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| Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] | |
| Auteur | Message |
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Arkm Wood Ephaëlyen débutant
Messages : 17 Métier : Marionnettiste/ tueur à gage. Alignement : Neutre/Mauvais Ennemis : Le riche qui à tué ses parents (et le vrai tueur de ses parents)
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| Sujet: Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] Dim 2 Mar 2014 - 17:08 | |
| Minuit heure du crime ! En effet l'astre lunaire était au plus haut de ses ambitions, tout comme Arkm, pareillement à elle, ses cheveux blanc brillaient d'un vive éclat si bien que ses yeux paraissaient presque gris. Il s'était arrêté dans la cité de l'aurore pour un contrat, c'était une ville qu'il connaissait moyennement bien sinon le quartier résidentiel qui était pour lui une seconde maison bien qu'il n'en est pas une seule. La cible était cette fois un bourgeois enrichi qui faisait fortune dans le textile, ses vêtements se vendaient comme des petits pains, il portait le nom de Jen-Paoul Grostier un nain ayant de grandes ambitions. Ce ne serait pas difficile pour Arkm, un contrat très simple en échange de quoi se nourrir pendant six mois, la commande venait d'un autre bourgeois enrichi qu'il aura peu-être à tuer, ce que l'humain est bête et naïf pensait Arkm en silence.
Dans les rues pas un bruit, le quartier était calme et la lune blanche, calme, limpide et pure dévoilée les maisons agitées de mille couleurs collées les unes contre les autres. L'humain avait préféré les toitures au pavé qui recouvrait les ruelles, faire du bruit à une heure pareille pouvait attirer les dormeurs sensibles. Se déplaçant agilement sur les tuiles stables et encastrées le marionnettiste arriva finalement sur le toit qui abrité l'homme du soir. Sans aucun bruit il souleva la fenêtre ronde du grenier et s'y glissa. Aucune lumière, aucun bruit, aucune présence, l'entrée était réussite. Se sachant au grenier Arkm se doutait que les planches de bois seraient très grinçantes, pourtant quand il fit le premier pas il constata un carrelage sous ses pieds, cet homme était-il si riche qu'il couvrait de carrelage le grenier ? Quelle stupidité, ou quelle orgueil. Il commença à marcher d'un pas plus sur, ce n'était pas à cet étage qu'il serait démasqué, le contrat pouvait toujours être remplir. Les escaliers menant au second étage de la maison se dévoilé à ses yeux, dans un calme habituel il les descendit les genoux pliés afin de pouvoir voir rapidement quelconque signe de vie face à lui. Rien. Il n'y avait qu'un long couloir que la lune éclairé par une fenêtre face à lui. Ô mère de la nuit, combien de fois lui avait-elle montrer le chemin, cette lune était sa seule et unique alliée dans ce monde, la seule qui briser la solitude dans laquelle il évoluait depuis trois ans déjà.
D'après son client Jen-Paoul dormirait au premier second étage, là ou il était, mais pourtant une irrésistible envie d'explorer l'endroit venait à son esprit, puisqu'il était chez un tailleur de renom il pourrait en profiter pour voler du tissu ou quelques tenue pour se faire un peu d'argent, et même les plans de ses prochaines œuvre, cela pourrait lui valoir une meilleure somme que prévu pour avoir tué le nain. Marchant toujours sur le carrelage il descendit au premier étage qui était semblable au premier étage, à l’exception qu'il y avait moins de portes. Puisque ses pas ne faisaient aucun bruit il était plus à l'aise dans sa démarche, Maka dans son dos il ne lui faudrait que quelques secondes pour la positionner dans le combat. La dernière porte devant laquelle il passa était ouverte, l'humain y glissa un œil pour vérifier qu'elle était vide. Une grande pièce, un salon privé, pas de plans ni rien, juste une chandelle sur une table qui se consumée, quand Arkm se décida de passer sa route la chandelle cessa de briller pour sombrer dans les ténèbres. Ses pas le guidèrent jusqu'au premier étage, depuis sa position il vit une faible lumière au-dessous d'une porte en bois, sa curiosité plus forte que tout il décida d'ouvrir la porte sans bruit comme un marionnettiste ouvre une de ses œuvres. Sa vue lui dévoila la cuisine, pièce dont une belle odeur affleurait les narines de Arkm, cela avait déjà meilleure goût à l'odorat que le misérable ragoût qu'il avait manger avant d'aller remplir son contrat. Il y entra pour savoir de quel plat venait l'odeur. Ses doigts glissèrent sur le premier plan de travail parfaitement propre, il ne voyait personne, pourtant il sentait une présence, dont l'odeur justement était plus naturelle qu'urbaine. Il n'avait jamais goûté à une si délicieuse odeur, sûrement féminine d'après lui. Au détour d'une armoire à épice il découvrit le plan de travaille et une jeune femme d'une taille normale, humaine au premier oeil, des cheveux d'un châtain très agréable à voir et un arc autour du dos, à en juger par les gravures il serait elfique, Arkm avait effectué qu'un seul contrat en terre elfique, les oreilles pointues étaient bien plus calmes que les humains, mais ô combien plus égoïste, du moins, d'après le peu qu'il avait vu.
