au pied d'un arbre mis quelque feuille dessus pour le camoufler et ensuite brandit fièrement son arme, le style avec lequel il la sortit de son dos pour la placer face à lui en position de garde était digne de celui d'un valseur faisant tournoyer sa partenaire. C'est alors qu'il entendit un bruit, il se retourna et instinctivement frappa en direction du son déplaisant et remarqua bien vite que tout ce qu'il restait de sa douce était un morceau de la perche en bois brisée légèrement plus haut que l'emplacement de ses mains.

Un nouveau son retentit alors il n'eut d'autre choix que de sauter dans la direction opposée, mais une masse énorme le frôla , le balaya et le projeta contre un arbre. Il détestait être vaincu aussi facilement et le fait de briser sa bien aimée n'arrangea en rien l'histoire, la flamme de fureur était allumée. Le combat n'était pas fini, il faisait désormais face à un ennemi encore inconnu, mais cette fois avec les armes sur lesquelles il a toujours pu compter en cas de besoin , ses fidèles atout bestiaux, des pattes aux griffes acérées , et des crocs taillé comme des rasoirs.