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 Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans]

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MessageSujet: Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans]   Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans] EmptySam 26 Jan 2013 - 1:42




Qu’est-ce qui détermine le droit de vivre de chacun d’entre nous? Quels sont les fondements de notre existence en tant qu’êtres faits de désirs et de raisons? Pourquoi nous querellons nous dans des batailles où les cœurs finissent déchirés et les âmes, tourmentées dans la vie, s‘éteignent dans l‘oubli et la mort?

Peut-être sans cesse dans une quête du sang et de la peur…. Tout au juste pour prouver la valeur de notre passage, aussi glorieux soit-il pour les hommes et terriblement insipide aux yeux des éléments.



Le chemin était rude pour la vieille carriole qui brinqueballait à chaque cailloux. Les roues de bois ne tiendraient nettement plus longtemps. La forêt noire s’étendait à travers le ciel, tous deux se noyant dans la brume de la nuit. Des corbeaux aux yeux rouges suivaient le voyageur, leurs ailes battantes prêtes à se ruer sur un cadavre en décomposition.

L’homme qui tirait les rênes était bordé d’une large cape noire qui le couvrait de la tête au pied. On devinait à peine sa forme, qui se mouvait sur le sombre carrosse. Le bruit du liquide dégoulinant jactait au fur et à mesure que le convoi avançait à travers la forêt. Au loin, une lumière, à peine visible, qui grandissait lentement au rythme de l’avancée… Elle semblait héberger une lueur attirante, inoffensive, presque chaleureuse…
C’était une maison de nobles, vampires de surcroît dans le territoire des domaines privés. L’odeur de la mort s’imprégnait partout à l’extérieur de l’antre, annonçant les prochaines œuvres macabres que le charrette transportait dans son sillon.
Le transport s’arrêta net, camouflé aux yeux des gardes de la villa. L’homme descendit de son siège et observa longuement le portail. Deux acolytes étaient posté tels des gargouilles devant les grilles, discutant et rigolant tout en partageant une bouteille qui ne devait sûrement pas contenir que du vin… La cohue interne se faisait largement entendre. Les rires, les cris, les horreurs que les nocturnes aimaient à infliger à leurs esclaves humains brisaient le murmure de la forêt.

L’ombre scruta une nouvelle fois les environs. Il ne passerait pas les premiers mètres. Même si celui-ci était un excellent assassin - peut-être même le meilleur de Mavréah - les suceurs de sangs qui s’exclamaient au portillon restaient de très bon détecteurs d’intrus. Mais ce détail était inévitable, voir même presque un classique.
Un sourire bref se dessina sur ses lèvres tandis qu’il s’avançait vers le chariot et qu’il délaissait celui-ci de son contenu : de grandes caisses en bois recouvertes minutieusement de draps et d’étoffes coûteuses. Après avoir retiré les couches de tissus d’une valeur estimable, il plongea sa main dans le conteneur pour en sortir une énorme liasse de boyaux juteux compactés dans un filet de pêche. Mêler l‘utile et l‘agréable, même si l‘agréable fini souvent par se salir… Dans ses basses besognes, l‘argent autant que les concessions n‘étaient pas un problème. Il fit la même opération pour chaque caisse puis il prit le tout et le posa sur le sol en un seul et même pack qu’il entoura d’une corde.
Les corbeaux voletaient autour du vampire et s’agitaient de branche en branche tandis que le marchand noire traînait son fardeau de chair et de sang autour de la propriété, délaissant des petits morceaux humains tout du long et faisant gicler une rivière de sang sur la terre et les souches d’arbres. Les deux vampires qui continuaient à boire et à rire commencèrent à scruter les environs à leur tour, percevant inexorablement l’odeur de décomposition qui parvenait à leur nez. Cette fragrance de la mort commençait à s’installer autour de la villa, alors que les corbeaux eux même décidaient de rejoindre les lieux.
L’homme sifflait, continuait de marcher en laissant traîner derrière lui une vase de boyaux, jusqu’au moment où le filet fut quasiment vide. Là, il lança le reste et frotta ses mains sur la cape noire qui était maintenant ensanglantée.
Soupirant un instant, le voyageur porta sa main à sa toge et l’enleva d’une traite, la faisant tomber négligemment sur le sol, découvrant son visage et ses yeux maudits. Adrian Bartholëmy, habillé dans un costume à son habitude, un tueur sans pitié, s’apprêtait à donner une énième fête en l’honneur de ses congénères. Ce soir, il ne s’agissait pas d’atteindre une quelconque cible dans une autre réunion importante d’instigateurs démocratiques… Non.. Ce soir tout le monde rejoindrait le monde des morts.