-En admettant que je sois réellement armé, comment aurais-tu fais pour te sauver d'un ennemi auquel tu tournes le dos ? Il soupira avant d'ouvrir l'armoire à épices pour prendre de l'ail et se tapisser les mains pendant que la jeune femme lui tourner le dos, il rangea l'épice juste après. Tu n'es pas là pour remplir mon travail j'espère, sinon je vais devoir ramener une carcasse à la place d'une seule.
Lentement il s'adossa contre le mur, bloquant la seule issue vers la sortie.
-Que fais-tu ici ? |
| | | Olympe Prior Ephaëlyen indépendant
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| Sujet: Re: Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] Jeu 6 Mar 2014 - 23:55 | |
| Je marche lentement dans les rues sombres et silencieuses du quartier résidentiel, Freki à mes côtés, dans le but d’aller ʺ remplir mes placards ʺ. Les maisons se ressemblent toutes mais je commence à me repérer depuis que je suis arrivée dans la cité de l’Aurore. Il doit être un peu moins de minuit, l’air froid fait rosir mes joues, la lune brille dans le ciel nocturne. Je suis à la recherche d’une maison, pas une en particulier mais une maison qui se démarque par sa richesse. Je n’ai toujours pas de déclic quand j’aperçois, au croisement de deux rues, une demeure un peu plus grande que les autres, avec un immense jardin. Je lance un sourire à Freki qui me regarde d’un air interrogateur. Mon visage, plongé dans l’ombre de mon capuchon noir, prend une teinte effrayante, presque maléfique. Mon loup et moi reprenons notre marche vers la maison. Une haute grille bloque l’accès au jardin.
« Attends-moi là Freki, je reviens. »
Je passe ma main dans la fourrure du fenrir. Ses yeux bleus me fixent l’air de demander « Tu es sûre qu’il ne t’arrivera rien ? ». Je le rassure en déposant un léger baiser sur sa truffe noire et abaisse la capuche de ma cape.
« Ne t’inquiètes pas, je fais ce que je dois faire et je reviens. Surveille que personne ne vienne, je te fais confiance. »
Je lui jette un regard rassurant et commence à escalader la grille. Arrivée au sommet, je balance mes jambes de l’autre côté et saute. J’atterris avec l’agilité d’un chat, sans une égratignure.
Un chemin de dalles mène à la porte de la maison. J’avance prudemment, prête à dégainer mon arc à tout moment mais l’endroit semble désert. Je zigzague entre les haies de fleurs, toutes plus belles les unes que les autres, et arrive devant la demeure. J’en fais le tour, à la recherche d’une fenêtre ouverte, que je ne tarde pas à trouver. Entrer chez les riches humains est d’une simplicité étonnante ! Je vérifie que la pièce soit vide puis entre.
