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 En plein coeur d'Oryenna... [Terminé]

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Ayliän Faën
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MessageSujet: En plein coeur d'Oryenna... [Terminé]   En plein coeur d'Oryenna... [Terminé] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 16:04

L’astre brûlant déversa un brassier au-dessus d’Oryenna, les nuages s’enflammèrent donnant une teinte orangé tapissant le ciel…
Un spectacle apportant une douce chaleur dans les cœurs et une incroyable immersion dans le firmament.

Les deux compagnons marchèrent durant deux bonnes heures avant d’apercevoir au loin la Cité tant convoitée…
Elle apparaissait comme un mirage, doucement, en prenant forme au fur et à mesure des pas des guerriers.
Leur regard en pleine contemplation, couleur de braise de par le ciel… ils venaient tous deux d’arriver à la grande Cité des hommes…

La Cité de l’aurore…

Les deux compagnons se regardèrent une nouvelle fois et s’échangèrent un sourire, soulagés d’y être enfin.

Ils marchèrent tous deux en direction de la grande muraille qui semblait protéger la cité, un immense mur d’une hauteur impressionnante. Sur les hauteurs, des gardes scrutés l’horizon, guettant la moindre menace. Juste en bas, une des grandes arches faisant office d’entrée à la Cité était gardée par quatre gardes, bien que les gens y passaientt sans la moindre interdiction, faisant des va-et-vient intempestifs.

Lorsque Ayliän et Orick furent face à la grande entrée, les cris d’un homme semblèrent les prévenir d’un danger. L’elfe et le nain se retournèrent et aperçurent un chariot de bois conduit par deux chevaux bruns à crinière blanches fonçait à toute allure dans leur direction.

- Ooohhhhhh Aaattenntionnn!!!!

Les deux compagnons se poussèrent rapidement sur le côté afin d’éviter de se faire écraser et tout en suivant du regard le chariot partir en vrille dans la foule, ils découvrirent la Cité… les gens crier, les enfants joués, les jongleurs s’amusaient à éblouir la foule, les musiciens faisaient valsait les danseurs, les femmes lavaient leur vêtements dans des seaux, les jeunes batifolaient sur les bancs, les plus vieux aimaient à se remémorer le bon temps, quelques poules se baladaient en toute liberté sur les pavés blancs qui recouvraient le sol…

Un peu au goût de la cité des elfes, bien que tout de même très différent de par l’architecture.

Toutes les races s'y retrouvaient, mélangées ensemble, un elfe croquant dans une pomme à droite, un nain bière à la main à la terrasse d’une taverne à gauche, les vampires et les lycans quant à eux devaient certainement se fondre dans la masse d’hommes et de femmes.
La Cité de l’aurore semblait être le carrefour d’Ephaëlya, les différentes races unis dans un même endroit, bien que la plus grande partie de la population restait tout de même des hommes et des femmes humaines.

Ayliän et Orick se sentirent très rapidement minuscule à travers la foule, ne sachant où donner de la tête, ils s’immiscèrent tant bien que mal à la recherche de repères. Après tant de périples, tant de combats et de blessures, l’elfe et le nain voguer aveuglement, le cœur léger, dans cet océan de vie.

Après quelques minutes, Orick donna une petite tape contre le dos de l’elfe avant que celui-ci ne se décide à partir dans un autre sens.
La douleur devenait réellement pénible et l’elfe ne pouvait le cacher, main contre son torse tout en formant de douloureuses mimiques. Suivant le nain, il remarqua que celui-ci avait repéré un poteau d’où sur une pancarte semblait être dessiné le plan de la Cité. Orick et Ayliän cherchèrent en vain leur emplacement mais ne trouvèrent aucun point de repère. Selon la carte la Cité était bien plus grande qu’il n’y paraissait, constituée de quatre quartiers. Ils eurent du mal à savoir dans lequel ils étaient, ça n’était certainement pas le quartier militaire ni même le quartier résidentiel…

Ils continuèrent leur route à travers la foule pensant certainement être entre le quartier commerçant et celui des artisans. Ils finirent par quitter les rangs et se retrouvèrent à travers les petites ruelles de la cité, beaucoup plus calmes.

