Messages : 115 Métier : Apprenti mercenaire Age du personnage : 32 Alignement : Mauvais En couple avec : Attiré par deux femmes Ennemis : - l'assassin de sa famille
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Sujet: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Sam 26 Oct 2013 - 19:16
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Dernière édition par Lathus Grethar le Mar 29 Oct 2013 - 1:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Dim 27 Oct 2013 - 19:53
« Méfie-toi des souvenirs comme d’une montre arrêtée ! » Georges Schéhadé
Mon service venait de se terminer, j’avais prévenue mon patron, ce soir je partirais tôt, ce soir j’avais des comptes à régler, des explications à obtenir. J’avais abandonné cette idée de faire confiance à quiconque m’approcherait, s’était mon objectif. Vivre pour moi, arrêter de croire dans les autres, profiter de ma routine. Enfin, je venais de terminer de ranger la salle, les tables étaient impeccables et les chaises posées à l’envers dessus, le sol venait d’être balayé et une bonne odeur de propre remplissait la pièce. S’était avec un large sourire sur les lèvres que j’avais rassuré mon père adoptif, lui expliquant que je reviendrais avant le lever du soleil, que j’avais besoin de savoir la raison d’une absence, l’explication d’une déception. Pour comprendre il fallait revenir quelques cycles en arrière, et c’est dans le froid qu’offrait Vitaeï, au rythme d’un pas lent laissant des traces dans la neige fraichement tombé, que mon esprit vint se souvenir d’un passé proche abouchant à cette incompréhension.
J’avais rencontré un humain, plutôt charmant et séducteur, un sourire ravageur, après m’avoir sauvé la mise avec un ivrogne. Il m’avait donné rendez-vous afin de faire connaissance quelques soirs plus tard, invitation que j’avais accepté avec enthousiasme. Comment refuser une rencontre avec un aussi bel homme, cela faisait plusieurs années que je ne m’étais pas autorisé une sortie et la nuit du rendez-vous –après avoir préalablement refusé un voyage avec un lycan-, j’avais attaché énormément d’importance à la préparation. Une belle robe, de bon petit plats que j’avais préparé avec soins et évidemment de bonnes bouteilles d’alcools. La soirée s’annonçait parfaite, sauf que rien n’est jamais parfait surtout quand on attend pendant 4 heures dans le froid avant de comprendre que notre partenaire d’une nuit ne viendrait jamais. Ne vous m’éprenez pas, je n’irais pas jusque dire que cette absence, ce sentiment de solitude à anéanti ma vie non, bien sûr que non. Je m’étais simplement fais des idées en pensant qu’un petit quelques choses s’était tissé entre nous le jour de notre rencontre. Enfin, il y a peu j’ai reçu une missive du même jeune homme m’expliquant qu’il souhaitait me rencontrer afin de m’offrir des explications, comment refuser ? Je ne risque qu’une seconde absence et ce ne ma tuerais pas. Qui sait, peut-être aurait-il une bonne explication que ma naïveté accepterait de croire.
Enfin voilà ce qui explique le pourquoi me voilà en pleine nuit, marchant dans une destination que je ne connais pas avec le vent glacial qui me fait frissonner à chaque brise. Ma respiration laisse à chaque expiration une légère bué devant moi et je dois admettre que dans cette obscurité c’est l’unique chose que je vois. A force d’avancer ainsi j’ai dû me perdre c’est évidemment même que je me suis perdue et qu’il s’est encore foutu de moi. Depuis quand donne ton rendez-vous à une personne sans préciser un lieu de rencontre ? Mais non, l’idiote que je suis c’est encore dit « Fonce Inélia, tu passes peut-être à côté d’une personne extraordinaire. » foutaise. Heureusement que c’est la pleine lune, enfin ça aurait pu être une bonne chose si tous ses arbres recouvert de neige ne la cachait pas… Qu’est-ce que je devais faire à présent ? Rien, il faut se rendre à l’évidence je ne pouvais qu’avancer droit devant moi en espérant tomber dans un lieu que je reconnaîtrais ou sur une personne que je connaissais, après tout ne dit-on pas que l’espoir fait vivre.