Je me trouve dans une grande salle, un salon privé sûrement. Une chandelle, posée sur une table basse et presque entièrement consumée, éclaire le lieu. J’examine la pièce, à la recherche d’objets à récupérer. J’ouvre minutieusement chaque tiroir, chaque armoire et glisse dans mon sac en toile des pièces d’or, des tissus que je trouve en abondance et des objets pouvant se vendre à bon prix. Quand je juge avoir assez de butin, j’ouvre la porte sans bruit et vérifie qu’il n’y ait personne dans le couloir mais le silence règne toujours. Je me glisse hors de la pièce telle un courant d’air. Je pense avoir amassé assez d’objets rien qu’avec ce salon mais j’aimerais faire un tour de la maison. Je ramasse ainsi une bourse bien chargée dans un bureau et d’autres riches babioles.
La prochaine porte que j’ouvre est celle de la cuisine. Plusieurs chandeliers éclairent la pièce. Je me crispe, quelqu’un serait-il là ? Je referme lentement la porte et avance à petits pas, sans bruits. Je fais le tour de l’immense cuisine mais aucune présence n’est à relever. Je suis sur mes gardes quand je commence à fouiller les placards, à la recherche de quelque chose pour nous nourrir, Freki et moi. Je trouve un gros morceau de viande crue pour mon fenrir. Je l’enveloppe dans un tissu qui me paraît avoir moins de valeur que les autres et cherche quelque chose pour moi.
C’est là que j’entends une voix. Une voix masculine. « En admettant que je sois réellement armé, comment aurais-tu fais pour te sauver d'un ennemi auquel tu tournes le dos ? Tu n'es pas là pour remplir mon travail j'espère, sinon je vais devoir ramener deux carcasses à la place d'une seule. »
C’est impossible ! Il n’y avait personne, j’en suis sûre ! Quelle imprudente ! Il a raison, s’il l’avait voulu, il aurait pu me tuer! Je tire mon poignard et me retourne lentement.
« Que fais-tu ici ? » demande le type en s’adossant au mur, bloquant par la même occasion la seule issue vers la porte.
Je serre les dents et sort d’une voix froide : « Je devrais te retourner la question. »
Le jeune homme doit faire une tête de plus que moi pour environ le même âge, peut-être un peu plus vieux, oui sûrement. Il porte lui aussi une cape, grise claire. Sa peau est très pâle et ses cheveux, aussi immaculés que la neige, éclairent son visage fin. Ses yeux sont très clairs, d’un gris argenté lunaire. Mais le plus frappant chez lui est sûrement le tatouage qui lui barre le côté gauche du visage : un symbole que je ne connais pas, s’étirant de sa joue à sa paupière et une étoile surmontant son œil, le tout d’un rouge profond.
Je lui lance avec un regard de défi : « Je ne suis pas la seule à roder la nuit chez les autres. Alors pourquoi TU es là ? » |
| | | Arkm Wood Ephaëlyen débutant
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| Sujet: Re: Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] Mar 11 Mar 2014 - 12:35 | |
| La jeune femme qui était entrée avant lui dans la cuisine ne l'avait pas accueillit avec un grand sourire, même s'il s'en doutait il aurait pu au moins recevoir un petit « Merci » pour lui avoir laissé la vie, mais non il n'avait eu qu'une froide réponse très déplaisante à l'oreille, des mots qui sonnaient comme une aboiement méfiant. La question lui était retournée, effectivement sa présence ici était aussi étrange que celle qui se trouvait face à lui. Lentement il dévia son regard vers la jeune femme, tournant d'abord la nuque puis les yeux, laissant son visage visible pour qu'ils puissent se détailler l'un à l'autre. Comme lui sa peau était d'une extrême pâleur, faible point commun entre deux tueurs, après tout ils étaient les fantômes volant la vie d'innocent pour le plaisir d'une pierre dorée indispensable à leur vie. Des cheveux châtains foncés mis en valeur par cette peau très pâle, mais ce qui ressortait le plus c'était sans aucun doute ses lèvres, d'une teinte rosée elles se mariées au physique bien proportionné de cette femme sans nom, par contraste aux lèvres son regard était froid, mais pas aussi blanc que celui de Arkm.