Ayliän commençait à vaciller, marchant difficilement, le bandage blanc se mit à rougir doucement…

A un certain moment, dans sa semi-transe, l’elfe sentit une présence familière, une aura d’Evanya…
Il se retourna vers la foule au loin et son regard se posa instinctivement sur un grand cheval blanc au milieu des gens, gracieux et fier.
Ayliän ne put en voir d’avantage qu’Orick le prit par le bras et le tira de toutes ses forces, empêchant alors l’elfe de lever les yeux en direction du cavalier.

Orick venait de repérer une maison comportant une enseigne ressemblant fortement à celle des soigneurs. Ayliän l’aperçut aussi, ma sa vision devenait trouble et il ne pu que reconnaître l’aiguille sur le bandage blanc. Une inscription prônait au dessus de l’emblème.

« A la croisée des fers, faites confiance à Laerzer! »

Orick frappa avec force contre la porte à plusieurs reprises avant que celle-ci ne s’ouvre rapidement dévoilant un homme d’âge mur.

- Par les titans de jadis, mais que ce passe-t-il??

Le regard de l’homme se posa sur le bandage rougeâtre d’Ayliän soutenu par Orick et leur fit signe de rentrer dans la salle principale de la maison de briques.

- Entrez, je vous en prie! Je suis Sarion Laerzer, soigneur hors pair!

L’homme semblait être fier de son slogan, mais il se reprit vite à la vue de l’elfe mal en point.

- Retirez lui son armure et toutes ses affaires et posez les sur la table!

Orick aida Ayliän et se débarrasser, ensuite Sarion indiqua le chemin au nain afin de le suivre.
Après avoir montait quelques marches et franchit une porte, le nain allongea l’elfe très faible sur un lit et s’écarta pour laisser place au soigneur.

Sarion découpa délicatement le bandage avec une paire de ciseau et le retira lentement, procurant à l’elfe une douleur atroce qu’il s’efforça de cacher tant bien que mal. Sarion regarda les dégâts et discuta avec Orick.

- Ca n’est pas très joli, il aura quelques points, je le crains, mais il est entre de bonnes mains!

Ayliän n’écoutait qu’à moitié, il sentit son cœur battre plus vite qu'à la normale, la vision qu’il avait d’Orick se brouillait à chaque seconde,
le corps du nain semblait se dissoudre jusqu'à ce qu'il finisse par disparaître totalement laissant la noirceur emporter l'elfe à l’évanouissement...


Dernière édition par Ayliän Faën le Ven 12 Nov 2010 - 4:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En plein coeur d'Oryenna... [Terminé]   En plein coeur d'Oryenna... [Terminé] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 19:56

Orick regardait le guérisseur qui soignait Ayliän et fut rassuré de voir que celui-ci semblait assez qualifié. Il ne souhaitait pas le déranger et dit alors :

Je vais chercher un peu d’or pour vous dédommager l’ami, je serais de retour dans quelques heures.
Prenez votre temps, cet elfe semble déjà en transe, il sera rétabli très rapidement mais il lui faut quelques heures de repos. Je nettoie juste un peu la plaie, recoud un peu et lui met des pansements neuf. Pour ce qui est de l’or, quelques pièces suffiront bien, j’ai déjà ma clientèle dans la cité, vous êtes un petit extra.
Bien, je vous laisse à votre travail à tout à l’heure.


Sur ces mots, Orick sortit dans la petite ruelle, il lui fallait un peu d’or et il espérait pouvoir vendre des cartes de l’ancienne mine d’Angaïla. Il avança jusqu’à trouver un nain sans armure, avec quelques linges dans les bras, assez pressé.

Hey camarade nain, puis-je te poser une question, je me nomme Orick Marteaufoudre, d’Angaïla.
Ah ? Euh non je n’ai pas trop de temps, enfin faites vite.
Je cherche un cartographe à qui vendre des cartes des mines. Tu ne peux pas m’aiguiller un peu ?
Un cartographe ? Euh… Ah des cartes des mines ! Il existe une petite famille de nains mineurs qui ont élus domicile pas loin de la laverie où je travaille, suis moi.


Orick suivit le nain, constatant sur son passage les nombreuses enseignes et nota une auberge sur son passage, appelé « Au repos des voyageurs ». Le nain qu’il suivait s’arrêta et indiqua avec sa tête une petite échoppe, « FriseBarbes ». Il continua alors son chemin sans rien dire d’autre à Orick.