Alors que seul mes pas raisonnaient et que ma solitude me revenait en pleine figure, une sensation étrange me prit à l’estomac. Comme-ci quelque chose me disait que j’étais bientôt à destination que j’arrivé au but. A croire que le froid me faisait perdre la raison, le froid… J’avais terriblement froid même, j’avais beau avoir mis plusieurs couches de vêtements ainsi qu’un manteau en fourrure à capuche, la fraîcheur parvenait encore jusqu’à ma peau et mes lèvres avaient dû virer au bleuté. Cela m’apprendra à croire encore aux contes de fées, aux légendes et à mes idées de grands amours, vous savez celui avec A. Eh ! On ne se moque pas… Enfin je me suis même surprise à parler toute seule, à me retourner plusieurs fois certaine qu’une ombre me suivait alors que ce n’était que la mienne… Une mauvaise nuit, juste une mauvaise nuit qui ne mènerait certainement à rien d’autre qu’un mauvais souvenir, que je mettrais sur le dos de la maladresse et naïveté légendaire.
Enfin ça c’est ce que je pensais, jusqu’à ce qu’une silhouette se dessine dans l’obscurité devant moi. Je dois admettre qu’avec la distance et le noir m’entourant il m’était impossible de l’identifier, je n’avais donc pas le choix, je devais prendre la parole :
- « Eh oh… Bonsoir… Excusez-moi je crois que je me suis perdue… Vous pouvez peut-être m’aider ?! »
M’approchant de quelques pas, la silhouette se redessina plus nettement et je dois dire que ça me fit un choc…
- « Lathus ?! C’est vous ?! Mais que faites-vous ici… Mais mais … vous êtes mouillé ?! Vous devez être gelé… »
Retirant mon manteau rapidement, et accélérant mes pas je lui tendis ma doudoune afin qu’il se réchauffe. Préférant pour une raison inconnue m’arrêter à une distance d’environ 1 mètre devant lui..
- « Je crois que vous me devez des explications… Mais réchauffez-vous avant ! »
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Mar 5 Nov 2013 - 4:35
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Jeu 14 Nov 2013 - 19:30
J’étais là, devant lui enfin, après tout ce temps il me devait des explications, il était dans l’obligation de m’en fournir. Pourquoi m’aider, me faire des compliments puis m’inviter pour finalement disparaître. Qui était-il ? Que voulait-il au juste ? Jouer, c’est ça je devais être un jeu, une vulgaire occupation pour lui, rien de plus rien de moins et cette sensation était très désagréable. Comment avais-je pu être si naïve pour venir jusqu’ici avec l’idée stupide qu’il me répondrait et qu’il aurait une raison valable… Pourquoi est-ce que je m’étais attachée à ce type que je ne connaissais finalement même pas. Une idiote, j’étais une idiote.
Je lui tendais encore mon vêtement, alors que se froid me rendait presque somnolente et j’étais prête à avoir froid, à être congelé pour qu’il se réchauffe juste une minute, mais il ne récupéra pas ma veste… Je devais me rendre à l’évidence je n’étais que « ça », un jouet, une enfant croyant encore à des contes qui n’existe désormais plus. Réenfilant, ce qui devait me réchauffer, je ne pouvais que m’enrouler à l’intérieur tout en gardant le silence, mon regard était vide, abandonnant toute émotion ou incompréhension.
Baissant la tête, j’avais l’impression de revenir en arrière quand je me faisais disputer par mes parents après une horrible bêtise. Il avait l’air d’avoir peur et se recula même d’un pas en arrière, étais-je si hideuse que ça ? Je pouvais comprendre après tout, qu’est-ce que j’avais de plus ou de moins que les autres. Relevant la tête, je tentais de le comprendre, il avait l’air si fatigué voir même épuisé, son teint était si pâle qu’il me donnait l’impression de regarder un manteau neigeux, soupirant doucement, il me coupa en prenant la parole d’une voix particulièrement menaçante :
- « Ne t’avance pas Inélia. Je ne veux pas te faire de mal… Ne t’approche pas plus parce que sinon je ne répondrais plus de ma personne… Tu es terriblement… tentante… Ton sang me serait… Tant bénéfique… »
Ouvrant grand les yeux, je ne comprenais pas… Je ne comprenais plus, qui était-il à la fin ? Et de quoi me parlait-il ? Du sang il voulait mon sang ? … Il fallait que je tombe sur un malade… J’aurais dû m’en douter, s’était trop beau évidemment. Soupirant d’agacement, je commençais à perdre patience, serrant les poings. Je ne savais plus quoi penser. Mes lèvres s’entrouvrirent toute seules pour hurler la colère que j’avais accumulée contre lui :
- « Tellement tentante ?! Tellement idiote oui. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu. Bon alors c’est quoi ton plan ? Dis-moi. Tu m’attires dans un endroit isolé, tu me tues et tu jettes mon cadavre dans le lac juste là ?! Ok ça me va. Si tu me dis la vérité. »
Qu’est-ce que je pouvais dire de plus après tout, si s’était vraiment ça le plan, j’avais trop froid pour courir et puis j’étais perdue au milieu de nulle part, crier ne servirait à rien, pleuré encore moins. De toute façon je n’avais pas pu me tromper à se point sur une personne, pas sur lui, il n’avait pas l’air tordu avant… Lathus n’était pas comme ça, quelque chose au fond de moi, m’hurler évidemment de courir de prendre la fuite mais je n’avais pas envie de l’écouter, j’en avais marre d’écouter les autres il était temps que je m’écoute moi et juste moi.