Elle lui demanda ce que lui faisait ici et le ton était pressant, chose qui fit tiquer le jeune homme, même si leur âge se valaient le marionnettiste avait sûrement l'avantage dans un lieu clos comme celui-ci avec Maka. Cependant il laissait son avantage combat encore caché, si lui savait avec quoi se battait la jeune femme, elle, en revanche elle ne le savait pas, il n'y avait rien de pire qu'un assassin mal renseignait sur sa cible.
-Je ne te conseil pas d'être si pressante avec moi jeune femme. Je n'aimerai pas te couper les cordes vocales. Il fit un temps pause avant d'ouvrir le placard à épices et humer l'odeur du poivre de manière préventive car elle faisait facilement éternuer. Je suis ici pour le travail et toi ? Pour veiller sur la cuisine ? Il laissa un petit rire ironique s'échapper. Quoi qu'il en soit, si le propriétaire se lève je ne sais pas sur qu'il nous offre le thé. Alors je te conseil de partir maintenant que tu as mangé, je ne partage pas mes contrats même pour un soixante-quinze vingt-cinq. Compris?
Mordillant sa lèvre par mauvaise habitude il soupire et entre-ouvrit la porte pour voir s'il n'y avait rien de bizarre, car leur discussion avait faite un peu de bruit. Soulagé il la ferma sans faire un bruit. Il n'y avait pas de garde dans cette maison, les chambres étaient trop luxueuses pour qu'un mercenaire y dorme. Soulagé il décida d'aller s'asseoir sur le plan de travaille et de croquer dans une pomme juteuse et dit entre deux bouchées.
-Sachant que tu n'es pas là par obligation tu es là pour manger ou bien voler une partie des biens du propriétaire. Tu sais quand on vole la richesse d'un nain il est préférable de les tuer aussi car ils donneraient corps et âme pour retrouver le voleur de leur trésor, c'est du vécu crois moi petite. Il posa une autre pomme près de la jeune femme avant de déclarer. Arkm Wood, d'une maison proche du peuple Tarik, et toi ? Lèvres Roses.
Il allait reprendre la parole quand la porte de la cuisine s'ouvrit lentement dans un grincement horrifique. Surprit Arkm se raidit avant de calculer la portée qui le séparait de la porte. Il ne chercha pas à comprendre, tant pis s'il grillait sa carte, mais sa vie était plus importante. D'un geste rapide et maîtrisé il fit basculer son tube debout sur le sol et créa les points de contacts entre ses doigts et Maka qui se déplia devant la jeune femme, la marionnette d'environ cent cinquante centimètres étant à trois mètres d'Arkm et saisit ses deux sabres par le jeu de doigts. Pendant ce temps deux mercenaire, deux humains entrèrent bien décidés à tuer la cause du bruit dans cette maison. Deux hommes, environ deux mètres de haut, sans armure, mais chacun avec une hache ou un scorpion, une masse à trois boulets à pics, chacun reliés par une chaîne en métal au manche en bois. Le premier qui était blond chercha à lui porter atteinte pendant que le second qui était brun cherchait à déborder la marionnette pour toucher sur le flanc. Heureusement par réflexe Arkm effectuer une taille avec le bras droit de la marionnette forçant le blond à se décaler juste derrière le brun et le bras gauche de la marionnette bloqua le brun, Arkm contrôlé le couloir laissant les axes de tirs pour sa camarade de combat improvisé.
-Tir !! Je suis très mauvais pour les plans à trois en général ! |
| | | Olympe Prior Ephaëlyen indépendant
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| Sujet: Re: Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] Mer 12 Mar 2014 - 21:25 | |
| « Je ne te conseille pas d'être si pressante avec moi jeune femme. Je n'aimerais pas te couper les cordes vocales. »
Le jeune homme ouvre un placard derrière lui et hume une épice que je ne peux pas identifier à cette distance. Je me demande sur qui je suis tombée !