Celui-ci entra dans la petite boutique, une petite pièce avec un comptoir et un nain endormis de l’autre côté, de son âge.

Huhumm… Orick Marteaufoudre ! Désolé de vous réveiller maître nain, je cherche à vendre des cartes minières de l’ancienne mine d’Angaïla.


Le nain se réveilla en grommelant puis s’adressa d’un ton peu enjoué :

Non c’est rien, le reste de la famille est en expédition pour des services d’analyse d’un ancien réseau de mines humain et moi je reste là pour les affaires, donc j’ai préféré dormir un peu pour pas trop penser. Tu dis des cartes d’Angaïla ? Tu vois bien qu’ici on n’est pas en Angaïla, en même temps j’aurais du me douter que tu venais de nos terres avec ton accoutrement de guerrier. J’aimerais d’ailleurs que tu retires ton casque quand tu t’adresses à moi pour des affaires !


Orick s’empressa de retirer son casque, il avait fini par l’oublier à force de ne jamais le lâcher dans ses voyages.

Excusez-moi, je peux vous les montrer.


Orick le vouvoyait, c’était assez rare, mais il le faisait lorsqu’il traitait affaire, comme bon nombre de nains, on ne vouvoie que très rarement, mais en affaire, c’est assez naturel, surtout lorsque l’on propose, d’où le tutoiement du nain de la famille Frisebarbe. Il cherchait les cartes pui les retira de son sac mais s’arrêta net lorsque le Frisebarbe dit :

Non mais attend, tu t’appelles Marteaufoudre ? Attend je ne fais pas affaire avec un Marteaufoudre moi, ma famille a combattu ta famille lorsque la famille Skrunduraz et la tienne se sont alliés.
Ah ? Non mais je ne fais pas parti de cette branche de la famille, je suis le descendant de Tarack Marteaufoudre, pas de Gorick, qui s’allia avec les Skrunduraz.
C’est quoi cette histoire, moi on m’a dit le chef de la famille Marteaufoudre, quel que soit son nom, a rallié la cause débile des Skrunduraz. On est quelques familles a avoir combattu la tienne, je devrais te dénoncer aux autres familles naines de la ville !
Non mais attendez…
Sors de ma boutique Umbaraki !


Cette insulte naine est assez violente, elle signifie « briseur de serments », Orick savait que son nom pouvait parfois être reconnu par des nains, il sortit sans rien dire de plus et fut interpelé par un autre nain dans la rue. Celui-ci était en armure de maille et avait un casque typiquement humain mais à sa taille. Il avait un sac à dos, une hache à deux mains dans le dos, on aurait dit un aventurier.

Des cartes de l’ancienne mine d’Angaïla ? Je me présente, Bradek Pissefer, aventurier des terres d’Oryenna, je suis né ici et je n’ai jamais vu la terre de ma propre race. Ce que j’ai entendu dans cette boutique m’intéresse énormément, que proposez-vous exactement ?
Orick, fils de Garick Marteaufoudre ! Je te montre ça. Alors… Alors, voilà ! Voilà donc une copie de mes nombreuses recherches dans les mines, des gisements possibles sont représentés par des ronds avec pour chaque type de gisement, enfin regarde la légende. Tout est en commun, donc pas de soucis pour le lire.
C’est vraiment génial, combien vous en demandez exactement ?
Si tu veux tout, même la dernière, je te fais un prix, trente pièces d’or le jeu de dix cartes.
Dix cartes pour seulement trente pièces ? Elles ne sont pas rares alors ? Je devrais plutôt chercher l’occasion directement en Angaïla.
Tu n’en trouveras pas d’aussi poussé, j’ai vécu toute ma vie prêt des mines. Mes cartes sont uniques et je les vendais plus cher là bas. Juste que j’ai besoin d’or pour une affaire qui me tarde.
Bon allez, je ne vais pas discuter, je vous accorde ce prix.


Bradek sortit de sa bourse quelques pièces qu’il mit dans une autre bourse puis la tendit à Orick. Celui-ci donna les cartes.

Bon, au plaisir l’ami !


Orick recompta rapidement alors que le nain s’éloignait, trente et une pièces, ça allait très bien. Il retourna sur ses pas pour retrouver à l’auberge qu’il avait vu plus tôt et y entra. Il y avait là quelques humains et un elfe. L’aubergiste s’occupait de laver quelques assiettes et Orick alla à sa rencontre.