- « Tu dis que tu veux mon sang ? Qu’il te serra bénéfique. Prend le même si je ne comprends pas en quoi ça te sera utile. Je ne te crois pas Lathus, tu ne me feras pas de mal, tu peux parler aussi fort que tu veux, essayer de m’intimidé… Je n’ai pas pu me tromper à ce point sur quelqu’un… Regarde-moi, explique-moi, parle-moi… »
Qui es-tu Lathus ? D’où viens-tu ? Qu’est-ce qu’il a bien pu se passer pour que tu deviennes si violent…. J’ai peur, je suis morte de peur, mais je ne bougerais pas. Alors il pouvait bien faire ce qu’il voulait, mon corps n’était pas la seul à être perdu au milieu de nulle part… Mon esprit aussi et visiblement pas que mon esprit.
Spoiler:
Désolé pour le temps d'attente, je répondrais plus vite la prochaine fois !! J'espère que ma réponse te conviendra
Lathus Grethar Ephaëlyen indépendant
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Sam 16 Nov 2013 - 2:45
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Mar 3 Déc 2013 - 22:09
J’étais la droite, juste devant lui à me demander sans cesse comment j’en étais encore arrivé là. Il fallait l’admettre j’étais perdue entre cette envie de retrouver Lathus et celle de prendre la fuite sans raison valable. Mon sang ne faisait qu’un bref passage dans chacun de mes membres, mon cœur battait si fort qu’il m’en donnait mal à la tête, l’extrémité de mes doigts commençaient à légèrement virer au bleu, signe du froid environnant et pourtant je ne bougeais pas. Je ne cherchais pas à me réchauffer, comme-ci cette colère incompréhensible me faisait perdre le sens des priorités, je ne devais pas être vraiment loin de la réalité. Mon esprit imaginait déjà la pire des explications, mais même le scénario le plus catastrophique était encore très loin de la réalité. Mes prunelles dorées ne se détachaient que très rarement ou le temps d’un clignement du jeune homme qui me faisait face, je bouillonnais et rien ne semblait pouvoir m’apaiser. Je ne peux qu’admettre que ma réaction était très largement démesurée et moi-même j’en ignorais la raison.
- « Je suis sincèrement désolé Inélia… Désolé de ne pas être venu à notre rendez-vous ! Je sens que tu penses que je ne suis qu’un pauvre idiot qui a osé tout gâcher entre nous mais malgré tout, j’aimerais que tu puisses un jour pouvoir me pardonner de t’avoir laissée tomber… »
Un pauvre idiot ? Il était bien loin de la réalité. Mais je devais l’admettre, revenir à la raison, je n’avais rien à lui pardonner. Il n’était qu’un client, un simple client rien de plus rien de moins, Lathus était en droit de ne pas venir à notre « rendez-vous », comme il était en droit de ne jamais me proposer cette rencontre et pourtant il m’avait convié ici… Pourquoi ? Je n’arrivais pas à mettre mes idées aux clairs, mes phrases dans le bons sens. Qu’est-ce qu’il me voulait… Qu’est-ce que je représentais pour qu’il me donne tant d’importance. Je le regardais faire des pas, des cercles sur le sol, premier signe de l’inquiétude et de la réflexion chez notre espèce, d’ailleurs généralement cela restait un acte involontaire. L’inquiétude commençait à me gagner aussi, qu’est-ce qu’il pouvait y avoir de si dramatique, qu’est-ce qu’il allait m’arriver ?