« Je suis ici pour le travail et toi ? Pour veiller sur la cuisine ? Quoi qu'il en soit, si le propriétaire se lève je ne sais pas sûr qu'il nous offre le thé. Alors je te conseille de partir maintenant que tu as mangé, je ne partage pas mes contrats même pour un soixante-quinze vingt-cinq. Compris? »
Il se dirige alors vers la porte qu’il entrouvre avant de la refermer silencieusement, sûrement pour vérifier que personne ne nous a entendus. Il revient vers moi, s’assois sur le plan de travail, saisit une pomme dans une corbeille à fruits puis commence à la manger. Je le fixe, d’un regard mêlant colère, étonnement, curiosité, et, en même temps, un peu d’amusement.
« Sachant que tu n'es pas là par obligation, tu es là pour manger ou bien voler une partie des biens du propriétaire. Tu sais quand on vole la richesse d'un nain il est préférable de les tuer aussi car ils donneraient corps et âme pour retrouver le voleur de leur trésor, c'est du vécu crois-moi petite. »
Petite !? Comment ça ! Je ne lui permettrais pas ! Et je suis chez un nain ? D’accord, merci de me l’apprendre ! Cet étrange personnage dépose une autre pomme juste à côté de moi. Je pose la main sur le fruit mais refuse de le manger.
« Arkm Wood, d'une maison proche du peuple Tarik, et toi ? Lèvres Roses. »
Je vais répliquer quand nous entendons un grincement, un grincement à glacer le sang, et la porte de la cuisine s’ouvre peu à peu. C’est alors que surgissent deux hommes, un blond et un brun, armés jusqu’aux dents, qui semblent bien décidés à nous exterminer. En un quart de seconde, Arkm, puisque que c’est son nom, bondit sur ses pieds et fait basculer devant lui le tube qu’il portait dans le dos. Sous mes yeux ébahis prend forme une sorte de marionnette, une silhouette, toute en bois, avec quelques engrenages, d’environ un mètre cinquante de haut, armée de deux sabres, que le jeune homme dirige avec ses dix doigts. Je n’avais encore jamais vu ça ! C’est comme un deuxième combattant, qui servirait à la fois d’arme et de bouclier. Je suis tellement surprise que je reste ou je suis, sans aucune réaction. La voix du jeune homme me tire de mes pensées :
« Tire !! Je suis très mauvais pour les plans à trois en général ! »
Il s’est avancé et bloque les deux soldats à l’aide de sa marionnette. D’un geste assuré, je lance mon couteau sur le brun. Il vient se planter juste sous sa clavicule. L’homme pousse un cri rauque et arrache le poignard qu’il relance vers moi. J’évite ma propre arme et prépare une flèche. Je tends la corde puis tire dans la jambe de brun. J’ai bien visé, il s’écroule par terre. Mais je vois que mon allié improvisé a du mal à retenir le deuxième soldat. Je prépare une deuxième flèche, me place afin d’avoir un angle de tir dégagé, vise et relâche la corde de mon arc. L’air vibre et la flèche vient se planter en plein dans le ventre du blond. Mon camarade se charge de lui mais le brun se redresse. Le visage déformé par la colère, il lève sa hache et s’apprête à la laisser ouvrir en deux le crâne de mon camarade.
« Arkm ! Baisse-toi ! »
Le jeune homme s’exécute en plaquant le blond au sol. Ma flèche atteint le soldat au niveau du cou. Le sang se met à pleuvoir. Le mercenaire lâche ses armes et porte ses mains à sa blessure. Mon allié a désormais le dessus. Il achève très vite les deux hommes sans aucun scrupule puis se relève. C’est fini. L’adrénaline court encore dans mes veines mais je suis un peu mal à l’aise. S’il a tué ces deux hommes, il pourrait très bien en faire autant pour moi.
Lentement, je repasse mon arc dans mon dos et me baisse pour ramasser mon poignard. J’essuie le sang qui le recouvre sur ma cape puis le replace sur mon avant-bras, bien à l’abri sous la bande de tissu. D’un geste distrait, je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille et fixe le jeune homme.