Hey maître nain, que souhaitez-vous ? Un repas ? Une nuit ? Non je sais, une bonne bière !
Je crois que vous avez devinez, je souhaite tout ce que vous me proposez, un repas, une bière et une chambre pour la nuit !


L’aubergiste était content, un nouveau client, il lui indiqua une table et s’empressa de le servir.

Orick sortit alors un parchemin, et sortit ses fusains de qualité, et commença à écrire une lettre.

Cher Ayliane,

Excuse-moi si j’écorche ton nom, je ne sais pas trop comment l’écrire.
J’ai partagé à tes côtés une aventure dont je me souviendrais, j’irais à l’encontre de mon instinct de nain en comptant, le jour où je me présenterais à la cours de Mognar, qu’un elfe partagea mes aventures, et que son nom était Ayliane Faène, émissaire d’Evanya. Que son courage était digne des plus courageux nains d’Angaïla et que nous avons réussi à braver les dangers du petit bois enchanté ensemble.

Tu es bon et contrairement à ce que je peux voir du peu d’elfes que j’ai rencontré, tu sembles différent, moins arrogant, plus sage et ta curiosité que je trouve parfois puérile est tout de même amusante. Je t’écrit cette lettre d’adieu car je sais qu’à présent, nous avons réussi notre objectif commun, braver les dangers qui se dressait entre nous et la cité des hommes.

Je te souhaite donc à présent d’avoir de la chance dans la suite de tes aventures et espère que nos chemins se croiseront à nouveau un de ces jours.



Orick avait fini sa bière et son repas, alla voir l’aubergiste et lui donna quelques pièces pour les différents services qu’il avait demandés puis sorti de l’auberge pour se rendre chez le guérisseur.

Ah de retour, déjà ?
Oui, tenez, prenez ces dix pièces d’or, ce sera suffisant j’espère, prenez aussi cette lettre, remettez lui à son réveil.
Ca ira très bien, je vais mettre cette lettre à côté de son lit, il la verra à son réveil, je te souhaite une bonne journée maître nain !


Orick sortit et alla dans son auberge, il était à présent fatigué, il allait se reposer un peu et réfléchir à ce qu’il pouvait faire à présent.
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Ayliän Faën
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MessageSujet: Au revoir mon ami...   En plein coeur d'Oryenna... [Terminé] EmptyVen 12 Nov 2010 - 4:31

Sur la plaine désolé, d’où se déversait une rivière ensanglantée, prés d’un arbre mort tenant à peine debout au milieu d’un champ vaseux de terres mortes, deux elfes semblaient tenir une discussion troublante…

L’un deux tendit son arc, la flèche qui venait d’y être encochée pointé en direction de l’autre elfe…
L’orage grondait, les éclairs déchiraient la nuit noire, une pluie torrentielle s’annonçait… sans jamais pourtant s’abattre…

- QU’EST-CE QUE TU ATTENDS?? FAIS LE!! FAIS LE!!
JE T’EN PRIE TUE MOI!! TU DOIS LE FAIRE!!


Un éclair brisa le songe… illuminant l’étendue vaseuse…

Le décor avait changé, des cris et des chants, des humains semblaient à proximité, la grande Cité de l’Aurore scintiller d’un soleil radieux.
Une jeune fille tendit un pendentif…
La main d’Ayliän la réceptionna et y découvrit le collier de son père…

- Nous ne pourrons jamais être ensemble Ayliän… j’aime quelqu’un d’autre…

Une larme caressa son visage et son regard s’élança à la lumière du soleil qui l’aveugla d’un flash étourdissant... le propulsant en pleine forêt…

La larme se transforma en l’une des nombreuses gouttes d’eau qui se déversait de la pluie fracassante… la petite fille hurlait en tapant contre son torse meurtri…

- JE T’AIME AYLIAN… TU PEUX PAS ME FAIRE CA!!!
NON TU PEUX PAS… TU PEUX PAS… TU PEUX PAS!!!!!