L’odeur était suffisante pour qu’Adrian puisse avancer vers l’entrée sans que les vampires ne puissent le percevoir clairement. Le vent était d’ailleurs en sa faveur, et même lui avouait avoir du mal à concentrer son odorat sur autre chose que les débris de corps qu’il avait éparpillé. Il avança vers l’entrée, dos à l’un des gardes alors que le second s’avançait vers la forêt noire en quête de réponse.
Lorsque le vampire fut assez proche il prit une de ses nombreuses fines lames et trancha le cou de sa victime alors qu’il maintenait sa bouche fermé, sentant ses crocs mordre ses doigts et mêlant son sang au sien qui giclait sur le mur du portail. Son camarade se retourna et vu alors le meurtrier, l’espace d’une brève seconde avant qu’une lame ne vienne se planter dans son cœur. Il tomba à la renverse faisant disparaître son corps dans les ténèbres, tandis que le vampire gisant sous les pieds d’Adrian s’égosillait dans de râles de douleur. Avec un regard apitoyé l’homme acheva sa proie d’un coup de pied net dans le crâne, fracassant les os et crispant les orbites de celle-ci. Les corbeaux vinrent déguster les corps sans attendre leur tour, tranchant la peau morte et extirpant les nerfs et la peau.
L’assassin tapota sa chaussure et jeta un regard inquiet en direction du premier étage où la fête se déroulait. Visiblement, les nobles à l’intérieur étaient beaucoup trop occupés pour prêter attention à l’intrusion d’Adrian. Il soupira puis entreprit d’entrer par la fenêtre des cuisines au rez-de-chaussée, qui étaient inoccupées par la même occasion. La viande fraîche était déjà à disposition et il fut fort évident que les vampires n’étaient pas concernés autrement que dans la dégustation de victimes vivantes…

Le vampire continua son avancée à travers les pièces, tuant chaque personne qu’il pouvait croiser et semant la mort dans les quartiers des domestiques. L’un d’eux, tentant de prévenir les nobles lorsqu’il trouva les corps déchus d’une demi dizaine de serviteurs au pied d’Adrian. Il le poursuivit jusque l’escalier, alors que celui-ci criait, mais en vain la créature lui sauta dessus avant de lui briser les jambes et de l’étouffer lentement. Les cris du jeune esclave humain avait alerté un dernier domestique qui semblait ressortir de la salle des fêtes. Il descendit lentement des escaliers et vu le vampire qui traînait le corps pour l’entasser avec ses autres confrères. L’effroi le parcouru alors qu’il tremblait comme une feuille… Remontant doucement les escaliers il tenta de rejoindre de nouveau la grande salle.
Mais le vampire était là, derrière lui..



"Vous êtes sur mon chemin…"



L’homme sursauta et se plaqua contre le mur orné de tableaux, suppliant Adrian de le laisser en vie. Le vampire fit mine de l’ignorer avant de le saisir par les cheveux et de l’attirer jusqu’à la porte de la salle des fêtes. Une odeur de sang mêlé d’euphorie se dégageait nettement. Il ne restait plus que cette dernière salle, un endroit rempli de vampires…

Adrian réfléchissait en même temps qu’il tenait fermement le domestique par cheveux, lui arrachant quelques pleurs de temps à autre. Tuer tous ce beau monde lui serait quasi impossible seul. Le plan se déroulait bel et bien comme prévu, il n’y avait maintenant plus qu’à attendre le renfort qu’il attendait : une guilde d’assassin qu’il avait payé pour une lourde somme, devait lui envoyer ses meilleurs éléments pour l’aider à éliminer cette antre de la mort. Aucune précision n’avait été donnée sur ces assassins ou leur mode opératoire, seul le moment : lorsque la lune aura atteint son plus haut sommet dans le ciel. Le vampire n’avait pas besoin de jeter un œil à l’extérieur pour savoir que ce moment était arrivé. Même les yeux fermé il pouvait visualiser cette lune qu’il connaissait si bien depuis ces trois derniers siècles.

Il inspira longuement et enfonça la porte d’un coup de pied, tua l‘homme qu‘il détenait et le jeta au travers du tapis qui ornait l‘entrée, faisant un vacarme qui orienta les regards de tous les vampires et les esclaves de la salle vers celui-ci. Alors que la tension montait, Adrian dégaina sa longue dague avant d’étirer son bras armé.




"Bonsoir à vous, je suis désolé de vous l’apprendre, mais pour des raisons financières qui vous dépasse, la banque, c’est-à-dire MOI… Ne vous octroie plus le crédit… De vivre!"