« Olympe Prior, voleuse à ses heures perdues. »
Je ne lui précise pas que ma mère est originaire de la tribu de Tarik, je n’aime pas beaucoup parler de ma famille, surtout à des gens qui viennent de tuer deux personnes devant moi. Je me dirige vers la porte, enjambe les deux cadavres qui baignent dans leur sang et ouvre la porte. Je m’arrête et ajoute :
« Mieux vaut pas rester là, d’autres vont sûrement pas tarder à débarquer. » J’effectue une révérence tout à fait ironique « Après vous très cher ! » et tends la main vers la sortie pour l’inviter à passer. |
| | | Arkm Wood Ephaëlyen débutant
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| Sujet: Re: Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] Sam 15 Mar 2014 - 17:52 | |
| Elle finit par se réveiller heureusement pour Arkm qui commençait à avoir du mal à contenir les deux grosses brutes faces à lui, il savait bien que l'arrivée de la marionnette la surprendrait, mais pas au point de la rendre immobile. Sa réaction fut rapide et efficace, un couteau vola dans la clavicule d'un des hommes qu'il renvoya par colère, profitant de ce moment de faiblesse Arkm donna un coup de main droite assez violent pour donner de l'élan à Maka et lacérer un de ses bras, mais laissant son propre flan à découvert il se maudit bon nombre de fois, heureusement une flèche vola dans le ventre du blond ce qui stoppa net son coup descendant avec sa hache. Il eut un faible sourire de reconnaissance caché par la vivacité du coup. Au son de mon alliée je me baisse, me mettant à genoux et réussissant à renverse le soldat voulu au sol, une deuxième flèche vole et un cris étouffé retentit dans la salle, touché au cou très certainement. C'était le moment en or pour Arkm qui d'un mouvement de bras relève Maka et lui fait planter ses deux sabres dans le crâne du brun, puis du blond qui se tenait le coup, les doigts avaient fait ce geste machinalement sans scrupule ni émotion, ceux qui voulaient vous tuer devaient être tués dans le même état d'esprit, c'est une règle de protection psychologique que s'imposait l'humain.
Il nettoya d'un geste les lames de sa marionnette et les rangea avec attention comme un sculpteur au travaille, après cela il replia sa marionnette et la rangea dans son dos à nouveau avant de soupirer de soulagement.
-Merci Olympe, voleuse aux lèvres roses.
La voyant elle et ses courbettes il préféra ne pas répondre à la provocation et il ébouriffa la tête de la jeune femme encore en position de révérence, il commença à avancer invitant d'un geste de main Olympe à le suivre. Il refit la même route, montant au second étage, dans les combles en esquivant les planches grinçantes qu'il avait repéré. Enfin sur le toit face à la maison dans laquelle ils étaient, il prit le soin de s'asseoir de sorte à être presque allonger et observa la lune un bref instant.
-On se doit la vie mutuellement, je ne l'oublierai pas Olympe Prior. D'où viens-tu, parles moi un peu de toi, ta famille, ton job, pourquoi voler pour vivre ?
En réalité il voulait la distraire le plus possible pour retourner finir son contrat, il en avait besoin pour manger, il n'avait pas pu se payer le luxe de voler ce nain et un nain volé doit être volé pour être sur de vivre tout le temps que l'on devrait. Il commença à l'écouter, faisant mine d'être intéressé. Puis il se leva discrètement sans bruit pour ne pas interpeller la jeune femme et lui dit simplement.
-Je vais vérifier qu'il n'y est personne autour, contemples la lune, je ne serai pas long.
Il lui sourit par politesse et fit effectivement le tour du toit sur lequel ils étaient avant d'entrer dans la fenêtre ronde par laquelle il était entré seul et sortit avec Olympe, il se doutait bien qu'il serait repéré, mais il devait absolument tuer cet homme, quitte à se blesser, une coupure au bras à peu d'importance comparé à de quoi manger trois mois.