- « Iné… La raison pour laquelle je ne suis pas venue te voir, c’est parce que… Que je suis devenu un… Monstre assoiffé de sang… Oui, je suis vampire… On m’a transformé le lendemain de notre rencontre… J’ai eu un affrontement mortel avec un vampire, qui semblait avoir eu pitié de moi et qui m’avait mordu afin que je puisse vivre pendant une éternité au lieu de mourir en plein cœur de cette maudite forêt dans laquelle nous nous trouvons actuellement… Voilà pourquoi, je disais que ton sang était beaucoup trop tentant pour moi… Dans ce cas, tu devrais reculer, voire même t’enfuir. Je te laisserais faire, parce que je ne veux pas te faire du mal…»
Relevant les yeux, mes lèvres s’entrouvrirent légèrement … Il devait mentir, raconter n’importe quoi, il venait de trouver une excuse pitoyable pour éviter ma colère … Et pourtant il me semblait tellement sincère. Mes yeux vibraient d’intensités, tout en se floutant légèrement, je n’avais jamais vraiment fait face à un être de la nuit et le peu que j’en avais entendu était très loin de faire l’éloge d’un comportement exemplaire chez ses buveurs de sangs. Est-ce que j’allais mourir ainsi, au milieu d’une forêt, face à un être qui m’attirait inexplicablement ? Reculant à mon tour d’un pas, je cherchais une réponse à mes milliers de questions. Une voix m’ordonnait de courir de prendre la fuite, ne cessant jamais de m’inciter à courir, mais j’étais tétanisé sur place, le froid n’arrangeait rien à ma situation.
Je sentais mon cœur battre toujours plus fort, ma pression sanguine frapper toujours plus fort contre la paroi de mes artères. J’en arrivais presque à en perdre connaissance, d’ailleurs je n’étais plus vraiment là, mon esprit était déjà loin, submergé par des vagues et des vagues d’interrogations. Mes lèvres se mirent elle aussi à trembler légèrement au même rythme que celui de mes membres et de mes dents, je ne savais pas si s’était le froid ou la peur qui me traversait de part en part, je ne parvenais pas à admettre la réalité. Je n’étais plus face à Lathus mais face à une créature de la nuit, un être dangereux qui pourrait me tuer d’un simple geste. Beaucoup de légende, d’histoire ou de ragot parlaient des vampires, mais jamais je n’en avais rencontré, respectant scrupuleusement les règles de « sécurité ». L’inconnu intimide et je n’échappais pas à la règle. Pourtant, pour la première fois de ma vie je ne voulais pas fuir et même mon instinct de survie n’était pas suffisamment fort pour me faire changer d’avis. Il ne pouvait pas avoir tant changé, impossible.
- « Je n’y crois pas. »
Ma réponse était courte efficace mais tellement sincère. Peut-être qu’en regardant bien je pouvais effectivement observer une différence physique, une pâleur, des yeux rouges, une beauté un peu améliorer, mais pour moi seul le physique devait changer pas le reste. Le reste n’avait pas le droit de changer, ne pouvait pas se modifier, l’âme d’une personne restait intact, c’est ce que je voulais croire.
- « Je n’y crois pas Lathus. Regarde-toi, regarde-moi… Nous ne sommes pas si différents. Tu as deux jambes, deux bras, une tête, deux yeux, comme moi. Je ne vois pas un vam…un être de la nuit, je vois un homme, un homme que je connais. Certes très peu mais que je connais et je ne vois aucune différence. Peut-être que ton reflet a connu de légère modification mais pas ton âme c’est impossible. »
Je ne m’étais jamais posé de question sur le sujet de mes croyances, je ne croyais en rien ou alors en moi et en l’espoir que je mettais dans notre peuple, dans les autres. Mais ce soir, cette nuit j’avais l’impression que toute mes habitudes, mes croyances étaient remises en questions, je me retrouvais comme une enfant devant une chose inaccessible, devant une chose que l’on désire mais qui est dangereux, une enfant devant un feu prête à se brûler pour pouvoir admettre qu’il peut être douloureux. Doucement j’adoptais le même comportement qu’un bambin, croisant les bras, attendant la sanction, gardant cependant une voix douce :
- « Alors dis-moi, qu’est-ce que tu veux faire ? Je ne vais pas jouer au chat avec toi. Si vraiment je dois mourir ce soir, si vraiment tu ne parviens pas à te contrôler alors allons-y, mais fais vite. »
De toute façon j’étais incapable de bouger, le froid et mon esprit me contraignaient à l’immobilité. Je ne pouvais que fermer les yeux, savourant la petite brise fraîche qui se levait doucement. Écoutant les flocons tomber et se faire absorber par le manteau blanc déjà sur le sol. L’image de mon sang la recouvrant me fit frissonner, ma vie allait peut-être s’achever et pourtant je ne ressentais aucune tristesse, je me réconfortais avec cette image d’un ange rouge sur un nuage blanc. Je faisais le choix de respecter mes croyances et je me moquais du reste.