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MessageSujet: Re: Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans]   Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans] EmptySam 26 Jan 2013 - 5:45

La veille, elle avait reçu une lettre. Une lettre qui contenait un contrat, beaucoup plus important que les précédents. Oui parce que, cette fois-ci, elle allait devoir jouer avec la mort. La veille, elle s'était préparée, préparée à s'abattre sur des bêtes qui ont les sens développés. L'homme qui exigeait l'assassin lui était inconnu, la seule chose qu'elle savait de lui, c'est qu'il serait présent le soir où elle devait tuer des vampires, ces suceurs de sang, ces monstres.

///


Un homme entra dans la salle, claquant ses semelles contre le parquet sombre. Des hommes étaient installés sur des bancs, fumant des cigares, camouflés par le nuage de fumée au dessus de leurs têtes. L'homme s'approcha des autres, attrapant un cigare pour le fumer à son tour. Il demanda à voir l'assassin, pensant probablement à un homme au corps bien bâti. Un homme démontra une porte, il fit appel à l'assassin.

Le pauvre homme, la porte s'ouvrit et ce dernier fut surprit et déçu à la fois. Une demoiselle à la chevelure teintée par le soleil, en sortie, une armure qui pressait sa poitrine, un corps svelte et à la fois musclé. L'homme en échappa son cigare, le deuxième homme pouffa d'un rire.

« C'est elle, l'assassin ?! Une pauvre femme ?! »

Il n'eut pas le temps d'avaler sa salive, qu'une dague se glissa sous sa gorge. Une goutte rougeâtre roula sous la lame, l'homme peinait à déglutir. La blonde appuya son pieds contre les bijoux de famille de l'étranger, lui lançant un regard froid et perçant de ses iris illuminés comme ceux d'une fauve. Elle se retira, rangeant sa dague, un sourire jaune dessinant ses lèvres.

« Ne sous-estimez pas les femmes, elles sont des bêtes très dangereuses. »

L'homme grogna.

« Faites votre travail.. »

Il tentait de masquer la peur qui le rongeait. La femme rabattue une capuche, ombrant son visage et s'approcha de la sortie, poussant la porte en balayant ses cheveux vers l'arrière.

« J'y compte bien. »

///

Tantôt dans son lit bien chaud, tantôt dans son bureau, elle était maintenant dans une forêt. Glaciale, c'était un vrai film d'épouvante. Elle passait dans la forêt, aspergée d'une forte odeur d'encre, de mort et de pourriture, après ça, elle donnait le défi aux vampires de l'approcher sans s'exploser les narines. Même elle devait éviter de trop se sentir, c'était dégueulasse. Le visage ombré, une armure d'argent ornait sa poitrine, puis le reste fait de fer, protégeait son corps de femme, une cape gisait depuis sa nuque, longeant son dos.

Elle traversait les plus denses feuillages, jusqu'à se rendre à un jardin, un grand jardin qui encadrait un magnifique château. Il décorait tout simplement la mort, il semblait beau et merveilleux, mais c'était l'antre du cauchemar. La mort se baladait souvent par ici, laissant ses traces derrière. L'assassin devra bientôt faire son oeuvre, elle ne pouvait pas éternellement se cacher.

Elle traversa le jardin. se dandinant tranquillement, le mélange de son odeur couvrait la sienne, et tellement il puait, elle se camouflait avec son paysage. Aucun vampire ne purent la sentir. Elle en profita pour grimper les murs alors que personne n'avait le regard sur elle. Elle était arrivée tôt, elle ne savait même pas si l'homme qui l'avait demandée était arrivé. Elle s'était rendue à la dernière étage, la plus haute, déjà elle sentait les courants encore plus froid passer sur sa peau. Une fenêtre se présenta à elle, elle attrapa d'un bout de métal et crocheta la fenêtre, y entrant en douce.

Le calme y était, mais on pouvait facilement entendre les rires et les cris en bas, des pas se faisaient à l'étage mais il n'y avait personne de bien important. Elle devait donc descendre, mais se promit de ne pas tuer aucun humain, les domestiques devaient être de la même race qu'elle. Lorsqu'elle entendit des pas, elle se cacha dans le placard. Elle ne pouvait pas voir, mais elle pouvait entendre des gens. La blondinette resta cachée pendant un moment, au passage, elle remarqua des vêtements, des jolies robes comme par exemple, elle remarqua aussi que son parfum était devenu inodore, parfait pour ce qu'elle cherchait à faire.

Un couple sortit de la pièce, ou plutôt deux jeunes inconnus qui discutèrent entre eux, une femme et un homme. La demoiselle à la longue chevelure portait une robe pourpre qui lui moulait les formes, des manches qui lui tombaient aux épaules, elle scintillait. Quant à l'homme, il portait un complet noir élégant, chacun parfumés des plus riches parfums pour vampire.