Une fois dans les combles encore ses pas se firent bien plus calmes, il avançait entre les objets et quand il entendit monter il se cacha entre diverses objets prenant un chandelier entre ses doigts puissants et quand le garde qui était seul le dépassa il se releva pour le frapper d'un geste puissant et haineux pour l'assommer, le corps inerte s'effondra quand quelques draps et Arkm reprit sa route. Olympe devait avoir comprit qu'il y été retourner pour trouver le nain et remplir son contrat, il espéré juste qu'elle partirait ou l'attendre, après tout, elle était très sympathique.
Cette fois il ne chercha pas à visiter, il entra dans la chambre du nain en silence et il n'eut même pas le temps de voir ou était le nain qu'il fut saisit par les bras et porté au milieux de la salle qu'on le force à se mettre à genoux, les seules choses qu'ils voyait étaient : trois gardes du corps, le nain qu'il devait qui était devant une fenêtre qui donné directement sur un toit , parfaite embuscade il aurait dût arriver par là, mais non, sa gourmandise l'emporté...
-Ainsi tu vas eut la moitié de mes gardes voleur ! Qui es-tu ? Si tu me dis pour qui tu travailles je te donne le double de ce qu'il t'a promis pour ma tête.
Il hésita à cracher au visage du nain, mais ça serait se faire tuer, puisque Olympe avait peu-être l'intention de le retenir de faire la bêtise qu'il avait faite. Quitte à tenter quelque chose autant faire son possible.
-Et bien oui, j'avoue que votre intelligence à surpassé ma gourmandise et me mène à ma perte, quelle idée j'ai eu d'accepter cette idée venant de votre voisin de commerce, il voulait après votre mort. Je veux bien découper sa tête pour la moitié du prix qu'il m'avait promis, après tous il n'y a pas plus grand honneur que de traiter affaires avec les nains, leurs richesse, puissance, grandeur d'esprit dépasse celle de toutes les autres races...
Il ne finit pas sa phrase puisqu'il vit derrière la fenêtre un arc se bander, pour faire correctement diversion il lia ses doigts à sa marionnette pour la déployer en quelques instants ses sabres en mains et il se mit à faire frapper dans le vide, toujours à genoux. Il fallait juste qu'Olympe plante les quatres hommes en quelques secondes. |
| | | Olympe Prior Ephaëlyen indépendant
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| Sujet: Re: Minuit heure des crimes [ Arkm / Olympe ] [En cour] Mer 19 Mar 2014 - 19:04 | |
| « Merci Olympe, voleuse aux lèvres roses. »
Arkm ébouriffe mes cheveux puis m’invite à le suivre d’un geste de la main. Je lève les yeux au ciel. Et moi qui pensais pouvoir retourner tranquillement chez moi ! En même temps, je dois avouer que ce jeune homme m’a l’air fort sympathique. Par simple curiosité, je décide de le suivre. Il se dirige d’un air assuré, monte les escaliers, emprunte ce couloir, ouvre cette porte… Nous arrivons dans le grenier. Il ouvre la fenêtre qui donne sur le toit, monte, puis me tend une main pour m’aider à le rejoindre. Nous avons une vue magnifique sur la ville. La lune teinte tout d’une couleur grise-argentée. On peut apercevoir, à l’horizon, le lac de l’Aube qui scintille. Nous nous asseyons côte à côte. Je ne peux pas m’empêcher d’observer mon coéquipier nocturne, je ne sais pas pourquoi. Il doit s’en rendre compte car il me demande.
« On se doit la vie mutuellement, je ne l'oublierai pas Olympe Prior. D'où viens-tu, parles moi un peu de toi, ta famille, ton job, pourquoi voler pour vivre ? »
Je fixe un toit devant moi. Je ne tiens pas à lui parler de moi, ni de ma famille, ni de mon ʺjobʺ de voleuse comme il dit. Je commence donc à lui débiter sans vraiment réfléchir une histoire entièrement issue de mon imagination qu’il ne semble pas vraiment écouter. Mes pensées se perdent vers Freki que je peux voir d’ici. Il m’attend sagement devant le portail. Je m’apprête à dire à Arkm que je vais y aller quand justement il m’annonce :
« Je vais vérifier qu'il n'y est personne autour, contemples la lune, je ne serai pas long. »
Il s’est levé et marche avec agilité sur le toit. Il est déjà loin quand je murmure, plus pour moi que pour lui :
« Bien, au revoir alors. Peut-être nous reverrons nous un jour. »
Il se dirige vers la fenêtre par laquelle nous sommes montés. Je me doutais bien qu’il allait retourner remplir son contrat. Une fois qu’il a complètement disparu, je me lève à mon tour. Je m’apprête à descendre également quand j’entends des bruits sourds puis le son d’une voix.