Le cœur de l’elfe cessa de battre, les cadences s’estompèrent… une lumière apaisante et chaude l’éblouit alors… cessant les songes…


Ayliän sursauta, se reveillant en sueur…

Lorsque son esprit se remémora son arrivée chez Sarion le soigneur, il se rallongea sur les douces couvertures… les yeux ouverts, il commença à reprendre ses esprits. L'ordre des choses se remit dans sa tête, il se releva doucement et pu constater qu’il portait un nouveau bandage, bien plus grand et solide que celui qu’il avait reçu de Lâtre au lac. Il se releva doucement et était torse nu, ses vêtements ainsi que son armure étaient posés sur une chaise en bois, seul sa sacoche blanche et ses armes étaient absentes. Il parcouru du regard la petite chambre et remarqua un parchemin enroulé d'un fin ruban rouge sur la table de chevet. Il se rassit sur le lit et le prit en l'ouvrant lentement.

A sa lecture, Ayliän fut pris d’une grande tristesse…

Orick et lui savait depuis leur rencontre que leur destinée finirait par les séparer. Mais l’elfe ne put prévoir une telle tristesse vis-à-vis d’un nain, dans un certain sens un lien entre eux avait forgé une amitié bien plus forte qu’ils ne le pensaient.
Au même instant, il se remémora leur rencontre jusqu’à maintenant, des brigands à Fératzu, des gobelins au géant, leur arrivée en Oryenna et leur rencontre avec un jeune humain, leur marche silencieuse en direction de la Cité, leur dévotion à leur quête respective les liant ensemble le temps de gagner confiance l'un à l'autre. Chacun d’entre eux avait sauvé la vie de l’autre au moins une fois, et sans Orick, Ayliän n’aurait pas été bien loin avec ses blessures.

Maintenant, Orick était partit comme il était prévu depuis leur rencontre et Ayliän n’avait d’autre choix que de l’accepter, il devait à présent continuer sa route à travers les contrées d’Ephaëlya, écrire ses rapports et vivre ce que tous les petits elfes s’aimait à imaginer… vivre de grandes aventures…

- Merci Orick… murmura t’il avec sincérité.

Ayliän replia ensuite le parchemin et se rapprocha de la petite fenêtre d’où on pouvait y admirer les étoiles par milliers, la nuit était tombée sur Oryenna. La fenêtre donnait sur la petite ruelle, quelques personnes s’entrecroisées, l’ambiance semblait si sereine. Il l'ouvrit doucement, le son des taverniers et de la jeunesse semblait parcourir à présent les rues de la Cité. La fête avait commencé, les beuveries et les chants des ivrognes en pleine euphorie claquant leur bière les une contre les autres se firent entendre de par la fine ouïe de l’elfe qui sourit à cette ambiance festive.

Il posa alors ses coudes contre le rebord de la fenêtre et passa de quelques centimètres sa tête.

Lorsque soudain, détournant le visage, il aperçut le beau cheval blanc qu’il avait vu auparavant dans la cité. Il était attaché à un poteau en face de la maison du soigneur, il ne bougeait pas d’un cil tout en restant silencieux, gardant une fière allure.

Ayliän fut surpris, ce cheval qu’il avait aperçu il y a de ça quelques heures semblait attendre son cavalier…

L’elfe s’avança en direction de la chaise et enfila alors son pantalon noir, ses jambières et prit ensuite sa tunique bleue en remarquant que celle-ci avait était recousu. Le morceau qui avait servit de bandage à Ayliän s’en voyait maintenant rattaché à sa tunique. Il fut étonné du travail accompli par le soigneur, même le fin fil qui avait servit à recoudre le tout était presque du même bleu. En enfilant sa tunique, il pu y sentir une odeur s’en dégager, douce et enivrante… ses affaires furent lavées.
Les humains étaient étonnants tout autant qu'acceuillants.

Lorsqu’il eu finit de s’habiller, il mit son armure, et passa les brassards en métal à ses bras avant de remettre ses gants noirs et blancs.
Il ne lui manquait plus que sa sacoche, sa dague, son arc et son carquois qui était absent de la chambre.

Ayliän se sentit neuf, le bandage en dessous de sa tunique et d’une partie de son armure semblait apaiser toute douleur… bien que l’elfe sentait un mininum la blessure, elle avait dû être bien traitée.

Il reprit la lettre d’Orick, regarda une dernière fois par la fenêtre et forma un sourire en signe de reconnaissance à son ami.

Le cheval blanc était toujours là, à attendre… tranquillement... patiemment…


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