Le couple de gens descendirent à l'étage, dans une grande salle, constituée uniquement de vampires. La femme s'était installée sur un canapé, l'homme avait rejoint ses confrères. Pendant un moment, l'assassin désespérait comment pouvoir retrouver l'homme qu'il l'avait engagée, elle attendit pendants plusieurs minutes, toujours cachée.

///

Soudain, un homme entra dans la pièce, la panique engagea les vampires, la femme à la robe scintillante se redressa, rabattant sa magnifique chevelure blonde en attrapant sa dague qui se cachait sous ses jupes, une dague d'argent. Elle étira un sourire et bondit sur les premiers venus pour leur planter la lame brûlante dans le coeur. Elle portait également un collier d'argent qui lui protégeait des morsures. L'assassin avait remarqué son interlocuteur, c'était un vampire, elle tressaillit, sentant un froid s'emparer d'elle alors qu'elle s'emparait des âmes condamnées peu à peu, leurs arrachant les vertèbres et leurs écrasant le coeur par l'argent. Elle devra sans doute tuer ce vampire, par après.
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MessageSujet: Re: Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans]   Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans] EmptyJeu 28 Fév 2013 - 3:47





Le sang jaillissait sur le sol, tâchant le tapis tandis que les nocturnes se levaient des sièges et s’armaient de crocs et de lames aiguisées. Tous avaient les yeux rivés sur Adrian, qui jouissait de la soudaine notoriété qu’il provoquait au sein de la cohue…
En effet, même si il pouvait paraître similaire à tous les suceurs de sang présent dans la salle, la majorité d’entre eux reconnaissaient l’assassin qu’était l’immortel…

Adrian Bartholëmy, le comte noir de la maison Cymeréah, le déchu de sa disparue moitié, le chien malade imprégné de vengeance.

Un souffre de noirceur traînait dans l’ombre du vampire, comme une aura s’exhibant dans ses heures les plus funestes, la quintessence de sa violence et de sa soif du sang. Il avança doucement dans la salle, ses pairs s’écartant de peur, s’apprêtant à se lancer sur celui-ci au moindre signe d’une impossible faiblesse.
L’homme leva les yeux vers le lustre un instant puis les ferma. Au même moment une courtisane sauta sur lui… Elle ne fit point long feu. Il attrapa celle-ci par le crâne avant de la fracasser au sol. D’autres vampires se jetaient dans la cohue du combat, tentant leur chance.

Adrian esquivait chacun de leurs coups avec aisance. Il les tuaient les uns après les autres, les morts et les râles de souffrance s’enchaînèrent dans un fracas de cris et d’os. Le sang et les larmes s’agitaient tant bien que mal.
Le couteau du vampire se planta dans la tête d’un des gardes, dont il se servit comme bouclier humain. Il se concentra et tenta de savoir si ses allié étaient finalement venus… Et il fut étonné…

Une jeune femme, au fond de la salle s’évertuaient à découper les vampires à coup de dagues sinueuses… Il pouvait la sentir, car elle dégageait un parfum de sueur bien à elle. Ces assassins étaient-ils si redoutables qu’ils n’envoyèrent qu’une seule de leur congénère pour assister la pourpre mission du diable noir? Ou étaient-ils tout simplement fou?

Le rôdeur ne posa plus de question et empala une autre courtisane avec le garde puis il tua un duc qui tentait de s’échapper.
La moitié de la salle commençait à baigner maintenant dans le sang et l’odeur fétide de la mort. Certains comtes et duchesses s’étaient réfugiés à l’étage de la salle et regardait le spectacle avec horreur, sentant leur fin arriver avec stupeur.

Le boucher continua de tuer toute résistance futile qui s’opposait à lui. Il ne restait maintenant que quelques vampires accompagnés d’un groupe de domestiques armés d’épées et de lance. Adrian s’avança vers les domestiques, laissant le reste à sa mystérieuse camarade de combat.
Le premier s’avança avec un balai, tentant de frapper le vampire. Le tuant avec pitié, il planta ses crocs instantanément dans le second, lui arrachant le cou. Une traînée de sang coulait sur la bouche jusqu’à la gorge du vampire, tâchant ses vêtements. Le dernier brave homme cria vers le vampire et abattit sa lance l’homme. Il lui tranchant légèrement l’épaule, tremblant, alors que le vampire planta lui aussi son épée dans le cœur du domestique. Ses yeux se révulsèrent lorsque sa hallebarde se retira de l’épaule de son tueur et la plaie se referma doucement…

Le vampire se tourna vers le combat non loin de la. Il observait la tueuse dans ses élans acrobatiques avec les vampires, les surpassant en vitesse et en habilité, tuant chacun d’entre eux avec la même ferveur que son commanditaire. Elle était largement préparée pour ce moment, équipée d’un arsenal spécialement fait pour se battre contre une armée de suceurs de sangs…
Il sourit un instant lorsqu’elle planta son arme dans le torse du dernier combattant, tombant dans une lourde respiration. Adrian s’avança avant d’achever celui d’un coup de dague en plein cœur.