Spoiler:
Excuse moi encore pour le retard. J'espère que ma répons te convient sinon je pourrais toujours changer.
Je te laisse ma couleur d'écriture ça peut toujours servir => ffcc99
Lathus Grethar Ephaëlyen indépendant
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Ven 20 Déc 2013 - 19:12
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Sujet: Re: Pourrais-tu me pardonner ? [PV Inélia] Ven 20 Déc 2013 - 22:17
J’ai envie de pleurer, j’ai envie de crier. De partir en courant, de fuir tout ça, de te fuir toi. Dis-moi Lathus dis-moi juste pourquoi. Qu’est-ce que tu fais naitre en moi, qu’est-ce que tu veux finalement. Tu me fais venir ici, tu me fais prendre conscience à quel point tu es proche et à la fois si loin de moi. Est-ce que tu as peur Lathus ? Est-ce que tu as peur autant que j’ai peur, vampire ? Je voudrais tout donner, je voudrais que tu me prennes, que tu me tues, que ma chair se déchire sous tes canines, je voudrais ne plus rien ressentir. Ô Lathus, aide moi à ne plus rien ressentir, fais-moi mal à en crever, repousse moi toujours plus fort, violente moi autant que tu le peux et tu verras que je reviendrais toujours. Comme un boomerang, je reviendrais toujours plus fort, toujours plus vite. Je ne veux pas que tu me regardes. Je ne veux pas que tu me touches. Est-ce que tu arrives à lire en moi, est-ce que tu arrives à me comprendre ? Je vois bien que non. Puisque si tu me regardais vraiment tu ne me demanderais pas de partir, tu me supplierais de rester. Me suis-je trompé à ce point sur toi ? Est-ce possible que je me sois trompé autant ?
Alors Lathus, tu veux jouer au méchant ? Je ne pensais pas être si stupide…
Je ne sais pas ce que je veux, je ne sais pas ce que je suis quand tu es si proche de moi. Qu’est-ce que je suis vampire, qu’est-ce que je suis pour toi ? Une petite humaine, une créature fragile et insignifiante, une proie parmi tant d’autre n’est-ce pas ? Alors qu’attends-tu créature de la nuit, qu’attends-tu pour en finir avec moi ? Regarde-moi me cacher derrière mes longs cheveux, derrière cette crinière qui me donnes l’illusion que tu ne me vois pas, que je ne suis rien, que je ne suis plus. Pathétique, je suis pathétique. Ne me fais pas croire que je suis importante à tes yeux, je ne suis rien, je ne suis rien aux yeux de personnes et je ne suis rien pour toi. Je ne serai jamais rien dans tes prunelles, en tout cas rien d’autre qu’un sac de viande, qu’une poche de sang, qu’un moyen de te nourrir. Alors sois gentil et casse-toi, sors de ma vie, sors de ma vue, ne me laisse pas succomber, ne me laisse pas faire cette erreur. Alors tu veux jouer avec moi, tu veux que je parte en restant ? Fais taire toute ses voix en moi, je t’en supplie aide moi, la ferme, tais-toi, non ne fais pas ça, ne parle pas.
Alors Lathus, tu ne veux pas être un héros ? Je ne pensais pas avoir besoin d’aide….
