Mort d'une étoile... [Terminé]

Nous avions marché quelques heures avant d’enfin arriver à destination : le Rocher du Clair de Lune. Il se profilait devant nous telle une arche de repos. La nuit étant bien avancée, nous devions nous dépêcher de trouver un abri pour la journée. La fatigue me rongeait et me faisait penné à avancer. Me reposant sur Naralith, nous arrivâmes vite au sommet du monticule de pierre.

C’est là qu’ils attaquèrent. Plusieurs Lycans de taille honorable se profilèrent dans la nuit. La bave aux lèvres, les regards chargés de haine, ils me fixaient sans même un regard pour Naralith. Je me redressai courageusement en essayant d’oublier la douleur de ma jambe blessée. En dégainant mes dagues je murmurai :

-Approchez, si vous l’oser !

L’un des Lycans se jeta sur moi d’un bond agile et rapide. J’attendais le choc, mais rien ne vint. Quant je regardai ce qui avait arrêté le Loup, et poussai un cri de stupeur. Le sang de la jeune fille qui m’avait protégée coulait par torrent sur le sol. La fillette aux longs cheveux glissa à mes pieds, à moitié morte.

-Naralith, pourquoi ?

L’Humaine esquissa un vrai sourire du coin des lèvres. Sa voix était faible et je peinais à l’entendre. Une quinte de toux l’empêcha de parler alors que les Lycans impatients allaient nous sauter dessus. Enfin, sa voix fût enfin plus audible. Dans un murmure elle dit ses derniers mots :

-Tu es comme ma mère Amy, merci…

Lentement, les yeux de Naralith se fermèrent doucement. A moitié couchée sur elle, les larmes chaudes se mirent à couler sur mes joues. Un torrent de tristesse depuis si longtemps refoulé se mit à couler sans que je puisse l’arrêter. L’un des Lycans se jeta sur moi. Comme possédée, une force nouvelle naquit en moi. Je repoussai le Loup d’un geste.

Le soleil pointait. Le champ de bataille était couvert de sang. Le sang des Loups. Je portai le cadavre de ma protégée dans mes bras. Elle ne pesait pas plus lourd qu’une plume. Je la déposai dans le trou que j’avais creusé pour elle, j’y déposai aussi une rose rouge. La recouvrant de terre, je retins une larme de couler. M’agenouillant sur sa tombe, je lui dis des mots d’adieu d’une voix douce et emplie de tristesse

-Adieu Naralith, j’espère que tu trouveras la paix là où tu vas… Je vivrais pour deux, merci.

Sans un dernier regard vers la tombe, je me détournai et parti chercher un lieu abriter de la lumière du jour qui commencer à pointer.

Adieu:

» La mort ça n’existe pas [Terminé]
» A deux doigts de la mort. [Terminé]
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» Une nouvelle étoile... Poilue !

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