"Veillez bien à tous les tuer… Je n’aime pas les mauvaises surprises."



Se retournant vers le dernier groupe de nobles effrayés, les deux compères avaient parsemé la salle du triomphe de la mort. Le vampire parla haut et fort, de sorte que toute la salle puisse l’entendre :

"Tuez les tous, sauf… Le possesseur de ce manoir. Il est parmi eux, je vous laisse vous en occuper pendant que…"

Le vampire saisi une bouteille de sang et un verre.

"Je profite d’un peu de leur rafraîchissement. "



Le vampire voulait juste observer de nouveau la jeune femme exécuter sauvagement d’autre malheureux tentant de fuir leur destin. Il n‘arrivait pas à distinguer celle-ci sous ses vêtements, mais il imaginait déjà de quoi elle était fait et les corps svelte et musclé qu‘elle possédait. Il se lécha les babines et but quelques verres, jetant ses yeux rigides sur l'humaine et tremblant d'impatience que le dieu de la mort vienne de nouveau rendre visite au manoir.


Aussi, rien ne lui faisait plus plaisir que de voir souffrir et périr des êtres qui ne valaient mieux guère que des rats. Des êtres qui lui avaient autrefois pris sa seule raison d'être... Des êtres qui devaient maintenant payer et repartir en tant que poussière...






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MessageSujet: Re: Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans]   Le sang est notre raison de vivre [Violence 18 ans] EmptyMer 6 Mar 2013 - 18:59

L'assassin se mit donc au boulot, fixant la foule de créatures nocturnes à l'étage. Elle bondit sur un siège et grimpa les murs, s'accrochant aux fenêtres jusqu'à ce rendre sur la petite étage d'en haut. Elle s'agrippa agilement aux poutres et bondit, enjambant le bord pour se retrouver auprès des vampires. D'un bond, elle en frappa un qui tentait de le mordre et lui trancha la gorge avec son habituelle dague d'argent. Ça ne prit quelques minutes pour tous les exterminer et les transformer en poussière de fée.

Pas une seule déchirure sur ses vêtements, il ne restait plus que du sang et des poussières sur le sol. Justement, elle redescendit en un ou deux mouvements, revenant auprès de son contrat sur pattes, qui semblait lui aussi un buveur de sang. Elle fronça les sourcils en fixant l'étranger, sa hanche qui se balança sur la droite.

« Je constate que vous n'avez plus besoin de mon aide... Et le pourboire ? »

Oui bien qu'il l'avait payé à l'avance pour le meurtre, il devait la compenser pour ces efforts, tout de même, c'était la raison de sa venue. La jeune femme étira un petit sourire, déformant les tâches de sang séchées sur ses joues. Elle se retourna et attendit qu'il termine son beverage plus que douteux. Profitant de scruter les environs à la recherche de choses intéressantes. Bien, elle s'avança et s'accroupit devant un tas de poussière, fouillant les vêtements pour en trouver des bijoux. Elle scruta les catacombes et en ramassa sa prime, bien qu'elle souhaitait plus d'or et de magnifiques joyaux, elle ne voulait pas s'alourdir pour le chemin qui l'attendait. Probablement reviendrait-elle pour d'autres affaires et... D'autre or. Son regard perçant se posa sur l'humaine apeurée dans le coin de la pièce. La masquée s'approcha d'elle doucement, lui attrapant le col avant de lui marmonner à l'oreille.

« File, tu n'as pas ta place ici petite. »

Elle la laissa filer, elle était humaine, elle était de sa race et elle était innocente, elle n'avait pas à la tuer quand bien même si sa mort lui rapporterait l'or du monde, c'était un assassin de crédo, pas une tueuse à gages. Elle revint auprès du vampire et suivit ce dernier jusqu'à la sortie, maintenant qu'il avait terminé ses jeux dans la grande salle. Qu'avait-il encore à lui demander ? Le contrat était-il terminé ? Peut-être, soit, elle avait une certaine hâte de revenir auprès de son bureau pour en regarder les biens de cette merveilleuse et riche aventure.

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