Je m’arrête en pleine action. Arkm. Il doit lui être arrivé quelque chose. Je balaye les alentours du regard, réfléchissant le plus vite possible. Mes yeux s’arrêtent sur le toit d’en face. La ruelle qui sépare les deux maisons est assez étroite. J’aurais une meilleure vue de là-bas. Je prends de l’élan puis saute. J’atterris agilement puis me retourne. J’observe chaque fenêtre, à la recherche de mouvement. J’avance lentement jusqu’à voir, de l’autre côté d’une vitre, un homme de dos, avec trois gardes et une autre personne à genoux. Le vent chasse un nuage qui masquait la lune. Un éclair argenté vient se capturer dans la chevelure blanche du jeune homme à genoux. C’est Arkm. J’encoche une flèche et tends la corde de mon arc. Je vois que mon coéquipier d’un soir sort sa marionnette. Je vise de façon à pouvoir embrocher les quatre hommes en une seule flèche, c’est le seul moyen pour nous de nous en sortir. La diversion de mon camarade marche à merveille : ils se regroupent tous. Je lâche la corde de mon arc, envoyant la flèche le plus fort possible. Mon coup est réussi : la flèche perce la vitre, la fragilisant fortement. Je vois deux hommes tomber au sol et deux autres reculer. Je ne peux plus les atteindre d’ici. Je ne vois qu’une seule option. Je recule puis me mets à courir et saute, un bras brandissant mon arc pour briser la vitre plus facilement et l’autre devant mon visage pour me protéger. J’espère juste avoir bien calculé mon saut pour ne pas m’écraser quelques mètres plus bas. J’atterris dans la pièce dans un éclat de verre. Je sens des tessons déchirer mon corps mais je n’ai pas le temps d’y penser.
« Alors, tu pensais te débarrasser de moi si facilement ? »
Mais pas le temps de discuter. Comme tout à l’heure, Arkm et moi allions nos forces. Ils sont en supériorité numérique, (trois gardes et un nain, mais ce dernier, le maître des lieux sûrement, n’a pas l’air armé et reste en retrait) cependant, mon allié est un tueur chevronné et je suis une archère hors-pair. Je suis blessée. Arkm aussi il me semble. Peu à peu nous prenons le dessus. Je ne saurais dire exactement comment se déroule le combat mais je reprends conscience de ce que je fais quand le dernier homme s’écroule devant moi. Mon camarade retire lentement sa lame du corps laissé inerte puis nettoie le sang qui la recouvre.
Je jette un regard circulaire autour de moi. Le maître des lieux et ses trois gardes gisent au sol, sans vie. Je relève la tête vers Arkm qui me fixe déjà. Une mèche de cheveux tombe sur mon visage, lui-même couvert de coupures et de sang. Je cligne des yeux, essayant de chasser le voile qui commence à se former devant mes paupières. Incapable de bouger, je reste plantée là, à regarder Arkm, réalisant dans une arrière-pensée à quel point il a du charme.Je crois que j’ai perdu beaucoup de sang… Mes pensées s’embrouillent. Une douleur déchirante traverse tout mon corps. Je sers les dents et essaye de la chasser de mes pensées. J’ai déjà surmonté beaucoup, même si je crois bien ne jamais avoir souffert comme ça. J’ai l’impression qu’un milliard de petites épées sont plantées dans ma chair. Ma vision se trouble, je ne distingue même plus le visage d’Arkm… Puis je me sens tomber, longtemps.
L’obscurité, le vide, le silence…
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