C’est ce que je voudrais que tu lises sur mon visage, sur mes lèvres tremblantes et bleutés, je voudrais que tu vois à quel point je ne suis plus rien. A quel point je suis insignifiante, devant toi. Ô Lathus, que tu ne comprends rien, que tu n’observes rien, je le vois bien. Tu t’approches de moi, ton regard me traverse de tous les côtés et je reste là, inerte, presque sans vie. J’ai froid, terriblement froid, ma respiration est douloureuse et je ne sens plus aucun de mes membres. Dis-moi créature de la nuit as-tu froids toi aussi ? Est-ce que tu ressens encore cette sensation d’oppression, celle ou tout ton liquide vital se gel au fur à mesure que le grand froid s’installe ? Evidemment que non, mais est-ce que tu te souviens de tout ça ? Du plaisir de sentir le froids ou le chaud sur sa peau, de sentir les caresses d’une peau qui frôle notre enveloppe charnel, de sentir la nature vous regardez et vous apprivoiser. Tu vois Lathus c’est ça que je voudrais que tu comprennes, tu as étais humain, tu as était tendre, ton âme restera intacte j’en suis certaine.
Alors Lathus, tu vas te battre n’est-ce pas ? Je ne pensais pas croire en quelqu’un d’autre que moi…
Ta voix raisonne dans ma tête, ça fait terriblement mal alors tais-toi, ferme là, non ne dis plus rien. Pourquoi, je sens ta paume glacé sur mon visage encore plus froid que ta chair ? Pourquoi est-ce que j’ai mal partout Lathus ? Est-ce que je vais mourir ce soir, si ce n’est pas de tes crocs, ça sera peut-être de la météo, du choix des divinités. Est-ce que tu sens ma chaleur s’évaporer, est-ce que tu aimes ça ? Je suis certaine que tu apprécies tes nouvelles capacités, même si tu ne l’avoueras jamais, moi je le sais. Je me surprends à déposer ma main sur la tienne, à effacer une larme le long de ma joue qui s’apprête à se geler sur place. Est-ce que je pleure vampire, est-ce toi qui me fais pleurer ? J’entends tes paroles hurler dans ma tête, j’entends ses voix qui se battent en duels pour choisir ce que je dois faire. La bonne parole, la mauvaise parole et puis il y a moi au milieu de tout ça. J’entends mon souffle, mes battements, entends-tu ce boom qui tape contre ma cage thoracique ? J’ai l’impression qu’elle va céder. Je me surprends à encore parvenir à parler, à aligner deux mots, une phrase, à soutenir ton regard.
Alors Lathus, tu vas faire quoi maintenant ? Je ne pensais pas être faible…
- « Je ne te demande pas de résister à quoi que ce soit. Tu veux que je parte n’est-ce pas ? Alors je m’en vais, mais sache une chose. J’attendrai, je t’attendrai. »
Je ne sais pas pourquoi je te dis ça, je ne sais même pas ce que je dis, je n’entends plus ma voix, je n’entends plus grand-chose. J’ai froid terriblement froids Lathus à tel point que je ne ressens plus rien, pourquoi suis-je venue ? Pourquoi est-ce que tout mon corps me brule ? Je sens mon être pivoter, comment est-ce que j’arrive encore à avancer ? Je fais un pas, puis un deuxième et je sens mon visage devenir encore plus douloureux à cause de l’eau, est-ce qu’il pleut ou neige sang-froid ? Ah non, je crois que je pleure encore. Ma vision se trouble, est-ce que j’ai encore beaucoup avancé, j’ai mal, trop mal. Je tangue, est-ce que le vent est trop fort, est-ce que je suis sûr de la glace ? Je ne t’entends plus, est-ce que tu es parti ? Dis-moi vampire, pourquoi est-ce que tu cries, non ce n’est pas ta voix, est-ce que c’est la mienne ? Possible. Est-ce que tu entends toi aussi le hurlement de mon être ou est-ce que tu ne vois que mon corps qui s’effondre dans l’épaisseur blanche de la neige. Je ne vois plus, je n’entends plus, est-ce que je suis morte, est-ce que le froid la finalement emporté ? Ô Lathus, je me sens bien là, je n’ai plus mal tu sais, je crois que je me suis simplement endormis dans le velouté du grand froids, je suis bien. Mes lèvres sont-elles encore bleues comme le reste de mes doigts, oh tant pis. Laisse-moi si tu veux, je veux bien partir comme ça.
Alors Lathus, tu veux jouer quoi ? Le héros ou le méchant ? Je ne pensais pas avoir besoin de sommeil.